• 1898 : Traité de Paris. Battue par les États-Unis, l’Espagne renonce à ses droits sur Cuba, cède Porto-Rico et l’ile de Guam, et vend les Philippines pour 20 millions de dollars.
• 1904 : l’écrivain français Frédéric Mistral, chantre de la Provence, reçoit le prix Nobel de littérature pour son roman Mireille (qui sera adapté, à l’opéra, par Charles Gounod), entièrement rédigé en provençal.
• 1912 : le grand scientifique français Alexis Carrel reçoit le prix Nobel de médecine pour ses travaux.
• 1948 : les membres de l’Assemblée générale de l’ONU réunis au palais de Chaillot, à Paris, adoptent à ue grande majorité un des textes fondateurs de l’après-guerre : la « Déclaration universelle des droits de l’Homme », à Paris, dont le texte a été rédigé principalement par le juriste René Cassin, membre du B’naï B’rith (franc-maçonnerie interdite aux non juifs).
► A propos de l’idéologie des Droits de l’homme, on peut par exemple écouter cette émission.
• 1969 : le cinéma Saint-Lambert, à Paris 15e, est victime d’un plastiquage visant à empêcher le premier meeting du mouvement nationaliste « Ordre nouveau ». Ce dernier tient une réunion de protestation en plein air devant le cinéma.
• 1988 : attribution du prix Nobel d’économie à Maurice Allais.
Maurice Allais, fils d’un modeste crémier tué au front en 1916, obtient le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur « la théorie des marchés et l’utilisation efficace des ressources ».
Major de l’X en 1933, il avait défendu, avec brio, la cause de l’Algérie française, dénonçant l’inanité des accords d’Evian avec les terroristes du FLN. Représentant des idées libérales, il n’en dénonça pas moins l’inanité des échanges spéculatifs internationaux, le primat des États-Unis ainsi que la monnaie unique européenne.
Opposant au traité de Maastricht, il considèrait que l’exigence majeure de notre temps est « de mettre fin à une situation fondée sur la mystification, le mensonge et l’escroquerie […] Il faut remettre en vigueur les lois anciennes et les compléter pour s’opposer efficacement à la collusion de la ploutocratie, de la politocratie et de la technocratie. »
C’est pourquoi, malgré le prestige du prix Nobel, les médias ne lui donnèrent pas beaucoup d’espace…