C’était un 29 décembre… mort du colonel Chateau-Jobert

Né en février 1912 et décédé le 29 décembre 2005 (en la fête de St Michel), le colonel Pierre Château-Jobert fut un militaire français de renom, ainsi qu’un écrivain contre-révolutionnaire de premier plan, l’un des rares depuis la Deuxième guerre.
On doit à ce militant nationaliste et catholique notamment un Manifeste politique et social et une Doctrine d’action contrerévolutionnaire que nous recommandons chaudement.

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C’était un 28 décembre 1895 : des Français inventent le cinéma

les frères Lumière

Cette date est en effet considérée comme la naissance du cinéma.
Il s’agit en fait de la première représentation publique et payante - dans le sous-sol du Grand-Café (boulevard des Capucines à Paris) - du « cinématographe », par les célèbres frères Auguste et Louis Lumière.
La mémoire de ces hommes incarnant excellemment le génie français est peu honorée par la République.
Il leur est reproché d’avoir soutenu fermement l’Etat français (pourtant légal et légitime) du maréchal Pétain.
Ils furent décorés de la Francisque.
Louis fut membre du « Conseil national » mis en place par Vichy, et Auguste fut même membre du comité de parrainage de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.

C’était un 20 décembre 1803 : Napoléon brade la Louisiane

En blanc : la Louisiane française en 1803. En beige, le reste des Etats-Unis actuels.

Quelle énorme faute envers la France.

Cherchant à concentrer ses forces sur le théâtre européen et échaudé par les déboires de son beau-frère, le général Leclerc à Haïti, Napoléon vend pour 80 millions de francs la Louisiane aux Etats-Unis.

Les émissaires américains n’étaient venus que pour acheter le port de la Nouvelle Orléans. Ils n’ont pas d’autre mandat. Quand Napoléon, pour le même prix (!) va leur offrir toute la Louisiane française, soit un peu moins de la moitié des Etats-Unis actuels, ils vont hésiter, car ils n’ont pas reçu de consignes pour une telle offre…

C’était un 18 décembre…

• 1912 : découverte de « l’homme de Piltdown », dans le Sussex, à partir de morceaux de crâne. Il a été considéré pendant 50 ans comme un fossile datant de «l’Acheuléen» («Paléolithique inférieur») et comme un chaînon manquant entre le singe et l’homme (selon la théorie de l’évolution) en raison de ses caractères simiens (mâchoire) et humains (calotte crânienne).
En 1959, des tests montrèrent définitivement qu’il n’était qu’un canular paléontologique. Les créationnistes considèrent qu’il ne s’est agi que d’une supercherie produite par manque de preuve en faveur de la théorie de l’évolution. Pour une critique efficace de l’évolutionnisme, nous vous conseillons l’ouvrage « Le darwinisme tient-il debout ? » d’Arthur Demongeot et ceux de Dominique Tassot.

• 1948 : fondation, à Lausanne (Suisse), de l’Association des amis de Robert Brasillach (livres ici).

• 1970 : première manifestation du mouvement nationaliste Ordre Nouveau.

• 1975 : mort, à Toulon, du fameux historien contre-révolutionnaire Léon de Poncins. Antibolchevique, antimaçon, anti-d’autres choses, il est l’auteur de divers ouvrages comme La guerre occulte, La dictature des puissances occultes, Christianisme et Franc-maçonnerie (pour les livres, voir ici).
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C’était un 17 décembre…

• 1851 : dans le Constitutionnel, un article donne une explication à l’origine du nom « Marianne », symbole de la République française. Après avoir donné quelques détails sur les sociétés secrètes qui s’étaient multipliées avant le coup d’Etat, l’auteur indique qu’il existait plusieurs mots de passe – un par société secrète -, mais qu’un seul avait été adopté comme signe de reconnaissance par tous : Marianne.

• 1911 : première réunion du Cercle Proudhon, première tentative d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste.
Le cercle était animé par Jean Darville, Henri Lagrange (tué en 1915), Albert Mair, Henri de Marans, André Pascallon, Marius Régnier et Georges Valois. Les Cahiers du Cercle Proudhon paraîtront de janvier 1912 à janvier 1914. Ils ont été réédités récemment.

• 1958 : décès de Pierre-Antoine Cousteau, frère du commandant Cousteau et ancien journaliste à Je suis partout.
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C’était un 12 décembre : le miracle de Notre-Dame de Guadalupe

Le 12 décembre 1531, la Sainte Vierge apparu à un Amérindien converti au christianisme, du nom de Juan-Diego.

Cette apparition avait pour but d’opérer la conversion massive des Amérindiens qui restaient largement païens malgré la réalisation des prophéties sur la venue future du vrai Dieu en leur contrée.
En effet, les différences culturelles (pour les Amérindiens, le christianisme était la religion des blancs) et le fait que plusieurs Espagnols pratiquaient l’esclavage malgré l’interdiction formelle de Cortès, rebutaient les indigènes à la conversion…

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C’était un 11 décembre…

• 493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

• 1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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C’était… un 9 décembre

• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.

• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
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C’était un… 27 novembre

• 511 : mort de Clovis Ier, que l’on peut considérer comme fondateur du royaume de France, union de la Gaule romanisée, de la monarchie franque et du catholicisme.
Il est enterré dans l’église Sainte-Geneviève, à Paris.

• 1095 : depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade. Voir notre article ici.

• 1830 : la médaille miraculeuse. SÅ“ur Catherine Labouré, membre de la congrégation des Filles de la Charité, recueillie dans la chapelle du 140 de la rue du Bac à Paris, est gratifiée d’une nouvelle apparition de la Sainte Vierge. Après que celle-ci eut évoqué les grâces qu’elle « répand sur les personnes qui les [lui] demandent », et celles qu’on ne lui demande pas, se dessine autour de la mère du Christ une sorte de tableau ovale à l’intérieur duquel Catherine voit apparaître en lettres d’or : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours  à vous ». La sainte Vierge demande ensuite que soit frappé une médaille, telle qu’elle la fait voir. C’est la fameuse « médaille miraculeuse », que l’on trouve facilement et à petit prix, fréquemment portée par les catholiques.

[Détails ici]

• 1942 : les troupes allemandes s’emparent de Toulon.
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C’était un 22 novembre…

Gamins alsaciens attendant les troupes françaises à Strasbourg

• 1918 : Après la signature de l’armistice à Rethondes, entrée des troupes françaises à Strasbourg, après près de 50 ans d’occupation allemande. Elles étaient arrivées en Alsace le 16. Les « provinces perdues » fêtent leur retour à la mère-patrie.
Concernant la dureté de l’occupation allemande (probablement plus dure pour les régions françaises touchées que celle de la 2e Guerre), on peut lire les atrocités allemandes, de John Horne et Alan Kramer.

• 1946 : les journalistes Pierre-Antoine Cousteau (livres et bio ici) et Lucien Rebatet (livres et bio ici) sont condamnés à mort (ils seront graciés, puis élargis dix ans plus tard).

• 1963 : mort à Hollywood du romancier et essayiste anglais Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes.

• 1963 : le président John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) par Lee Harvey Oswald, depuis la fenêtre d’un dépôt de livres.
En réalité, les tueurs sont multiples.
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C’était un 21 novembre : mort de Pierre Gaxotte

En effet, le 21 novembre 1982 s’éteignait, à l’âge de 87 ans, ce célèbre journaliste et historien français. Il avait été élu à l’Académie française en 1953.

Pierre Gaxotte "Le Nouvel ingénu" | INA

Jeune homme brillant (normalien, reçu premier à l’agrégation d’histoire-géographie) et droit, il s’engagea naturellement dans la droite nationaliste et devint à 22 ans le secrétaire de nuit de Charles Maurras en remplacement d’un de ses camarades d’études. Il contribua dès lors régulièrement à L’Action française.

Parallèlement à sa carrière de professeur, Fayard lui confia la direction du journal Candide, puis celle de Je suis partout (1930).

Comme Maurras et beaucoup d’autres, il conjugue nationalisme français et hostilité à Hitler et par exemple, le , il réagit dans Je suis partout à l’accession au pouvoir de ce dernier : « Le Troisième Reich est une menace pour la France : soyons forts, prenons nos précautions, armons-nous. Mais n’injurions pas. Tous ces messieurs de la gauche prolongent sur le plan extérieur leurs haines de partisans. »
Pendant la guerre, il se garda toutefois de tout engagement en faveur de la contrerévolution que fut la Révolution nationale du Maréchal Pétain.
Après la Libération, il abandonna son militantisme politique et devint éditorialiste au Figaro.
Dès lors, il se consacra essentiellement à la rédaction de travaux historiques (déjà bien commencés avant-guerre), et c’est ce qui peut nous intéresser aujourd’hui.
Ses livres d’histoire sont assez bons, ce qui est à retenir, tant les mauvais ouvrages abondent.
Citons en particulier La Révolution française et Le Siècle de Louis XV, ouvrages fameux et utiles dans lesquels il propose une vision critique de la Révolution en même temps qu’il entreprend une réhabilitation de Louis XV, alors très décrié. On peut retrouver divers de ses livres ici. Petite mise en garde sur son Histoire des Français, où il manque de rigueur et de précision dans son approche des questions ethniques et raciales.

On peut retrouver ici un rare entretien filmé avec Gaxotte à propos de Louis XV.

Merci à Henri

Deux députés israéliens (gauche et droite) exhortent l’Union européenne à accueillir les réfugiés palestiniens de la bande de Gaza

Cela ressemble à de l’épuration ethnique… et à un curieux cadeau pour les pays occidentaux qui soutiennent pourtant largement l’Etat israelien.

C’était un 18 novembre…

L’amiral Koltchak, au centre, inspectant des troupes. DR

• 1918 : coup d’État à Omsk qui porte au pouvoir, contre sa volonté, l’amiral Koltchak, élu Régent de Russie et chef suprême des armées blanches, fonction fictive qu’il ne pourra jamais exercer. Dans le Sud, le général Denikine reconnaîtra son autorité le 30 mai 1919.

• 1936 : mort de Roger Salengro, né en 1890, politicard socialiste et franc-maçon. De nombreuses rues et avenues portent son nom.

Il devint ministre de l’Intérieur sous le très néfaste Léon Blum.
C’est Salengro, ce corrompu, qui a totalitairement dissous les puissantes « Ligues » patriotiques en 1936, portant un rude coup au camp national et donc à la France.
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C’était un 16 novembre

• 1793 : à Nantes, l’infâme Carrier fait noyer 90 prêtres réfractaires dans la Loire.
Mandaté par la Convention nationale pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade en masse et met au point la « déportation verticale » dans le fleuve, l’objectif étant d’éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux…
Pour se faire la main, l’envoyé de Paris commence avec 90 prêtres réfractaires (c’est-à-dire ayant refusé de signer la Constitution civile du clergé) emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l’adjudant général Guillaume Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le « fleuve républicain ». Lire la suite ici. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, de 1 800 à 4 800 victimes disparaissent dans la Loire.

• 1937 : dans la nuit du 15 au 16 novembre, le CSAR (Comité secret d’action révolutionnaire), surnommé péjorativement par Maurras « la Cagoule », mais originellement nommé l’OSARN (Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale), mobilise secrètement ses effectifs en région parisienne, les tenant prêts à intervenir, dissimulés à côté de différents dépôts d’armes.
S’appuyant sur des notes du 2e Bureau, ils attendent un coup d’Etat communiste pour la nuit et sont prêts à le contrer.

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4 novembre 1956 : intervention soviétique à Budapest

Tout d’abord, rappelons que le 23 octobre 1956 avait commencé une insurrection pacifique.
Ce jour-là avait débuté par une manifestation pacifique d’étudiants, avant que les communistes ne tirent sur la foule.
L’information selon laquelle des manifestants avaient été tués s’était répandue rapidement et des émeutes avaient éclaté dans toute la capitale.

Après quoi la révolte s’était étendue rapidement en Hongrie et avait entraîné la chute du gouvernement et le départ du chef local du Parti communiste Matthias Rakosi (né Rosenfeld).
Des milliers de personnes s’étaient organisées en milices pour affronter l’Autorité de protection de l’État (ÁVH) et les troupes soviétiques.

Ce jour du 4 novembre, donc, les chars soviétiques entrent à Budapest, après que le nouveau gouvernement – amené par la révolte populaire spontanée débutée 11 jours plus tôt contre la tyrannie communiste – a fait savoir qu’il voulait quitter le Pacte de Varsovie.
L’aviation et l’artillerie rouges bombardent des poches de résistance ou supposées telles.

Avec le soutien tacite des démocraties occidentales, l’URSS va écraser l’insurrection dans le sang et entamer une sévère répression.

Un petit documentaire pas mal fait, contenant des images d’archives :

Source : hungarianambiance.com