Ce jour-là, près de Toulouse, le duc Eudes d’Aquitaine écrase les Arabo-musulmans : une victoire au moins aussi importante que celle de Charles Martel à Poitiers.
Après avoir réglé leurs problèmes en Espagne avec les Wisigoths et installé leur suprématie dans l’Al-Andalus – ensemble des péninsules ibériques (Espagne plus Portugal) musulmanes -, les Omeyyades avaient décidé de se tourner vers la Gaule.
Mais la grande victoire chrétienne de Toulouse (lors de laquelle le gouverneur arabe d’Al Andalus fut tué) porta un coup d’arrêt à l’expansion de l’islam en Occident, tout juste dix ans après le franchissement du détroit de Gibraltar par les premiers musulmans…
PS : sur le mythe de l’heureuse et paisible Andalus, que nous vendent aujourd’hui islamistes et cosmopolites, on peut lireAl Andalus, l’invention d’un mythe, de Serafin Fanjul.
Ci-dessous le récit de la mort de ces deux militants patriotes, l’un militaire, l’autre civil, qui, engagés dans les commandos Delta de l’OAS, avaient exécuté le commissaire Gavoury – responsable de la répression antipatriotique (avec des méthodes ignobles) et complice de fait du FLN terroriste –, considéré comme un traître à la France et aux musulmans pro-français par le mouvement de résistance.
1778: mort de François-Marie Arouet, dit Voltaire, écrivain et « philosophe » antichrétien forcené, qui eut une influence considérable sur son temps.
On peut se procurer une solide biographie de lui par l’abbé Ulysse Maynard ici, ainsi que deux livres évoquant certains aspects peu connus du bonhomme, par Xavier Martin : Voltaire méconnu et par Marion Sigaut : Voltaire, une imposture au service des puissants.
1814: premier traité de Paris : la France, qui déplore plusieurs centaines de milliers de morts, revient à ses frontières de 1792.
1899 : après sa tentative de coup d’État raté, les jurés du tribunal de la Seine acquittent Paul Déroulède.
Il leur avait déclaré : « si vous me condamnez, vous ne ferez que retarder l’heure du réveil, si vous me rendez ma liberté, je recommencerai. »
Le 29 mai 1453 marque la chute de la ville millénaire de Constantinople, cette autre Rome. Ce jour est aussi celui de la fin du dernier empereur romain d’Orient, Constantin XI Paléologue, cent quatre-vingt-seizième empereur romain, Occident et Orient confondus, douzième de la dynastie des Paléologue.
Mystérieux et méconnu du grand public – il n’a régné que quatre ans, une seule illustration contemporaine nous est connue (image ci-dessus) – son destin n’en est pas moins remarquable et son exemple mérite d’être connu.
L’historien grec Georges Sphrantzès reconstituera ainsi dans sa Chronique le discours éloquent que donna Constantin XI devant son armée défendant la ville assiégée depuis plus d’un mois, à la veille de l’assaut ennemi :
• 1815: bataille d’Aizenay, où les royalistes de Vendée laissent plusieurs dizaines de morts face aux impériaux.
• 1865: la reddition de la dernière armée confédérée de Shreveport, près de la Nouvelle-Orléans, conclut la fin de la guerre de Sécession. Le général Lee s’était rendu le 9 avril.
• 1871: alors qu’il ne reste que deux jours de vie à la Commune de Paris, un colonel fédéré fait sortir de la prison de La Roquette 52 otages, dont 11 prêtres, 35 gardes ou gendarmes et 3 mouchards. Malgré l’intervention de Jules Vallès, tous les otages sont systématiquement abattus (massacre dit de la rue Haxo).
• 1925: Ernest Berger, trésorier de la Ligue d’Action française – alors puissant mouvement nationaliste et royaliste -, est abattu d’une balle dans le dos par la jeune militante anarchiste Maria Bonnefoy. Considérée comme déséquilibrée, celle-ci sera peu après relâchée sans jugement…
• 1944: bombardement de Chambéry, Grenoble, Lyon, Nice et Saint-Étienne.
Il s’agissait officiellement de détruire les infrastructures de chemin de fer, notamment les gares de triage, afin d’empêcher les Allemands d’acheminer des troupes et du matériel vers l’ouest de la France. La méthode employée est celle des Américains : bombarder de jour, en volant à haute altitude, pour éviter la DCA, cette méthode étant jugée plus précise (sic) que celle des Anglais, qui consistait à bombarder de nuit.
Le résultat est terrible : des milliers d’habitations détruites, près de 3 000 civils français tués, dont de nombreux enfants.
Les bombardements alliés feront au total près de 100 000 morts en France…
• 1944: on approche de la fin de l’Occupation et le maréchal Pétain est accueilli triomphalement par une immense foule, à Nancy :
Le canal du Midi ou canal des Deux-Mers est un canal français, long de 321 km, qui relie la Garonne (au niveau de Toulouse) à la mer Méditerranée.
Il fut considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle.
Sous le règne de Louis XIV, Pierre-Paul Riquet supervisa ce projet aux allures d’improbable défi, et fit preuve d’une grande largesse à l’égard des ouvriers et artisans (12 000 au total), posant d’indiscutables avancées sociales. Continuer la lecture de « 21 mai 1681 : ouverture du canal du Midi »
• 1869 : initiation de Gambetta à la loge « La Réforme » à Marseille, où figurent déjà Gaston Crémieux et Naquet.
• 1925 : début du procès de Corneliu Codreanu, chef nationaliste roumain et fondateur de la Garde de Fer, qui a abattu en plein prétoire le préfet Manciu, en octobre 1924, alors que ce dernier le menaçait.
Signe de son extraordinaire popularité, 19 300 avocats se sont faits inscrire volontairement pour défendre bénévolement le prévenu (qui sera acquitté le 26).
• 1990 : décès à Paris à l’âge de 36 ans, à la suite d’un étonnant « arrêt du cœur », de l’historien et journaliste nationaliste Yann Moncomble, auteur de livres d’investigation explosifs tels que La trilatérale ou les secrets du mondialisme, Les vrais responsables de la 3 eme Guerre mondiale, L’irrésistible ascension du mondialisme, Du viol des foules à la synarchie ou le complot permanent.
« Bataille oubliée de la Seconde Guerre mondiale, Stonne symbolise, à bien des égards, la résistance et la pugnacité de l’armée française face à l’invasion ennemie, suite à l’offensive du 10 mai. Les combats s’engagent le 14 mai aux alentours de cette petite ville des Ardennes, située au sud de Sedan, prise le 13 mai par les Allemands.
Le 17 mai 1642, une cinquantaine de Français débarque au Canada pour implanter une communauté catholique.
Menés par Jeanne Mance et Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie.
Un siècle plus tôt, l’explorateur Jacques Cartier avait baptisé « Mons Realis » (latin pour « Mont Royal ») la montagne surplombant la ville.
Aujourd’hui capitale économique du Québec et malheureusement très cosmopolite, elle est peuplée par plus de 1,6 million d’habitants.
• 841: les Vikings mettent à sac Rouen et pillent l’abbaye de Saint-Ouen.
• 1610: assassinat d’Henri IV.
Ce souverain, l’un de ceux qui marqua le plus l’histoire et la mémoire nationales, se rendait au chevet de son ami Sully, quand, à la faveur d’un ralentissement sur la route, il fut mortellement poignardé par François Ravaillac. Continuer la lecture de « C’était un 14 mai… »
« Selon une source proche de l’enquête au Parisien, au petit matin ce samedi, ce pompier, qui se trouvait en tenue civile, est sorti du centre de secours, alors qu’une voiture passait à toute vitesse devant le bâtiment. L’homme qui a voulu mettre fin à ce rodéo urbain a été percuté par le véhicule et projeté au sol. Selon France 3, le pompier de 38 ans aurait été délibérément renversé. La préfecture de Haute-Savoie a indiqué que le pronostic vital de la victime était engagé. Le pompier a été héliporté à l’hôpital d’Annecy. |…]
Selon nos informations, l’homme de 19 ans soupçonné d’avoir conduit la voiture est déjà connu des services de police pour des affaires liées au trafic de stupéfiants et des faits d’alcool au volant. […] (source)
Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer
La mort de douze hommes peut paraître anecdotique à côté des millions de victimes de la Deuxième guerre mondiale. Mais l’épisode de « Bad Reichenhall » dérange, car il porte une ombre sérieuse sur l’image du maréchal Leclerc.
Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.
Il avait débuté dans le métier des armes à 13 ans, comme page du duc Charles de Savoie, puis entrait au service du roi de France Charles VIII et participa avec éclat aux guerres d’Italie. Il combattit plus tard les Anglais et les Impériaux.
Sur le champ de bataille de Marignan, le jeune François 1er, admiratif de la conduite au combat du capitaine, lui demande de l’adouber. Bayard le sacre chevalier selon un rituel féodal alors tombé en désuétude.
Modèle des vertus de courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».
Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.
Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles.
L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.
Charlemagne et son épouse Sainte Hildegarde de Vintzgau (détail d’une fresque baroque des salles d’apparat de la Résidence des Princes-Abbés de Kempten [en français Campidoine] en Souabe)« Avec Sainte Jeanne de France, Sainte Bathilde, Sainte Radegonde et, bien sûr, Sainte Clotilde, Sainte Hildegarde de Vintzgau est la cinquième Reine des Francs ou Reine de France à avoir été élevée sur les autels et à être honorée d’un culte public par la Sainte Eglise. Elle n’est toutefois pas la plus connue des cinq, il faut bien le reconnaître !
Issue de la famille des Agilolfinges, vieille famille franque proche des Mérovingiens, à laquelle le Roi Clotaire 1er donna le duché de Bavière aux alentours de l’an 555, Hildegarde est née en 758.