C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).

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Texte tiré de la revue L’Héritage :

Le Soleil de Bouvines

La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

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La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
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C’était un 26 juillet…

Les territoires d’Amérique du Nord ayant été colonisés par la France

1758: en Nouvelle-Ecosse, Louisbourg tombe aux mains des Anglais. Cette capitulation marque l’ultime fin de ce qui restait encore de l’Acadie française.
Malgré l’état lamentable de la forteresse (abandonnée par la France) qu’ils n’ont pu restaurer, en dépit de tous les rapports alarmants adressés à Versailles et de leur notable infériorité numérique, les assiégés (moins de 3000) ont résisté 48 jours à 15 000 hommes soutenus par une escadre de 24 vaisseaux de guerre et 18 frégates.

1792: à Paris, le Directoire du comité central des Fédérés prépare l’insurrection qui éclatera le 10 août. Un expert en troubles, Claude Fournier, dit l’Américain ou l’héritier, introduit pratiquement pour la première fois un drapeau rouge comme symbole de l’insurrection. Continuer la lecture de « C’était un 26 juillet… »

C’était un 25 juillet…

1139 : Alphonse Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de roitelets musulmans à Ourique, dans l’actuelle province d’Alentejo, au sud du Tage.
C’est le « miracle d’Ourique », à l’origine du Portugal indépendant.
Alphonse Enrique était d’origine française. Il était fils d’Henri de Bourgogne.
Les cinq écus bleus au centre du drapeau national rappellent les cinq rois maures vaincus à Ourique. Le drapeau va-t-il être modifié pour ne plus rappeler cet épisode « xénophobe » ?

1593: à Saint-Denis, le roi Henri IV abjure le protestantisme et se convertit officiellement au catholicisme : « Je proteste et je jure à la face du Dieu tout-puissant, de vivre et de mourir dans l’Eglise catholique, apostolique et romaine, de la protéger et de la défendre envers tous, au péril de mon sang et de ma vie, renonçant à toutes hérésies contraires à la doctrine de ladite Eglise. »

1789: l’Assemblée constituante institue un comité de recherches pour déjouer les « complots aristocratiques »…

1873: l’assemblée (conservatrice) vote une loi déclarant d’utilité publique la construction d’une église à Montmartre, conformément à la demande de l’archevêque de Paris, en expiation des fautes de la patrie (notamment lors de la Commune) et pour obtenir la fin des épreuves.
Isaac Crémieux vote contre, tout comme Sadi Carnot, Gambetta, Jules Ferry, Edgar Quinet, et autres antichrétiens dont les axes parisiens portent aujourd’hui les noms…

1920: publication du règlement de la Fédération nationale des Scouts de France. Cette date est retenue comme celle de la fondation du scoutisme en France.

1934: assassinat, à Vienne, du chancelier dictateur Engelbert Dollfuss, par des nationaux-socialistes (il s’opposait à une fusion avec l’Allemagne).
Le fondateur du Vaterländische Front (Front patriotique) avait maté l’opposition armée socialiste quelques mois plus tôt et instauré un État catholique, nationaliste, autoritaire et corporatif. Il fut soutenu jusqu’à la fin par Mussolini, au grand mécontentement de Hitler. Une petite biographie est disponible ici.

1936: dans La Flambeau, journal du Parti social français, le célèbre aviateur Jean Mermoz écrit : « pour être saine et efficace, l’action sociale doit se libérer des entraves d’une politique de métier au service d’intérêts particuliers. Cette politique devra faire face une fois pour toutes à une politique purement française au service de ceux qui travaillent, sans distinction de classe, pour leur pays. »

1937: assassinat du militant du Parti social français Fernand Lafrance.
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C’était un 24 juillet…

Description de cette image, également commentée ci-après1534: Jacques Cartier prend possession du Canada au nom du Roi de France. Parti le 20 avril 1534 de Saint Malo (où il a une statue tournée vers l’Ouest), Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé après s’être arrêté à Terre-Neuve. Accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, il plante une immense croix portant les armes du Roi de France, le 24 juillet.

1712: victoire inespérée des Français dirigés par le maréchal de Villars sur les Austro-Hollandais, commandés par le prince Eugène de Carignan-Savoie, l’un des plus grands chefs militaires de son temps.
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C’était un 21 juillet…

1306: excédé par leur comportement, le roi Philippe le Bel décide l’expulsion de tous les juifs vivant en France et la confiscation de leurs biens. On parle de 100 000 exilés.

1861: première grande bataille de la guerre de Sécession, à Bull Run (Virginie), où les Confédérés battent les troupes de l’Union. Chacun comprend que la guerre sera longue et sanglante.

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1934: mort du maréchal Louis Hubert Lyautey.
Ce monarchiste légitimiste a été élu à l’Académie française (1912) et promu maréchal de France en 1921.
Sa carrière, commencée  à Madagascar, connaîtra son apogée au Maroc où il mènera une politique particulièrement intelligente, en associant l’élite marocaine au développement du pays.

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C’était un 18 juillet…

– 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)

64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.

1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon, le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).

1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.

1941 : le Vel d’Hiv est rempli et l’ambiance est chaude.
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C’était un 17 juillet : mort d’Henri Poincaré, un génie français (pillé par Einstein)

Ce brillant scientifique français s’est éteint le 17 juillet 1912.
On le considère généralement comme l’un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Son œuvre, qui précède en réalité les principales découvertes d’Einstein (qui le pilla), concerne principalement les mathématiques pures, la physique et l’astronomie.

Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch en 1991, consacrée au pillage de Poincaré par Einstein, avec un spécialiste : Dean Mamas, docteur en physique nucléaire américain.

C’était un 16 juillet : le massacre de la famille impériale russe par les communistes

Dans la nuit du 16 au 17 juillet, en 1918, les communistes massacraient la famille impériale russe (11 personnes, dont la plus jeune avait 12 ans), à Iekaterinbourg.

C’était le crime fondateur du communisme – comme l’assassinat du couple royal français l’avait été pour la Révolution – et il en annonçait bien d’autres…

« Les tirs ont lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui meurt sur le coup. Les autres bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, le commissaire bolchevik Peter Ermakov lui défonce le crâne à coups de baïonnette. Les dernières survivantes (Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria dont les diamants cousus dans leurs vêtements leur ont servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement, car leurs cris pouvaient être entendus à l’extérieur. » (source)

Les responsabilités de ce crime barbare ne sont pas précisément établies. Trotsky écrira que l’ordre venait de Lénine lui-même.
La piste du crime rituel juif est étudiée très sérieusement, depuis peu, par la justice russe elle-même.

C’était un 15 juillet : la libération de Jérusalem par les Croisés

Les croisades constituent l’une des plus belles manifestations de la générosité de l’âme française.

Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés libèrent la ville de Jérusalem des mains des musulmans. Ils ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt et effectué une interminable et périlleuse marche pour répondre à l’appel du pape Urbain II, reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ et y permettre à nouveau les pèlerinages.

Pendant le siège, plusieurs tentatives avaient été faites, mais furent toutes repoussées. Trois machines de siège furent terminées et amenées près des murs dans la nuit du 14 juillet. Elles permirent la conquête de la ville sainte.
Godefroy de Bouillon devient Advocatus Sancti Sepuchri (Avoué du Saint Sépulcre) le 22 juillet, refusant d’être « roi » dans la ville où mourut le Christ.
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14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ?

La place de la Bastille à Paris le 14 juillet 1880 (1ère fête nationale fêtée un 14 juillet) avec les drapeaux tricolores, chromo

« Après un oubli de près de 100 ans depuis la prise de la Bastille, le 14 juillet devient fête Nationale en 1880, sous la IIIe République.

La République toute nouvelle se cherche des symboles. Là encore, comme souvent en cette période de notre Histoire Nationale, l’action des francs-maçons sera importante.

C’est le frère Benjamain Raspail, député de la Seine pour la gauche républicaine (fils aîné de François-Vincent Raspail, candidat malheureux à la présidence de la République en 1848, carbonaro et franc-maçon au sein de la célèbre loge parisienne Les Amis de la Vérité), qui dépose le 21 mai 1880 la loi faisant du 14 juillet la fête nationale. Ce projet de loi, signé par 64 députés, sera adopté par l’Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle sera promulguée le 6 juillet 1880. Continuer la lecture de « 14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ? »

C’était un 14 juillet…

Image• 1223 : mort de Phillipe II « Auguste », qui fut comme son nom l’indique l’un des plus grands rois de France. Il avait remporté la victoire capitale de Bouvines en 1214, après quoi « jamais depuis ne fut personne qui osa faire la guerre au roi Philippe, mais il vécut depuis en grande paix et toute la terre fut en grande paix », nous dit un chroniqueur anonyme.

1555 : bulle du pape Paul IV, Cum nimis absurdum, défendant aux juifs de vivre en commun avec les chrétiens et d’exercer aucune industrie.

1683 : l’armée turque s’installe devant Vienne pour en faire le siège. Les boulangers de la ville prennent une part importante dans sa défense et fabriquent des brioches en forme de croissant (symbole de l’islam), en signe de résistance.

1789 : prise de la Bastille, qui ne s’est pas réellement défendue, mais l’épisode donnera naissance à un mythe républicain très grossi… Dès 5 heures du soir, les démolisseurs de Pierre-François Palloy sont en action, s’attaquant au haut d’une tour. Pendant ce temps, les révolutionnaires portent sur une pique la tête du gouverneur et massacrent ses adjoints. Dès son début, la Révolution est sanguinaire (contre ceux qui veulent séparer 89 et 92).

1793 : mort, à Saint-Florent-le-Vieil, de Jacques Cathelineau, 34 ans, surnommé « le saint de l’Anjou », homme de simple condition devenu généralissime des armées vendéennes (« l ‘Armée catholique et royale », 80 000 hommes).  Il avait été blessé deux semaines plus tôt en tentant de prendre Nantes, après avoir libéré Angers. Ses trois frères mourront aussi face aux Républicains.

« Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l’insurrection », peinture de Jules Gabriel Hubert-Sauzeau. , 1900.

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C’était un 13 juillet…

1789 : Réunion maçonnique en l’église saint Antoine, où l’insurrection du lendemain contre la Bastille est décidée, ainsi que sa démolition.

Parmi les participants les plus actifs, figure Pierre-François Palloy, un entrepreneur qui tentait depuis plusieurs mois d’obtenir l’attribution de la démolition de la Bastille, décidée par Louis XVI. (Source)

1793 : Charlotte Corday assassine le chef républicain Jean-Paul Marat, coresponsable de grands massacres et dont la soif de « châtiments » et de sang semblait inextinguible.
« Marat pervertissait la France. J’ai tué un homme pour en sauver cent mille, un scélérat pour sauver des innocents, une bête féroce pour donner le repos à mon pays… » dira la jeune femme de 24 ans devant le Tribunal révolutionnaire.
« Adieu mon cher papa, je vous prie de vous réjouir de mon sort. N’oubliez pas ces vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud » » écrira-t-elle quelques heures avant d’être guillotinée le 17 juillet suivant.
Le poète André Chénier (guillotiné le 25 juillet 1794, 3 jours avant Robespierre) écrira dans son ode « A Charlotte Corday » :
« Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée,
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C’était un 9 juillet…

mort de Daniel Hyacinthe Liénard de Beaujeu, héros canadien-français méconnu.

Né à Montréal le 19 août 1711 et mort près de Fort Duquesne le 9 juillet 1755, père de neuf enfants, il est officier durant la guerre de Sept Ans, commandant de Fort Niagara.

Il organise l’attaque préventive des troupes du général anglais Braddock alors que celles-ci traversent la rivière Monongahela afin d’assiéger Fort Duquesne en Nouvelle-France.

Conduisant une petite force (700 hommes) composée de soldats réguliers, de miliciens et d’une majorité d’Indiens, il parvient à défaire les troupes britanniques (2000 hommes).

Bien que tué dès le début de l’affrontement, il resta célèbre pour avoir utilisé des coutumes indiennes, tel que le port de peintures de guerre, pendant l’embuscade.
Il fut enterré sous les murs de Fort Duquesne (aujourd’hui Pittsburgh).

Source

C’était un 8 juillet…

1758: au Fort Carillon (à la frontière entre les Treize Colonies britanniques et la Nouvelle-France), victoire des 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du Chevalier de Lévis) de Montcalm sur les 15 000 Britanniques et leurs alliés aux les ordres du major général James Abercromby. ce dernier avait levé pour cette attaque la plus grande armée jamais vue en Amérique du Nord. Après la défaite (500 morts, 1000 blessés), ses troupes se retirent vers le lac du Saint-Sacrement abandonnant armes, munitions et blessés. Les derniers assauts anglais ont été repoussés par un féroce combat à la baïonnette, au couteau et au sabre.

1814 : Louis XVIII annule le changement de nom des 3 000 communes renommées par les sans-culottes.

Statue de Surcouf  à saint Malo
Statue de Surcouf  à saint Malo

1827 : mort, à Saint Malo, du grand marin et corsaire Robert Surcouf.
Engagé dans la marine à l’âge de treize ans, capitaine à vingt ans, il mena à partir de 1795 une guerre de course contre les Anglais, dans les mers européennes mais aussi dans l’Océan indien, et poursuivit ses exploits audacieux jusqu’à la chute de l’Empire. Il fut l’un des derniers héros de la marine à voiles.

1892 : grand meeting boulangiste réunissant à la fois des militants socialistes (dont le gendre de Karl Marx, Paul Lafargue, et Jules Guesde) et des antisémites comme Drumont, Morès ou Guérin.

1916 : mort de l’historien Augustin Cochin, tué dans les combats de la Somme alors qu’il entraîne sa compagnie à l’attaque d’Hardecourt. Son œuvre, parue à titre posthume, a marqué la formation de nombreux hommes de droite (en particulier son livre incontournable Les sociétés de pensée et la démocratie moderne).
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6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.

Chanson en hommage par Jean-Pax Méfret (1968) :


Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » – R.D –

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
»

Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
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