• 493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.
• 1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
« On sent la douleur de voir sortir du monde un si grand homme, écrit madame de Sévigné, un si grand héros dont les siècles entiers ne sauront point remplir la place. »
► signalons sa biographie, par Simone Bertière : Condé, le héros fourvoyé.
• 1925 : le pape Pie XI publie l’encyclique Quas Primas qui dénonce vigoureusement le laïcisme et institue la fête du Christ-Roi.
« […] On a prétendu bannir Jésus-Christ des lois, des écoles, de la famille, de la vie publique tout entière, comme s’Il n’avait jamais existé ou comme s’Il n’avait aucun droit sur la société humaine qu’Il a rachetée de son sang.
Et l’on s’étonne que le monde soit livré à tant de maux, que les nations tremblent sous le poids de leurs propres lois iniques et de leurs armements effroyables !
Non, la cause de tous ces maux est là : on a renié la royauté du Christ.
C’est l’apostasie publique et collective des nations qui a attiré ces châtiments. […]
Nous avons dénoncé plusieurs fois cette erreur funeste, et Nous la dénonçons encore : c’est le laïcisme, ses erreurs et ses entreprises impies.
On a proclamé que l’État doit être séparé de l’Église, et l’Église de l’État.
Or, cette séparation, que certains ont osé ériger en principe fondamental du régime soi-disant laïc, est une absurdité et, plus encore, un crime : une absurdité, parce qu’on ne peut séparer ce que Dieu a uni ;
un crime, parce que c’est un crime de lèse-majesté divine que de refuser au Christ la royauté sociale qu’Il possède en droit strict. […] »
• 1992 : mort de Jacques Perret, écrivain de sensibilité monarchiste et antigaulliste, il est l’auteur d’une riche œuvre, d’un grand classicisme. Notamment Le caporal épinglé (1947) et Bande à part (1951), prix Interallié. Un hommage à Perret paru il y a quelques années est disponible ici.
Lire aussi la biographie excellente de la même Simone Bertière sur MAZARIN.