Palinodies politiciennes en cascade et Bruno Lemaire à son maximum

L’hôtel de Matignon (Paris VIIe), où se trouvent les bureaux du Premier ministre.

Le gouvernement de Sébastien Lecornu n’aura pas fait long feu : même pas 10h que la liste de ses ministres a été égrenée, dimanche soir, il a démissionné.
Cette valse, de plus en plus chancelante, des gouvernements illustre le fait que ce régime d’incurie et de nuisance est à bout de souffle. Il est désormais la proie du ridicule.

« À peine nommé, voilà le gouvernement de Sébastien Lecornu déjà démissionnaire. Du jamais-vu sous la Ve République : une équipe tout juste constituée a implosé à ciel ouvert, sans même que les passations de pouvoirs aient eu lieu. Le nœud de la crise ? Bruno Retailleau, fraîchement reconduit ministre de l’Intérieur, qui menace de claquer la porte en réaction principalement au retour surprise de Bruno Le Maire au ministère des Armées. Jusqu’en début de soirée dimanche, tout se déroulait pourtant de manière plus ou moins classique.
Après trois longues semaines d’attente et un week-end entier de négociations, de réunions secrètes et de coups de pression venus de toutes parts dans la coalition gouvernementale, le secrétaire général de l’Élysée a cru pouvoir enfin annoncer la composition du nouveau gouvernement, nommé «sur proposition du premier ministre». […]
Déjà sous la pression des socialistes et du Rassemblement national (RN) qui menaçaient de le renverser, le premier ministre pouvait s’enorgueillir d’avoir apaisé les tensions avec la droite. En partie grâce à la feuille de route qu’il avait fait parvenir à la droite et au bloc central, dans la nuit de samedi et dimanche, et dans laquelle il détaillait ses priorités. Mais c’était sans compter sur un rendez-vous décisif avec Bruno Retailleau, au cours duquel Sébastien Lecornu n’a manifestement pas été totalement transparent. […] » (source le Figaro)

La palme de la plus grossière duplicité politicienne revient à Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Economie et des Finances, désormais conseiller spécial du groupe industriel ASML, qui donnait à L’Usine Nouvelle son premier entretien depuis son départ de Bercy, le 22 septembre 2025 :

Rentrerez-vous dans le prochain gouvernement ?
Cela est totalement exclu. J’ai fait le choix en juin 2024, après notre défaite aux élections législatives, de me mettre en retrait de la vie politique. J’ai considéré que nous n’avions plus les marges de manœuvre nécessaires pour agir clairement et fermement au service des Français. Je n’ai pas changé d’avis.

Deux semaines après, il signait comme ministre pour le gouvernement Lecornu !
Qui peut faire encore confiance à ce personnel politicien ?!

C’était un… 6 octobre

1889 : Maurice Barrès est élu député boulangiste de Nancy, à 27 ans, devenant le plus jeune député de France.

1914 : mort, à Bordeaux, de l’homme politique Albert de Mun.
Militant légitimiste jusqu’à ce que le pape Léon XIII prône le ralliement des catholiques à la République, il fut un adversaire du libéralisme comme du socialisme, défendit nombre de réformes sociales dans un esprit particulier, inspiré du corporatisme d’Ancien Régime.
Ayant soutenu un temps le général Boulanger puis devenu anti-dreyfusard, il fonda un parti, l’Action libérale populaire, après la victoire du Bloc des gauches en 1902, s’opposant énergiquement à la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, puis défendit le réarmement de la France.
Il fut l’un des initiateurs du « catholicisme social », avec René de La Tour du Pin.

► Sur le catholicisme social en général, on peut lire le livre de Léo Imbert.

1981 : le président égyptien Anouar El Sadate est assassiné devant les caméras alors qu’il préside une parade militaire au Caire, par des membres de l’armée qui appartiennent à l’organisation du Jihad islamique égyptien, fondée par d’anciens membres des Frères musulmans.

Ils s’opposaient à la négociation entamée par Sadate avec Israël ainsi qu’à la vague répressive qu’il avait déclenchée en septembre (visant des socialistes, des nasséristes, des féministes, des islamistes, des professeurs d’université et des journalistes, le patriarche copte orthodoxe Chénouda III et un grand nombre de ses prêtres et évêques).
L’organisateur de l’assassinat avait vu son frère, islamiste, arrêté à ce moment.

1989 : mort, à Paris, de Robert Poulet, romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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C’était un 5 octobre…

Bonaparte faisant tirer devant l’église Saint Roch

1795 :  l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, à Paris, est réprimée de façon sanglante (300 morts parmi les insurgés sur les marches de l’église Saint-Roch), par le général Bonaparte (qui se fait connaître à cette occasion) pour le compte de l’Assemblée. Les insurgés comptaient 25 000 hommes pour cette tentative de rétablissement de la monarchie.

1820 : mort du jésuite Augustin Barruel, ancien chanoine de Notre-Dame, à qui l’on doit les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui font de lui le père de l’antimaçonnisme français. Dans cet ouvrage (indispensable à toute solide bibliothèque contre-révolutionnaire), il présente la franc-maçonnerie comme le principal moteur de la Révolution.

1864 : naissance à Besançon du pionnier (avec son frère Auguste) de l’exploitation du cinématographe, Louis Lumière, futur soutien du maréchal Pétain et de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.  Le cinéma leur doit tout, mais ils ont été récemment privés de commémorations du fait de leur engagement patriotique.

• 1918 : mort de Roland Garros. Il ne fut pas joueur de tennis, mais un prestigieux aviateur, qui établit plusieurs records (première traversée aérienne de la Méditerranée par exemple). Engagé comme pilote de chasse en 1914, il s’illustra pendant la guerre avant d’être abattu par l’ennemi, à l’âge de 29 ans.

1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.

• 1995 : Bob Denard se rend à l’armée française (Comores).
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C’était un 4 octobre…

Calendrier chrétien : fête de Saint François d’Assise (voir ici).

• 1582 : naissance du calendrier grégorien
Le pape Grégoire XIII ordonne ce jour-là, sur les recommandations d’une commission chargée depuis 1570 de mettre au point un nouveau calendrier, que le lendemain – normalement le 5 octobre – serait le 15 octobre.
Il veut ainsi rattraper le retard d’une dizaine de jours qui existait depuis l’entrée en vigueur du calendrier julien – ainsi appelé pour honorer Jules César – vers 730 avant Jésus-Christ, sur le temps astronomique réel. La révolution de notre planète autour du soleil est en effet de 365 jours et 2 422 166 dix millionèmes de jours et non pas 365 jours un quart.
Les Grecs et les Russes virent là une « manœuvre papiste » et refusèrent le nouveau calendrier. Dans ces deux pays, depuis 1918 en Russie et 1923 en Grèce, le calendrier julien n’est plus respecté que pour les fêtes religieuses orthodoxes (mais pas gréco-catholiques).

1876 : mort  à Coulommiers du journaliste et écrivain catholique Roger Gougenot des Mousseaux, auteur d’ouvrages et articles sur l’ésotérisme, la magie, la franc-maçonnerie, le judaïsme… A sa mort, il laisse malheureusement inachevé un gros volume sur la franc-maçonnerie, qui ne sera jamais retrouvé.

1932 : Gyula Gömbös, de tendance nationaliste, devient Premier ministre hongrois. Une maladie fatale empêchera la réalisation de son projet de type fasciste pour la Hongrie.

1941 : à Vichy, l’État français promulgue la Charte du travail.
Cette œuvre « révolutionnaire » (inspirée notamment par le catholicisme social) met fin aux syndicats et instaure des corporations par branche d’activité. Création de la Corporation ouvrière, pendant de la Corporation paysanne. L’objectif est d’éliminer la lutte des classes et favoriser l’entente patrons-ouvriers. Elle décrète, pour la première fois en France, un salaire minimum vital fixé par l’État. On peut la lire en fin de cet article.

1985 : mort au combat, dans les maquis catholiques karens de Birmanie, du militant nationaliste français Jean-Philippe Courrèges, ancien du GUD.

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C’était un… 3 octobre

1226 : mort de Saint François d’Assise, près de cette ville d’Italie où il était né 44 ans plus tôt.

Fresque de Giotto, fin XIIIe siècle, dans la basilique Saint-François d’Assise, qui représente ce dernier en train de prêcher auprès des oiseaux. (détail)

Fils d’un riche marchand, après une jeunesse facile, il se convertit et fit vœu de pauvreté.
En 1209, il fonda l’ordre des Frères mineurs (dits les « Franciscains »), pour vivre plus proche du Christ, en réaction radicale contre la puissance aliénatrice de l’argent (le monde marchand se développant).
Serviteur de « Dame Pauvreté », il voulut revenir plus parfaitement à l’esprit de l’Evangile. Vivant dans le dénuement d’un humble ermitage forestier, embrassant les lépreux, restaurant de ses mains une chapelle, il attira vite des jeunes disciples, et l’ordre portant la réforme qu’il souhaitait se développa vite et loin.
Stigmatisé en 1224, il fut fameux pour sa sainteté, ses miracles, la joie de vivre qui caractérisait sa prédication et son amour de la Création (reflet de la gloire et de la bonté divines), parlant avec ce féroce « frère loup » qu’il domestiqua, saluant « frère soleil » et notre « sœur la lune ».

► on peut retrouver ici des livres sur saint François d’Assise.

1880 : l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza prend possession de la terre congolaise à l’endroit où sera élevée plus tard Brazzaville. C’est fgrâce à un traité signé avec le roi local qu’il obtint pour la France ce territoire considérable.

Détail de la une du Petit Journal illustré du 19 mars 1905

1893 : le Siam (Thaïlande) cède à la France tous les territoires à l’est du Mékong et reconnait le protectorat français sur le Laos.

►à propos de l’empire français à travers les siècles et les continents, nous recommandons le recueil Mémoires d’empire.

1929 : le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui s’est constitué au lendemain de la Grande Guerre, sous la dynastie serbe des Karageorgevitch, prend le nom de Yougoslavie (« pays des Slaves du sud »).

1942 : parution du best-seller de l’Occupation : les Décombres, du journaliste Lucien Rebatet, qui y règle ses comptes avec la droite maurrassienne, avec une ironie mordante. Ce livre lui vaudra trois ans après quelques années de bagne.

1980 : à 18h38, attentat contre la synagogue libérale de la rue Copernic – organisé par des Palestiniens de la mouvance du FPLP de Georges Habbache – provoquant la mort de quatre passants, dont deux juifs.
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Ce beau château appartient au CSE de France Télévision

Dans la série : « où partent les impôts des Français ? »

Le Comité interentreprises de FranceTélévision – l’agglomérat de plusieurs chaînes de propagande gaucho-mondialiste payé par le contribuable – est propriétaire de ce château en Dordogne : 115 hectares de terrain et une piscine privée qui, comme l’a révélé la Cour des comptes, a couté à elle seule 1 000 000 € !

Ephéméride du 2 octobre

Calendrier liturgique : c’est la fête des saints anges gardiens.
L’Eglise enseigne que chaque humain est accompagné de l’un d’eux, voué à sa protection. Les nations aussi en ont un (l’archange saint Michel, pour la France). Dans la liturgie du jour (Textes liturgiques ici), la collecte dit : « O Dieu, qui, en votre providence ineffable, daignez envoyer vos saints Anges pour nous garder, accordez à ceux qui vous en supplient, d’être sans cesse sous leur défense et leur protection, et de jouir éternellement de leur société. »

1187 : Le sultan Saladin reprend Jérusalem aux croisés. La ville avait été conquise par Godefroi de Bouillon le 15 juillet 1099. Toutes les églises, à l’exception du Saint-Sépulcre, sont transformées en mosquées.

• 1370 : le Breton Bertrand du Guesclin est nommé connétable (chef des armées du roi de France). Illustre chef guerrier, il éliminera les Grandes compagnies et harcèlera habilement les Anglais.

• 1535 : Jacques Cartier donne le nom de Mont-Royal ou Montréal au village indien de Hochelago.

• 1741 : naissance à Villeneuve-de-Berg (Ardèche), d’Augustin Barruel de Saint-Pons, dénonciateur de la Franc-Maçonnerie dans le processus révolutionnaire, notamment dans ses Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme.

• 1854 : fondation, par Frédéric Mistral, du mouvement félibrige, pour défendre la langue d’oc (qui compte deux fois plus de mots que le français du nord). Continuer la lecture de « Ephéméride du 2 octobre »

Gérard Miller : un infect donneur de leçons gauchiste en garde-à-vue pour de graves accusations

Visé par trois plaintes, le psychanalyste gauchiste Gérard Miller a été interpellé et placé en garde à vue pour « viols et agressions sexuelles ».
Il est accusé d’agressions sexuelles par au moins 10 femmes, dont plusieurs très jeunes lors des faits (moins de 25 ans, voire mineures).
Il aurait attouché les jeunes femmes en prétextant des séances d’hypnoses.

Pendant des années, cet étranger à papiers français (il est juif polonais), ce grand moraliste de gauche, féministe (!), chevalier de la Légion d’honneur évidemment, était invité par les chaînes de télévision et les radios pour y diffuser avec un ton hautain son idéologie cosmopolite et sa pseudo-science freudienne, contre les Français patriotes, pas gentils et attardés.
Çela se passe encore une fois de commentaires, non?

C’était un… 1er octobre :

1793 : la Convention adopte un décret à propos de la rébellion vendéenne : « Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre » proclame-t-elle. Le rapporteur du Comité de salut public avait martelé dans son discours préalable : « Détruisez la Vendée ».

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1800 : l’Espagne rétrocède à la France la Louisiane. En difficulté et épuisé par la guerre de Sept ans, le royaume de France avait cédé en 1762 ce territoire à son allié espagnol car elle n’avait plus les moyens de contrôler, et pour éviter une conquête de celui-ci par les Britanniques. Hélas, quatre ans plus tard, Napoléon la vendra aux Etats-Unis.

► à propos de l’empire français, à travers les siècles et les continents, on peut lire le recueil Mémoires d’Empire.

1828 : ouverture au public de la première ligne de chemin de fer française. Longue de 16 km, elle relie Saint-Etienne à Andrézieux-Bouthéon.

1830 : à Alger, le gouverneur de l’Algérie, créé un corps d’infanterie indigène et lui donne le nom de Zouaves, car il a recruté l’essentiel des hommes dans les tribus berbères des Zawas. Ce corps ne sera dissous qu’en 1964.

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La régie publicitaire de la RATP et de la SNCF refuse la diffusion d’une affiche pour un film chrétien

La régie publicitaire de la SNCF et de la RATP (Mediatransports) a refusé l’apposition de l’affiche promotionnelle d’un film documentaire sur le Sacré-Coeur de Jésus, car jugée « trop prosélyte ».
Ce film, qui sort demain, retrace les apparitions du Christ entre 1673 et 1675 à Paray-le-Monial.
La régie – qui diffuse fréquemment des affiches indécentes ou même quasi-pornographiques – estime que cette campagne d’affichage porterait atteinte au principe de laïcité et refuse catégoriquement d’en assurer la promotion.

Parallèlement à cela, on découvre que les haut-parleurs de la station de métro Nation ont diffusé des versets du Coran :


Y aura-t-il une excuse et une enquête (et des sanctions) ?

Source

C’était un… 30 septembre

420 : mort, à Bethléem, de Saint Jérôme, à 73 ans, dans un monastère qu’il avait fondé (et qui avait été attaqué et brûlé partiellement quelques années avant par des partisans de Pélage). Né à Stridon (actuelle Slovénie ou Croatie), il fut un moine érudit et ascète, et son importante œuvre théologique lui valut les titres de Docteur de l’Eglise et de Père de l’Eglise. Il est connu surtout pour avoir traduit scrupuleusement la Bible en latin, à partir des manuscrits originaux grecs et hébreux ; il en rédigea aussi d’importants commentaires.
Sa traduction, nommée la Vulgate, deviendra la version officielle de la Bible pour l’Eglise catholique.

Saint Jérôme écrivant par Le Caravage (1606), galerie Borghèse.

► on peut lire à son sujet une biographie solide que lui a consacrée Anne Bernet, et se procurer une réédition de la Vulgate ici.

• 1567 : « Michelade de Nîmes », massacre de dizaines de catholiques par les protestants, commencé la veille, jour de la Saint Michel.
Les huguenots voulaient reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils organisèrent d’abord l’enlèvement des notables, civils, religieux et militaires, pour les emmener au cloître de l’Évêché de Nîmes ; puis les victimes – près d’une centaine – furent appelées une par une et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits.  Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville.

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

• 1684 : mort à Paris, du poète et dramaturge Pierre Corneille, géant de la langue française. Il meurt oublié et supplanté par Jean Racine dans le cœur du public.
En plus de ses célèbres pièces, il transposa du latin en vers français L’imitation de Jésus-Christ, célèbre et intemporel ouvrage de spiritualité catholique (commandable ici). Robert Brasillach lui a consacré une biographie.

• 1814 : après les guerres et la défaite napoléoniennes, ouverture du Congrès de Vienne, qui devait aboutir un nouveau découpage des frontières européennes. La France ne s’en sort pas trop mal, grâce à l’habileté de Talleyrand notamment.

• 1891 : exilé à Bruxelles, le général Boulanger, principale figure politique du patriotisme français, dont les partisans avaient fait trembler la République, se donne la mort, à 54 ans, sur la tombe de son amante Marguerite de Bonnemains.
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C’était un… 29 septembre

480 : Bataille navale de Salamine, qui marque un tournant dans l’affrontement entre la Grèce et l’Orient achéménide. Dix ans après Marathon, cette victoire, qui est suivie de celles de Platées et du cap Mycale, garantit le maintien de l’indépendance des cités grecques.

1435 : à Pavie, mort d’Isabelle (ou Isabeau) de Bavière, dans le dénuement le plus total. Née à Munich en 1371, elle avait épousé le roi de France Charles VI, et fut régente à plusieurs reprises. Elle lui fut une épouse infidèle, le livrant à la risée publique. Mère dénaturée, elle entendit faire passer la couronne de France au roi d’Angleterre, au préjudice du Dauphin, qu’elle fit déshériter.  Son fils, le roi Charles VII, exigea que ses obsèques fussent célébrées de nuit.

1567 : à Nîmes, massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants le jour de la Saint-Michel, d’où le nom donné à l’événement (« Michelade »).

Michelade à Nîmes les 29 et 30 septembre 1567. Franz Hogenberg (1535-1590)

► on peut lire à ce sujet Le protestantisme assassin, petit livre qui remet les choses en place à propos des « guerres de religion ».

1916 : fin de la bataille de Verdun, remportée par les Français.

1933 : création officielle du Parti franciste, au cours d’un dîner parisien, par Marcel Bucard, héros de la Première Guerre mondiale, qui déclare vouloir « fonder un mouvement d’action révolutionnaire dont le but est de conquérir le pouvoir » et d’« arrêter la course à l’abîme ». À l’issue du repas, vers 23h, les participants défilent en chemise bleue et baudrier jusqu’à l’Arc-de-Triomphe, où ils prêtent serment bras tendu devant la tombe du Soldat inconnu : « nous jurons de mener à bien l’œuvre du francisme et d’accompagner la deuxième Révolution française pour la Paix, la Justice et l’Ordre ». D’inspiration fasciste, le mouvement  nationaliste ne donna ni dans l’antimaçonnisme, ni dans l’antijudaïsme, avant d’être dissous par le Front populaire en 1936.

1936 : le général Franco est élu par ses pairs chef d’État et général des Armées.

1988 : Jean-Marie Le Pen nomme Bruno Mégret délégué général du Front national.

1989 : mort, à Paris, de l’avocat et homme politique français Jean-Louis Tixier-Vignancourt, à l’âge de 81 ans. Il fut la figure emblématique de la droite nationale des années 1960.

Tixier-Vignancourt en 1965

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29 septembre : la saint Michel !

Saint Michel au sommet de la flèche de l’Abbaye du Mont Saint-Michel © Ibex73 Creative Commons

La fête de l’archange Saint Michel est très populaire chez les Chrétiens.
C’est le plus grand des anges, vainqueur de Lucifer, chef de la « milice céleste », « défenseur de la foi », mais aussi… ange protecteur de la France !

Il est le patron des soldats (et en particulier des parachutistes) et de nombreux corps de métier.

Ci-dessous un article de présentation de l’archange paru dans l’excellente revue L’Héritage.

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16e dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« La vie surnaturelle de notre âme exige que toujours la grâce de Dieu nous prévienne et nous accompagne. (Or.) A Lui donc gloire, (Ep.) car c’est Lui qui guérit nos infirmités (Ev.) et qui est notre appui. Aussi dans l’Evangile Jésus nous apprend-il la vertu d’humilité. Dans une courte parabole, il montre que Dieu élève quiconque s’abaisse à ses propres yeux. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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Condamnation de Sarközy : justice peut-être partiale, mais Justice immanente

L’ancien président de la République a été condamné à 5 ans de prison, qu’il va devoir effectuer prochainement malgré son appel, pour « association de malfaiteurs », dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il a été disculpé d’autres accusations, faute d’éléments tangibles (l’homme d’affaires Ziad Takieddine, mort il y a quelques jours, affirmait avoir remis 5 millions d’euros à Sarközy et Claude Guéant).
Deux de ses proches (Brice Hortefeux et Guéant) étaient secrètement aller rencontrer Abdallah Senoussi, numéro 2 du régime de Kadhafi, mais aussi terroriste d’État responsable de la mort de 140 Français dans le vol UTA 772 en 1989. Pour manigancer quoi ?
C’est ce point qui a permis la condamnation de Sarközy.

De nombreux commentateurs médiatiques et politiques s’étonnent de la condamnation et de sa sévérité au regard de la faiblesse des éléments recevables, l’enquête n’ayant pas réussi à établir beaucoup de faits.
D’autres évoquent le cas d’Al Capone, le célèbre parrain maffieux italo-américain, qui, inattaquable pour ses meurtres, est tombé finalement pour « fraude fiscale ».

Les droitards sont en tout cas effondrés. Quel peuple d’éternels cocus !
Car même si Sarközy n’était pas formellement un « malfaiteur », c’est un malfaisant de la pire espère !
Il fut l’un des dirigeants les plus catastrophiques de l’histoire (en passe de se terminer, sauf sursaut) de France, comme nous allons le rappeler brièvement pour les Français à la mémoire si faible.
Aussi, même si dans cette affaire il était condamné à tort par une caste judiciaire haineuse et partiale, qui prend de plus en plus de pouvoir, en plus d’être à gauche, et qui doit être combattue, Sarközy mériterait les travaux forcés à perpétuité pour le tort qu’il a fait au pays dont il a eu l’honneur d’être responsable, et qu’il méprisait en réalité.

Rappels sur l’activité de Nicolas Sarközy :

Politique intérieure :

– le Traité constitutionnel européen : refusé par référendum en 2005, ce projet d’asservissement de la France à l’Union européenne a été, sous l’impulsion de Sarközy, ressuscité sous forme du traité de Lisbonne, ratifié par voie parlementaire en 2008 sans consultation populaire.

– Immigration : sous Sarközy, l’immigration légale a atteint un pic de 250 000 titres de séjour annuels, malgré sa rhétorique de fermeté. Sa loi de 2006 sur “l’immigration choisie” a été un échec, avec seulement 14% d’immigration professionnelle contre un objectif de 50 %.

– « Discrimination positive » : Sarközy bafoua le principe de lutte contre les discriminations – déjà scandaleux – et mit en place officiellement une discrimination contre les Français de souche, en l’appelant de la façon la plus mensongère « discrimination positive ».

– Partisan résolu du grand Remplacement, il affirma publiquement que le métissage,  “Ce n’est pas un choix, c’est une obligation”.

Une véritable obsession :
sarko
Contrairement à ce que prétend ce bonimenteur, la consanguinité n’a jamais tué une société ou un peuple : elle est problématique dans le cadre d’union entre membres d’une même famille ou dans un cadre très restreint (un village, au fil des générations). Strictement rien à voir avec un peuple ou une race.
Ajoutons qu’en 2010, Carla Bruni, son épouse, parla en privé d’un « vieux sang pourri » qui coule dans les veines des Français, en référence à leur supposée frilosité face à l’immigration et au métissage…
Rarement dans l’histoire de l’humanité un peuple a été dirigé par des gens qui le méprisaient autant, et souhaitaient si fortement sa disparition.
En 2021, après une condamnation, Sarközy expliquait de façon délirante que les juges avaient été méchants avec lui car il leur avait grosso modo reproché autrefois d’être trop blancs :

J’ai toujours dit, et je le maintiens, qu’il est nécessaire d’avoir plus de diversité dans le recrutement des magistrats. J’ai rappelé un jour que j’étais moi-même un « petit Français de sang mêlé » : j’aimerais que ces « Français de sang mêlé » soient mieux représentés dans toutes les corporations. Les civilisations disparaissent sous l’effet de la consanguinité, pas sous celui de la diversité. C’est ce que j’avais voulu dire à l’époque. Et c’est cela qui justifierait une vengeance ?

Comme si les magistrats de gauche avaient eu un réflexe ethnique français ! Quelle défense indigne… Quelle indignité…

– Ruine d’EDF avec la loi NOME : adoptée en 2010 sous l’impulsion de François Fillon et Sarközy, elle a imposé à EDF de vendre son électricité nucléaire à un prix sous-évalué à ses concurrents via l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui eux n’avaient pas investi dans ses infrastructures.  EDF a dû vendre à de simples entreprises commerciales à un coût inférieur à ses coûts de production.

– En 2009, il a impulsé la départementalisation de Mayotte, effective en 2011 : une catastrophe économique et démographique pour la France.

– Théorie du genre à l’Éducation nationale : en 2011, sous son mandat, des manuels scolaires de SVT ont commencé à intégrer des chapitres sur « le genre », prétendant que l’identité sexuelle était socio-culturelle autant que biologique.

– Fin de la double peine : la réforme de 2003, impulsée par Sarközy comme ministre de l’Intérieur, a limité les expulsions automatiques d’étrangers délinquants. Il fallait donc garder ici des malfaiteurs administrativement étrangers, leur laissant loisir de nuire encore. Peu de pays acceptent une telle folie.

– Saccage de l’Hôpital public : les réformes hospitalières de 2009 (loi HPST) ont abouti à des budgets rognés et fermetures de lits.

– Vente de 20% des réserves d’or : en 2004, comme ministre, Sarközy a vendu près de 600 tonnes d’or de la Banque de France pour 4,67 milliards d’euros. Une très mauvaise opération (voir ici).

– Ouverture à gauche et promotion du remplacisme : sitôt élu sur une ligne de droite dure, Sarközy a ouvert son gouvernement à des figures comme le socliaste Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, le socialiste Éric Besson à la Prospective, Rachida Dati (Justice), Fadela Amara (politique de subventions des quartiers ethniques), ou Ramatoulaye Yade. Application de la « discrimination positive ».

– Suppression du crime de haute trahison : la révision constitutionnelle de 2007, sous son impulsion, a remplacé la “haute trahison” par un vague “manquement aux devoirs”. Une protection pour l’avenir ?

– Maintien des Accords d’Évian : Sarközy a préservé les facilités d’immigration algérienne issues des accords de 1962, malgré les appels à leur renégociation, favorisant un flux migratoire incontrôlé.

– Enterrement du rapport sur le financement des syndicats : en novembre 2011, sous son mandat, un rapport parlementaire explosif sur les financements opaques des syndicats et patronat (plus de 5 milliards d’euros annuels, avec des abus via les comités d’entreprise et des publicités suspectes dans les publications) a été rejeté et “enterré” par l’Assemblée, malgré six mois de travail et 45 auditions. Cette décision, prise à la veille des élections présidentielles de 2012, visait à se concilier la gauche syndicale en vue de la réélection de Sarközy.

– Constructions de mosquées : en 2006, le rapport Machelon, commandé par Sarközy, ministre de l’Intérieur, a permis l’autorisation des subventions indirectes communales aux lieux de culte, et encouragé les baux emphytéotiques (souvent à 1 euro/an), contournant la loi de 1905. Cela a accéléré surtout, évidemment, la construction de mosquées (près de 2 500 en 2012), souvent financées par des fonds étrangers, notamment qataris.

– Débat truqué sur l’identité nationale lancé en novembre 2009 par Éric Besson, ministre de l’Immigration avec le “grand débat sur l’identité nationale”. Ce sujet crucial a été transformé en un exercice de communication pro-multiculturaliste et pro-immigrationniste.

– Soupçons de collusion avec Bernard Tapie : en 2007, alors président, Sarközy est soupçonné d’avoir influencé la décision de recourir à un arbitrage privé (« simulacre d’arbitrage » dixit le juge d’instruction) en faveur de Bernard Tapie (qui empochera 400 millions d’euros) plutôt qu’à une procédure judiciaire classique pour régler son différend avec l’entité publique gérant les dettes du Crédit Lyonnais…

— Flicage et racket des Français : tout en développant l’invasion migratoire, il mit en place un système de surveillance et de restrictions des libertés des Français, au nom de la sécurité. Sur internet : « la propagation et l’apologie d’idéologies extrémistes [sic] seront réprimées par un délit figurant au code pénal, avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte antiterroriste ». (2012)
A l’Intérieur, il a fait installer des centaines de radars contre les automobilistes : « Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d’avertissement entre automobilistes ». Heureusement, ce dernier point sera invalidé en justice.

– Explosion de la dette publique française : de 2002 à 2006 (Sarközy ministre de l’Economie puis de l’Intérieur) : augmentation de 299 milliards d’euros. De 2007 à 2012 (Président) : augmentation de 682 milliards d’euros.

Politique étrangère :

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