Liberté d’expression : quelle blague ! Hervé Ryssen encore condamné

Le militant nationaliste Hervé Ryssen, réputé pour ses ouvrages sur le judaïsme, a été condamné ce mardi à 6000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir proféré sur son blog personnel en octobre 2011 des « injures homophobes » (sic) à l’encontre du maire de Paris Bertrand Delanoë. Il devra en outre verser 2000 euros de dommages et intérêts à ce dernier, qui en avait demandé rien moins que 20 000… Un montant exorbitant mais sans doute anodin pour le pontife socialiste, quand il est rapporté à son train de vie. (source)

Si Hervé Ryssen avait déjà eu maille à partir avec la justice pour ses « écrits antisémites », « il est moins connu pour son aversion contre l’homosexualité », avait souligné le procureur…

Le répugnant Delanoë a par ailleurs porté plainte pour menaces à l’encontre d’Hervé Ryssen, pour d’autre propos diffusés sur son blog.
Ce dernier avait déjà été condamné en février dernier à 5.000 euros d’amende pour avoir selon le tribunal « diffamé la communauté juive » dans l’hebdomadaire d’extrême-droite Rivarol, en lui imputant une propension à l’inceste.

Pour se procurer tous les livres d’Hervé Ryssen et ainsi le soutenir dans ses recherches et son combat pour la liberté de parole, cliquer ici.
Précisons qu’aucun de ces livres n’a fait l’objet de poursuites : ils sont tous solidement documentés et basés sur des citations des personnes étudiées.
Pour la première fois, Hervé Ryssen se montre dans une video, où il donne son avis sur ce verdict :
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Russie : les provocatrices punk condamnées

Féministes protestant contre le verdict en détruisant un crucifix...

Emoi chez les Occidentaux : les trois pétasses d’un groupe de punk-rock nommé grossièrement « Pussy riot » ont été condamnés par la justice moscovite, après avoir profané l’autel de la cathédrale du Christ Sauveur.
Le 21 février 2012, elles avaient improvisé, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une « prière punk » intitulée « Marie mère de Dieu – chasse Poutine ! ». Les paroles de la chanson sont entre autres « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur », etc.
Elles viennent d’être condamnées à 2 ans de prison, pour « incitation à la haine religieuse » et « hooliganisme ». Poutine avait appelé à un jugement clément tandis que l’Eglise orthodoxe avait réagi plus fermement.

Les réactions indignées à l’encontre du verdict se multiplient chez les élites occidentales, à l’instar du ministre français de la culture (sic), l’écrivain pornographique Aurélie Filippetti, qui se dit « consternée » par cette « justice d’un autre âge », et qui défend vivement la possibilité de profaner les lieux de culte chrétiens au nom de la « liberté d’expression » et de la « liberté artistique ».

Évidemment, dans le monde occidental outré, pas un mot de condamnation pour la profanation elle-même.
En Ukraine, le groupe féministe Femen a manifesté son soutien aux inculpées en détruisant publiquement un grand crucifix, confirmant la haine antichrétienne qui se trouve derrière leurs revendications.
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Rivarol et la justice

Le vieil hebdomadaire « d’extrême-droite » s’est retrouvé plusieurs fois au tribunal ces semaines-ci. Voici les nouvelles :

« Procès sur l’occupation allemande : charges allégées, condamnations confirmées

Le 16 février l’ancienne XIe chambre de la cour d’appel (aujourd’hui appelée pôle 2 chambre 7) rendait son arrêt dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Jean-Marie Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 10000euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité, Camille Galic en qualité de directrice de la publication à 5000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité et votre serviteur à 2000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité.
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Le voyou et le pourri Jacques Chirac enfin condamné

Il est exceptionnel, sous notre République, que le très haut personnel politicard soit condamné pour ses innombrables malversations.
Mais aujourd’hui, ce fut le cas avec le verdict qui a frappé le très funeste Jacques Chirac.
En l’occurence, la République n’avait rien à perdre, la tenace réputation d’escroc collant irrémédiablement à la peau de l’ex-président ; il ne restait qu’à le condamner pour donner l’impression d’une justice n’ayant peur de rien.

Chirac a été ainsi condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il a été reconnu coupable de «détournement de fonds public», «abus de confiance» et «prise illégale d’intérêt» dans les deux volets de l’affaire, instruits par les parquets de Paris et de Nanterre.

La peine reste donc bien légère et symbolique…
D’après certains, le sursis n’est dû qu’à l’état de sénilité que met en avant Chirac pour fuir les procès et ses responsabilités. De sévères « troubles de la mémoire » qui ne l’ont pas empêché de sortir ses mémoires justement, il y a quelques mois.

Le Pen contre Rivarol : verdict

Les Le Pen, père et fille, ont intenté plusieurs procès au plus vieil organe de presse de la droite nationale.
Hier, vendredi, le verdict est tombé concernant la plainte de Jean-Marie Le Pen contre Jérôme Bourbon, directeur de la publication, à propos d’un article que ce dernier avait écrit durant la controversée campagne interne pour l’élection du nouveau président du parti.
JMLP reprochait au journaliste de l’avoir diffamé, dans un texte intitulé « La tension continue à monter au Front national » et publié en octobre 2010.
Jérôme Bourbon a été condamné pour ce passage : « des témoignages concordants » faisant état de « centaines d’adhésions (…) actuellement bloquées, au mépris des statuts ».
La 17e chambre correctionnelle a jugé que par cette assertion insuffisamment prouvée, M. Le Pen était « présenté comme un manipulateur, faussant, au mépris des statuts du mouvement politique (…), le jeu démocratique d’une élection dont il cherche à évincer les électeurs susceptibles de voter pour le candidat concurrent de sa fille ».
M. Bourbon a été relaxé pour le reste de l’article. Au final, il a été condamné a verser un euro de dommages et intérêts à JMLP, ainsi qu’à une amende avec sursis de 300 euros.
Une peine relativement légère, alors que l’ex-président du Front National réclamait 30 000 euros de dommages et intérêts et le FN (déclaré irrecevable dans sa constitution de partie civile) 15 000 euros. De quoi tuer le journal. 
Contacté par Contre-info, Jérôme Bourbon s’est déclaré « globalement satisfait du verdict », regrettant qu’un procès fasse suite à ce qui relève de la polémique électorale et estimant qu’il s’agissait d’un « désavÅ“u » pour le FN.
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Russie : interdiction du mouvement DPNI par le pouvoir

Le 18 avril, le tribunal de Moscou a rendu sans surprise son verdict : le DPNI (« Mouvement contre l’immigration illégale », principale organisation nationaliste russe) a été déclaré « extrémiste » et, à ce titre, interdit.
Une décision politique qui avait déjà été donnée par le gouvernement à la justice, d’après le mouvement, prétextant des incidents en décembre suite au meurtre d’un supporter moscovite par des immigrés.
La remarquable montée d’un nationalisme anti-système, particulièrement chez les jeunes, inquiète visiblement le pouvoir russe.

Une nouvelle organisation regroupant les militants orphelins du DPNI et d’autres structures verra probablement le jour dans les prochains mois.