
L’argument que donnent les immigrationnistes pour justifier le grand remplacement (« on a besoin d’eux pour faire le travail que les Français ne veulent pas faire ») est bidon.
D’abord, si les Français (dont plusieurs millions de chômeurs, faut-il le rappeler) ne veulent pas faire certains métiers, c’est parce que ces derniers sont sous-payés au regard de leur pénibilité. Il faut permettre une meilleure rémunération par la baisse des charges, qui sont folles en France.
Les partisans de l’immigration ont généralement une approche d’esclavagistes. Quand ils disent en ricanant : « avec votre remigration on n’aurait plus de femmes de ménage ou de livreurs », ils font montre d’un cynisme écœurant : c’est la même démarche que de dire « si on abolit l’esclavage, qui va ramasser le coton ? »
Ensuite, comme c’est précisé dans la vidéo ci-dessous, l’immigration de travail ne représente qu’une petite partie de l’immigration : elle a été le prétexte du grand remplacement, mis en œuvre particulièrement par le si funeste « regroupement familial » (que Giscard regrettera publiquement d’avoir instauré).
Enfin, si vraiment il est nécessaire de faire venir des ouvriers en vue de quelque tâche pour laquelle la France manquerait réellement de main d’œuvre, pourquoi parler d’« immigration » ?!
Jusqu’à récemment, on parlait d’« expatriés », notion qui semble avoir été volontairement oubliée en France, pour assouvir un obscur désir idéologique.
Cela se fait un peu partout pourtant : des gens s’installent provisoirement dans un autre pays pour y accomplir un travail, volontairement, car c’est une opération gagnante pour eux, avant de repartir chez eux avec leur paye, et tout le monde est content.
Il faut remettre à l’honneur la notion d’« expatriation », et supprimer celle d’« immigration » prétendument nécessaire.