C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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C’était un 3 décembre…

312 : mort de l’empereur romain Dioclétien. Il réforma profondément l’Empire, économiquement et militairement, lui permettant de perdurer. Païen résolu, il est surtout connu pour la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme sous Rome, qui dura de 303 à 311.
Quatre édits universels furent successivement promulgués de 303 à 304 :
– Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.
– Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis tant qu’ils sont chrétiens.
– Amnistie pour le clergé emprisonné qui accepte de sacrifier aux dieux païens.
– La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux divinités païennes.
En dépit de ces mesures extrêmes et des nombreux martyrs, surtout en Orient, le christianisme tiendra bon et, un an après la mort de Dioclétien, l’empereur Constantin autorisera le christianisme.

1394 : édit d’expulsion des juifs hors de France (le septième depuis Childebert, fils de Clovis). Magnanime, le roi Charles VI leur donne quarante-cinq jours pour quitter le royaume après avoir vendu leurs biens.

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C’était… un 2 décembre

• 1547 : mort, près de Séville, d’Hernan Cortès, conquistador espagnol, conquérant du Mexique. Rentré en Espagne, il avait accompagné Charles Quint dans l’expédition d’Alger. Il mourut pauvre et oublié de la cour.

• 1723 : mort, à Versailles, du Régent, Philippe, duc d’Orléans. Frère unique de Louis XIV, il avait assuré le pouvoir jusqu’à la majorité de Louis XV, en 1725. C’est de son règne que date le style portant son titre (Régence), quintessence de l’art français.

Philippe II, duc d’Orléans, régent de France, dans son cabinet de travail, et le futur Louis XV (à droite). Détail d’une peinture à l’huile de l’école française du XVIIIe siècle.

• 1804 : à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte, qui s’était désigné empereur six mois plus tôt, se couronne dans une cérémonie d’un luxe inouï, en présence du pape Pie VII. Il voulait égaler Charlemagne.

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C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
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C’était un… 30 novembre

1215 : clôture du IVe concile du Latran, l’un des plus importants de l’histoire de l’Église. Après le concile de Trente, il est celui qui a inséré le plus grand nombre d’articles dans le droit canonique. Il a déployé des efforts importants pour réformer et moraliser l’Église et ses clercs, développer la pastorale auprès des fidèles, lutter plus efficacement contre les hérésies, mieux distinguer les chrétiens des juifs et « Sarrasins » afin d’éviter les confusions et « damnables unions ».

1750 : mort, à Chambord, du maréchal Maurice de Saxe. En 1745, il avait gagné la bataille de Fontenoy. Sur le point de mourir, il déclara : « j’ai fait un beau songe ». Louis XV fit transporter son corps à Strasbourg, pour y être inhumé dans un temple luthérien. « Il est bien fâcheux, dit une grande princesse en apprenant sa mort, qu’on ne puisse pas dire un De profundis, pour un homme qui a fait chanter tant de Te Deum ».

1754 : les prétendues Lumières et la maçonnerie pénètrent l’Académie, avec la réception de d’Alembert. Il sera rapidement suivi par Marmontel, La Harpe, Condorcet, etc.

1920 : rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Vatican. Elles étaient rompues depuis le 29 juillet 1904 (loi de séparation des Églises et de l’État et expulsion de l’ambassadeur du Vatican, par la IIIe République maçonnique et antichrétienne) : la Grande Guerre et l’engagement des catholiques ont favorisé la détente.

1938 : assassinat du roumain Corneliu Zelea Codreanu.

Né en 1899, il devint un chef nationaliste dont la figure rayonna par-delà les frontières de son pays.

En 1923, il avait d’abord cofondé la Ligue de Défense Nationale Chrétienne.
Surnommé Căpitanul (« Le Capitaine ») par ses partisans, Codreanu fonda la « Légion de l’Archange Michel », mouvement aussi connu sous le nom de « Garde de fer ».
Un parti électoral fut institué pour aller de pair : « Tout pour la patrie ».
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C’était un… 29 novembre

1314 : à Fontainebleau, mort de Philippe IV le Bel, à 46 ans, des suites d’une chute de cheval.
Il était devenu roi à l’âge de 17 ans, le royaume de France était alors à l’apogée de sa puissance (au Moyen Âge). Avec seize à vingt millions d’habitants, c’est l’État le plus peuplé de la chrétienté et il bénéficiait d’une grande prospérité économique.
Le pouvoir royal se renforça considérablement sous son règne, qui fut marqué par l’anéantissement de l’ordre du Temple – devenu une puissance financière internationale –, par l’expulsion des Juifs (environ 100 000) avec confiscation de leurs biens, et par un conflit grave avec le pape.
Il rétablit une monnaie d’or qui va rester stable pendant plus d’un siècle.

A gauche, mise à mort de Templiers. A droite, la chute de cheval fatale.

1787 : édit de tolérance de Louis XVI rétablissant un état-civil pour les protestants.

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C’était un… 28 novembre :

1520 : le Portugais Fernand Magellan parti l’année précédente, atteint enfin, avec ses navires, le Pacifique, après avoir doublé la pointe méridionale du continent américain par le détroit qui va porter son nom.

1871 : mort de Louis Rossel, âgé de 27 ans.
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C’était un… 27 novembre

511 : mort de Clovis Ier, que l’on peut considérer comme fondateur du royaume de France, union de la Gaule romanisée, de la monarchie franque et du catholicisme.
Il fut enterré dans l’église Sainte-Geneviève, à Paris.

1095 : depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade. Voir notre article ici.

1830 : la médaille miraculeuse. Sœur Catherine Labouré, membre de la congrégation des Filles de la Charité, recueillie dans la chapelle du 140 de la rue du Bac à Paris, est gratifiée d’une nouvelle apparition de la Sainte Vierge. Après que celle-ci eut évoqué les grâces qu’elle « répand sur les personnes qui les [lui] demandent », et celles qu’on ne lui demande pas, se dessine autour de la mère du Christ une sorte de tableau ovale à l’intérieur duquel Catherine voit apparaître en lettres d’or : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours  à vous ». La sainte Vierge demande ensuite que soit frappé une médaille, telle qu’elle la fait voir. C’est la fameuse « médaille miraculeuse », que l’on trouve facilement et à petit prix, fréquemment portée par les catholiques.

[Détails ici]

1942 : les troupes allemandes s’emparent de Toulon.
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C’était un 27 novembre : depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade

C’est le 27 novembre 1095, depuis Clermont (en Auvergne), donc au cœur de la France, que le pape Urbain II a appelé à la Première Croisade.

Il s’agissait, comme en atteste la reproduction de son discours ci-dessous, de venir en aide aux Chrétiens d’Orient, persécutés par les Mahométans conquérants.
C’était peut-être une époque lointaine, mais certains problèmes étaient similaires à ceux d’aujourd’hui…
Cependant Urbain, comme ses successeurs, serait outré par le comportement de François, et de voir que les dirigeants de la France non seulement ne sont pas chrétiens, mais sont anti-chrétiens, et promeuvent la persécution physique des Chrétiens d’Orient.

Au XIe siècle, c’est de toute l’Europe que les Croisés vont affluer, et libérer Jérusalem.
Mais nos ancêtres y prirent une telle part que les Infidèles désignaient communément les Croisés comme « les Francs ».
Loin des mythes honteux que les républicains (en particulier les instituteurs – les « Hussards noirs de la République » dont est nostalgique une bonne part de la droite) colportèrent sur les Croisades, elles constituèrent l’un des épisodes les plus glorieux de notre histoire et l’une des plus hautes manifestations de la générosité et de la noblesse de notre peuple.

Certains hommes s’y illustrèrent particulièrement, tels Godefroy de Bouillon ou Baudouin IV, à la tête du Royaume franc de Jérusalem.

Pour lire d’honnêtes livres sur les Croisades, cliquez ici.

L’appel d’Urbain II, (version audio puis texte) rapporté par Foucher de Chartres, vraisemblablement témoin de l’homélie :

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C’était un… 25 novembre

1177 : Baudouin IV (le « roi lépreux », alors âgé de 16 ans) remporte une victoire éclatante sur Saladin à Montgisard (près de Rama, en Palestine).
Avec près de 400 chevaliers (dont une grande partie de Templiers) et quelques milliers de fantassins, le Franc écrase les 20 000 à 30 000 hommes de Saladin, qui revenait d’une razzia jusqu’aux portes de Jérusalem, et qui ne doit son salut qu’à une fuite précipitée jusqu’en Égypte, perdant l’essentiel de son armée et presque tout son bagage.

1456 : sur l’île de Chio (Mer Egée), mort de Jacques Cœur.
Né à Bourges en 1395, riche commerçant, fournisseur de la cour puis argentier de Charles VII, il tomba en disgrâce, fut accusé de divers méfaits et emprisonné. Après s’être évadé en 1455, il avait gagné Rome, où le pape Calixte III l’appréciait toujours, et le chargea de mener une expédition maritime pour libérer Constantinople, tombée trois ans auparavant aux mains des Ottomans.  Il meurt donc en chemin, de maladie ou d’une blessure infligée par les Turcs lors d’un combat, selon les versions.

1875 : initiation maçonnique, à la loge Alsace-Lorraine de Paris, du général Joffre.

1970 : à Tokyo, suicide du plus grand écrivain japonais de l’époque, Yukio Mishima, âgé de 45 ans.
Issu en partie d’une lignée de samouraïs, il avait manifesté un engagement nationaliste à partir des années 60.
Après s’être engagé dans les Forces japonaises d’autodéfense, il forma la milice privée Tatenokai (« société du bouclier ») destinée à assurer la protection de l’empereur.
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C’était un… 24 novembre

885 : l’armée danoise (Vikings remontant la Seine), forte de 30 000 hommes, met le siège devant Paris. La ville est défendue par Eudes (ou Odon), fils de Robert le Fort, et comte de Paris. Le courage dont il fait preuve à cette occasion lui vaudra, trois ans plus tard, d’être élu roi de France – le premier de la dynastie des Robertiens.

1230 : mort du connétable de France Mathieu II de Montmorency, « le Grand », qui s’était illustré dans la prise de la Normandie au roi d’Angleterre, dans la croisade contre les Albigeois, et dans la bataille de Bouvines.

1859 : sortie, à Londres, de l’origine des espèces, livre du naturaliste Charles Darwin qui va véritablement lancer la théorie de l’évolution des espèces.
► à propos de cette théorie (c’est effectivement toujours une théorie, sur le plan scientifique), on peut lire notamment le Darwinisme tient-il debout? et les ouvrages de Dominique Tassot.

1923 : Philippe, le fils de l’homme politique et écrivain nationaliste Léon Daudet, est retrouvé mort dans un taxi, boulevard de Magenta (Paris), à l’âge de 14 ans. Son père récuse la thèse du suicide et déclenche une formidable campagne sur le thème de l’assassinat politique. Mais au bout d’un long procès, c’est lui qui sera condamné et emprisonné.
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C’était un… 23 novembre

756 : Pépin le Bref cède au pape Etienne II les vingt-deux cités de l’Exarchat byzantin de Ravenne, au nord de l’Italie, qu’il a reprises aux Lombards.
C’est l’acte fondateur des États pontificaux.

1407 : Louis d’Orléans, frère de Charles VI (souffrant alors de folie), est assassiné rue Vieille-du-Temple à Paris sur l’ordre de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne. Ce meurtre est le point de départ de près de trente ans de guerre civile française (entre la faction des Armargnac et celle des Bourguignons), qui facilita grandement les victoires anglaises jusqu’à l’intervention de Jeanne d’Arc en 1429.

1793 : en conséquence de la proclamation du culte de la Raison, toutes les églises de Paris sont fermées, sur ordre de la Commune.

1840 : mort, à Millau, à lâge de 86 ans, de Louis de Bonald. Philosophe, il fut l’un des chefs de file du royalisme légitimiste et catholique, et du courant intellectuel contre-révolutionnaire et traditionaliste (au sens large).
Dans ses nombreux ouvrages, il s’attaque à la Déclaration des droits de l’homme, au Contrat social de Jean-Jacques Rousseau et aux innovations sociales et politiques de la Révolution.
Il est d’autre part considéré comme l’un des précurseurs de la sociologie.

• 1904 : le poète et académicien François Coppée conduit une manifestation de la Ligue des patriotes devant la statue de Jeanne d’Arc, en réaction à la publicité faite autour des cours du professeur Thalamas, qui n’envisage la sainte de la Patrie que sous son seul aspect laïc.

1924 : transfert des cendres de Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité, au Panthéon.
C’est l’occasion d’une très importante manifestation communiste, la première de cette ampleur, qui impressionnera les milieux nationaux.
Pierre Taittinger, président des Jeunesses patriotes, reviendra, dans le Rêve rouge, sur le choc initial provoqué par cette cérémonie :

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C’était un 22 novembre…

Gamins alsaciens attendant les troupes françaises à Strasbourg

1918 : Après la signature de l’armistice à Rethondes, entrée des troupes françaises à Strasbourg, après près de 50 ans d’occupation allemande. Elles étaient arrivées en Alsace le 16. Les « provinces perdues » fêtent leur retour à la mère-patrie.
Concernant la dureté de l’occupation allemande (probablement plus dure pour les régions françaises touchées que celle de la 2e Guerre), on peut lire les atrocités allemandes, de John Horne et Alan Kramer.

1946 : les journalistes Pierre-Antoine Cousteau (livres et bio ici) et Lucien Rebatet (livres et bio ici) sont condamnés à mort (ils seront graciés, puis élargis dix ans plus tard).

1963 : mort à Hollywood du romancier et essayiste anglais Aldous Huxley, auteur du roman dystopique culte Le meilleur des mondes (1932).

1963 : le président John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) par Lee Harvey Oswald, depuis la fenêtre d’un dépôt de livres.
En réalité, les tueurs sont multiples.
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C’était un… 21 novembre

1852 : après un premier succès l’année précédente, lui donnant l’autorité suprême, Louis-Napoléon Bonaparte remporte un nouveau plébiscite restaurant la « dignité impériale » héréditaire en voie masculine, avec l’approbation de 97% des votants.

1892 : scandale de Panama. A la Chambre, le journaliste et député nationaliste Jules Delahaye dénonce la corruption des 104 députés « chéquards », c’est-à-dire achetés par la compagnie occupée à percer le canal de Panama (et qui a fait faillite en ruinant des milliers d’épargnants escroqués). La veille, s’était suicidé (officiellement du moins) le baron Jacques de Reinach, impliqué au cœur de cette affaire avec Cornelius Herz, lui aussi juif allemand comme le souligna la presse patriotique. La troisième République est ébranlée par ce scandale, qu’Edouard Drumont avait révélé les semaines précédentes, dans sa Libre Parole. La carrière de Clemenceau, proche de l’escroc Herz, est mise entre parenthèse quelques années.

1894 : décès, à Paris, de l’historien anti-maçonnique Claude (« Claudio ») Jannet, l’un des premiers à mettre en valeur des liens avec les manichéens, les Templiers et les anciennes corporations. Dans un livre important coécrit avec le père Nicolas Deschalomps, les Sociétés secrètes et la société, il avait mis en relief les caractères communs entre les principales hérésies et les doctrines maçonniques.

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C’était un 20 novembre : mort de Jose Antonio Primo de Rivera et de Francisco Franco

 En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat – artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste » – reste une figure marquante du nationalisme en Europe.
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