C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
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1er Dimanche de l’Avent (textes et commentaires) – Début de l’année liturgique

Nous vous proposons une présentation liturgique de ce dimanche (rite catholique traditionnel), qui marque le début de l’année ecclésiastique.

« L’Église, chargée par Dieu de nous sanctifier, a établi dans son Cycle liturgique une méthode de sainteté qui a pour but d’assimiler nos âmes à Jésus car, dit saint Paul, le Père nous a prédestinés « à devenir conformes à l’image de son Fils ».
La liturgie célèbre donc chaque année les différents anniversaires des principaux évènements de la vie du Sauveur afin de nous montrer les vertus que pratiqua le divin Maître et de nous permettre d’en recevoir toujours davantage les effets salutaires. Aussi chaque Temps liturgique représente-t-il une phase de la vie de Jésus et nous assure-t-il des grâces spéciales. Il importe donc de connaître l’esprit de ces Temps et de maintenir toujours notre âme dans les dispositions voulues pour qu’elle profite de l’efficacité qui leur est propre. Si nous le faisons chaque jour de l’année, c’est l’Église elle-même, notre Mère, qui nous guidera et nous conduira jusqu’au ciel. »

Dom G. Lefebvre

« C’est sous les auspices de la Vierge que s’ouvre l’année ecclésiastique. C’est en effet dans la basilique de sainte Marie Majeure que tout le peuple de Rome se réunissait autrefois en ce premier dimanche de l’Avent. Toute  la messe de ce jour nous prépare au double avènement (adventus) de la miséricorde et de la justice. C’est pour cela que saint Paul nous dit, dans l’Épître, de nous dépouiller du péché, afin qu’étant prêts à la venue du Christ comme sauveur, nous le soyons aussi à sa venue comme Juge, dont nous parle l’Évangile. »

Dom G. Lefebvre

« Notre Seigneur et Rédempteur, désirant nous trouver prêts, nous annonce les maux qui doivent accompagner la vieillesse du monde, pour nous détourner de son amour. Il nous fait connaître les maux qui précéderont sa fin prochaine, afin que, si nous ne voulons pas craindre Dieu dans la tranquillité, nous redoutions au moins son prochain jugement et soyons comme atterrés par les coups de sa justice. »

saint Grégoire, Pape.

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
sur l’Avent en général puis la messe du jour

(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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C’était un 27 novembre : depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade

C’est le 27 novembre 1095, depuis Clermont (en Auvergne), donc au cœur de la France, que le pape Urbain II a appelé à la Première Croisade.

Il s’agissait, comme en atteste la reproduction de son discours ci-dessous, de venir en aide aux Chrétiens d’Orient, persécutés par les Mahométans conquérants.
C’était peut-être une époque lointaine, mais certains problèmes étaient similaires à ceux d’aujourd’hui…
Cependant Urbain, comme ses successeurs, serait outré par le comportement de François, et de voir que les dirigeants de la France non seulement ne sont pas chrétiens, mais sont anti-chrétiens, et promeuvent la persécution physique des Chrétiens d’Orient.

Au XIe siècle, c’est de toute l’Europe que les Croisés vont affluer, et libérer Jérusalem.
Mais nos ancêtres y prirent une telle part que les Infidèles désignaient communément les Croisés comme « les Francs ».
Loin des mythes honteux que les républicains (en particulier les instituteurs – les « Hussards noirs de la République » dont est nostalgique une bonne part de la droite) colportèrent sur les Croisades, elles constituèrent l’un des épisodes les plus glorieux de notre histoire et l’une des plus hautes manifestations de la générosité et de la noblesse de notre peuple.

Certains hommes s’y illustrèrent particulièrement, tels Godefroy de Bouillon ou Baudouin IV, à la tête du Royaume franc de Jérusalem.

Pour lire d’honnêtes livres sur les Croisades, cliquez ici.

L’appel d’Urbain II, (version audio puis texte) rapporté par Foucher de Chartres, vraisemblablement témoin de l’homélie :

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C’était un 20 novembre : mort de Jose Antonio Primo de Rivera et de Francisco Franco

 En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat – artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste » – reste une figure marquante du nationalisme en Europe.
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De Gaulle (mort le 9 novembre 1970) : autopsie d’un mythe

Un texte puissant de Guy Bourdon :

« Né en 1890, 50 ans plus tard, De Gaulle n’est ni célèbre ni même vraiment connu au-delà du cercle de ses intimes et relations ordinaires. Sorti 10e de sa promotion de St Cyr (la même que le futur Maréchal Juin, sorti 1er), colonel en 1940, sa carrière militaire n’a, jusque-là, été marquée par aucune action notoire si ce n’est un talent d’écrivain repéré par le Maréchal Pétain qui, après la Grande Guerre, l’intègrera à sa « maison ».

Cette guerre de 1914/18, creuset et révélateur de tant de vertu et d’héroïsme, du « Poilu » au général en chef, n’a pas été très brillante pour celui qui, à 18 ans, utilisant déjà le pluriel de majesté, affirmait : « Quant à l’avenir, il sera grand car il sera pétri de nos œuvres (…) ». Gratifié par erreur et précipitation d’un éloge funèbre à Verdun en 1916, il sera découvert qu’en réalité il s’est piteusement rendu à l’ennemi de manière si peu honorable que, prisonnier, les Allemands lui refuseront de porter son épée en assistant à la messe du dimanche ainsi qu’ils y autorisent, par tradition, les officiers vaincus avec honneur.

L’après-guerre le trouve donc près du Maréchal Pétain auquel il voue une admiration telle qu’il le voudrait pour parrain de son fils, né en 1921 et qu’il prénomme Philippe.
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C’était un 7 novembre… 1936 : début des massacres de Paracuellos à Madrid

7 novembre 1936 : Début des massacres de Paracuellos à Madrid
Des communistes et républicains, contents d’eux…

« Durant les premières semaines de la bataille de Madrid (novembre-décembre 1936), lors de la guerre d’Espagne, les bolcheviques Républicains espagnols se lancent dans des massacres de masse de leurs prisonniers politiques, suspects d’approuver le soulèvement nationaliste du 18 juillet 1936.

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C’était un 6 novembre : la « Révolution d’octobre »

La prise du Palais d'Hiver en octobre 1917
La prise du Palais d’Hiver en octobre 1917

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d’Octobre » car il s’est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l’ancienne Russie jusqu’au 14 février 1918.

« Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de morts, d’après les historiens soviétiques) n’a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov.

Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes – farouchement déterminés – arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.

Avis aux amateurs…

C’était un 3 novembre…

1798 : naissance, à  Palerme, de Caroline de Bourbon-Siciles, future duchesse de Berry, fille de François Ier de Naples et mère du comte de Chambord. Femme énergique et romanesque, elle tentera, sans succès, de soulever la Vendée contre le gouvernement bourgeois de Louis-Philippe et sera quelques temps emprisonnée à la citadelle de Blaye.

1897 : naissance à Civens (Loire), du journaliste et historien contre-révolutionnaire, le comte Léon de Montaigne de Poncins,
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C’était un 2 novembre…

472 : à Rome, le gouverneur des Gaules Olybrius meurt.
Panique dans l’Empire : le pouvoir est vacant, Olybrius a oublié de désigner son successeur. Son nom va devenir alors synonyme de « fanfaron » et d’« étourdi ».

Xe siècle : instauration du « jour des morts » à travers la Chrétienté.
C’est Odilon, abbé de Cluny en un temps où ce monastère étendait son influence sur l’Europe entière, qui instaure cette commémoration et en fixe la date au 2 novembre (décalée au lundi si cela tombe un dimanche), lendemain de la Toussaint, par un décret que les historiens placent entre 998 et 1031.

1789 : décret de l’Assemblée constituante disposant que les biens du clergé de l’Église catholique seront mis à la disposition de « la Nation » pour combler le déficit budgétaire. Ces biens volés sont déclarés « biens nationaux ».

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Bonne fête de la Toussaint ! (et textes commentés de la messe)

C’est, dans l’Eglise catholique, la fête de tous les saints connus et inconnus (ceux qui peuplent le Ciel, « l’Église triomphante »). Elle est célébrée le 1er novembre.

« La solennité de tous les saints nous met devant les yeux la foule immense des rachetés, pour nous dévoiler l’avenir auquel nous sommes appelés. Elle doit aussi nous rendre conscients de notre solidarité avec ceux qui nous ont précédés victorieusement dans le monde invisible. Vivant près de Dieu, ils intercèdent pour nous ; ils sont des puissances dans nos vies. » (Liturgie des heures)
Introït de la messe du jour :
« Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.
Justes, exultez dans le Seigneur : aux cœurs droits convient sa louange. Alléluia. »
Et collecte :
« Dieu tout-puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous vos Saints ; faites, nous vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de votre munificence. »

Le 2 novembre, c’est « le jour des morts » : pensez à eux, priez pour eux, tâchez ces jours-ci de vous recueillir au cimetière sur les tombes de vos proches ou parents. Il y a des indulgences plénières à gagner pour les défunts.

Le choix de ces dates par l’Église fit coïncider ces célébrations avec l’antique fête celte de Samain (Samonios, en Gaule) qui se tenait le 1er novembre, marquant l’entrée dans la saison sombre et caractérisée par une « ouverture sur l’autre monde ».

Attention, pour les catholiques, la Toussaint est une fête d’obligation (avec quatre autres, en France).

TEXTES DE LA MESSE AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER (dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :

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25 octobre 732 : Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers

En 711, soit à peine 80 ans après la mort de Mahomet, les arabo-musulmans atteignent l’Espagne, qu’ils traversent en 8 ans, et occupent en 719 le Languedoc actuel.
Cette province, entre les Pyrénées et le Rhône, s’appelle alors Gothie, en souvenir des Wisigoths, ou Septimanie, d’après ses sept villes principales (sa capitale Narbonne, Agde, Béziers, Nîmes, Maguelone, Lodève et Elne).

Arrêtés à Toulouse, en 721, par le duc Eudes d’Aquitaine, les envahisseurs tournent alors leurs regards vers l’Est et prennent Nîmes, Arles et Autun en 725.

En 732, ils s’approchent de Tours, la ville de Saint Martin.
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C’était un 24 octobre…

996 : Hugues Ier Capet, couronné en 987, succombe à la variole, à l’âge de 55 ans. Son fils Robert II Le Pieux lui succède.

1870 : signature du « décret Crémieux », portant le nom d’Isaac-Moïse Adolphe Crémieux, député et ministre, et cosigné par Clemenceau : il accorde, en profitant de la débâcle de 1870, la nationalité française aux Israélites indigènes des départements d’Algérie.
Il restera en vigueur jusqu’à l’indépendance (hormis sous l’État français).
Dans une circulaire adressée aux maires le 3 mai suivant, son instigateur Crémieux tente de se justifier : « nous devons être disposés à accorder la nationalité française aux étrangers animés de l’esprit de nos institutions républicaines et qui, en outre, ont apporté en France, soit des capitaux, soit des industries […] ».

Son décret déclenche un tel tollé que, le 21 juillet 1871, Thiers propose son abrogation.
Alphonse de Rothschild menace de retirer ses concours aux emprunts engagés par l’État : le décret est maintenu.
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C’était un 21 octobre… 1954 : la République abandonnait l’Inde française

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Ce jour-là, en Inde, trois siècles de souveraineté française prenaient fin.
Le gouvernement français abandonnait ses comptoirs, réunis sous le nom d’Établissements français. Cinq noms que des générations d’écoliers avaient égrenés : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor, qui étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.

Au devant la pression et les menaces du gouvernement de l’Inde moderne (immense état né en 1947), de la trahison de certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains de ces territoires, le gouvernement français (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonnera les comptoirs indiens… sans même demander de compensation !

L’Inde française 1741-1754 :
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