C’était un… 6 octobre

1889 : Maurice Barrès est élu député boulangiste de Nancy, à 27 ans, devenant le plus jeune député de France.

1914 : mort, à Bordeaux, de l’homme politique Albert de Mun.
Militant légitimiste jusqu’à ce que le pape Léon XIII prône le ralliement des catholiques à la République, il fut un adversaire du libéralisme comme du socialisme, défendit nombre de réformes sociales dans un esprit particulier, inspiré du corporatisme d’Ancien Régime.
Ayant soutenu un temps le général Boulanger puis devenu anti-dreyfusard, il fonda un parti, l’Action libérale populaire, après la victoire du Bloc des gauches en 1902, s’opposant énergiquement à la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, puis défendit le réarmement de la France.
Il fut l’un des initiateurs du « catholicisme social », avec René de La Tour du Pin.

► Sur le catholicisme social en général, on peut lire le livre de Léo Imbert.

1981 : le président égyptien Anouar El Sadate est assassiné devant les caméras alors qu’il préside une parade militaire au Caire, par des membres de l’armée qui appartiennent à l’organisation du Jihad islamique égyptien, fondée par d’anciens membres des Frères musulmans.

Ils s’opposaient à la négociation entamée par Sadate avec Israël ainsi qu’à la vague répressive qu’il avait déclenchée en septembre (visant des socialistes, des nasséristes, des féministes, des islamistes, des professeurs d’université et des journalistes, le patriarche copte orthodoxe Chénouda III et un grand nombre de ses prêtres et évêques).
L’organisateur de l’assassinat avait vu son frère, islamiste, arrêté à ce moment.

1989 : mort, à Paris, de Robert Poulet, romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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C’était un 5 octobre…

Bonaparte faisant tirer devant l’église Saint Roch

1795 :  l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, à Paris, est réprimée de façon sanglante (300 morts parmi les insurgés sur les marches de l’église Saint-Roch), par le général Bonaparte (qui se fait connaître à cette occasion) pour le compte de l’Assemblée. Les insurgés comptaient 25 000 hommes pour cette tentative de rétablissement de la monarchie.

1820 : mort du jésuite Augustin Barruel, ancien chanoine de Notre-Dame, à qui l’on doit les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui font de lui le père de l’antimaçonnisme français. Dans cet ouvrage (indispensable à toute solide bibliothèque contre-révolutionnaire), il présente la franc-maçonnerie comme le principal moteur de la Révolution.

1864 : naissance à Besançon du pionnier (avec son frère Auguste) de l’exploitation du cinématographe, Louis Lumière, futur soutien du maréchal Pétain et de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.  Le cinéma leur doit tout, mais ils ont été récemment privés de commémorations du fait de leur engagement patriotique.

• 1918 : mort de Roland Garros. Il ne fut pas joueur de tennis, mais un prestigieux aviateur, qui établit plusieurs records (première traversée aérienne de la Méditerranée par exemple). Engagé comme pilote de chasse en 1914, il s’illustra pendant la guerre avant d’être abattu par l’ennemi, à l’âge de 29 ans.

1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.

• 1995 : Bob Denard se rend à l’armée française (Comores).
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C’était un 4 octobre…

Calendrier chrétien : fête de Saint François d’Assise (voir ici).

• 1582 : naissance du calendrier grégorien
Le pape Grégoire XIII ordonne ce jour-là, sur les recommandations d’une commission chargée depuis 1570 de mettre au point un nouveau calendrier, que le lendemain – normalement le 5 octobre – serait le 15 octobre.
Il veut ainsi rattraper le retard d’une dizaine de jours qui existait depuis l’entrée en vigueur du calendrier julien – ainsi appelé pour honorer Jules César – vers 730 avant Jésus-Christ, sur le temps astronomique réel. La révolution de notre planète autour du soleil est en effet de 365 jours et 2 422 166 dix millionèmes de jours et non pas 365 jours un quart.
Les Grecs et les Russes virent là une « manœuvre papiste » et refusèrent le nouveau calendrier. Dans ces deux pays, depuis 1918 en Russie et 1923 en Grèce, le calendrier julien n’est plus respecté que pour les fêtes religieuses orthodoxes (mais pas gréco-catholiques).

1876 : mort  à Coulommiers du journaliste et écrivain catholique Roger Gougenot des Mousseaux, auteur d’ouvrages et articles sur l’ésotérisme, la magie, la franc-maçonnerie, le judaïsme… A sa mort, il laisse malheureusement inachevé un gros volume sur la franc-maçonnerie, qui ne sera jamais retrouvé.

1932 : Gyula Gömbös, de tendance nationaliste, devient Premier ministre hongrois. Une maladie fatale empêchera la réalisation de son projet de type fasciste pour la Hongrie.

1941 : à Vichy, l’État français promulgue la Charte du travail.
Cette œuvre « révolutionnaire » (inspirée notamment par le catholicisme social) met fin aux syndicats et instaure des corporations par branche d’activité. Création de la Corporation ouvrière, pendant de la Corporation paysanne. L’objectif est d’éliminer la lutte des classes et favoriser l’entente patrons-ouvriers. Elle décrète, pour la première fois en France, un salaire minimum vital fixé par l’État. On peut la lire en fin de cet article.

1985 : mort au combat, dans les maquis catholiques karens de Birmanie, du militant nationaliste français Jean-Philippe Courrèges, ancien du GUD.

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C’était un… 3 octobre

1226 : mort de Saint François d’Assise, près de cette ville d’Italie où il était né 44 ans plus tôt.

Fresque de Giotto, fin XIIIe siècle, dans la basilique Saint-François d’Assise, qui représente ce dernier en train de prêcher auprès des oiseaux. (détail)

Fils d’un riche marchand, après une jeunesse facile, il se convertit et fit vœu de pauvreté.
En 1209, il fonda l’ordre des Frères mineurs (dits les « Franciscains »), pour vivre plus proche du Christ, en réaction radicale contre la puissance aliénatrice de l’argent (le monde marchand se développant).
Serviteur de « Dame Pauvreté », il voulut revenir plus parfaitement à l’esprit de l’Evangile. Vivant dans le dénuement d’un humble ermitage forestier, embrassant les lépreux, restaurant de ses mains une chapelle, il attira vite des jeunes disciples, et l’ordre portant la réforme qu’il souhaitait se développa vite et loin.
Stigmatisé en 1224, il fut fameux pour sa sainteté, ses miracles, la joie de vivre qui caractérisait sa prédication et son amour de la Création (reflet de la gloire et de la bonté divines), parlant avec ce féroce « frère loup » qu’il domestiqua, saluant « frère soleil » et notre « sœur la lune ».

► on peut retrouver ici des livres sur saint François d’Assise.

1880 : l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza prend possession de la terre congolaise à l’endroit où sera élevée plus tard Brazzaville. C’est fgrâce à un traité signé avec le roi local qu’il obtint pour la France ce territoire considérable.

Détail de la une du Petit Journal illustré du 19 mars 1905

1893 : le Siam (Thaïlande) cède à la France tous les territoires à l’est du Mékong et reconnait le protectorat français sur le Laos.

►à propos de l’empire français à travers les siècles et les continents, nous recommandons le recueil Mémoires d’empire.

1929 : le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui s’est constitué au lendemain de la Grande Guerre, sous la dynastie serbe des Karageorgevitch, prend le nom de Yougoslavie (« pays des Slaves du sud »).

1942 : parution du best-seller de l’Occupation : les Décombres, du journaliste Lucien Rebatet, qui y règle ses comptes avec la droite maurrassienne, avec une ironie mordante. Ce livre lui vaudra trois ans après quelques années de bagne.

1980 : à 18h38, attentat contre la synagogue libérale de la rue Copernic – organisé par des Palestiniens de la mouvance du FPLP de Georges Habbache – provoquant la mort de quatre passants, dont deux juifs.
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Ephéméride du 2 octobre

Calendrier liturgique : c’est la fête des saints anges gardiens.
L’Eglise enseigne que chaque humain est accompagné de l’un d’eux, voué à sa protection. Les nations aussi en ont un (l’archange saint Michel, pour la France). Dans la liturgie du jour (Textes liturgiques ici), la collecte dit : « O Dieu, qui, en votre providence ineffable, daignez envoyer vos saints Anges pour nous garder, accordez à ceux qui vous en supplient, d’être sans cesse sous leur défense et leur protection, et de jouir éternellement de leur société. »

1187 : Le sultan Saladin reprend Jérusalem aux croisés. La ville avait été conquise par Godefroi de Bouillon le 15 juillet 1099. Toutes les églises, à l’exception du Saint-Sépulcre, sont transformées en mosquées.

• 1370 : le Breton Bertrand du Guesclin est nommé connétable (chef des armées du roi de France). Illustre chef guerrier, il éliminera les Grandes compagnies et harcèlera habilement les Anglais.

• 1535 : Jacques Cartier donne le nom de Mont-Royal ou Montréal au village indien de Hochelago.

• 1741 : naissance à Villeneuve-de-Berg (Ardèche), d’Augustin Barruel de Saint-Pons, dénonciateur de la Franc-Maçonnerie dans le processus révolutionnaire, notamment dans ses Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme.

• 1854 : fondation, par Frédéric Mistral, du mouvement félibrige, pour défendre la langue d’oc (qui compte deux fois plus de mots que le français du nord). Continuer la lecture de « Ephéméride du 2 octobre »

C’était un… 1er octobre :

1793 : la Convention adopte un décret à propos de la rébellion vendéenne : « Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre » proclame-t-elle. Le rapporteur du Comité de salut public avait martelé dans son discours préalable : « Détruisez la Vendée ».

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1800 : l’Espagne rétrocède à la France la Louisiane. En difficulté et épuisé par la guerre de Sept ans, le royaume de France avait cédé en 1762 ce territoire à son allié espagnol car elle n’avait plus les moyens de contrôler, et pour éviter une conquête de celui-ci par les Britanniques. Hélas, quatre ans plus tard, Napoléon la vendra aux Etats-Unis.

► à propos de l’empire français, à travers les siècles et les continents, on peut lire le recueil Mémoires d’Empire.

1828 : ouverture au public de la première ligne de chemin de fer française. Longue de 16 km, elle relie Saint-Etienne à Andrézieux-Bouthéon.

1830 : à Alger, le gouverneur de l’Algérie, créé un corps d’infanterie indigène et lui donne le nom de Zouaves, car il a recruté l’essentiel des hommes dans les tribus berbères des Zawas. Ce corps ne sera dissous qu’en 1964.

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C’était un… 30 septembre

420 : mort, à Bethléem, de Saint Jérôme, à 73 ans, dans un monastère qu’il avait fondé (et qui avait été attaqué et brûlé partiellement quelques années avant par des partisans de Pélage). Né à Stridon (actuelle Slovénie ou Croatie), il fut un moine érudit et ascète, et son importante œuvre théologique lui valut les titres de Docteur de l’Eglise et de Père de l’Eglise. Il est connu surtout pour avoir traduit scrupuleusement la Bible en latin, à partir des manuscrits originaux grecs et hébreux ; il en rédigea aussi d’importants commentaires.
Sa traduction, nommée la Vulgate, deviendra la version officielle de la Bible pour l’Eglise catholique.

Saint Jérôme écrivant par Le Caravage (1606), galerie Borghèse.

► on peut lire à son sujet une biographie solide que lui a consacrée Anne Bernet, et se procurer une réédition de la Vulgate ici.

• 1567 : « Michelade de Nîmes », massacre de dizaines de catholiques par les protestants, commencé la veille, jour de la Saint Michel.
Les huguenots voulaient reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils organisèrent d’abord l’enlèvement des notables, civils, religieux et militaires, pour les emmener au cloître de l’Évêché de Nîmes ; puis les victimes – près d’une centaine – furent appelées une par une et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits.  Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville.

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

• 1684 : mort à Paris, du poète et dramaturge Pierre Corneille, géant de la langue française. Il meurt oublié et supplanté par Jean Racine dans le cœur du public.
En plus de ses célèbres pièces, il transposa du latin en vers français L’imitation de Jésus-Christ, célèbre et intemporel ouvrage de spiritualité catholique (commandable ici). Robert Brasillach lui a consacré une biographie.

• 1814 : après les guerres et la défaite napoléoniennes, ouverture du Congrès de Vienne, qui devait aboutir un nouveau découpage des frontières européennes. La France ne s’en sort pas trop mal, grâce à l’habileté de Talleyrand notamment.

• 1891 : exilé à Bruxelles, le général Boulanger, principale figure politique du patriotisme français, dont les partisans avaient fait trembler la République, se donne la mort, à 54 ans, sur la tombe de son amante Marguerite de Bonnemains.
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C’était un… 29 septembre

480 : Bataille navale de Salamine, qui marque un tournant dans l’affrontement entre la Grèce et l’Orient achéménide. Dix ans après Marathon, cette victoire, qui est suivie de celles de Platées et du cap Mycale, garantit le maintien de l’indépendance des cités grecques.

1435 : à Pavie, mort d’Isabelle (ou Isabeau) de Bavière, dans le dénuement le plus total. Née à Munich en 1371, elle avait épousé le roi de France Charles VI, et fut régente à plusieurs reprises. Elle lui fut une épouse infidèle, le livrant à la risée publique. Mère dénaturée, elle entendit faire passer la couronne de France au roi d’Angleterre, au préjudice du Dauphin, qu’elle fit déshériter.  Son fils, le roi Charles VII, exigea que ses obsèques fussent célébrées de nuit.

1567 : à Nîmes, massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants le jour de la Saint-Michel, d’où le nom donné à l’événement (« Michelade »).

Michelade à Nîmes les 29 et 30 septembre 1567. Franz Hogenberg (1535-1590)

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

1916 : fin de la bataille de Verdun, remportée par les Français.

1933 : création officielle du Parti franciste, au cours d’un dîner parisien, par Marcel Bucard, héros de la Première Guerre mondiale, qui déclare vouloir « fonder un mouvement d’action révolutionnaire dont le but est de conquérir le pouvoir » et d’« arrêter la course à l’abîme ». À l’issue du repas, vers 23h, les participants défilent en chemise bleue et baudrier jusqu’à l’Arc-de-Triomphe, où ils prêtent serment bras tendu devant la tombe du Soldat inconnu : « nous jurons de mener à bien l’œuvre du francisme et d’accompagner la deuxième Révolution française pour la Paix, la Justice et l’Ordre ». D’inspiration fasciste, le mouvement  nationaliste ne donna ni dans l’antimaçonnisme, ni dans l’antijudaïsme, avant d’être dissous par le Front populaire en 1936.

1936 : le général Franco est élu par ses pairs chef d’État et général des Armées.

1988 : Jean-Marie Le Pen nomme Bruno Mégret délégué général du Front national.

1989 : mort, à Paris, de l’avocat et homme politique français Jean-Louis Tixier-Vignancourt, à l’âge de 81 ans. Il fut la figure emblématique de la droite nationale des années 1960.

Tixier-Vignancourt en 1965

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C’était un 27 septembre…

– 52 : date approximative de la reddition de Vercingétorix à César, à l’issue du siège d’Alésia. Début de la domination romaine sur la Gaule, naissance de la Gaule romaine, malgré quelques révoltes gauloises.
César sera à l’origine de nombreux massacres, durant la guerre des Gaules, et les Éburons, les Carnutes, le groupe d’Arioviste ou les Vénètes par exemple, furent victimes de véritables tentatives de génocide.
Durant les dix années que dura cette campagne, entre 500 000 et 1 million de Gaulois furent tués (combattants et civils).
Il faut ajouter le même nombre de Gaulois déportés dans toute l’Italie pour y être vendus comme esclaves.
Les Romains transmettront leur organisation, leur droit, combattront et feront disparaître la religion des druides, mais ne modifièrent pas la composition ethnique de la Gaule.

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César – par Lionel Royer (1899)

1736 : mort, à Paris, du corsaire René Duguay-Trouin. La hardiesse et le courage de ce Malouin, qui devait s’emparer de Rio de Janeiro, firent de lui une des figures de la marine française.
À sa mort, il était chef d’escadre, commandeur de l’ordre de saint Louis et lieutenant général.
Ses lettres de noblesse, délivrées par Louis XIV, disaient qu’« il avait pris vingt vaisseaux de guerre et de plus de trois cents navires marchands. »

1964 : la Commission Warren remet son rapport d’enquête sur l’assassinat du président américain Kennedy, en concluant étrangement que Lee Harvey Oswald est l’unique assassin et qu’il a agi sans complice.
Les soupçons sur le rôle de la CIA au centre de ce meurtre d’État persistent…

C’était un… 26 septembre :

-52 : point culminant de la bataille d’Alésia.
Jules César, à la tête des légions romaines, assiège la forteresse gauloise d’Alésia, où Vercingétorix, le chef ayant réussi la difficile union des Gaulois, s’est retranché avec ses forces (environ 80 000 combattants).
Ce jour-là, les Gaulois, affaiblis par le siège et la famine, subissent une défaite décisive, malgré l’arrivée d’une armée de secours d’environ 240 000 Gaulois : des chiffres extraordinaires pour l’époque.
Vercingétorix tente une sortie désespérée pendant que l’armée de secours attaque les fortifications romaines, mais les défenses de César, composées de doubles lignes de retranchements (circumvallation et contrevallation), tiennent bon. Le siège continue et les assiégés devront se rendre dans les jours suivants.

326 : fondation, par l’empereur romain Constantin, de la ville de Constantinople. Elle deviendra la capitale politique, intellectuelle et religieuse de l’empire byzantin et de l’Europe orientale en général, pendant plus de mille ans.

996 : mort du roi de France Hugues Capet, qui était monté sur le trône en 987, installant une dynastie qui règnera plus de 800 ans.

1480 : ayant obtenu l’aval du pape Sixte IV deux ans plus tôt, Isabelle la Catholique décide l’expulsion des 200 000 Juifs d’Espagne (où se trouvent déjà environ 3 millions de Juifs plus ou moins convertis, sur une population de 20 millions d’habitants), à moins qu’ils ne se convertissent. 50 000 le feront. De nombreux incidents avaient précédé cette mesure : heurts entre chrétiens et Juifs à Tolède le 21 juillet 1467, à Cordoue le 14 mars 1472, à Ségovie le 16 mai 1474, etc.

1575 : rentrant en Espagne à bord de la galère Le Soleil, Cervantès, patron de la littérature espagnole avec notamment Don Quichotte, est fait prisonnier par des pirates barbaresques. Il restera cinq ans dans les bagnes d’Alger, d’où il sera libéré contre une rançon

1687 : au cours du siège d’Athènes par les Grecs, une bombe fait éclater la réserve de poudre que les Turcs avaient entreposée dans le Parthénon (qui était alors une mosquée). Toute la partie centrale de cette merveille dédiée à Athéna est détruite.

1917 : mort, à Paris, du peintre, sculpteur et graveur français, aux multiples facettes, Edgar Degas.
Il fut, comme d’autres artistes et intellectuels éminents de son époque, membre de la Ligue de la patrie française, mouvement nationaliste, et antidreyfusard modéré.

« Le foyer de la danse », 1872.

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un… 25 septembre :

1597 : après avoir repoussé les Espagnols à Amiens, Henri IV est enfin maître de son royaume.

Montesquiou Fezensac, Leon.jpg1915 : l’écrivain comte Léon de Montesquiou-Fezensac, secrétaire général de la Ligue d’Action française, qui a rejoint comme lieutenant le 2e de marche du 2e Etranger, tombe « glorieusement » sur le front de Souain, sur le terrain même de la fameuse bataille des champs catalauniques, à l’âge de 42 ans.

1956 : un rapport secret de Nicolas Podgorny, au comité central du Parti communiste d’Union soviétique, indique que, dans la période 1944-1955, plus de 150 000 membres de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens, dirigée par Stéphane Bandera) et de l’UPA (« Armée insurectionnelle ukrainienne » sa branche militaire) ont été tués, 103 828 membres arrêtés et 60 000 familles « de nationalistes et de leurs complices », soit 203 662 personnes, ont été déportées à titre de « mesures de rigueur ». Les pertes soviétiques dans la même période s’élèvent à 23 000 hommes, donnant une idée de l’ampleur de la résistance anti-communiste.

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un… 24 septembre

768 : mort, à Saint-Denis, de Pépin le Bref, fils de Charles Martel et père de Carloman (qui ne régna que quatre ans) et de Charlemagne. Issu d’une lignée de maires du palais (véritables détenteurs du pouvoir sous les derniers Mérovingiens), il s’était fait proclamer roi des Francs en 751, envoyant au monastère dernier roi mérovingien Childéric III. Il est le fondateur de la dynastie carolingienne.

Gisant de Pépin le Bref et sa femme Bertrade de Laon (dite Berthe aux grands pieds) à la Basilique de Saint-Denis.

1715 : mort, près d’Epernay, du moine bénédictin Dom Pérignon, inventeur du procédé de champagnisation.

1852 : l’ingénieur français Henri Giffaud réalise le premier vol en ballon dirigeable, reliant Paris à Trappes.

1853 : la France prend officiellement possession de la Nouvelle-Calédonie, avec l’arrivée du contre-amiral Febvrier Despointes. Une précédente expédition avait été conduite en 1850, pour compléter l’hydrographie de l’île, mais l’équipage avait été dévoré par les Canaques, hormis trois marins faits prisonniers. La colonie prendra son essor avec l’arrivée des proscrits et des Communards. En 1878, les Canaques massacrèrent 128 Blancs et brûlèrent leurs maisons.

1871 : création, par le marquis de la Tour du Pin et Albert de Mun (tous deux avaient été camarades de captivité en 1870), de l’Œuvre des cercles catholiques ouvriers, fer de lance du catholicisme social. Considéré comme le maître du corporatisme, La Tour du Pin fut l’un des premiers à rejoindre, en 1899, l’Action française. Il a exposé sa doctrine dans un ouvrage fameux : « Vers un ordre social chrétien ».

► pour des livres de la Tour du Pin ou sur lui, voir ici. Sur le catholicisme social en général, voir le livre de Léo Imbert.

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23 septembre 1940 : l’agression britannique sur Dakar

Vue du pont arrière du croiseur Georges Leygues

Un article de José Castano :

« Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

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C’était un 22 septembre…

1711 : parti de France le 9 juin et ayant débarqué le 12, le corsaire René Duguay-Trouin se rend maître de Rio de Janeiro, la plus riche colonie portugaise au Brésil. Cette victoire fit grand bruit en Europe, tant par la hardiesse de l’entreprise que par la vigueur de l’exécution.

1793 : défaite des Bleus (les républicains) à Saint Fulgent face à Lescure et Charette. Westermann doit s’enfuir à la Châtaigneraie. En 5 jours, la Vendée a remporté cinq éclatantes victoires et rompu le cercle des 115 000 hommes, qui, d’après le plan de Canclaux, devaient l’écraser.

Description de l'image Bataille de Saint-Fulgent 1793.jpg.
Bataille de Saint-Fulgent, 1793.

1862 : tentant d’arrêter l’avancée sudiste, le président yankee Abraham Lincoln proclame l’émancipation partielle et conditionnelle des esclaves noirs, « chez les États rebelles seulement » !

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C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

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