C’est à la faveur d’une réforme du code pénal, visant à criminaliser ce qui jusqu’à présent était considéré comme un délit, que la justice espagnole va désormais durcir son arsenal juridique contre les appels à la manifestation, notamment sur les réseaux sociaux. Le partage et la diffusion, par des moyens publics, d’actions qui « troublent l’ordre public » pourront désormais encourir une peine allant jusqu’à un an de prison…
L’Espagne est-elle à ce point en crise qu’un appel à la manifestation soit systématiquement perçu comme une menace contre l’état de droit et la paix civile ? Y a-t-il une situation d’urgence qui légitime cette mesure d’exception ?
Ou les Etats « démocratiques » occidentaux versent-ils de plus en plus ouvertement dans l’oppression et le flicage à mesure que la juste colère populaire monte ?
Le vieil hebdomadaire « d’extrême-droite » s’est retrouvé plusieurs fois au tribunal ces semaines-ci. Voici les nouvelles :
La très mondialiste Christine Lagarde, ancien ministre de l’Economie et nouvelle directrice du Fonds monétaire international, va être l’objet d’une enquête, sur décision de la Cour de Justice de la République. Et ce pour «complicité de détournement de biens publics et complicité de faux» dans le règlement de l’affaire Tapie.
Franjo Jurcevic, un prêtre catholique de Kastav, a été condamné à un an de prison avec sursis !
La Grèce a été récemment condamnée par la « Cour européenne des droits de l’homme » pour ses procédures judiciaires qui obligeaient les témoins à prêter serment sur les Evangiles ou à faire part de leurs convictions religieuses si cette procédure ne leur convenait pas.
Après un délibéré de quatre heures, la cour d’assise de la Haute-Loire vient de condamner Salih Tekbicak à 30 ans de réclusion criminelle, avec une peine de sûreté des deux-tiers.
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