La nouvelle présidente des Scouts et Guides de France est une élue d’extrême-gauche

Marine Rosset

Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer la pitoyable décadence de l’association dite des « Scouts et guides de France », qui s’est enfoncé au fil des ans (et depuis longtemps) dans le gauchisme sous toutes ses formes.

La boucle est bouclée avec cette élection interne.
Il faut être fou pour mettre ses enfants dans un tel mouvement, alors que de nombreuses autres associations de scoutisme existent.

Vu sur BV :

« Ce samedi 14 juin, le conseil d’administration s’est réuni pour la première fois depuis l’assemblée générale 2025. Il a élu la nouvelle présidente du mouvement Scouts et Guides de France. Il s’agit de Marine Rosset. » Voici la dernière grande nouvelle annoncée par la plus grande association de scoutisme en France. Mais qui est donc la nouvelle figure de proue du mouvement ?

Marine Rosset n’est pas une inconnue (surtout à Paris), puisqu’elle est « élue » dans le cinquième arrondissement de la capitale, comme indiqué sur le site des SGDF.
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Le parcours politique sinueux d’Erik Tegner, médiatique patron de « Frontières »

Retraçons brièvement le parcours politique public du médiatique Erik Tegner (nous éviterons d’aborder les aspects personnels).

Il naît en 1993 dans une famille pour partie liée à la droite nationale : son grand-père Marcel Chéreil de La Rivière était un proche de Jean-Marie Le Pen et un royaliste légitimiste de premier plan.

Erik Tegner adhère en 2011 au Front national mais, déçu par l’étatisme de Marine Le Pen, il soutient le cosmopolite antifrançais Nicolas Sarközy à l’élection présidentielle de 2012.
Il rejoint en 2014 le parti de « droite » immigrationniste et euro-mondialiste, l’Union pour un mouvement populaire (UMP), parti devenu Les Républicains (LR) l’année suivante.
En 2017, il est responsable des jeunes de DroiteLib, groupuscule libéral au sein de LR.

En août 2017, il fait publier dans le Nouvel Observateur une tribune pour dénoncer le désir d’une partie de LR de s’allier avec le FN. Morceaux significatifs :

Non seulement la droite renierait des décennies d’engagement républicain en s’alliant avec un parti dont les fondations reposent sur un socle profondément démagogue et intolérant [sic], mais surtout elle se suiciderait en choisissant cette voie mortifère et contraire aux intérêts des Français. […]
Car ne nous y trompons pas : l’ennemi est Marine Le Pen, qui rêve d’incarner l’opposition en détruisant la droite et en ne laissant aux Français que l’alternative des extrêmes [sic] face à Emmanuel Macron. […]
Parallèlement, le contrôle de l’immigration doit figurer au cœur de notre projet. Mais celle-ci ne doit pas être portée par les partisans d’une France identitaire et repliée sur elle-même [sic]. La droite doit rappeler que si elle souhaite lutter contre l’immigration clandestine et économique, c’est pour mieux intégrer et accueillir ceux qui en ont réellement besoin [sic]. […]
Nous ne voulons pas lutter par principe contre l’immigration, à la différence du Front national, mais nous voulons la contrôler. Nous ne voulons pas prôner une France catholique opposée aux musulmans, mais nous voulons lutter contre toute forme de communautarisme et garantir la laïcité, tout en assumant notre héritage judéo-chrétien [sic]. […]
Alors oui, si la droite arrive à se construire une colonne vertébrale idéologique et à ne pas tomber dans un identitarisme fou, elle parviendra à détruire le Front national et à incarner la véritable opposition, celle qui donne la parole au peuple, à tout le peuple. […]
Face au centralisme jacobin de Marine Le Pen, au nationalisme de son parti, à l’insouciance de son projet économique et à l’intolérance de son idéologie, répondons par plus de décentralisation, plus de démocratie, plus de rigueur et d’exemplarité, et enfin plus de résultats. Pour une droite fière de ses valeurs, et bien dans son siècle.

Quelques mois plus tard, il s’affiche en partisan d’une « union des droites » incluant le RN !
Qui peut savoir ce qu’il pense vraiment ?

Très ambitieux, il se porte candidat à la présidence des Jeunes Républicains en 2018, en vain.
En , il lance son propre mouvement conservateur, « Racines d’avenir », qui restera une coquille vide.
Il est exclu de LR en décembre 2019, par le secrétaire général, le gauchiste Aurélien Pradié, qui lui reproche sa proximité (réelle) avec Marion Maréchal.

En 2021, il fonde avec deux personnes la chaîne YouTube Livre noir, qui réalise des entretiens avec diverses personnalités. Mais à l’occasion de la guerre en Ukraine, l’équipe se disloque, les employés s’en vont, et Tegner (très partisan de la Russie) va chercher de l’aide (et des fonds ?) du côté de soutiens du Kremlin ; ses deux désormais ex associés déposant plainte pour « abus de bien social » à son encontre. (source)

Eric Zemmour permettra de « lancer » véritablement Livre noir en lui accordant, alors qu’il est au cœur de l’attention publique, un entretien très regardé.

Ayant acquis enfin une certaine visibilité médiatique, Tegner encourage et soutient Eric Zemmour lors de la campagne présidentielle de 2022. Avant de le poignarder, au mois de mars.

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Marine Le Pen tacle Bardella à propos de Nouvelle-Calédonie (ainsi que les loyalistes)

Il y a quelques jours, Marine Le Pen, en visite en Nouvelle-Calédonie, a dit vouloir « participer » aux futures consultations sur l’avenir institutionnel de l’archipel, convoquées mi-juin par le président Emmanuel Macron après l’échec de récentes négociations.

Un journaliste demanda à la présidente officieuse du RN : « Qu’espérez-vous apporter ? »
Réponse étonnante : « Qu’est-ce que j’espère apporter ? Je ne sais pas, de la modération ».
Et Marine Le Pen de s’en prendre aux indépendantistes mais aussi aux loyalistes (les pro-français), déclarant très « courageusement » : « On voit bien qu’on est un peu aux prises entre deux radicalités, d’une partie des indépendantistes, mais aussi d’une partie des loyalistes, je n’hésite pas à le dire ».
On est, dans ce domaine aussi, loin des positions du défunt Front national, qui défendait fermement la Nouvelle-Calédonie française…

D’autre part, probablement agacée par les récents sondages qui donnaient Jordan Bardella en très bonne position en cas d’élection présidentielle s’il se présentait à sa place (pour des raisons judiciaires), Marine Le Pen lui a adressé un petit tacle : « Je ne suis pas sûre que Jordan pour le coup connaisse très bien les problèmes de la Nouvelle-Calédonie. On partage nos talents ».

Réponse du président officiel du parti : Marine Le Pen « est investie sur ce sujet depuis très longtemps, elle est aujourd’hui la mieux placée pour représenter notre mouvement dans ces consultations. Mais, je vous rassure, je connais très bien les dossiers ultramarins et notamment le dossier de la Calédonie française » ; et encore : « je pense que vous sortez la phrase de son contexte ».

Comment les choses vont-elles évoluer entre les deux ?

Euthanasie : une loi majeure votée dans un hémicycle presque vide !

L’éditorial d’Olivier Frèrejacques pour Liberté Politique attire l’attention sur le spectacle lamentable qu’offre le parlementarisme, à l’occasion de la révolution civilisationnelle que les subversifs essaient de faire passer actuellement (meurtre et suicide légaux).

Alors que la proposition de loi sur l’aide à mourir s’apprête à être votée définitivement demain à l’Assemblée nationale, un constat s’impose : moins d’un quart des députés étaient présents lors des votes des articles les plus déterminants du texte. Une réalité saisissante que révèle notre infographie, fondée sur les données officielles de l’Assemblée nationale.

Euthanasie : une loi majeure votée dans un hémicycle presque vide !

Alors que la proposition de loi sur l’aide à mourir s’apprête à être votée définitivement demain à l’Assemblée nationale, un constat s’impose : moins d’un quart des députés étaient présents lors des votes des articles les plus déterminants du texte. Une réalité saisissante que révèle notre infographie, fondée sur les données officielles de l’Assemblée nationale.

Une démocratie silencieuse sur un sujet de vie ou de mort

La moyenne de présence des députés pour les articles clés de cette loi n’atteint même pas 25 %. Pire encore, certains votes cruciaux, comme celui de l’article 9 sur les conditions d’administration de l’aide à mourir, n’ont mobilisé que 9,8 % de l’hémicycle. Autrement dit, une poignée d’élus ont pris des décisions qui pourraient bouleverser les fondements éthiques, médicaux et sociétaux de notre pays.

Voici quelques chiffres révélateurs :
• Article 2 : Définition de « l’aide à mourir » — 20,2 % de présence.
• Article 4 : Conditions d’accès au suicide assisté / euthanasie — 46,2 %, un « record » de mobilisation, mais toujours moins de la moitié.
• Article 6 : Discernement du patient, prescription létale — 22,7 %.
• Article 14 : Clause de conscience pour les soignants — 23,5 %.
Ces chiffres sont plus que des statistiques : ils posent une question de légitimité démocratique. Peut-on décemment faire basculer un cadre aussi fondamental que celui de la fin de vie avec une telle indifférence parlementaire ?

Une mobilisation citoyenne indispensable

L’infographie ci-dessus illustre visuellement cette désertion massive. Elle doit circuler largement. Elle doit indigner. Car ce manque de présence ne reflète ni l’importance du sujet, ni la complexité humaine et médicale qu’il engage.
Quelles que soient nos convictions religieuses ou philosophiques, nous devrions tous exiger que ce débat soit mené avec sérieux, responsabilité et représentation. Le rôle des députés n’est pas de fuir les débats éthiques, mais de les affronter, avec rigueur et courage.

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Brigitte Macron s’en prend physiquement à Emmanuel devant les objectifs

Un beau moment offert aux objectifs au début d’un voyage diplomatique au Viet-Nam…
Bien que la porte de l’avion fut ouverte, Brigitte n’a pu se contenir et a poussé avec véhémence le visage du président français. Presque une gifle.
C’est intelligent…

Quand Nicolas Sarközy bradait l’or français

Sarközy n’a pas été seulement un ministre de l’Intérieur hâbleur et totalement nul, ni un président de la République catastrophique a quasiment tous points de vue, aujourd’hui condamné pour corruption et accusé très gravement dans une autre affaire.
On a tendance à oublier qu’il a fait un bref passage au poste de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (du 31 mars au 29 novembre 2004) : il aura réussi l’exploit de prendre notamment une décision accablante pour la France…

« En mai 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, annonce la vente de 500 à 600 tonnes d’or de la Banque de France sur 5 ans. La France pourra placer l’argent ainsi dégagé sur des devises et des placements obligataires, dont les intérêts serviront à réduire la dette. Une erreur d’appréciation que met en avant la Cour des comptes dans son rapport annuel. [en 2012 – NDCI]

Mauvaise idée : entre 2004 et 2011, le prix moyen de l’once d’or explose: il est passé de 409,72 dollars à 1 384,21 dollars.  D’ailleurs au même moment,  les banques centrales européenne et les banques centrales des Etats de la Zone euro, ainsi que  la banque suisse et la suédoise Sveriges Riksbank décident de limiter leurs ventes d’or.

Le stock d’or de la Banque de France passe de 3 000 tonnes en 2004 à 2 445 tonnes fin juillet 2009. Si la France avait vendu ces 572 tonnes aujourd’hui, elle aurait touché deux fois plus d’argent, soit un montant supérieur à 18 milliards d’euros. » (source)

Massacres à Gaza : Marine Le Pen soutient totalement Netanyahou

Quel que soit le calcul politique que fait Marine Le Pen, ses déclarations sont non seulement là encore en rupture avec la position classique du défunt FN ainsi qu’avec la politique traditionnelle de la France au Proche-Orient, mais elles sont particulièrement choquantes, sur le plan simplement humain, alors que le gouvernement israélien continue à bombarder chaque jour, à affamer volontairement et à priver d’aide humanitaire la population palestinienne, qui est tout de même sur sa terre à elle.
La politique israélienne a tué depuis un an et demi environ 50 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants…
Tout ce que Marine Le Pen trouve à dire sur cette incroyable tragédie, cette entreprise génocidaire largement documentée (dans laquelle périssent musulmans, athées et chrétiens palestiniens), c’est que « Israël fait ce qu’il peut » et de dénoncer Macron, qui disait une évidence (mais sans agir, comme d’habitude) !

Marine Le Pen passait son grand oral (c’est le titre de l’émission!) sur la chaîne israélienne francophone

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le Rassemblement national ne s’est pas opposé à la loi sur l’euthanasie…

Après l’incroyable inscription dans la Constitution française d’un pseudo « droit » au meurtre des bébés dans le ventre de leur mère, dans laquelle le RN marinisé s’était tristement illustré, voici que la « culture de mort » essaye de gagner encore du terrain.
Poussée de longue date par la franc-maçonnerie, une loi essaie de légaliser l’euthanasie (« loi sur la fin de vie ») : une grave rupture civilisationnelle et anthropologique…

Les députés ont approuvé, ce samedi 17 mai, la création d’un « droit à l’aide à mourir », et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.
L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif « au droit à l’aide à mourir » est prévu le 27 mai. […] (source)

 

Le RN ne s’est pas opposé à cette loi ignoble, comme l’expliquait préalablement sa présidente.
Très loin des positions qu’il défendait autrefois (dans presque tous les domaines), le parti serait de toute façon bien incapable de formuler une opposition argumentée à l’euthanasie : il n’a plus de colonne vertébrale, et est figé par la peur de passer pour « conservateur » ou, pire, d’avoir une approche marquée par le christianisme…

Le bracelet du délinquant Sarközy retiré au bout de 3 mois (sa condamnation était d’une année)

Ce faux partisan de la fermeté judiciaire a dû sabler le champagne…

La peine aura été de courte durée. Nicolas Sarkozy s’est vu retirer mercredi 14 mai son bracelet électronique, selon une information du média en ligne Off investigation.
L’ancien président de la République (2007-2012) a été définitivement condamné en décembre à un an d’emprisonnement ferme sous bracelet dans l’affaire des écoutes. Etant âgé de 70 ans, il a pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qui a mené au retrait de son bracelet après un peu plus de trois mois. (source)

Pour rappel :

Mathilde Panot (LFI) dévoile la surcriminalité des Canaques

Le député tonitruant et vulgaire qu’est la communiste Mathilde Panot est allée, probablement aux frais du contribuable, en Nouvelle-Calédonie pour y mener comme partout où c’est possible son combat antifrançais.

Mais cette fille pas très finaude, en voulant faire pleurer les gens sur le sort des Canaques qui serait maltraités par la France (alors qu’ils lui doivent tant), souligne plutôt leur surreprésentation dans les prisons, par rapport à leur population :

Elle fournit donc un argument à ceux qui ne sont pas aveugles…

Bruno Retailleau : « Nous ne sommes pas une nation ethnique mais une nation civique; et ça, ça change tout. »

Pour l’éveil des naïfs, il est bien que Retailleau – succédané de Philippe de Villiers qui séduit la droite bourgeoise/catho – exprime aussi clairement, lors d’une conférence de presse, sa vision de la France : une entité abstraite, sans identité réelle, une sorte d’association d’individus reliés par des « valeurs » (républicaines en l’occurrence).
Ici à 2min56 :

Une vision issue de la Révolution partagée d’ailleurs par la plupart des associations (même monarchistes) et « influenceurs » qui se réclament du souverainisme, et bien sûr partagée par tout le personnel politique (à l’exception de Zemmour), de Mélenchon à Marion Maréchal en passant par Marine Le Pen.

Retailleau se trompe, ou ment. C’est un parfait traître à son peuple.
Il confond France et République, c’est clair dans son discours, et pour lui être français se réduit « à un sentiment d’appartenance ». D’appartenance à quoi ? A la République, vraisemblablement, puisque la France n’a pas d’identité propre pour ces gens.

Or la France est une réalité historique : un peuple qui n’a sur le plan racial quasiment pas changé depuis l’époque gauloise. Les Français descendent tous de cette population originelle, il y a bien évidemment une identité ethnique de la France.

Evidemment la conception de Retailleau et de la caste politico-médiatique, « ça change tout » :

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La présidente du Syndicat de la magistrature ose parler de « fantasme » concernant les juges politisés

La présidente actuelle du fameux Syndicat de la Magistrature, qui avait fait parler de lui il y a quelques années avec le scandale du « Mur des Cons », a fait un beau numéro de tartuffe, au micro complice de France info :

Pourtant, le même juge n’hésite pas à s’afficher publiquement, en faisant le salut communiste (un poing levé haineusement), lors d’un rassemblement gauchiste contre « l’extrême-droite » en 2024 :

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Judith Allenbach, tout à gauche

Et au même moment son syndicat n’hésitait pas lui-même à s’engager politiquement :

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Ces gens ont tous les culots…

Semi-échec pour la manifestation du RN face à la sanction judiciaire [tribune libre]

Peut être une image de Place d’Espagne, foule et texte qui dit ’Début du meeting RN à Paris la place Vauban ne fait pas le plein. Le parti pariait sur à 8000 militants. @TF1Info @LCI Mise àjour Miseàjourde16h15 de 16h15 さかいり mmarm 3:22 -6 avr. 2025 92,1kvues 3:22PM-6aw.2025-92.1kVues 92,1 vues’

Dimanche, le RN organisait un rassemblement place Vauban (Paris VIIe) pour dénoncer la décision judiciaire sanctionnant Marine Le Pen et un certain nombre d’élus et collaborateurs du RN.

En dépit de la mobilisation de militants et élus de province venus par dizaines de cars, on ne peut pas dire qu’il y avait grande foule. A peu près autant que les gauchistes réunis en réaction place de la République.

Il faut dire qu’avec Marine Le Pen à sa tête, le RN a renoncé à être un parti militant de masse : l’héritière de Jean-Marie Le Pen estimait que plus on voyait de militants, plus il y avait le risque de propos politiquement incorrects compromettant sa stratégie de « dédiabolisation ».
C’en fut donc fini des « BBR » grande réunion festive et pendant patriotique de la Fête de l’Humanité, qui faisait le bonheur des militants et sympathisants. Fini aussi le traditionnel défilé d’hommage à Jeanne d’Arc au mois de mai.

Il n’y eut plus non plus de manifestations de circonstance : ni pendant l’épisode glorieux et tragique des Gilets jaunes – finalement gangrené par l’extrême-gauche –, ni contre la tyrannie « sanitaire », ni contre l’invasion migratoire, ni à l’occasion des assassinats horribles de jeunes Français par des immigrés, etc.
Marine Le Pen a seulement participé ces dernières années à un défilé contre l’antisémitisme.
Le seul motif qui l’a finalement décidée à organiser une manifestation, ce sont ses déboires judiciaires…
Mais c’est visiblement insuffisant pour faire se déplacer des électeurs et des patriotes qui, pour ceux qui sont solidaires d’elle, n’ont nulle habitude de battre le pavé.

Henri Ménestrel

Jugement des élus du RN, inéligibilité de Marine Le Pen : sa responsabilité politique

Dans un jugement de 152 pages, le Tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marine Le Pen coupable de détournement de fonds publics lundi 31 mars, dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du RN. L’ancienne présidente du parti a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans fermes aménageables et à 5 ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire dès le prononcé du jugement — c’est-à-dire avec application immédiate, en dépit de l’appel (qui devrait toutefois être jugé avant les prochaines élections présidentielles.

Ce qui est remarquable dans cette décision, ce sont certaines motivations écrites, telle celle (surlignée ci-dessous) qui affirme que le positionnement politique des accusés a pesé dans la balance !

Ahurissant : le jugement reconnaît avoir eu, pour la sévérité de la sanction, des motivations politiques !
Au moins, c’est officiel.

Le tribunal invoque par ailleurs de fumeuses notions, tel (souligné ci-dessous) le « trouble irréparable à l’ordre public démocratique » [sic].

Plus c’est fumeux, plus l’arbitraire est possible, évidemment.

Il y a deux choses à distinguer dans ce jugement : la reconnaissance de culpabilité, et la sanction.

Peu sont étonnés de la déclaration de culpabilité, mais davantage le sont de la sévérité de la sanction (inéligibilité avec effet immédiat pour Marine Le Pen).
D’accord, mais si l’on trouve ce genre de sanction délirante, il faudrait peut-être dénoncer la loi qui en est à l’origine, non ?

Or avec Marine Le Pen, ce fut le contraire. Ne comprenant pas que permettre au milieu judiciaire (à dominante rouge et maçonnique) de se mêler de la vie politique risquait de nuire à elle et aux patriotes, elle y fut favorable.

Lors d’un entretien sur Radio Classique et Public Sénat, le 5 avril 2013, elle répondait :

« J’ai entendu le président de la République dire que ce qu’il faudrait c’est rendre inéligible à vie ceux qui ont été condamnés pour corruption fiscale et fraude. J’étais parfaitement d’accord, c’était dans mon programme présidentiel », et d’ajouter : « Et pourquoi pas le reste, pourquoi pas pour favoritisme et pourquoi pas pour détournement de fonds publics ? »

Quant au président du RN, Jordan Bardella, interrogé en novembre 2024, il affirmait que « ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire » est indispensable pour être candidat de son parti…
C’est donc permettre aux journalistes de gauche et associations de répression antipatriotique de désigner aux tribunaux les candidats politiquement incorrectes, pour qu’elles soient ensuite condamnées en vertu de lois scélérates (Pleven-Fabius-Gayssot…), et enfin mises à l’écart par le RN.

Une telle stratégie revient à se livrer intégralement à l’ennemi.
Mais déjà la direction du RN avait donné le ton pendant la dernière campagne des législatives : à chaque fois que les médias hostiles pointaient du doigt un candidat trop « brut de décoffrage », ou politiquement incorrect, ou maladroit, les instances du parti le mettaient impitoyablement sur la touche.

Pendant ce temps, la gauche défendaient les siens vaille que vaille : même la gauche molle défendait les radicaux les plus violents (tel l’antifa Raphael Arnault).
Macron, déjà, avait revendiqué « l’amateurisme » de ses candidats quand ils étaient mis sous les projecteurs défavorablement.
Mais la stratégie de « dédiabolisation » (c’est-à-dire de plaire aux gros médias) du RN est une pente sans fin…

l’ancien président divers droite du département de la Somme condamné pour de graves abus

C’était la belle vie : multipropriétaire, des revenus confortables, plusieurs mandats électifs, une voiture avec chauffeur et, par-dessus le marché, un logement social à Paris.
Le président (divers droite) du conseil départemental de la Somme Stéphane Haussoulier a été forcé de démissionner en décembre dernier après sa condamnation pour détournement de fonds publics, escroquerie abus de confiance et blanchiment (367.000€ d’argent public). L’élu payait notamment des clubs de strip-tease aux frais du contribuable et avait demandé le remboursement en double, voire en triple, de 173 notes de frais (alcool, nourriture, spas…).
Il a par ailleurs été condamné définitivement pour des faits de favoritisme lors de la passation d’un marché public. Stéphane Haussoulier vient aussi de recevoir une assignation à comparaître au tribunal de la part de la Régie immobilière de la ville de Paris à la suite des révélations de Mediapart sur l’existence d’un appartement social dont il bénéficie depuis 25 ans. L’audience doit se tenir le 28 mai prochain au tribunal judiciaire de Paris. Lors de son parcours politique, Stéphane Haussoulier s’est présenté successivement à divers scrutins sous les couleurs de l’UDF, de l’UMP puis de LR (Les Républicains), et s’est finalement rapproché du camp macroniste. En 2023, Emmanuel Macron lui a remis la Légion d’honneur et lui a même confié une mission nationale sur l’enfance et le handicap… (source)

Voici un beau spécimen de politicien, cette caste qui impose des lois iniques, lève des impôts dépouilleurs, et se permet en plus de donner des leçons de morale.