C’était un 26 mai…

1815 : bataille d’Aizenay, où les royalistes de Vendée laissent plusieurs dizaines de morts face aux impériaux.

1865 : la reddition de la dernière armée confédérée de Shreveport, près de la Nouvelle-Orléans, conclut la fin de la guerre de Sécession. Le général Lee s’était rendu le 9 avril.

1871 : alors qu’il ne reste que deux jours de vie à la Commune de Paris, un colonel fédéré fait sortir de la prison de La Roquette 52 otages, dont 11 prêtres, 35 gardes ou gendarmes et 3 mouchards. Malgré l’intervention de Jules Vallès, tous les otages sont systématiquement abattus (massacre dit de la rue Haxo).

1925 : Ernest Berger, trésorier de la Ligue d’Action française – alors puissant mouvement nationaliste et royaliste -, est abattu d’une balle dans le dos par la jeune militante anarchiste Maria Bonnefoy. Considérée comme déséquilibrée, celle-ci sera peu après relâchée sans jugement…

1944 : bombardement de Chambéry, Grenoble, Lyon, Nice et Saint-Étienne.
Il s’agissait officiellement de détruire les infrastructures de chemin de fer, notamment les gares de triage, afin d’empêcher les Allemands d’acheminer des troupes et du matériel vers l’ouest de la France. La méthode employée est celle des Américains : bombarder de jour, en volant à haute altitude, pour éviter la DCA, cette méthode étant jugée plus précise (sic) que celle des Anglais, qui consistait à bombarder de nuit.
Le résultat est terrible : des milliers d’habitations détruites, près de 3 000 civils français tués, dont de nombreux enfants.
Les bombardements alliés feront au total près de 100 000 morts en France…

1944 : on approche de la fin de l’Occupation et le maréchal Pétain est accueilli triomphalement par une immense foule, à Nancy :

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21 mai 1681 : ouverture du canal du Midi

Le canal du Midi ou canal des Deux-Mers est un canal français, long de 321 km, qui relie la Garonne (au niveau de Toulouse) à la mer Méditerranée.
Il fut considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle.
Sous le règne de Louis XIV, Pierre-Paul Riquet supervisa ce projet aux allures d’improbable défi, et fit preuve d’une grande largesse à l’égard des ouvriers et artisans (12 000 au total), posant d’indiscutables avancées sociales.
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C’était un 20 mai…

1869 : initiation de Gambetta à la loge « La Réforme » à Marseille, où figurent déjà Gaston Crémieux et Naquet.

1925 : début du procès de Corneliu Codreanu, chef nationaliste roumain et fondateur de la Garde de Fer, qui a abattu en plein prétoire le préfet Manciu, en octobre 1924, alors que ce dernier le menaçait.
Signe de son extraordinaire popularité, 19 300 avocats se sont faits inscrire volontairement pour défendre bénévolement le prévenu (qui sera acquitté le 26).

1990 : décès à Paris à l’âge de 36 ans, à la suite d’un étonnant « arrêt du cœur », de l’historien et journaliste nationaliste Yann Moncomble, auteur de livres d’investigation explosifs tels que La trilatérale ou les secrets du mondialisme, Les vrais responsables de la 3 eme Guerre mondiale, L’irrésistible ascension du mondialisme, Du viol des foules à la synarchie ou le complot permanent.

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15-17 mai 1940 : à Stonne, l’héroïsme des soldats français

de Henri de Saint-Amand :

« Bataille oubliée de la Seconde Guerre mondiale, Stonne symbolise, à bien des égards, la résistance et la pugnacité de l’armée française face à l’invasion ennemie, suite à l’offensive du 10 mai. Les combats s’engagent le 14 mai aux alentours de cette petite ville des Ardennes, située au sud de Sedan, prise le 13 mai par les Allemands.

Stonne est un verrou stratégique car il permet l’accès aux routes vers Paris, vers le centre et le sud de la France.
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C’était un 17 mai : fondation de Montréal

montrealLe 17 mai 1642, une cinquantaine de Français débarque au Canada pour implanter une communauté catholique.

Menés par Jeanne Mance et Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie.
Un siècle plus tôt, l’explorateur Jacques Cartier avait baptisé « Mons Realis » (latin pour « Mont Royal ») la montagne surplombant la ville.

Aujourd’hui capitale économique du Québec et malheureusement très cosmopolite, elle est peuplée par plus de 1,6 million d’habitants.

C’était un 14 mai…

841 : les Vikings mettent à sac Rouen et pillent l’abbaye de Saint-Ouen.

1610 : assassinat d’Henri IV.

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Ce souverain, l’un de ceux qui marqua le plus l’histoire et la mémoire nationales, se rendait au chevet de son ami Sully, quand, à la faveur d’un ralentissement sur la route, il fut mortellement poignardé par François Ravaillac.
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« Chance pour la France » : il percute volontairement un pompier puis revient cracher sur lui

A Evian-les-Bains,

« Selon une source proche de l’enquête au Parisien, au petit matin ce samedi, ce pompier, qui se trouvait en tenue civile, est sorti du centre de secours, alors qu’une voiture passait à toute vitesse devant le bâtiment. L’homme qui a voulu mettre fin à ce rodéo urbain a été percuté par le véhicule et projeté au sol. Selon France 3, le pompier de 38 ans aurait été délibérément renversé. La préfecture de Haute-Savoie a indiqué que le pronostic vital de la victime était engagé. Le pompier a été héliporté à l’hôpital d’Annecy. |…]
Selon nos informations, l’homme de 19 ans soupçonné d’avoir conduit la voiture est déjà connu des services de police pour des affaires liées au trafic de stupéfiants et des faits d’alcool au volant. […] (source)

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C’était un 8 mai : le maréchal Leclerc, criminel de guerre ?

Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer
Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer

La mort de douze hommes peut paraître anecdotique à côté des millions de victimes de la Deuxième guerre mondiale. Mais l’épisode de « Bad Reichenhall » dérange, car il porte une ombre sérieuse sur l’image du maréchal Leclerc.

Début mai 1945, une douzaine de Français de la Division Charlemagne (Waffen SS français), rescapés de la « lutte contre le bolchevisme » sur le front de l’Est, se rendent à l’armée américaine et sont internés dans une caserne de Bad Reichenhall (Haute Bavière).
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C’était un 30 avril 1524 : mort du chevalier Bayard

Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.

Il avait débuté dans le métier des armes à 13 ans, comme page du duc Charles de Savoie, puis entrait au service du roi de France Charles VIII et participa avec éclat aux guerres d’Italie. Il combattit plus tard les Anglais et les Impériaux.

Sur le champ de bataille de Marignan, le jeune François 1er, admiratif de la conduite au combat du capitaine, lui demande de l’adouber. Bayard le sacre chevalier selon un rituel féodal alors tombé en désuétude.

Modèle des vertus de courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».

Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.
Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles.

L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.

Détails sur sa fin :

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30 avril : Sainte Hildegarde de Vintzgau, épouse de Charlemagne et reine des Francs

Charlemagne et son épouse Sainte Hildegarde de Vintzgau (détail d’une fresque baroque des salles d’apparat de la Résidence des Princes-Abbés de Kempten [en français Campidoine] en Souabe)
« Avec Sainte Jeanne de France, Sainte Bathilde, Sainte Radegonde et, bien sûr, Sainte Clotilde, Sainte Hildegarde de Vintzgau  est la cinquième Reine des Francs ou Reine de France à avoir été élevée sur les autels et à être honorée d’un culte public par la Sainte Eglise. Elle n’est toutefois pas la plus connue des cinq, il faut bien le reconnaître !

Issue de la famille des Agilolfinges, vieille famille franque proche des Mérovingiens, à laquelle le Roi Clotaire 1er donna le duché de Bavière aux alentours de l’an 555, Hildegarde est née en 758.

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C’était un 26 avril… 1937 : le bombardement de Guernica (et ses bobards)

 

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Durant la guerre civile espagnole, Franco bénéficie lui aussi d’un soutien étranger et ce 26 avril, l’aviation allemande bombarde Guernica.
Les objectifs sont trois fabriques d’armes et les 2000 républicains chargés de défendre ces sites.

Exploité internationalement, le nombre de victimes figurant sur les registres d’état-civil s’élève à 126 (et non les 1654 morts et les 889 blessés de la propagande rouge).

Quant au célèbre tableau de l’escroc de génie Picasso, qui porte le nom Guernica et qui émeut les bonnes consciences à propos du bombardement, il a été rebaptisé ainsi plusieurs années après !

Il avait été réalisé lors d’une série sur la Minotauromachie, lorsque le gouvernement espagnol lui commanda et paya (1 million de francs) une toile pour l’Exposition universelle de 1937 à Paris.
Il suffit de regarder ce tableau pour constater qu’il n’illustre en rien les horreurs de la guerre (version officielle), mais la corrida.

Source : Éphémérides nationalistes

C’était un 18 avril : le martyre de saint Parfait, ou la tolérance d’Al Andalus…

Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue, en Espagne, qui fut décapité par les musulmans le 18 avril 850, jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs autres chrétiens sont aussi massacrés par les autorités musulmanes d’Al-Andalus.
Il est considéré comme l’un des plus grands martyrs de son époque. Son supplice, enregistré par saint Euloge, figure dans le Memoriale sanctorum.
On est loin du mythe de l’« Al Andalus » havre de paix et de tolérance bâti par les islamistes ou les partisans du multiculturalisme.

Parfait était né à Cordoue, quand la région était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
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C’était un 16 avril…

1860 : selon les termes du traité de Turin du 24 mars 1860, un plébiscite est organisé à Nice. Par 25 743 « oui » contre 160 « non », les habitants décident le rattachement de leur ville (possession du royaume de Savoie) à la France.

1936 : dans Candide, l’historien Pierre Gaxotte écrit ces lignes qui n’ont pas pris une ride : « le régime que connaît la France est essentiellement ploutocratique. Tous ceux qu’on appelle des fascistes n’ont jamais demandé que l’écrasement des puissances d’argent et des grands trusts. »

1973 : attentat gauchiste dans une banlieue populaire de Rome, au domicile d’un responsable nationaliste du MSI – Destra nazionale. Ses deux enfants, âgés de 7 et 16 ans, périssent brûlés vifs.

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15 avril 1450 : la bataille de Formigny

Le 15 avril 1450, le roi Charles VII dépêche le comte Jean de Clermont et l’amiral de Coëtivy vers le Cotentin car une armée anglaise de trois mille hommes a débarqué à Cherbourg, sous le commandement de Thomas Kyriel, pour tenter de secourir les dernières places anglaises de Normandie. La confrontation se produit à Formigny, près de Bayeux.

En attendant le renfort du connétable Arthur de Richemont, Clermont fait avancer son artillerie à portée de tir des Anglais. Ses couleuvrines font des ravages dans les rangs ennemis mais finissent par être capturées. Clermont se résigne alors à engager son infanterie pour tenter de les récupérer. C’est alors que les 1 500 Bretons de Richemont surgissent opportunément sur le flanc gauche des Anglais et les mettent en fuite. Dans la poursuite, les Français se font une joie de massacrer les archers gallois haïs et redoutés.

Côté anglais : 3800 morts et 1200 prisonniers. Côté français : seulement 12 morts !

Avec cette victoire, qui vaut au roi de France le surnom de « Victorieux », la guerre de Cent Ans touche à sa fin et la Normandie est rattachée au royaume des lys…