Un gauchiste dépité raconte la contre-manifestation face à Civitas à Toulouse. Extraits :
« Les intégristes sont venus avec des centaines de cierges. Une sono. Un orchestre. On a l’air bien cons à 40 avec nos capuches, incapables de couvrir le son amplifié de la prière. Ils sont en confiance. On éteint quelques cierges, et les dialogues qui s’ensuivent nous mettent dans une position rhétorique de réaction, acculés dans l’énervement et les insultes. Le front démocrate est coincé à 200 mètres de là, et on se retrouve minoritaires à subir les bondieuseries de près. Un peu comme si l’air du temps, c’était eux. Et peut-être qu’après tout l’air du temps c’est eux, et que ce soir on le prend en pleine gueule. Les flics et les journalistes se marrent en nous regardant ; les premiers repèrent des visages au passage. Quelques jeunes identitaires, qui connaissent les prières par cœur, repèrent quant à eux des « connaissances » antifas. Pour plus tard. Eux sont hilares, et nous sommes crispés.
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Chercher une aiguille dans une botte de foin. Quand on veut on peut. Quand on cherche, on trouve. Ces dictons sont de mise lorsque l’on souhaite trouver des Français de souche au Football Club de Sevran.
Samedi soir, c’est environ 1500 personnes qui se sont réunies pour manifester contre la christianophobie et dénoncer la pièce de théâtre « Golgota Picnic ». Une manifestation qui a rassemblé des catholiques de tous horizons, sous les bannières du Sacré-Cœur. Après un discours vigoureux d’Alain Escada Place de la Daurade, le cortège s’est mis en marche en direction de la place Saint-Cyprien, en passant par le Pont-Neuf. Les manifestants ont pu scander des slogans tels que «christanophobie ça suffit », et entonner de beaux cantiques en l’honneur du Christ et de la Sainte Vierge, sous les yeux étonnés des passants. Arrivés place Saint-Cyprien, à quelques mètres du théâtre, le cortège a été bloqué par les CRS qui retenaient également les contre-manifestants nous attendant de l’autre côté de la place. Un face à face d’une petite heure durant lequel les chrétiens se sont mis à genoux pour réciter le chapelet sous les bruitages et les insultes des contre-manifestants. Après un discours de l’abbé de Caqueray s’adressant personnellement aux journalistes de la désinformation, la manifestation s’est terminée sans incidents, mis à par une altercation dans le métro et des provocations telles la traversée du cortège par un homme nu, qui s’est rapidement fait mettre dehors, ou le déshabillage provocateur de jeunes filles aux abords du cortège.
Par Bernard Lugan :
