Rivarol et la justice

Le vieil hebdomadaire « d’extrême-droite » s’est retrouvé plusieurs fois au tribunal ces semaines-ci. Voici les nouvelles :

« Procès sur l’occupation allemande : charges allégées, condamnations confirmées

Le 16 février l’ancienne XIe chambre de la cour d’appel (aujourd’hui appelée pôle 2 chambre 7) rendait son arrêt dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Jean-Marie Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 10000euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité, Camille Galic en qualité de directrice de la publication à 5000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité et votre serviteur à 2000euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité.
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Le Pen contre Rivarol : verdict

Les Le Pen, père et fille, ont intenté plusieurs procès au plus vieil organe de presse de la droite nationale.
Hier, vendredi, le verdict est tombé concernant la plainte de Jean-Marie Le Pen contre Jérôme Bourbon, directeur de la publication, à propos d’un article que ce dernier avait écrit durant la controversée campagne interne pour l’élection du nouveau président du parti.
JMLP reprochait au journaliste de l’avoir diffamé, dans un texte intitulé « La tension continue à monter au Front national » et publié en octobre 2010.
Jérôme Bourbon a été condamné pour ce passage : « des témoignages concordants » faisant état de « centaines d’adhésions (…) actuellement bloquées, au mépris des statuts ».
La 17e chambre correctionnelle a jugé que par cette assertion insuffisamment prouvée, M. Le Pen était « présenté comme un manipulateur, faussant, au mépris des statuts du mouvement politique (…), le jeu démocratique d’une élection dont il cherche à évincer les électeurs susceptibles de voter pour le candidat concurrent de sa fille ».
M. Bourbon a été relaxé pour le reste de l’article. Au final, il a été condamné a verser un euro de dommages et intérêts à JMLP, ainsi qu’à une amende avec sursis de 300 euros.
Une peine relativement légère, alors que l’ex-président du Front National réclamait 30 000 euros de dommages et intérêts et le FN (déclaré irrecevable dans sa constitution de partie civile) 15 000 euros. De quoi tuer le journal. 
Contacté par Contre-info, Jérôme Bourbon s’est déclaré « globalement satisfait du verdict », regrettant qu’un procès fasse suite à ce qui relève de la polémique électorale et estimant qu’il s’agissait d’un « désavœu » pour le FN.
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