C’était un 22 février…

Émile Driant 1.jpg1916 : mort, pendant la bataille de Verdun, de l’héroïque lieutenant-colonel Emile Driant, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs.
Officier saint-cyrien brillant, il fut à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défend la mémoire de son beau-père (le général Boulanger), ou bien dénonce vigoureusement l’affaire des fiches (fichage des officiers catholiques sur ordre du ministre franc-maçon, le général André).
En 1905, sa carrière étant définitivement compromise, il se lance en politique avec l’appui de Déroulède et Barrès et est élu député à Nancy (1910-1916).
En 1907, il signa une Protestation contre la présence des francs-maçons aux fêtes de Jeanne d’Arc.
Il avait écrit sous le pseudonyme de Capitaine Danrit des romans militaires d’anticipation souvent prophétiques (La guerre de demain, L’invasion noire, L’invasion jaune) qui connurent un grand succès.
Militant antimaçon, il fonda également la Ligue antimaçonnique pour les hommes et la Ligue Jeanne d’Arc pour les femmes.

1945 : près du lac de Constance, en Allemagne, deux avions attaquent en rase-mottes une Mercedes portant un drapeau tricolore peint à l’arrière. Jacques Doriot est tué sur le coup, et son chauffeur grièvement blessé.
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C’était un 3 février… : mort d’Edouard Drumont, journaliste, écrivain et homme politique

Presque aveugle, Edouard Drumont mourut peu avant 20h dans sa résidence de Moret-sur-Loing, près de Fontainebleau, à l’âge de 72 ans, en 1917.

Outre de nombreux ouvrages consacrés à Paris (dont il était amoureux), ce brillant pamphlétaire fut l’auteur d’une description de la société française au XIXe siècle : le « best-seller » intitulé La France juive, « livre magique » pour Georges Bernanos qui lui consacrera lui-même un ouvrage fameux : La Grande Peur des bien-pensants.
La fin d’un monde  est aussi un maître-ouvrage d’Edouard Drumont, qui a, à notre avis, moins vieilli.
Drumont fonda en 1892 et dirigea le journal quotidien La libre parole et fut un leader du camp nationaliste et antidreyfusard (il fut député de 1898 à 1902).

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C’était un 18 décembre…

• 1912 : découverte de « l’homme de Piltdown », dans le Sussex, à partir de morceaux de crâne. Il a été considéré pendant 50 ans comme un fossile datant de «l’Acheuléen» («Paléolithique inférieur») et comme un chaînon manquant entre le singe et l’homme (selon la théorie de l’évolution) en raison de ses caractères simiens (mâchoire) et humains (calotte crânienne).
En 1959, des tests montrèrent définitivement qu’il n’était qu’un canular paléontologique. Les créationnistes considèrent qu’il ne s’est agi que d’une supercherie produite par manque de preuve en faveur de la théorie de l’évolution. Pour une critique efficace de l’évolutionnisme, nous vous conseillons l’ouvrage « Le darwinisme tient-il debout ? » d’Arthur Demongeot et ceux de Dominique Tassot.

1948 : fondation, à Lausanne (Suisse), de l’Association des amis de Robert Brasillach (livres ici).

1970 : première manifestation du mouvement nationaliste Ordre Nouveau.

• 1975 : mort, à Toulon, du fameux historien contre-révolutionnaire Léon de Poncins. Antibolchevique, antimaçon, anti-d’autres choses, il est l’auteur de divers ouvrages comme La guerre occulte, La dictature des puissances occultes, Christianisme et Franc-maçonnerie (pour les livres, voir ici).
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C’était un 11 décembre…

493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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28 juillet 1985 : mort de Michel Audiard

La mort de Robespierre ou l’élan de l’égalité brisé

• 1794 : exécution de Robespierre, Saint-Just, Couthon, et d’autres robespierristes, par leurs amis d’hier. C’est la fin de la « Terreur » républicaine. La mort de Robespierre fut particulièrement sordide.

1985 : mort de Michel Audiard, scénariste, réalisateur et écrivain.

Les dialogues de ses films (entre autres) Un singe en hiver, d’après le roman d’Antoine Blondin, et Les tontons flingueurs restent un modèle du genre et l’archétype d’une certaine esthétique, disparue avec « la France d’avant ».
Nombre de ses répliques sont d’ailleurs devenues « cultes ».

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Les « Écrits céliniens » de Robert Faurisson

C’est après la mort de Robert Faurisson que les éditions Akribeia ont décidé d’éditer ce recueil de textes du célèbre professeur, visant à réhabiliter pleinement Louis-Ferdinand Céline, l’écrivain maudit du XXe siècle au style inimitable, et qui fut injustement calomnié après guerre.

Le premier chapitre porte sur Bardamu, le héros du principal roman de Céline, Voyage au bout de la nuit. Ce n’est pas un hasard si le livre commence sur ce personnage de roman car il semble bien que pour comprendre Céline, il faut comprendre Bardamu avec son voyage où il allait passer de Charybde en Scylla : dès le début, le héros du voyage est sur un champ de bataille de la première guerre mondiale où les balles sifflent et la mort fauche… Incontestablement, cela expliquera pourquoi Céline sera du côté des pacifistes dans les années 30.

La suite du livre visera à expliquer et même justifier les prises de position de l’écrivain controversé. Faurisson s’emploiera à justifier les titres des pamphlets, notamment Bagatelles pour un massacre : le massacre dont il est question, c’est la deuxième Guerre mondiale dont on sent les prémices en 1937 tant les bellicistes soufflent sur les braises et que Céline prévoit avec justesse qu’elle s’annonce comme une boucherie, et qu’il faut donc éviter :

« Il nous faut le répéter, jamais ce titre n’a signifié que Céline préconisait un quelconque massacre des juifs. En réalité, le massacre en question était celui qui allait se produire de 1939 à 1945 (avec, ensuite, l’horreur du traitement infligé aux vaincus par les vainqueurs).
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Les Rose-Croix et la philosophie moderne (émission et livre)

A l’occasion de la sortie du nouveau livre d’Alain Pascal, le Siècle des Rose-Croix, que nous vous recommandons chaudement (détails ci-dessous), une émission vient d’être consacrée à ce thème :

Les invités pour cette émission en direct étaient :

  • Karl VAN DER EYKEN, spécialiste de l’ésotérisme. Ici les actes du colloque sur la franc-maçonnerie auquel il participa.

4e de couverture du Siècle des Rose-Croix (496 pages, 25 €, index des noms et de mots-clés, table des matières détaillées ; disponible ici) :
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« Immigration, la catastrophe » le nouveau livre de Jean-Yves Le Gallou

Le dynamique président de la fondation Polémia signe ce nouvel ouvrage consacré au désastre ethnique.
L’auteur y développe à partir de sources inédites un constat documenté, accablant et sans concession. Mais il se veut aussi porteur d’espoir. « À condition de changer radicalement de modèle ».

Ed. Via Romana, 484 p. 23 . Cliquer ici pour le commander.

Présentation de l’éditeur :« Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement.

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« L’Apothéose humaine » : un nouvel essai politico-religieux, par l’abbé Rioult

apotheose-250-lisereSous-titré « une idole au cœur du mythe de la modernité », ce livre entend dénoncer sans langue de bois et sans tabou les fondements de notre époque de tristesse et de folie…

360 pages, Ed. des Cimes, 22 €. Commandable ici.

Présentation (4e de couverture) :

« « Au son de la fanfare démocratique et dans un tintamarre assourdissant, l’homme, enivré de ses Droits, s’est donné une nouvelle loi digne de sa personne.
Sa volonté s’est déclarée souveraine.
Ceci a été proclamé à la majorité et gravé pour la postérité.
Mais pour arriver à ce couronnement et à cette élévation qui lui valent désormais les honneurs divins, l’homme a dû tuer son être intérieur, il a dû étouffer et sa raison et sa conscience.
Cette prétention et ce pouvoir nouveaux sont les signes d’une mort certaine : celle de l’âme. » »

Dans cet essai solidement documenté, l’abbé Olivier Rioult touche aux domaines politique, philosophique et religieux pour étudier et dénoncer la triste réalité de notre époque.
Il explique comment le monde moderne, dirigé par la trinité idolâtrique « Liberté – Égalité – Fraternité », va vers le chaos.
Les courts et synthétiques chapitres de ce livre se proposent comme autant « d’armes efficaces pour comprendre et abattre cette vaine et monstrueuse idole ». »

« Pédo-satanisme et Franc-maçonnerie », le nouveau livre de Laurent Glauzy

Le dernier livre de Laurent Glauzy vient de paraître et il ne fait pas dans la dentelle. L’auteur entend pointer du doigt de très graves scandales et accointances.

« Pédo-satanisme et franc-maçonnerie. L’autel des élites. » Ed. Maison du Salat, 250 p. En vente ici.

4e de couverture :

« Le pédo-satanisme est-il la conséquence de pratiques rituelles liées à une élite maçonnique ?
Aujourd’hui, Bill Schnoebelen, ancien haut-représentant de l’Église de Satan, affirme que la Franc-maçonnerie pratique le pédo-satanisme comme rite initiatique du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté.
Dans Morals and Dogma, en 1871, Albert Pike, un des « pères » de la Franc-maçonnerie, atteste que « la religion devrait être, pour nous tous, initiés de hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne. Oui ! Lucifer est Dieu. »
Et, en 1900, le grand mage Aleister Crowley, initié au 33e degré, avoue dans Magick in theory and practice, le sacrifice de cent cinquante enfants par an, entre 1912 et 1928.
D’ailleurs, en 1941, la police trouve le cadavre d’une fillette dans une loge, à Béziers. En 1998, des squelettes d’enfants sont découverts sous la maison londonienne de Benjamin Franklin, rédacteur de la Constitution américaine, Franc-maçon et adepte du Hell Fire Club.
Le pédo-satanisme serait donc une pratique partagée par une élite maçonnique transmettant le pouvoir à des politiciens et des financiers ayant les mêmes valeurs occultes.

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Réédition de l’ouvrage sur « Le Siècle », d’Emmanuel Ratier

Emmanuel Ratier est le directeur de la « lettre d’informations confidentielles » Faits & Documents (dont on peut acquérir les numéros ici).

L’enquête copieuse et minutieuse qu’il a publiée sur ce club très puissant qu’est « le Siècle », vient d’être rééditée dans une version revue et augmentée  d’une centaine de pages (ajout de participants, fiches bios supplémentaires, etc.).

On peut déjà commander l’ouvrage sur la Librairie française.

Présentation de l’éditeur :

« Un ouvrage explosif qui révèle les secrets des « cinq cents » qui gouvernent la France.
– L’histoire complète, depuis plus de 50 ans, du club Le Siècle, de son fondateur, de son fonctionnement, de son système de cooptation et des intrigues qui s’y nouent.
– Près de 2000 notices détaillées.
– Plusieurs dizaines de documents confidentiels.
– Un index complet avec les années d’appartenance.
– Plus de 800 pages, format 150×220 mm, couverture pelliculée couleur. »

4e de couverture :
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C’était un 31 décembre : décès de Bernard Faÿ

le 31 décembre 1978, à Tours.

Spécialiste de la Franc-maçonnerie, cet homme brillant fut historien, critique et professeur au Collège de France avant de devenir administrateur général de la Bibliothèque nationale sous Vichy, par lequel il fut par ailleurs chargé de l’administration des sociétés secrètes, conformément aux lois antimaçonniques.

Ses obsèques se déroulèrent le 4 janvier suivant, célébrées par Mgr Ducaud-Bourget, en présence de Mgr Lefebvre.

On peut se procurer les 3 principaux ouvrages de Bernard Faÿ (Naissance d’un monstre : l’opinion publique, Philippe Pétain et Louis XVI) en ligne  ici.

C’était un 13 août…

1792 : internement de Louis XVI et de la famille royale à la « tour du Temple ».
Cette ancienne forteresse parisienne, située dans le 3e arrondissement de Paris, sera détruite en 1808.
Selon la majorité des historiens, le fils du Roi et héritier de la couronne y décède, dans des conditions infâmes en 1795, âgé de 10 ans.

L’abbé Augustin Barruel (peut-être le principal historien de la Révolution française, et en tout cas le premier) voit en cet épisode l’apogée du « complot maçonnique », qui est pour lui derrière les événements révolutionnaires.

L’ouvrage fameux de l’abbé, qui connut un grand succès, s’intitule « Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme ». L’auteur y développe son explication « complotiste », accusant en particulier la secte des Illuminés de Bavière.

On pourra se procurer ici ce pavé nécessaire à toute bibliothèque contre-révolutionnaire solide.