C’était un 26 janvier…

• 1941 : lancement par « l’Etat français » du Comité de rassemblement pour la Révolution nationale (en réaction, dit-on, au lancement par Déat du Rassemblement National Populaire tourné vers la collaboration), où figurent parmi les premiers membres Thierry Maulnier et Antoine de Saint-Exupéry.

• 1871 : ce jour a lieu la signature d’un armistice entre la France de Napoléon III et l’Allemagne menée par Bismarck, concluant de façon catastrophique la guerre commencée – imprudemment et pour des motifs légers – par l’empereur le 19 juillet 1870.

L’Alsace (sauf ce qui deviendra le territoire de Belfort) et les trois quarts du département de la Moselle vont être arrachés à la France.
Des centaines de milliers d’Alsaciens et Lorrains quittent leurs foyers et s’exilent par refus de devenir citoyens allemands (près de la moitié de la population de Metz).
Les conséquences pour l’Europe vont être très lourdes.

• 1983 : mort de Georges Bidault. Cet agrégé d’histoire, ancien professeur à Louis-Le-Grand, fut président du Conseil national de la Résistance (CNR) après l’arrestation de Jean Moulin, en juin 1943.
Président du Conseil en 1949 et plusieurs fois ministre des Affaires étrangères de la IVe République, il fut l’un des plus fermes opposants à la politique gaulliste de trahison et d’abandon de l’Algérie (il relança le CNR), ce qui le conduira à entrer, comme d’autres, en clandestinité en juillet 1962. Il dut s’exiler en Espagne jusqu’à l’amnistie de 68 (obtenue par Massu auprès de De Gaulle, ce dernier faisant dans sa culotte face aux évènements de Mai 68).

C’était un 24 janvier…

• 476 : mort de Genséric, roi des Vandales. Né à Séville en 406, il bâtit un immense empire et installa son peuple (germanique) en Afrique, après s’être emparé de Rome et Carthage. Arien, il s’opposa au christianisme.

• 1728 : malgré l’opposition de Louis XV, le funeste Montesquieu – philosophe des prétendues « Lumières » – est reçu à l’Académie française.

• 1857 : Gustave Flaubert est convoqué devant les tribunaux de Paris pour « atteinte aux bonnes mÅ“urs » dans son roman Madame Bovary. Après un peu plus de deux siècles de Révolution, la notion même de « bonnes mÅ“urs » a totalement disparu aujourd’hui…

• 1899 : pour réduire les tensions existant entre intellectuels à cause de l’affaire Dreyfus, plusieurs historiens, dreyfusards et antidreyfusards, proposent une « paix des braves ».

• 1939 : effondrement du front républicain espagnol dans les Pyrénées Les forces nationalistes parviennent à la frontière catalane le lendemain, provoquant un départ de militants communistes et républicains vers la France. Ces rouges venus s’installer dans le sud de la France y défendrons rageusement l’idéologie communiste pendant des décennies ; pendant « l’épuration », ils commettront de nombreux crimes et atrocités contre les patriotes français suspects de maréchalisme.

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C’était un 23 janvier : révolte gauloise menée par Vercingétorix

Statue de Vercingétorix à Clermont-Ferrand (place de Jaude)

en 52 avant notre ère, à la suite de rumeurs de troubles à Rome, le signal général de la révolte gauloise est donné, vraisemblablement à l’occasion de la fête druidique du 6e jour de la lune du solstice d’hiver, dans la fameuse forêt des Carnutes.

Les commerçants romains de Cenabum (Orléans) sont massacrés.

L’âme de ce sursaut s’appelle Vercingétorix. Il est le fils de Celtillos, qui avait tenté de faire l’unité des Gaulois, et en était mort.

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C’était un 22 janvier…

• 1923 :  assassinat du militant nationaliste Marius Plateau, secrétaire général de l’Action française et chef des Camelots du roi, par Germaine Breton (militante anarchiste), dans les locaux du journal royaliste.

Elle sera acquittée par la justice républicaine en décembre et embauchée – en guise de récompense – à l’Humanité !

21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament de Louis XVI)

Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.
Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.

Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »

D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».
Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux.

On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines associations et publications ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
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C’était un 20 janvier… (mort de St Sébastien / découverte de l’Antarctique et invention du dessin animé par des Français / bataille de Vinh Yen)

Résultat de recherche d'images pour "Martyre de Saint Sébastien - Honoré Daumier"• 287  : mort de Saint Sébastien, martyr.

Né à Narbonne et renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l’armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans la foi.

Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour; il s’y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes.

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C’était aussi un 19 janvier…

Saint Amand à la cour de Dagobert.

• 639 : mort du grand roi des francs Dagobert Ier. Ce descendant de Clovis meurt à 36 ans, dans l’abbaye de Saint-Denis qu’il a richement dotée, et il est le premier roi à y être inhumé.
Il régna sur l’Austrasie de 622 à 632 et fut roi des Francs de 629 à 639 : c’est l’un des derniers grands rois mérovingiens.
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C’était un 19 janvier : mort du philosophe français Gustave Thibon

« Laudator temporis acti ? Que m’importe donc le passé en tant que passé ? Ne voyez-vous pas que lorsque je pleure sur la rupture d’une tradition, c’est surtout à l’avenir que je pense ? Quand je vois se pourrir une racine, j’ai pitié des fleurs qui demain sécheront , faute de sève. »

Gustave Thibon
(né 2 septembre 1903 à Saint-Marcel-d’Ardèche,
mort le 19 janvier 2001 dans la même commune)

« Penseur [notamment de l’enracinement et du retour à la terre], philosophe, métaphysicien et poète tout à la fois, il a été et il demeure un guide admirable, et cela parce qu’il a toujours été lui-même guidé par l’admiration : une admiration qui n’obscurcit jamais son discernement, ni n’égara point sa capacité de rendre aux Å“uvres dont il parlait toute leur signification et toute leur portée. » (source et suite biographique)
Le souci de l’éternel en l’homme, qui est premier chez Gustave Thibon, le conduisit à s’intéresser à l’organisation de la Cité qui doit faire en sorte que les contingences temporelles (de l’économie, de la sociologie, de la politique) contrarient le moins possible la vocation humaine à l’éternel. Pour Thibon, l’homme se condamne lui-même en se coupant à la fois de ses racines naturelles et de ses origines surnaturelles.

Pour des livres de Gustave Thibon et sur lui, cliquer ici.

Un 17 janvier : l’apparition de Notre-Dame de Pontmain

Dans la nuit du 17 janvier 1871, tandis que fait rage la guerre franco-prussienne et que les Allemands avancent vers Laval, la neige couvre le village de Pontmain, en Mayenne.
Deux jeunes garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père à piler les ajoncs dans leur grange.
Eugène sort de la grange pour « voir le temps ».
C’est alors qu’il déclare avoir aperçu au-dessus de la maison d’en face une « belle dame » à la robe constellée d’étoiles, qui le regarde en souriant, les mains tendues.

À ses cris, les villageois accourent et d’autres enfants déclarent voir la « belle dame ». Ils assurent qu’un ovale bleu avec quatre bougies éteintes est venu entourer la dame. L’abbé Guérin, curé du village, organise une veillée de prière autour des enfants qui, seuls, voient l’apparition.

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C’était aussi un 17 janvier…

En plus des apparitions de Pontmain :

• 395 : Théodose meurt à Milan.  Ses deux fils lui succèdent : Arcadius devient empereur d’Orient et Honorius, celui d’Occident. Dès lors, le partage de l’Empire est réalisé (la frontière traversant les Balkans et la Libye).

• 1377 : la papauté est transférée d’Avignon à Rome.

• 1793 : durant la séance de la Convention nationale, les députés votent quant au sort de Louis XVI. 361 conventionnels (dont 122 francs-maçons) votent la mort sans condition, contre 360 (dont 16 francs-maçons).

• 1941 : victoire navale française (avec l’Etat français du Maréchal Pétain) lors de la bataille de Koh Chang dans le Golfe de Thaïlande, face à la flotte thaïlandaise, qui est entièrement détruite.

Le croiseur français Lamotte-Picquet

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C’était un… 16 janvier

• 1790 : pour s’être révoltée contre les excès révolutionnaires, Marseille, épurée par Barras et Fréron, est renommée « Ville-sans-nom ».

• 1911 : premier discours de Maurice Barrès à la Chambre des députés « pour nos églises », repris dans La grande Pitié des églises de France.

Maurice Barrès tenant un discours

• 1957 : à Alger, le siège de l’état-major du général Salan, commandant des forces armées, est partiellement détruit par une attaque au bazooka. L’attentat fait un mort, le commandant Rodier, chef-adjoint du cabinet de Salan et deux blessés.
Cette tentative d’assassinat a été fomentée en amont par les gaullistes – Michel Debré notamment – qui ont manipulé des patriotes de l’Algérie française.

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C’était un 13 janvier…

Mort de Saint Rémi ; un ange recueille son âme. Vitrail de ND de Chartres.

• 533 : date supposée de la mort de saint Rémi, 94 ans, archevêque de Reims, qui avait baptisé Clovis vers 496. Fête de ce saint ce jour.

• 888 : mort de Charles III le Gros, empereur d’Occident. Fin de l’empire de Charlemagne.

• 1118 : fondation, à Jérusalem, de l’Ordre du Temple, par huit chevaliers français réunis autour de Hugues de Payns.

• 1151 : Continuer la lecture de « C’était un 13 janvier… »

C’était un 7 janvier…

• 1886 : le général Boulanger devient ministre de la Guerre. Il le demeure jusqu’au 30 mai 1887, cristallisant sur son nom les activistes à la fois républicains, communards et nationalistes. (Émission sur Boulanger ici).

• 1893 : dans La Cocarde, Edouard Drumont révèle que 104 députés républicains (les « chéquards ») ont été achetés par la compagnie du canal de Panama pour l’obtention du contrat de perçage. Énorme scandale. Brillant discours à l’Assemblée de Maurice Barrès. Mais seuls Ferdinand de Lesseps et son fils Charles seront condamnés pour corruption.

• 1944 : mort à 10h50 d’Eugène Deloncle, abattu par des policiers français au service du SD allemand, à son domicile.
Polytechnicien, ancien combattant (Légion d’honneur en 1915) et père de « La Cagoule », il venait de fonder le Mouvement Social Révolutionnaire.
Pour découvrir la Cagoule, on lira avec profit l’article paru dans le n°8 de la revue L’Héritage.

Source

C’était un 5 janvier…

Charles d’Orléans recevant hommage d’un vassal. Lettrine ornée, xve siècle, Paris

• 1465 : mort de Charles d’Orléans à Amboise.
Ce prince de France – fils du frère du roi –, capturé lors de la bataille désastreuse d’Azincourt, en 1415, demeura prisonnier des Anglais durant 25 ans.
C’est pour charmer l’ennui de sa captivité qu’il devint poète, cultivant la galanterie raffinée sous une pointe de mélancolie.
Libéré en 1440, il entreprit de conquérir le Milanais, qu’il tenait de droit par sa mère, mais ne put se rendre maître que du comté d’Asti. Il s’établit alors à Blois, où il tint une cour lettrée.
Il laisse une centaine de ballades, autant de chansons, et environ 400 rondeaux.
« Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
… Mais vous, Hiver, trop êtes, plein
De neige, vent, pluie et grésil
… Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! »

En fin d’article retrouvez sa fameuse Complainte de France.

• 1945 : bombardement de Royan.
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