« La présente fenêtre d’opportunité, durant laquelle un ordre mondial pacifique et interdépendant peut-être construit, ne sera pas ouverte pour très longtemps. Nous sommes à l’orée d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est une crise majeure appropriée, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial.»
David Rockefeller, 23 septembre 1994.
Cette “transformation globale” et “la crise appropriée” ont bien un rapport avec le scénario joué actuellement par des banquiers internationaux, agissant derrière des ORGANISMES et des POLITICIENS véreux.
« Une agence de notation est un organisme indépendant qui fournit à ses clients (les investisseurs, les analystes, les marchés, etc.) une évaluation d’une entreprise, d’une institution financière, d’un pays. Cette évaluation porte sur les risques qu’un investisseur pourrait courir en investissant dans l’entreprise, l’institution financière ou le pays concerné.
La première organisation centrée sur l’évaluation sociale des entreprises est l’Investor Responsability Research Center fondé aux Etats-Unis en 1972… IRCC était financée par des fondations comme Ford, Rockefeller et Carnegie. Ses premiers clients étaient les fonds d’investissement de grandes universités américaines ». (Extrait de l’ouvrage L’émergence des risques : au travail, par Jean-Marie Mur.)
Les événements survenus en Tunisie sont assez explicites pour permettre à l’équipe de transition d’en tirer des conclusions immédiates. Six mois après la révolution qui a chassé l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, les partis politiques ont fleuri en Tunisie, pour atteindre quasiment la centaine. Aujourd’hui, un projet de décret-loi crucial sur l’organisation des partis politiques en Tunisie, interdisant notamment toute forme de financement étranger, doit être examiné par la Haute instance chargée des réformes. Cette institution, chargée de piloter les réformes politiques comprend les représentants d’une douzaine de partis, d’organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, de juristes. Elle prépare et adopte des projets de lois qui sont ensuite soumis au président de la République par intérim, Foued Mebazaa.