C’était un… 29 juillet

1907: le britannique Robert Baden-Powell fondait le mouvement scout. Celui-ci sera ensuite, en France, catholicisé notamment par les pères Paul Doncoeur et Jacques Sevin.
« Sur mon honneur, avec la grâce de Dieu, je m’engage :
à servir de mon mieux, Dieu, l’Eglise et la Patrie ;
à aider mon prochain en toutes circonstances ;
à observer la Loi Scoute ».

Extrait du Chant de la promesse :
« Fidèle à ma Patrie, je serai
Tous les jours de ma vie je servirai.
Je veux t’aimer sans cesse, de plus en plus
Protège ma Promesse, Seigneur Jésus ».

Aujourd’hui, il faut bien choisir le mouvement où l’on inscrit ses enfants, car le scoutisme a été frappé par la crise du monde moderne comme tout.
Les « Scouts de France », par exemple, sont à éviter formellement pour des raisons spirituelles, morales et politiques.

C’était un… 28 juillet :

754 : Pépin le Bref, fils de Charles Martel et père de Charlemagne, est sacré roi des Francs, à l’abbaye royale de Saint-Denis, par le pape Etienne II, qui le proclame également « patrice des Romains ». Il est le premier roi de la dynastie des Carolingiens, prenant le trône au mérovingien Childéric III, trop faible pour le défendre.
Le pape, par cet acte, établit un lien étroit, mais continu, entre l’onction faite aux rois de l’Ancien Testament et celle des rois de la nouvelle dynastie.  C’est la fondation de la royauté sacrée française.
Le Saint-Siège s’en remet désormais pour sa sécurité essentiellement aux souverains francs.

Sacre de Pépin le Bref, par Francois Dubois, 1837.

1655 : à Paris, mort de Cyrano de Bergerac. S’il servit de modèle à Edmond Rostand, il n’en fut pas moins écrivain.

• 1794 : exécution de Robespierre, Saint-Just, Couthon, et d’autres robespierristes, par leurs amis d’hier. La Révolution dévore ses propres enfants.
C’est la fin de la « Terreur » républicaine.
La mort de Robespierre fut particulièrement sordide.
La mort de Robespierre ou l’élan de l’égalité brisé

1967 : mort à Paris de Paul Rassinier.
D’abord communiste, puis socialiste, il entra dans la Résistance pendant l’Occupation. Arrêté en octobre 1943 par le SD allemand, il est interrogé durement pendant trois semaines (mâchoire brisée, main écrasée et perte d’un rein). En janvier 1944, il est déporté vers le camp de concentration de Buchenwald d’où il est envoyé à Dora-Mittelbau.
Après la guerre, il est brièvement député SFIO de Belfort (1946).
Puis il voulut témoigner de son expérience concentrationnaire, et là, les choses se gâtèrent, car son témoignage ne correspondait pas bien à la version qui fut consacrée au procès de Nuremberg.
Il devint de fait le fondateur de l’école révisionniste française, tout en restant lié jusqu’à sa mort aux milieux pacifistes et anarchistes.
Son livre le plus fameux est le Mensonge d’Ulysse (1950), qu’on peut trouver ainsi que ses autres ouvrages auprès des librairies dissidentes.

1985 : mort de Michel Audiard, scénariste, réalisateur et écrivain.

Les dialogues de ses films (entre autres) Un singe en hiver, d’après le roman d’Antoine Blondin, et Les tontons flingueurs restent un modèle du genre et l’archétype d’une certaine esthétique, disparue avec « la France d’avant ».
Nombre de ses répliques sont d’ailleurs devenues « cultes ».

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C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour ce seul épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut des conséquences européennes notables).

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Texte tiré de la revue L’Héritage :

Le Soleil de Bouvines

La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

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La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
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C’était un 26 juillet…

Les territoires d’Amérique du Nord ayant été colonisés par la France

1758: en Nouvelle-Ecosse, Louisbourg tombe aux mains des Anglais. Cette capitulation marque l’ultime fin de ce qui restait encore de l’Acadie française.
Malgré l’état lamentable de la forteresse (abandonnée par la France) qu’ils n’ont pu restaurer, en dépit de tous les rapports alarmants adressés à Versailles et de leur notable infériorité numérique, les assiégés (moins de 3000) ont résisté 48 jours à 15 000 hommes soutenus par une escadre de 24 vaisseaux de guerre et 18 frégates.

1792: à Paris, le Directoire du comité central des Fédérés prépare l’insurrection qui éclatera le 10 août. Un expert en troubles, Claude Fournier, dit l’Américain ou l’héritier, introduit pratiquement pour la première fois un drapeau rouge comme symbole de l’insurrection. Continuer la lecture de « C’était un 26 juillet… »

C’était un 25 juillet…

1120 : incendie de Vézelay. Lors de la veillée de la Sainte-Madeleine, la charpente de l’abbatiale prend feu et s’effondre, causant la mort de plus de mille personnes ; l’intégralité de la nef carolingienne de l’abbaye bénédictine est détruite.
Il ne faudra que douze années à l’abbé Renaud de Semur, reparator monasterii Vezeliacensis, pour la reconstruire…

1139 : Alphonse Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de rois maures à Ourique, dans l’actuelle province d’Alentejo, au sud du Tage.
C’est le « miracle d’Ourique », fondateur du Portugal indépendant.
Alphonse Enrique était d’origine française. Il était fils d’Henri de Bourgogne.
Les cinq écus bleus au centre du drapeau national rappellent les cinq rois maures vaincus à Ourique. Le drapeau va-t-il être modifié pour ne plus rappeler cet épisode « xénophobe » ?

1593: à Saint-Denis, le roi Henri IV abjure le protestantisme et se convertit officiellement au catholicisme : « Je proteste et je jure à la face du Dieu tout-puissant, de vivre et de mourir dans l’Eglise catholique, apostolique et romaine, de la protéger et de la défendre envers tous, au péril de mon sang et de ma vie, renonçant à toutes hérésies contraires à la doctrine de ladite Eglise. »

1789: l’Assemblée constituante institue un comité de recherches pour déjouer les « complots aristocratiques »…

1794 : le journaliste et poète André Chénier est guillotiné. Partisan de la monarchie constitutionnelle et admirateur de 1789, il avait essayé de sauver Louis XVI puis avait critiqué la Terreur.
Comme pour Antoine Lavoisier à qui le juge révolutionnaire avait déclaré lors de son procès : « La République n’a pas besoin de savants, ni de chimistes », Fouquier-Tinville adresse à Chénier : « La République n’a pas besoin de poètes ».
Chénier, avant de monter sur l’échafaud, dit : « Je n’ai rien fait pour la postérité », ajoutant en désignant sa tête : « Pourtant, j’avais quelque chose là ! »

1873: l’assemblée (conservatrice) vote une loi déclarant d’utilité publique la construction d’une église à Montmartre, conformément à la demande de l’archevêque de Paris, en expiation des fautes de la patrie (notamment lors de la Commune) et pour obtenir la fin des épreuves.
Isaac Crémieux vote contre, tout comme Sadi Carnot, Gambetta, Jules Ferry, Edgar Quinet, et autres antichrétiens dont les axes parisiens portent aujourd’hui les noms…

1909 : l’aviateur français Louis Blériot traverse la Manche. A 37 ans, il rallie Douvre – venant de Calais – en 38 minutes, à la vitesse de 75 km/h.
À son arrivée sur l’aérodrome, son hélice et son train d’atterrissage se brisent.

1920: publication du règlement de la Fédération nationale des Scouts de France. Cette date est retenue comme celle de la fondation du scoutisme en France.

1926 : au Mont des Alouettes, haut lieu des guerres de Vendée, rassemblement de près de 60 000 royalistes, autour de Léon Daudet (Action française).
Ce dernier raconte :

[…] On ne raconte pas la journée du Mont des Alouettes. Il faut l’avoir vécue, avoir assisté à ce déferlement de tout un peuple paysan sur le lieu sacré de la guerre de géants, de tout un peuple rassemblé par la faim du Roi, la soif de justice et de Restauration. Car c’est à ces deux ardeurs concrètes et pathétiques qu’aboutit, en fin de compte, la colère nationale, mise en mouvement par la trahison (Caillaux et Malvy), l’assassinat politique et policier (Plateau, Philippe, Berger) et la banqueroute. « Assez, nous en avons assez », puis « en avant », « à l’assaut, Daudet, à l’assaut », telles étaient les clameurs qui hachaient chacune de mes phrases ou, plutôt, chacun de mes appels à ces hommes héroïques et fiers, et à leurs aïeux. Leurs fantômes, comme ceux des nôtres, étaient au-dessus de nous et nous encourageaient. À l’horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l’ouest, – mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer – brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c’était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l’histoire…

1934: assassinat, à Vienne, du chancelier dictateur Engelbert Dollfuss, par des nationaux-socialistes (il s’opposait à une fusion avec l’Allemagne).
Le fondateur du Vaterländische Front (Front patriotique) avait maté l’opposition armée socialiste quelques mois plus tôt et instauré un État catholique, nationaliste, autoritaire et corporatif. Il fut soutenu jusqu’à la fin par Mussolini, au grand mécontentement de Hitler. Une petite biographie est disponible ici.

1936: dans Le Flambeau, journal du Parti social français, le célèbre aviateur Jean Mermoz écrit : « pour être saine et efficace, l’action sociale doit se libérer des entraves d’une politique de métier au service d’intérêts particuliers. Cette politique devra faire face une fois pour toutes à une politique purement française au service de ceux qui travaillent, sans distinction de classe, pour leur pays. »

1937: assassinat du militant du Parti social français Fernand Lafrance.
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C’était un 24 juillet…

Description de cette image, également commentée ci-après1534: Jacques Cartier prend possession du Canada au nom du Roi de France. Parti le 20 avril 1534 de Saint Malo (où il a une statue tournée vers l’Ouest), Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé après s’être arrêté à Terre-Neuve. Accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, il plante une immense croix portant les armes du Roi de France, le 24 juillet.

1712: victoire inespérée des Français dirigés par le maréchal de Villars sur les Austro-Hollandais, commandés par le prince Eugène de Carignan-Savoie, l’un des plus grands chefs militaires de son temps.
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23 juillet 1951 : mort du maréchal Pétain

Philippe Pétain, vainqueur de Verdun, Maréchal de France, Chef de l’Etat français, né le 26 avril 1856, meurt en détention le 23 juillet 1951, à l’âge de 95 ans.
C’est le « plus vieux prisonnier du monde ».

On peut lire ici un bel éditorial de Jérôme Bourbon : « Qu’ont-ils fait de la France du Maréchal » ?

Ci-dessous une émission sur maréchal Pétain qui remet un peu les pendules à l’heure, loin de l’« historiquement correct », suivie d’une autre s’attardant plutôt sur l’antagonisme Pétain / De Gaulle, auteur du livre du colonel Le Pargneux, Pétain – De Gaulle, une autre vision de l’histoire, que nous recommandons vivement (commandable ici).

Sur Pétain / De Gaulle :


Ci-dessous des images d’archives d’un déplacement triomphal du maréchal Pétain à Paris fin avril 1944 (donc très tard, les Français étaient derrière lui contrairement à ce que disent certains manuels) :

« Souffrance et mort du Maréchal Pétain », par son avocat Jacques Isorni :

C’était un 21 juillet…

1306: excédé par leur comportement, le roi Philippe le Bel décide l’expulsion de tous les juifs vivant en France et la confiscation de leurs biens. On parle de 100 000 exilés.

1861: première grande bataille de la guerre de Sécession, à Bull Run (Virginie), où les Confédérés battent les troupes de l’Union. Chacun comprend que la guerre sera longue et sanglante.

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1934: mort du maréchal Louis Hubert Lyautey.
Ce monarchiste légitimiste a été élu à l’Académie française (1912) et promu maréchal de France en 1921.
Sa carrière, commencée  à Madagascar, connaîtra son apogée au Maroc où il mènera une politique particulièrement intelligente, en associant l’élite marocaine au développement du pays.

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C’était un… 20 juillet :

1031 : mort du roi de France Robert II, successeur et fils d’Hugues Capet. D’une grande piété, c’est lui qui commença l’édification de Notre-Dame de Paris. Il fut le premier à manifester le don de guérir les écrouelles.

1789 : début de la « Grand Peur » (qui durera deux semaines), durant laquelle de nombreux châteaux et manoirs seront pillés par les « patriotes » qui suivent l’exemple de la prise de la Bastille.

1870 : au tout début de la guerre franco-prussienne, Karl Marx ecrit : « les Français ont besoin d’être rossés ». Et d’expliquer : « en cas de défaite française, la prépondérance allemande transportera le centre de gravité du mouvement ouvrier européen de France en Allemagne. Ce sera en même temps la prépondérance de notre théorie sur celle de Proudhon. »

► sur ce thème, lire par exemple : le communisme dans l’histoire de l’abbé Onclair, Connaître le communisme de Jean Daujet (excellente petite synthèse doctrinale),  le communisme dans la révolution antichrétienne de l’abbé Meinvielle, et d’autres.

1933 : à Rome, le pape Pie XI signe un concordat avec le IIIe Reich.

1936 : accident d’avion, au Portugal, provoquant la mort du général Sanjurjo, chef de la rébellion anticommuniste espagnole. Il sera remplacé par le général Franco.

1944 : attentat manqué contre Adolf Hitler à son quartier général de Rastenburg (« la Tanière du loup »), en Prusse orientale, organisé par une faction conservatrice et nationaliste de la Wehrmacht. Le comte Claus von Stauffenberg, âme du complot, sera exécuté quelques heures plus tard.
Hitler, ayant échappé de très peu à la mort (son pantalon est complètement déchiré), verra là un signe et un encouragement de la Providence.

1974 : à la suite de la prise du pouvoir par les nationalistes pro-grecs, la Turquie envahit Chypre et créé sa propre enclave.

► pour mieux connaître cette île, lire par exemple : Chypre, de Jean-Claude Rolinat.

 

C’était un… 19 juillet :

711 : bataille du Guadalete, désastre au cours duquel les Wisigoths d’Espagne sont défaits par les envahisseurs arabo-musulmans. Le roi Rodéric et de nombreux nobles périssent dans les combats. Le flot des Maures déferle ensuite sur l’Espagne, profitant de la désunion des indigènes et de l’accueil favorable des  Juifs locaux. C’est la fin du royaume wisigoth.

1374 : mort de François Pétrarque, érudit, poète et humaniste italien, pionnier de la prétendue « Renaissance ».

1870 : la France de Napoléon III déclare la guerre à la Prusse, qui l’a en réalité provoquée. Le maréchal Lebœuf se flatte qu’« il ne manque pas un bouton de guêtre » à l’armée. Six semaines plus tard, c’est le désastre de Sedan.

1896 : obsèques, à Paris, du marquis de Morès, en présence d’un représentant du président de la République Félix Faure, du duc d’Orléans, de nombreux militaires et députés, et de deux mille personnes. Des éloges funèbres sont prononcés par Maurice Barrès, Édouard Drumont, un représentant de l’armée et un autre des bouchers de la Villette.

1976 : mort, à Beyrouth, de Stéphane Zanetacci, militant français du Groupe Action Jeunesse, alors qu’il attaquait, avec les milices phalangistes, le camp palestinien de Tall el Zatar. En face, aux côtés des Palestiniens, se trouvent d’autres militants nationalistes français antisionistes.

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C’était un 18 juillet…

– 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)

64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.

1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon. Ce chevalier franc avait répondu avec enthousiasme à l’appel à la croisade de Pierre L’hermite et du pape Urbain II, pour secourir les chrétiens d’Orient et délivrer les lieux saints, et était devenu le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).

1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.

1941 : le Vel d’Hiv est rempli et l’ambiance est chaude.
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C’était un 17 juillet : mort d’Henri Poincaré, un génie français (pillé par Einstein)

Ce brillant scientifique français s’est éteint le 17 juillet 1912.
On le considère généralement comme l’un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Son œuvre, qui précède en réalité les principales découvertes d’Einstein (qui le pilla), concerne principalement les mathématiques pures, la physique et l’astronomie.

Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch en 1991, consacrée au pillage de Poincaré par Einstein, avec un spécialiste : Dean Mamas, docteur en physique nucléaire américain.
On peut aussi signaler le livre de Jean Hladik, spécialiste de physique théorique et historien de la science : « Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré » (Ed. Ellipses, 2004).

C’était un 16 juillet : le massacre de la famille impériale russe par les communistes

Dans la nuit du 16 au 17 juillet, en 1918, les communistes massacraient la famille impériale russe (11 personnes, dont la plus jeune avait 12 ans), à Iekaterinbourg.

C’était le crime fondateur du communisme – comme l’assassinat du couple royal français l’avait été pour la Révolution – et il en annonçait bien d’autres…

« Les tirs ont lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui meurt sur le coup. Les autres bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, le commissaire bolchevik Peter Ermakov lui défonce le crâne à coups de baïonnette. Les dernières survivantes (Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria dont les diamants cousus dans leurs vêtements leur ont servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement, car leurs cris pouvaient être entendus à l’extérieur. » (source)

Les responsabilités de ce crime barbare ne sont pas précisément établies. Trotsky écrira que l’ordre venait de Lénine lui-même.
La piste du crime rituel juif est étudiée très sérieusement, depuis peu, par la justice russe elle-même.

C’était un 15 juillet : la libération de Jérusalem par les Croisés

Les croisades constituent l’une des plus belles manifestations de la générosité de la race française.

Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés libèrent la ville de Jérusalem des mains des musulmans. Ils ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt et effectué une interminable et périlleuse marche pour répondre à l’appel du pape Urbain II, reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ et y permettre à nouveau les pèlerinages.

Pendant le siège, plusieurs tentatives avaient été faites, mais furent toutes repoussées. Trois machines de siège furent terminées et amenées près des murs dans la nuit du 14 juillet. Elles permirent la conquête de la ville sainte.
Godefroy de Bouillon devient Advocatus Sancti Sepuchri (Avoué du Saint Sépulcre) le 22 juillet, refusant d’être « roi » dans la ville où mourut le Christ.
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C’était un… 14 juillet :

• 1223 : mort de Phillipe II « Auguste », qui fut comme son nom l’indique l’un des plus grands rois de France. Il avait remporté la victoire capitale de Bouvines en 1214, après quoi « jamais depuis ne fut personne qui osa faire la guerre au roi Philippe, mais il vécut depuis en grande paix et toute la terre fut en grande paix », nous dit un chroniqueur anonyme.

1683 : l’armée turque s’installe devant Vienne pour en faire le siège. Les boulangers de la ville prennent une part importante dans sa défense et fabriquent des brioches en forme de croissant (symbole de l’islam), en signe de résistance.

1789 : prise de la Bastille, qui ne s’est pas réellement défendue, mais l’épisode donnera naissance à un mythe républicain très grossi…
Les (seulement) sept prisonniers (dont 4 faux monnayeurs, et aucun détenu politique) sont libérés.
Dès 5 heures du soir, les démolisseurs de Pierre-François Palloy sont en action, s’attaquant au haut d’une tour.
Pendant ce temps, les révolutionnaires portent sur une pique la tête du gouverneur et massacrent ses adjoints. Dès son début, la Révolution est sanguinaire (rappel contre ceux qui veulent séparer 89 et 92).

1790 : première « fête de la Fédération », au champ de Mars, à Paris. Deux cent mille personnes, dont cent cinquante mille venues des différentes régions de France, se réunissent. Le général La Fayette, qui préside la cérémonie, prête sur l’« autel de la Patrie », au nom de tous les gardes nationaux de France, un serment de fidélité à l’ Assemblée nationale. Le roi Louis XVI jure de maintenir la Constitution et est acclamé. Une messe est célébrée, sur l’autel de la Patrie, par Talleyrand, évêque d’Autun à la piété plus que douteuse (qui dira à La Fayette, le voyant près de lui : « Ah ça ! je vous en prie, ne me faites pas rire »).
C’est en mémoire de cette fête – qui entendait marquer l’unité de la France et la réconciliation des Français autour de la monarchie constitutionnelle (mais  dont la date était en référence à la prise de la Bastille un an plus tôt) – que l’Assemblée nationale de la jeune IIIe (et très maçonnique) République vota, en 1880, l’institution du 14 juillet comme fête nationale.

1793 : mort, à Saint-Florent-le-Vieil, de Jacques Cathelineau, 34 ans, surnommé « le saint de l’Anjou », homme de simple condition devenu généralissime des armées vendéennes (« l ‘Armée catholique et royale », 80 000 hommes).  Il avait été blessé deux semaines plus tôt en tentant de prendre Nantes, après avoir libéré Angers. Ses trois frères mourront aussi face aux Républicains.

« Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l’insurrection », peinture de Jules Gabriel Hubert-Sauzeau, 1900.

► pour explorer le thème des guerres de Vendée et de la chouannerie (et la figure de Cathelineau) : quelques livres suggérés.

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