Rivarol et la justice

Le vieil hebdomadaire « d’extrême-droite » s’est retrouvé plusieurs fois au tribunal ces semaines-ci. Voici les nouvelles :

« Procès sur l’occupation allemande : charges allégées, condamnations confirmées

Le 16 février l’ancienne XIe chambre de la cour d’appel (aujourd’hui appelée pôle 2 chambre 7) rendait son arrêt dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Jean-Marie Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 10000euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité, Camille Galic en qualité de directrice de la publication à 5000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité et votre serviteur à 2000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité.
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Changement à la direction de Rivarol

Camille-Marie Galic, directrice du fameux hebdomadaire Rivarol depuis 1983, tire sa révérence. Le nouveau responsable de la plus ancienne publication de la résistance nationale (1952) est Jérôme Bourbon.
Le mot d’adieu de Mme Galic :

Tirer sa révérence…

 70 ans d’âge, 48 années de présence ininterrompue à RIVAROL dont 27 en tant que directeur et rédacteur en chef. Près de trois décennies qui comptent double en raison des responsabilités écrasantes induites par de telles fonctions, des soucis sans nombre, et pas seulement judiciaires, qui m’ont accablée : problèmes incessants dans notre gutenbergeoise imprimerie des Marais, aussi bien avec les machines hors d’âge qu’avec les camarades syndiqués du Livre, bons professionnels mais fichus caractères, passage brutal du “plomb” à l’informatique dernier cri, attentats, incendie, déménagements… Et surtout, pendant la dernière décennie, disparition de collaborateurs et amis très chers — Edith Delamare, Jean-François Chiappe, Charles Filippi, Michel Peltier, A.D.G., Noëlle Saclet…

Après le décès de mon prédécesseur et mentor Maurice Gaït, mort à la tâche un matin de novembre 1983 après avoir mis la dernière touche à son ultime éditorial, Maurice Bardèche, intime de Gaït depuis l’Ecole normale supérieure, l’avait comparé au « légionnaire avançant dans la tranchée, ployé sous le poids de son barda ». L’image m’avait alors frappée par son caractère si sombre. A mon tour dans la tranchée, chargée du barda, j’en ai vite reconnu la justesse.
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