Sur BFMTV, une chroniqueuse se dit terrifiée par la montée de l’intégrisme catholique dans les prisons

Oui, vous avez bien lu…
La perle de la semaine vient d’une certaine Amélie Rosique, « reporter et
Chroniqueuse économie/société » sur BFM TV.

Mardi 18 novembre, un intervenant avait choisi de consacrer sa chronique dans «20 h BFM» à la montée de l’islamisme rigoriste chez les jeunes musulmans à la suite de la publication d’une étude de l’Ifop.

Sa consoeur Amélie Rosique a alors souhaité pointer du doigt « la montée des intégrismes en général » : « Aux États-Unis, c’est l’intégrisme catholique, c’est une vérité », a débuté la chroniqueuse économie-société de BFMTV avant que le premier intervenant réagisse : « Protestante ».
« Dans les prisons françaises, c’est de l’intégrisme catholique, a-t-elle persisté. Il y a eu un rapport tout récemment de la montée dans les prisons françaises des détenus qui se réclament de cette mouvance extrémiste». Et de conclure : « Je crois qu’il y a une recherche de sens et de terreur qui, moi, me terrorise ».

Quand on sait qui compose à 90% la population carcérale française…
Au fait, qui peut citer un attentat ou un crime motivé par le catholicisme ces dernières décennies ?!
Vraiment, le cosmopolitisme aboutit chez certains à la folie furieuse.

C’était un 22 novembre…

Gamins alsaciens attendant les troupes françaises à Strasbourg

1918 : Après la signature de l’armistice à Rethondes, entrée des troupes françaises à Strasbourg, après près de 50 ans d’occupation allemande. Elles étaient arrivées en Alsace le 16. Les « provinces perdues » fêtent leur retour à la mère-patrie.
Concernant la dureté de l’occupation allemande (probablement plus dure pour les régions françaises touchées que celle de la 2e Guerre), on peut lire les atrocités allemandes, de John Horne et Alan Kramer.

1946 : les journalistes Pierre-Antoine Cousteau (livres et bio ici) et Lucien Rebatet (livres et bio ici) sont condamnés à mort (ils seront graciés, puis élargis dix ans plus tard).

1963 : mort à Hollywood du romancier et essayiste anglais Aldous Huxley, auteur du roman dystopique culte Le meilleur des mondes (1932).

1963 : le président John F. Kennedy est assassiné à Dallas (Texas) par Lee Harvey Oswald, depuis la fenêtre d’un dépôt de livres.
En réalité, les tueurs sont multiples.
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« Mais jusqu’où ira la haine contre le Maréchal ?

Sur l’attitude du Maréchal Pétain, dont les gens ne savent plus rien et dont on peut de moins en mois en parler librement et tranquillement alors que, paradoxalement, on s’éloigne de la période concernée, nous conseillons en particulier le livre du colonel Le Pargneux.

Le Maréchal Pétain s’adresse aux habitants de Nancy (à la fin du mois de mai 1944 !)

Et nous vous livrons, à propos de cette affaire qui a défrayé la chronique à cause de la folie d’élus et de préfets, l’analyse de Jérôme Bourbon, dans l’éditorial du dernier numéro de Rivarol (on n’est pas obligé d’être d’accord avec tout mais il fait d’utiles précisions sur cette situation délirante) :

« C’EST L’HYSTÉRIE. La simple célébration d’un office (hélas selon le rite de Paul VI) à 10h45 le samedi 15 novembre dans l’église Saint-Jean-Baptiste à Verdun pour le repos de l’âme du maréchal Pétain et des soldats tués ou blessés pendant la Grande Guerre à l’initiative de l’ADMP, l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, a suscité la fureur du Système. Tout est parti de la décision du maire divers gauche de Verdun, le très excité Samuel Hazard, d’interdire par arrêté municipal le 10 novembre la célébration de cette cérémonie. « Je n’accepterai jamais qu’une messe soit célébrée à Verdun en hommage à Pétain, frappé d’indignité nationale en 1945 et donc déchu, entre autres, de son grade militaire », avait publié l’édile sur les réseaux sociaux, dans un communiqué adressé à ses administrés. « Verdun est la cité de l’Universalité. Pétain est l’antithèse de l’Humanité », avait-il ajouté, faisant part de son « dégoût et de (sa) très vive colère ». La cérémonie religieuse « va générer à l’évidence des troubles à l’ordre public », déclarait encore Samuel Hazard qui agit en l’occurrence en pompier pyromane, car c’est lui qui crée artificiellement pour des raisons idéologiques un trouble à l’ordre public.

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C’était un… 21 novembre

1852 : après un premier succès l’année précédente, lui donnant l’autorité suprême, Louis-Napoléon Bonaparte remporte un nouveau plébiscite restaurant la « dignité impériale » héréditaire en voie masculine, avec l’approbation de 97% des votants.

1892 : scandale de Panama. A la Chambre, le journaliste et député nationaliste Jules Delahaye dénonce la corruption des 104 députés « chéquards », c’est-à-dire achetés par la compagnie occupée à percer le canal de Panama (et qui a fait faillite en ruinant des milliers d’épargnants escroqués). La veille, s’était suicidé (officiellement du moins) le baron Jacques de Reinach, impliqué au cœur de cette affaire avec Cornelius Herz, lui aussi juif allemand comme le souligna la presse patriotique. La troisième République est ébranlée par ce scandale, qu’Edouard Drumont avait révélé les semaines précédentes, dans sa Libre Parole. La carrière de Clemenceau, proche de l’escroc Herz, est mise entre parenthèse quelques années.

1894 : décès, à Paris, de l’historien anti-maçonnique Claude (« Claudio ») Jannet, l’un des premiers à mettre en valeur des liens avec les manichéens, les Templiers et les anciennes corporations. Dans un livre important coécrit avec le père Nicolas Deschalomps, les Sociétés secrètes et la société, il avait mis en relief les caractères communs entre les principales hérésies et les doctrines maçonniques.

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C’était un 20 novembre : mort de Jose Antonio Primo de Rivera et de Francisco Franco

 En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat – artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste » – reste une figure marquante du nationalisme en Europe.
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C’était un… 19 novembre

1316 : mort de Jean Ier, fils posthume de Louis X le Hutin, cinq jours après sa naissance. Durant ce cours laps de temps, il a été roi de France. C’est le règne le plus court de l’histoire de France.

1665 : mort, à Rome, de Nicolas Poussin, figure majeure de la peinture française du Grand siècle. Il est l’auteur de toiles, souvent allégoriques et symboliques, à la signifiation perdue (les Bergers d’Arcadie).

« Les Bergers d’Arcadie » (2e version).

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C’était un 18 novembre…

L’amiral Koltchak, au centre, inspectant des troupes. DR

1918 : coup d’État à Omsk qui porte au pouvoir, contre sa volonté, l’amiral Koltchak, élu Régent de Russie et chef suprême des armées blanches, fonction fictive qu’il ne pourra jamais exercer. Dans le Sud, le général Denikine reconnaîtra son autorité le 30 mai 1919.

1922 : mort, à Paris, de l’écrivain Marcel Proust.
Son style se caractérisait par des phrases fort longues, sinueuses et introspectives, qui dissèquent le temps, la mémoire affective et les sensations avec une précision presque microscopique, au risque de l’excès et de la préciosité.
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C’était un… 17 novembre

•  1793 : début des « noyades de Nantes », quand l’infâme Carrier fait noyer 90 prêtres réfractaires dans la Loire.
Mandaté par la Convention nationale pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade en masse et met au point la « déportation verticale » dans le fleuve, l’objectif étant d’éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux…
Pour se faire la main, l’envoyé de Paris commence avec 90 prêtres réfractaires (c’est-à-dire ayant refusé de signer la Constitution civile du clergé) emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l’adjudant général Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le « fleuve républicain ». Lire la suite ici. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, de 1 800 à 4 800 victimes disparaissent dans la Loire.

1796 : mort d’une crise d’apoplexie, à Saint-Pétersbourg, de Catherine II de Russie (Sophie-Augusta d’Anhalt-Zerbst), âgée de 67 ans. Son règne est l’un des plus importants des Romanov.

1860 : l’aventurier français Antoine de Tounens fonde le Royaume d’Araucanie et de Patagonie, dont il se proclame roi sous le nom d’Orélie-Antoine Ier. Jean Raspail a relaté cette geste fantasque dans son roman Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, publié en 1981.

1893 : le Dahomey devient un protectorat français.

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C’était un…16 novembre (mort de Charles Maurras)

1669 : Bossuet prononce l’oraison funèbre d’Henriette de France – fille d’Henri IV et femme de Charles Ier, roi d’Angleterre –, suscitant les sanglots de l’auditoire. Ce propos, dit Voltaire, est « presque en tout un chef-d’œuvre ».

« Nous devrions être assez convaincus de notre néant : mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible. Ô nuit désastreuse ! Ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte ! […] »

► Un recueil des grands textes de Bossuet a été édité.

1831 : mort, en Silésie, du général et théoricien militaire prussien Carl von Clausewitz, auteur, dans De la guerre, de la célèbre formule « la guerre est la continuation de la politique par l’emploi d’autres moyens. »

1869 : ouverture du Canal de Suez, après dix ans de travaux, reliant la mer Méditerranée et la mer Rouge.

1937 : dans la nuit du 15 au 16 novembre, le CSAR (Comité secret d’action révolutionnaire), surnommé péjorativement par Maurras « la Cagoule », mais originellement nommé l’OSARN (Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale), mobilise secrètement ses effectifs en région parisienne, les tenant prêts à intervenir, dissimulés à côté de différents dépôts d’armes.
S’appuyant sur des notes du 2e Bureau, ils attendent un coup d’Etat communiste pour la nuit et sont prêts à le contrer.

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Messe du 23e Dimanche après la Pentecôte (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« Le Temps après la Pentecôte est le symbole du long pèlerinage de l’Église vers le ciel; aussi les derniers Dimanches de l’année liturgique nous en décrivent les dernières étapes. – À la fin du monde, prédit un jour le Seigneur, il y aura une telle recrudescence du mal que la charité de beaucoup se refroidira. Les épreuves s’abattront alors écrasantes sur l’Église, comme elles s’étaient abattues autrefois sur la Synagogue. (Ép.) – Toutes deux sont en effet figurées, explique Saint Jérôme dans son homélie sur l’Évangile, par les deux femmes que Jésus guérit. L’hémoroïsse toutefois est rendue la première à la santé et la fille du prince de la Synagogue la deuxième, car l’apôtre a dit : « lorsque la plénitude des Gentils sera rentrée, alors tout Israël sera sauvé. » »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER (dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :

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Les Français payent leur électricité jusqu’à 5× plus cher que son coût réel.

Le prix moyen pour un ménage est d’environ 0,20 €/kWh soit ≈ 206 €/MWh.

Pourtant, la production française — la moins chère d’Europe grâce au nucléaire — coûte seulement entre 35 et 60 €/MWh.
Pourquoi payons-nous autant ?
Parce que les prix français sont indexés sur le marché européen, où le tarif est fixé par la centrale la plus chère, souvent le gaz.
Même si la France produit une électricité très bon marché, elle est forcée d’en payer le prix européen, bien plus élevé.

Résultat : la France produit l’électricité la moins chère d’Europe, mais les Français la payent bien plus cher que son vrai coût.

(Source BastionMedias)

► pour se pencher davantage sur ce sujet, on peut lire Energie : un crime d’Etat, d’Alain Le Bihan.

C’était un… 15 novembre

1651 : commence à paraître la traduction, en vers, de l’Imitation de Jésus-Christ (grand classique de spiritualité catholique écrit deux siècles plus tôt), par l’illustre Pierre Corneille. Une version donc à la fois pieuse et poétique.

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C’était un… 14 novembre

565 : mort, à Constantinople, de l’empereur romain d’Orient Justinien Ier.
Issu de modestes paysans illyriens, il fut surnommé « l’empereur qui ne dort jamais » en raison de son extraordinaire puissance de travail. Il eut pour dessein de reconstituer l’empire romain (la renovatio imperii) et devait réussir, à l’exception de la Gaule franque. C’est dans le domaine juridique que sa postérité fut majeure (on lui doit notamment le Code justinien), et influença la chrétienté médiévale, le droit canonique, ainsi que notre droit moderne. Il rénova le système routier et, grand bâtisseur, releva plusieurs villes ensevelies sous les ruines. C’est lui qui fit élever la Basilique Sainte-Sophie de Constantinople. Il ferma aussi l’école néo-platonicienne d’Athènes (qui perpétuait l’héritage philosophique de Platon, mais était aussi un centre initiatique ésotérique où l’on s’adonnait aux pratiques magiques) : c’est la fin de l’Antiquité païenne.

L’Empereur Justinien Ier auréolé et entouré de généraux et de clercs Mosaïque de 547, Basilique de Saint Vital, Ravenne (Italie)

1943 : début du « congrès de Vérone », du Parti fasciste républicain (créé en 1943), dans le but de rédiger le programme de gouvernement de la « République sociale italienne », établie au nord de l’Italie après la libération de Mussolini par un commando allemand. Cette assemblée fonde le « troisième fascisme », qui renoue avec ses origines et préconise la fin du capitalisme. Ce congrès, où s’exprimèrent des tendances variées fut tumultueux : Mussolini parla d’une « foire d’empoigne ».

1967 : parution de la Société du spectacle, du philosophe situationniste Guy Debord, une pertinente dénonciation de l’ordre marchand, du consumérisme capitaliste et du règne de l’apparence. L’ouvrage sera en réalité découvert après Mai 68.

Il y a 10 ans : les attentats du 13 novembre 2015

Le 13 novembre 2015, à la suite de plusieurs attentats dans le même périmètre parisien par leurs complices, trois hommes armés de fusils d’assaut et de ceintures explosives pénètrent dans la salle de spectacle du Bataclan pendant un concert, et tirent dans la foule massée aux balcons et dans la fosse, faisant 90 morts et plusieurs centaines de blessés.

Les tueurs :

Les assassinés :

Dix ans après, on constate sans grande surprise que les politiciens français – ou considérés comme tels – n’ont tiré aucune conclusion pertinente, n’ont pris absolument aucune mesure utile pour traier le problème en profondeur. A part rogner un peu plus les libertés des Français.
Ces décideurs politiques n’ont pas réglé le problème et c’est normal : ils sont le problème.

France : atterrant « micro-trottoir » auprès des jeunes concernant le 11 Novembre

C’est bien sûr à cause de l’effondrement de l’Education nationale, détruite par la gauche (avec la complicité de la fausse droite) ; c’est aussi dû à l’effacement de la notion même de France par l’idéologie européiste et cosmopolite. C’est enfin, pour les jeunes Français (ethniques) la fin de toute transmission de mémoire familiale, des connaissances et des fidélités. Plus de visite au cimetière. Loisirs et plaisirs souvent sots ont pris tout l’espace.