La spécialiste du triple saut grecque Voula Papachristou a été exclue mercredi de sa sélection olympique nationale.
L’athlète, qui était encore à Athènes, a été sanctionnée suite à un « tweet » blagueur pas méchant, présenté comme « raciste » à l’encontre des envahisseurs africains, posté sur son compte twitter («Tellement d’Africains en Grèce… Au moins les moustiques du Nil occidental mangent de la nourriture locale !»).
Les excuses présentées par celle qui avait aussi et surtout apporté un vague soutien au parti nationaliste Aube dorée (en souhaitant bonne fête au député Ilias Kasidiaris, porte-parole du parti) n’ont rien changé.
Le comité olympique grec, bien sûr soutenu par le CIO, a expliqué qu’elle «s’était placée hors de l’équipe olympique avec ces commentaires contraires aux valeurs et aux idées du mouvement olympique [lesquelles précisément ? NDLR]. Elle a manqué de respect à une valeur olympique de base [sic]. Elle a commis une erreur et dans la vie on paie pour ses erreurs.»
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“Nous arrivons” a proclamé son chef, Nikos Mihaloliakos. « Les Grecs ont toujours été nationalistes, et maintenant ils ont la chance d’exprimer leurs positions ». “Personne n’a peur de moi s’il est un bon citoyen grec” a-t il poursuivi, promettant de lutter contre les “usuriers mondiaux” et “l’esclavage” imposé au pays par l’UE et le FMI.
Pascal Roussel, analyste au sein de la Banque Européenne d’Investissement, auteur de l’ouvrage : « Divina Insidia », livre son analyse sur la Grèce.

