Libye : les chrétiens persécutés par les musulmans

Depuis l’ingérence de la France en Libye, tout va de mal en pis pour les chrétiens qui tentent d’y survivre. A l’aune d’une grille de lecture exclusivement idéologique, et au mépris des règles de la prudence élémentaire qui commandent d’envisager les alternatives possibles à la situation que l’on veut remplacer, ainsi que les conséquences possibles d’un tel bouleversement, la France a bousculé le fragile équilibre géopolitique de la région qui maintenait tout de même le pays en paix. C’est ainsi que la Libye a été abandonnée à des musulmans radicaux qui ont imposé la charia, en échange des ressources naturelles du pays…

« Pas un jour ne passe sans que les tombes ne soient vandalisées », explique Dalmasso Bruno, gardien du cimetière italien à Tripoli. L’inquiétude est en effet grandissante dans la communauté chrétienne en Libye. Elle se sent dépourvue face au fondamentalisme musulman. « Des restes d’ossements humains ont été sortis de leur tombe et éparpillés dans le cimetière », déplore le gardien.

Les chrétiens sont peu nombreux en Lybie, et ne représentent évidemment aucun danger pour le régime en place : ils représentent moins de 3% des 6,3 millions d’habitants de ce pays musulman. Mais depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les chrétiens sont victimes d’une véritable répression dans le pays. Peu après Noël, un attentat avait effectivement été perpétré contre une église près de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, tuant deux coptes égyptiens. Un attentat qui n’a été qu’un point de départ. A lire ici.

La charia en Arabie saoudite : une amende pour le viol et le meurtre de sa fille

Un prédicateur saoudien, pour avoir violé et assassiné sa fille, a récemment été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière. Lama, sa petite fille, a été hospitalisée en 2011, le jour de Noël, avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché : elle succombera à ses blessures le 22 octobre.

Le père, qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques, a été condamné le 26 janvier à verser une compensation financière à la mère, appelée “prix du sang” dans la jurisprudence saoudienne basée sur la charia.

En Arabie saoudite, où le viol et le meurtre sont pourtant passibles de la peine capitale, un homme ne peut pas être condamné à mort pour avoir tué son enfant ou son épouse : il écope dans ce cas d’une peine comprise entre 5 et 12 ans de prison.

Cela amène spontanément deux réflexions. D’une part sur la valeur d’une religion dans laquelle les prescriptions -ici reposant sur la charia- sont aussi incompatibles avec la dignité la personne humaine et le droit naturel, auquel souscrit pourtant très naturellement le simple bon sens. Et d’autre part sur la menace qu’une telle religion peut faire peser sur la société civile, dans la mesure où cette religion a valeur de code civil et de juridiction -car elle ne distingue pas la sphère privée de la sphère publique- et qu’elle éclaire ainsi les sentences prononcées par les juges.

Les Femen, visiblement plus soft avec les musulmans qu’avec les catholiques…

Samedi après-midi, les femen devaient manifester contre la charia devant l’ambassade d’Egypte, à Paris, avec Aliaa Elmahdy, blogueuse activiste égyptienne qui avait posté sur son blog une photo d’elle dans le plus simple appareil. Aliaa Elmahdy n’ayant pu se rendre à Paris aujourd’hui, les femen attendues de pied ferme par les forces de l’ordre n’ont donc fait qu’une revendication rapide… en restant habillées.

Observons que les Femen sont donc allées manifester contre la charia, étant habillées, et avec pour slogan : “No charia” et non pas “Fuck charia” ou “Fuck Islam”, et elles ne projetaient rien non plus avec des extincteurs portant la mention “Sperme d’Allah”…


Les femen rhabillées devant l'ambassade d'egypte par leparisien

Choc des cultures en Indonésie : des punks en camp de rééducation islamique

 Une soixantaine de personnes assistant à un concert de punk ont été arrêtés samedi dernier, et mis en prison pour rééducation, dans la capitale de provinciale de Bandah Aceh, en Indonésie. Non inculpés pour un quelconque crime, mais considérés comme un danger social, ces 64 amateurs de musique punk vont suivre dix jours de rééducation, où leur cheveux doivent être rasés.

Mardi 13 décembre, le Jakarta Globe rapportait cette arrestation violente, lors d’un concert de charité donné au parc Taman Buday de Banda Aceh. Le maire adjoint de la ville, Illiza Sa’aduddin Djamal, a expliqué au média que les 64 punks étaient dangereux pour la société indonésienne car, de par leur mode de vie, ils risquent de venir perturber l’application de la Charia dans la région.
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Lille, première ville islamique de France ?

Petit documentaire sur la conquérante « Ligue islamique du Nord »  (« nous sommes chez nous ») et les reptations que fait devant elle le Parti socialiste (notamment Martine Aubry, maire de Lille).

Pour rester dans la région, ce lundi 11 juillet, de 16h à 18h, sera inauguré dans le centre commercial Espace grand-rue de Roubaix, un tout nouveau fast-food.
Family Food Burger, c’est son nom, s’étendra sur 600 m2, et proposera « un nouveau concept de restauration rapide halal ».