C’était un… 19 septembre

1793 : à Torfou, victoire des Vendéens, commandés par Charette, face à l’armée dite « de Mayence », des soldats républicains commandés par Kleber.

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1812 : mort à Francfort, de Meyer Amschel Rothschild, le fondateur de la puissance financière de la famille.
Destiné à devenir rabbin, il entra chez un banquier de Hanovre où il se constitua un petit capital qui lui permit de s’installer comme prêteur et changeur à Francfort.
Il gagna la confiance du Landgrave de Hesse et devait rendre des services à l’Angleterre en lutte contre la France.
Il laissa cinq fils, anoblis par l’empereur Habsbourg d’Autriche en 1815 et faits barons en 1822. Son fils Nathan se constitua une énorme fortune en manipulant les cours de la bourse à l’occasion de la bataille de Waterloo.

1826 : disparition de William Morgan, ancien franc-maçon qui menaçait de dévoiler les secrets de la maçonnerie américaine. Le 10 septembre précédent, l’imprimerie qui devait publier son ouvrage fut incendiée. Le lendemain, Morgan fut arrêté sous un prétexte fallacieux. Rapidement disculpé, il fut à nouveau arrêté pour une dette de 2,68 dollars remontant à plus de cinq mois. Un inconnu régla sa dette le 12 septembre et emmena Morgan.
Il disparut finalement le 19 et ne fut jamais retrouvé vivant, ayant été très certainement tué par des « frères ». En octobre 1827, son corps fut repêché dans le lac Ontario. Le scandale fut énorme.
Dès 1828 fut fondé le « Parti anti-maçonnique ». Son candidat obtint, aux élections de 1832, plus de 1 300 000 suffrages et le parti compta jusqu’à 25 représentants à la Chambre, l’année suivante.
Entre 1827 et 1830, le nombre de loges de New York passa de 480 à 30 et celui de leurs membres de 20 000 à 3 000. Les loges ne reprirent leur essor qu’à partir de 1840.

1846 : apparition de la Sainte Vierge à la Salette (Isère), devant Maximin Giraud (11 ans) et Mélanie Calvat (14 ans).

« On ne respecte plus le dimanche, jour du Seigneur, on jure sans cesse en ne respectant pas le nom de mon Fils. Si mon peuple ne se convertit pas, il lui arrivera de grands malheurs. Je ne peux plus retenir le bras de mon Fils »

► pour des livres sur la Salette, voir ici.

1870 : début du siège de Paris par l’armée prussienne.

1914 : bombardement de la cathédrale de Reims par l’artillerie allemande.
Le toit, la charpente et le clocher de l’ange sont détruits. Le retentissement est mondial et Reims, déjà bombardée plusieurs fois, acquiert le statut de ville martyre.

la cathédrale de Reims en feu après le bombardement.

1946 : appel de Churchill, à Zurich, pour une union européenne. Ce jour peut être considéré comme la date de lancement de l’UE.

Source : Ephémérides nationalistes

18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en défendant et  sauvant de la guillotine Patrick Henry.
Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu avait 48 ans.

La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…
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C’était un… 17 septembre :

1394 : cent ans après l’Espagne, le roi de France Charles VI signe un décret bannissant perpétuellement les Juifs, aussi bien « de Languedoc comme de Languedoïl ». Tous comptes faits et toutes dettes réglées, ils doivent avoir « widié » le royaume avant le 3 décembre.
Un chroniqueur contemporaine relate : « Les usures des Juifs, qui devenaient de jour en jour plus odieuses et qui s’étendaient sur tout le royaume, avaient réduit plusieurs familles à la plus affreuse misère. Aussi ces ennemis de Jésus-Christ s’étaient-ils attiré la haine de tous les Français. […] Comme les Juifs tournaient en dérision le culte des chrétiens, la plupart de ceux qui vivaient continuellement avec eux perdaient toute l’ardeur de leur foi. C’était une honte pour le royaume de France, et il s’ensuivait de graves inconvénients. » (Chronique du religieux de Saint-Denys)

1665 : mort à Madrid, de Philippe IV, souverain espagnol. Ce décès déclenche la « guerre de dévolution » (qui durera jusqu’en 1668). Louis XIV réclame pour sa femme Marie-Thérèse, fille aînée du défunt, les provinces flamandes et la Franche-Comté.

1759 : chute de Québec, prise par les Anglais qui l’assiégeaient depuis trois mois.

• 1793 : petit rappel démocratique.
Ce jour, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la « loi des suspects ».
Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ».
Tout le monde est menacé et les massacres vont prendre de l’ampleur. En un an, 500 000 « suspects » ont été arrêtés, et 300 000 placés en résidence surveillée. Notez que les manuels scolaires préfèrent évoquer avec effroi les minces « lettres de cachet » royales.

1863 : mort, à Paris, de l’écrivain royaliste Alfred de Vigny. Son livre Cinq-Mars (1826) fut le premier roman historique français.

1921 : dernier général des armées blanches, le baron Roman von Ungern-Sternberg – dit « le baron fou » – est fusillé par les Rouges à Novossibirsk.
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C’était un… 16 septembre

1380 : mort, à Nogent-sur-Marne, du roi de France Charles V « le Sage ». Il avait débarrassé le royaume des Grandes Compagnies et reprit aux Anglais presque toutes les régions qu’ils aaient occupées. Il créa la Bibliothèque nationale.

1943 : ainsi que le 23 septembre, les Alliés ravagent la ville de Nantes.
Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.
700 maisons et immeubles sont détruits et près de 3 000 rendus inhabitables, sans que l’on voit bien l’intérêt militaire de raids aussi meurtriers.
De Gaulle ne s’offusquera naturellement pas.

► Sur ce thème, on pourra lire Quand les Alliés bombardaient la France, d’Eddy Florentin.

1940 : la Roumanie est proclamée « Etat national légionnaire ». Le général Antonescu endosse à son tour la chemise verte des partisans de Codréanu.

1946 : mort du célèbre dessinateur montmartrois Francisque Poulbot, qui a donné son nom aux enfants pauvres de la butte Montmartre, qu’il a souvent illustrés. Patriote, très philantrope, il avait dessiné des cartes postales pour la Légion française des combattants.

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C’était un 15 septembre…

1635 : le flibustier Pierre Belain d’Esnambuc prend possession de la Martinique pour la France.

Pierre Belain d’Esnambuc débarquant à la Martinique.

Il débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés par les Anglais de l’île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l’île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d’Amérique. Il a reçu du cardinal de Richelieu le pouvoir de coloniser toutes les îles qu’il trouverait et qui ne seraient pas occupées par des chrétiens.

Description de cette image, également commentée ci-après1700 : mort, à l’âge de 87 ans, d’André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700.  Il eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

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C’était un 14 septembre…

1759 : mort du marquis Louis de Montcalm de saint-Véran, général français, en défendant Québec assiégée, des suites d’une blessure reçue la veille lors de la bataille des Plaines d’Abraham.
Un trou, qu’une bombe avait fait, servit de sépulture à ce maréchal de camp qui avait résolu de sauver le Canada des Anglais.
Sa mort entraîna pour la France la perte de la ville de Québec et bientôt de toute la Nouvelle-France.
A lire : Montcalm, de Marie-Magdeleine Del Perugia, Ed. de Paris, disponible ici.

1944 : Robert Brasillach se présente volontairement à la préfecture de police de Paris, afin d’obtenir la libération de sa mère, arrêtée le 25 août dans le seul but de l’obliger à se livrer.
Bien qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre lui, il est transféré au camp de Noisy le Sec, puis, le 15 octobre à Fresnes. On lui reproche ses articles dans Je suis partout.
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C’était un… 13 septembre

-490 : victoire de Marathon remportée par le général athénien Miltiade sur les Perses de Darius. Fin de la première guerre médique. On sait comment la nouvelle fut portée à Athènes, à près de 43 km du champ de bataille, par le célèbre « soldat de Marathon » qui tomba mort d’épuisement en arrivant sur l’Agora.  Il eut encore la force de crier : « réjouissez-vous, nous sommes vainqueurs ! »

1515 : victoire de Marignan.
Cet épisode d’importance s’est déroulé le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.

Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.
Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.
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C’était un… 12 septembre

La Bataille de Vienne par Józef Brandt.

1683 : alors que Vienne est assiégée par les Turcs, qui occupent une partie de l’Europe et menacent l’autre, une bataille a lieu devant la ville, sur la colline du Kahlenberg.
Elle oppose d’un côté les troupes chrétiennes (60 000 Impériaux et 25 000 Polonais) venues briser le siège et menées par le roi polonais Jean III Sobieski et de l’autre les Turcs ottomans (entre 140 000 et 170 000 hommes).
C’est une victoire éclatante des Européens.
Cette défaite décisive des Ottomans fut le point de départ d’une campagne militaire de 16 ans qui devait permettre aux Habsbourg de reprendre les territoires de Hongrie-Croatie et de mettre fin à la menace ottomane en Europe centrale.
La fête du « très saint Nom de la bienheureuse Marie » fut instituée par ordre du souverain pontife Innocent XI, au jour du 12 septembre, en action de grâces de cette victoire remportée par la protection de la Vierge.
Pour l’anecdote, on attribue généralement à cette bataille l’origine du croissant de boulangerie, ayant la forme de l’emblème des Ottomans vaincus (mais les croissants ont de moins en moins une forme de… croissant ; vous l’avez peut-être noté…).

1764 : mort, à Paris, du compositeur et claveciniste Jean-Philippe Rameau. Injustement oublié par les romantiques, il fut réhabilité par Claude Debussy.

1889 : mort, à Massy, de l’historien Fustel de Coulanges, dont l’œuvre (particulièrement la Cité antique) constitue une réaction contre l’histoire romantique des libéraux et révolutionnaires Michelet et Augustin Thierry.

voir ici les livres de Fustel de Coulanges, et un à son propos.

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C’était un 11 septembre…

1709 : bataille de Malplaquet (aux Pays-Bas), au cours de la guerre de Succession d’Espagne, entre l’armée de Louis XIV et les coalisés hollandais et autrichiens. Bien que l’armée française fît retraite, elle infligea à ses ennemis des pertes quatre fois plus importantes que les siennes, et l’invasion de la France fut empêchée. Voir le détail en fin de cet article. « Malborough s’en va en guerre… »

1758 : la victoire de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor) est remportée sur les Anglais par les miliciens bretons et les soldats du Roi commandés par Emmanuel de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon, alors Gouverneur du Duché de Bretagne et petit neveu du Cardinal.
Les 10 000 fantassins anglais de Bligh échouent à s’emparer de Saint-Malo en débarquant trop à l’Ouest. Ils sont ensuite repoussés par les Bretons et rembarquent en abandonnant 4 000 tués et blessés et entre 600 et 800 prisonniers.

1912 : le Français Fourny réalise le premier vol aérien de plus de 1000 km.

1917 : Georges Guynemer, « as des as » à 23 ans, héros des ailes françaises déjà crédité de 53 victoires, disparaît dans le ciel de Flandre, entre Dixmude et Ypres. Les conseils de révision ayant deux fois refusé de l’incorporer en 1914, il était entré par subterfuge dans l’armée de l’air. Son corps ne fut jamais retrouvé.
Citation lue au pied du drapeau dans toutes les bases aériennes françaises : « mort au champ d’honneur, à Poelkapelle, le 11 septembre 1917.
Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Reste le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.
Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exalte l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations.
»

Détails sur la bataille de Malplaquet :
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C’était un… 10 septembre

954 : mort, à Reims, de Louis IV, roi des Francs. Il avait poursuivi un loup qu’il avait aperçu, sur la route de Laon à Reims, jusqu’à faire une chute de cheval qui lui sera mortelle. Le chroniqueur Flodoard, contemporain, verra en ce loup fatal un prodige divin destiné à châtier le roi pour un crime de son passé.

1678 : signature de la paix de Nimègue. L’Espagne remet à la France douze villes-frontières flamandes, ainsi que le Comté de Bourgogne. Louis XIV devient l’arbitre de l’Europe.

1919 : traité de Saint-Germain-en-Laye signé entre l’Autriche et les Alliés. Il redécoupa l’Europe en démembrant les anciennes positions des Habsbourg : le Tyrol du Sud et le Trentin à l’Italie, les Sudètes à la Tchécoslovaquie, la Styrie du Sud et une partie de la Carinthie à la Yougoslavie. Ce qui allait créer des frustations. L’union de l’Allemagne et de l’Autriche (Anschluss) est interdite. Les forces militaires sont réduites à 30 000 hommes. L’Autriche doit reconnaître sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre et payer des réparations.

Traité de St Germain en Laye :  l’Autriche signa mais ne put participer aux négociations

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C’était un… 9 septembre

9 : bataille de Teutoburg. Les Germains menés par Arminius (Hermann) défont l’armée romaine de Varus : plusieurs légions disparaissent, entre 16 000 et 20 000 légionnaires meurent. Cette victoire décisive porte un coup d’arrêt à l’expansion romaine en Germanie.

1087 : mort à Rouen, des suites d’une chute de cheval survenue trois mois plus tôt, de Guillaume le Conquérant, roi d’Angleterre et duc de Normandie (et à ce titre vassal du roi de France).

1899 : après la révision du procès ordonnée par Émile Loubet le 3 juin, cinq jurés sur sept du conseil de guerre de Rennes réitèrent leur jugement de 1894 : Alfred Dreyfus est à nouveau condamné (mais avec « circonstances atténuantes »), cette fois à dix ans de détention. Il est pourtant gracié, le 19 septembre, par le président de la République.

1922 : les forces turques, qui viennent de vaincre les armées grecques qui avaient récupéré l’Asie Mineure, entrent dans la ville de Smyrne (devenue « Izmir »), en commettant force massacres et atrocités, allant jusqu’à crucifier l’évêque orthodoxe du lieu sur les quais du port égéen. Les Britanniques ayant décidé d’abandonner les Grecs, pour ne pas pousser les Turcs dans le camp soviétique, les escadres de la Royal Navy, au large de Smyrne, n’interviennent pas et n’annulent même pas le concert prévu sur l’un des bâtiments de guerre. L’orchestre joue tandis que la ville est livrée aux flammes et que ses habitants sont violés et égorgés par les Turcs.

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C’était un… 8 septembre

1429 : après s’être recueillie dans l’église Saint-Denis-la-Chapelle, Jeanne d’Arc est blessée, à la Porte Saint-Honoré, par les Anglais, alors qu’elle tentait de leur reprendre Paris. C’est à cet endroit exact que sera élevé, en 1874, l’actuelle statue de Jeanne d’Arc par Frémiet, qui deviendra un point de ralliement de la droite nationale.

Jeanne d’Arc à la porte Saint-Honoré lors du siège de Paris de 1429. Miniature issue du manuscrit de Martial d’Auvergne, Les Vigiles de Charles VII, vers 1484.

1565 : les Ottomans sont contraints d’abandonner le siège de Malte. C’est le coup d’arrêt de l’expansion ottomane en Méditerranée occidentale.

1760 : les Anglais prennent la ville de Montréal, durant la guerre de Sept ans.

1914 : dans la Marne, l’offensive allemande jusqu’alors victorieuse est arrêtée. On parle parfois, sur le plan militaire, de « miracle de la Marne », mais on oublie qu’un vrai miracle a été largement évoqué à cette occasion. Voir ici.

1940 : message du maréchal Pétain à la veuve de Frédéric Mistral : « je vois en lui l’évocation de la France nouvelle que nous voulons instaurer, en même temps que la France traditionnelle que nous vous restaurer. »

1943 : le jour même de la signature de l’armistice entre le roi Victor-Emmanuel et les forces alliées, l’aviation anglo-américaine déclenche contre les villes italiennes l’opération « Avalanche ». En une semaine, plusieurs centaines de raids aériens tueront plus de 43000 personnes parmi la population.

1944 : Charles Maurras, chef et penseur nationaliste et royaliste, âgé de 76 ans, est arrêté pour « faits de collaboration » et sera condamné à la prison à perpétuité pour « intelligence avec l’ennemi », bien qu’il fut sa vie durant d’une grande hostilité à l’Allemagne.
L’arrestation est faite sur ordre d’Yves Farge, nommé par De Gaulle « Commissaire de la République » pour la région rhodanienne. Farge était un dirigeant communiste, engagé dans la « Résistance » (seulement après la rupture du pacte germano-soviétique), qui reçut le « prix Staline pour la paix » (sic).

Maurras lors de son procès. Lyon, 1945.

1944 : le maréchal Pétain arrive à Sigmaringen, en Allemagne, où il a été emmené de force par les autorités allemandes, et où il refusera toute collaboration avec elles malgré leurs espérances.

1961 : à Pont-sur-Seine (Aube), attentat manqué contre la voiture du colonel de Gaulle. La charge explosive a perdu 90% de sa puissance à cause de l’humidité. Les organisateurs étaient de la mouvance de l’OAS, qui s’opposaient au retournement de veste de De Gaulle contre l’Algérie française.

C’était aussi un 8 septembre : le miracle de la Marne

Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

Un officier allemand :

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C’était un… 7 septembre

1087 : grièvement blessé à Mantes, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d’Angleterre, s’éteint à Rouen.

1303 : Philippe le Bel fait arrêter le pape Boniface VIII au château d’Anagni.

1812 : Napoléon Ier bat les Russes à la bataille de la Moskova. C’est la plus sanglante bataille napoléonienne : plus de 80 000 morts.

1914 : 4 à 6 000 hommes sont transportés par plus de 700 taxis de Paris sur le front de la Marne dans la nuit du 7 au 8 septembre 1914. Cet acte symbolique, qui va rester comme l’épisode des « Taxis de la Marne », permet de retourner magistralement la situation lors de la première bataille de la Marne, menée par le général Joseph Galliéni, gouverneur du camp retranché de Paris (surnommé dès lors « le sauveur de Paris »), et le maréchal Joseph Joffre, commandant en chef, qui a arrêté l’avance allemande.

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C’était un 6 septembre… :

1683: décès de Jean-Baptiste Colbert.
Initialement chargé des finances du Royaume, Colbert, qui meurt à 64 ans, a exercé peu à peu son influence dans tous les domaines, tout au long des 22 années passées au service du Roi-Soleil. D’abord Commissaire aux Armées, à la fin de la Guerre de Trente Ans, Colbert à la mort de Mazarin, est nommé Intendant ce qui lui permet de gagner la confiance de Louis XIV.
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