• – 43 : mort, à l’âge de 63 ans, de Cicéron, célèbre orateur, et homme politique romain. Sa vaste correspondance constitue un document incomparable sur la société romaine à la fin de la République, notamment ses Lettres à Atticus dans lesquelles il s’exprime avec le plus de liberté. Il sauva Rome en écrasant la conspiration de Catilina.

• 983 : mort, à Rome, d’Othon II, empereur romain. Il battit les Danois, écrasa la révolte de son cousin Henri II de Bavière, mais fut sévèrement battu par les Sarrasins, au cap Colonne (Calabre), en juillet 982, ce qui mit un terme à sa conquête de l’Italie et provoqua la révolte dans ses possessions de l’Est.
• 1254 : mort, à Naples, du pape Innocent IV. Il avait convoqué le concile de Lyon en 1245 et, même si c’est anecdotique, exigé que les cardinaux portassent une calotte rouge (symbolisant le fait qu’ils étaient prêts à verser leur sang pour témoigner de la foi), tradition qui a perduré. Il envoya des ambassades loin en Orient, pour tenter d’obtenir du grand khan des Mongols qu’il se convertisse ou qu’au moins il cesse d’attaquer la chrétienté. Son règne fut marqué par la longue « querelle du sacerdoce et de l’Empire ».
• 1815 : mort du maréchal Ney, général de la Révolution puis de l’Empire, réputé pour sa bravoure.
En avril 1814, après la capitulation de Paris, il fut le porte-parole des maréchaux qui, à Fontainebleau, firent pression sur Napoléon pour qu’il abdiquât, refusant de marcher sur Paris, et il se rallia aux Bourbons. Louis XVIII le combla d’honneurs, le fit pair de France et commandant en chef de la cavalerie royale.
Lorsque, de retour de l’île d’Elbe, Napoléon débarqua à Golfe-Juan le 1ᵉʳ mars, Ney aurait proposé au roi Louis XVIII de ramener l’ex-empereur dans « dans une cage de fer » mais, envoyé à la tête d’une armée pour l’arrêter, il finit pourtant par se rallier à Napoléon. Arrêté après la seconde Restauration pour trahison, il fut condamné à mort par la Chambre des pairs et fusillé.