Pierre Berger encourage le terrorisme !

Jeudi, le président de la fondation Pierre Bergé -Yves Saint-Laurent a fait apparaître sur son compte twitter un message relativement ambigü. Il s’agissait d’un message retweeté, provenant d’un certain Andrea C., et dont voici le contenu : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer« .

En retweetant ce message, Pierre Berger reconnait donc sa légitimité, au point même de lui en faire publicité auprès des 11329 personnes qui le suivent sur le réseau social ! Nombreuses ont d’ailleurs été les réactions d’indignation face à l’initiative du président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde, initiative qui s’apparente en effet à l’apologie d’une entreprise terroriste. Retweeter, c’est-à-dire le rendre davantage public encore, un message envisageant favorablement l’hypothèse d’un attentat lors de la « Manif pour tous » prévue le 24 mars, ce n’est, effectivement, pas très anodin…

Pierre Berger n’en est d’ailleurs pas à son premier dérapage : il avait en effet déclaré, lors d’une interview accordée au Figaro.fr, que « louer son ventre pour faire un bébé ou louer ses bras, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant« .

Mais c’est là toute l’arrogance de la gauche bien pensante qui juge ses adversaires politiques à sa propre aune, c’est-à-dire à partir de son nombril. L’homme peut être de droite pourvu qu’il pense à gauche : un bon homme de droite, c’est finalement un homme de gauche qui s’ignore… Ou bien c’est un fasciste, un nazi, un homophobe. Bref, degré zéro de la réflexion. Mais quand l’homme public devient précisément irrationnel au point d’encourager -fût-ce tacitement, de manière déguisée ou suggestive- le meurtre de ses adversaires qu’il semble avoir déposséder de toute humanité, il devient urgent de prendre des mesures pour le mettre hors d’état de nuire…

 

Manif pour tous et interdiction de la préfecture : Frigide Barjot veut « dialoguer »

La préfecture de Paris, aux ordre évidemment, vient d’interdire la Manif pour tous de défiler sur les Champs-Elysées le 24 mars. Elle invoque « des raisons tenant à la préservation de l’ordre public », pour justifier que la Manif pour Tous ne pourra pas « emprunter un itinéraire passant par les Champs-Élysées ». Réaction de Frigide Barjot : « Nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous allons continuer à dialoguer« .

Frigide dialoguera, très bien. Mais le motif qu’elle invoque ne tient pas. Car les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. Il reste que la légitimité d’un gouvernement révolutionnaire qui détournerait du bien commun l’exercice de son autorité et la confisquerait à des fins idéologiques et destructrices des principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation, est fortement discutable.

Le peuple pourrait bien avoir choisi majoritairement et librement ses gouvernants, cela ne changerait rien. Est-ce en effet de l’addition arithmétique des suffrages que procède la vérité ? Certes non. La loi doit-elle alors s’enraciner dans la volonté générale, en être l’expression ? Non plus, car la volonté de l’homme ne détermine pas le bien et le mal.

Si le système est fondamentalement vicié, il faut donc le remplacer : non madame Barjot, lutter contre la Révolution n’est pas là un acte révolutionnaire.

 

Quand Delanoë évoque l’humilité dont l’homme doit faire preuve devant les lois de la nature…

« Il faut être un peu humble vis-à-vis des lois de la nature » : telle est la dernière déclaration du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë. Met-il en garde les Français en garde contre le « mariage » homosexuel ? Non, il tient ce discours à propos de la neige, et à l’adresse de l’UMP qui a dénoncé le gouvernement pour ne pas avoir anticipé la tempête de neige.

Il a du toupet le socialiste ! Car l’idéologie lui interdit de considérer qu’il existe aussi une écologie humaine, un équilibre humain que la sagesse des civilisations a su maintenir. Il nie ainsi les exigences les plus fondamentalement inscrites dans la nature humaine… pour évoquer l’humilité devant les lois de la nature, mais celles qui ne concernent pas l’homme. C’est plus commode.

Des cellules de foetus avortés pour réhausser le goût : Obama a dit oui !

La société Pepsi, en vue de lancer son produit « Pepsi Next », a fait face à la réaction d’une partie de la population américaine laquelle, pro-vie, appelait au boycott. Et pour cause, la société utilise dans ses recherches des cellules issues de foetus avortés afin de réhausser le goût de la boisson. Eh bien Pepsi a obtenu gain de cause grâce à l’aide de l’administration Obama : la Security and Exchange Commission, mise en place par le président Obama, a statué et rendu publique sa décision le 28 février : le laboratoire Semonyx, filiale de recherche du groupe PepsiCo’, est autorisé à utiliser des restes de foetus avortés comme rehausseurs de goût.

Signe avancé d’une société de mort qui se substitue à la Civilisation. Le fœtus n’est-il donc qu’un amas de cellule ? Qu’un matériau à la disposition de la toute puissance d’un homme qui a voulu se faire Dieu ? Ou bien n’est-ce pas d’abord une vie humaine qui a été conçue ? N’est-ce pas plutôt un être humain en gestation ?

Mais le pire, c’est qu’en plus de légiférer sur un usage que condamnent tous les principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation occidentale, et dont témoigne par exemple le serment d’Hippocrate, l’administration Obama considère cet usage comme des « opérations commerciales ordinaires ».  Ou comment banaliser la culture mort… Ignoble !

La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes

Le 7 mars dernier, l’hebdomadaire Valeurs actuelles rapportait les propos de Nicolas Sarkozy sur le « mariage » homo et la procréation médicalement assistée. L’ancien président a ainsi évoqué la « traçabilité des enfants« , faisant allusion à la « traçabilité du bifteck » sur laquelle il rebondissait justement. « Quand on pense que le sujet du moment, c’est la traçabilité du bifteck. Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange. Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait? C’est tout de même plus important. Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant« , a déclaré en effet Nicolas Sarkozy.

De quoi faire réagir le Parti socialiste : « Les propos de Nicolas Sarkozy rapportés par l’hebdomadaire Valeurs actuelles concernant ‘la traçabilité’ des enfants sont consternants de ridicule (…). En comparant des enfants issus de la procréation médicalement assistée à des morceaux de viande, Nicolas Sarkozy montre qu’il est toujours coutumier des excès les plus vulgaires« , a dénoncé Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, dans un communiqué. « La ligne Buisson de flirt avec l’extrême droite et d’avilissement de la pensée politique n’était pas qu’une manoeuvre désespérée de campagne électorale. En somme, le plus inquiétant, c’est bien la traçabilité des idées de Nicolas Sarkozy« , a-t-elle conclu.

Soyons clair : la droite parlementaire n’a jamais assumé de ligne claire sur cette question de société, les avis divergeant entre les élus et députés UMP. Nicolas Sarkozy lui-même, longtemps indécis, estimait que le PACS, pourtant combattu par la droite lors de sa sortie, n’allait pas assez loin. Car la reconnaissance des catégories est le premier pas vers la satisfaction des intérêts et des revendications catégoriels : or, ainsi que nous l’avons toujours exprimé sur ce site, l’humanité ne se divise pas en homo et en hétéro, selon les orientation sexuelles ; sexuée, elle se réalise dans la masculinité et la féminité, et jamais en dehors. Continuer la lecture de « La traçabilité de l’enfant, sujet de divergence entre Sarkozy et les socialistes »

Le ministre de la santé veut piquer les vieux car, selon lui, ils n’ont plus de dignité !

C’était le 4 mars dernier, lors du Grand Journal de Michel Denisot, présenté Ali Baddou. Marisol Touraine, le ministre de la santé, était alors invitée, à la suite de la séquence du zapping, à commenter le suicide médicalement assisté d’une femme, filmé par des caméras, en Suisse. Réaction du ministre ? Réaffirmer la volonté du gouvernement d’avancer vers une légalisation de l’euthanasie ! Normal. Et pas déplacé du tout.

La première réaction digne eut sans doute été de s’indigner que de telles images aient pu être filmées. Elle préfère, en bonne idéologue, s’étendre sur le sujet de l’euthanasie : « C’est une démarche qui existe en Suisse, qui est possible et à laquelle nous réfléchissons, puisque le président de la république à saisi le conseil consultatif national d’éthique. Il y a des hommes et des femmes qui veulent choisir les conditions de leur mort, qui veulent vivre jusqu’au bout dans la dignité. Et je dois dire que c’est évidement des images extrêmement fortes et qui nous obligent à réfléchir et à voir ce que l’on peut proposer. Ce sera fait dans les prochaines semaines. »

Vous avez bien lu : le ministre suggère implicitement que les personnes les plus atteintes sont dépourvues de dignité, que dans la maladie et dans la faiblesse, la dignité s’estompe. Que la dignité de la personne humaine se mesure donc à l’aune de son état de santé ! Mais quel scandale d’avoir un tel ministre de la santé !

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Islande : le gouvernement veut éradiquer la pornographie du pays

Le gouvernement islandais, à l’initiative du ministre de l’Intérieur, Ogmundur Jonasson, travaille actuellement à la réalisation d’un objectif louable, mais semé d’embûches : il projette en effet d’éradiquer la pornographie dans le pays, sur internet comme ailleurs. Première motivation : l’enfant, qu’il faut préserver à tout prix, et qu’il ne faut donc pas exposer à l’image.

Le projet a ses détracteurs : la censure du web, selon eux, encouragera d’une part les régimes totalitaires, d’autre part affectera la réputation de l’Islande, en pointe dans la liberté d’expression. Il reste, et c’est ce qu’indiquent les défenseurs du projet, que l’objectif de l’initiative en cours, en dehors de toute considération idéologique, est de protéger l’enfant. C’est ainsi qu’une conseillère politique du ministre Jonasson a expliqué qu’un enfant de 12 ans qui chercherait le mot «pornographie» sur Google n’obtiendrait pas l’image d’une femme nue étendue dans un champ à la campagne.

A vrai dire, la loi existe déjà, mais son imprécision interdit qu’elle soit mise en œuvre : la pornographie est ainsi interdite en Islande depuis des décennies, mais aucune définition du terme n’étant explicitée, la loi n’est jamais appliquée. Il s’agirait donc, explique le gouvernement, de donner à la loi les outils nécessaires pour être enfin appliquée : aucune restriction supplémentaire n’étant effectivement envisagée. Ainsi, d’après les critères que les experts veulent donner à la pornographie, tout matériel au contenu violent ou humiliant serait dorénavant visé par la loi.

C’est une mesure de bon sens, lequel semble avoir définitivement quitté les opposants au projet. Car la liberté d’expression, comme toute liberté en générale, à partir du moment où elle a une dimension sociale, et qu’elle peut avoir une incidence sur le bien public, doit être réglée par la loi. L’exercice de la liberté est en effet relatif à l’intérêt supérieur de la société, chaque fois qu’une activité, sortant de la sphère privée, engage le bien commun. C’est évidemment le cas des librairie et des kiosques, comme d’internet. Que l’on puisse invoquer la liberté d’expression, tel un dogme intangible, sans autres formes d’argumentation, pour s’opposer à un projet qui vise la protection morale de l’enfant, cela en dit beaucoup sur l’absence totale de responsabilité et de discernement d’une partie de la classe médiatico-politique, dont le sens commun semble totalement étouffé par l’idéologie…

Belgique : discussions ouvertes sur la légalisation de l’euthanasie pour les mineurs

Jeudi 21 février se sont ouvertes, en Belgique, des discussions relatives à l’euthanasie : se déroulant dans le cadre de la Commission de la Justice et des Affaires sociales du Sénat, elles ont envisagé la possibilité d’une extension de l’autorisation faite aux mineurs d’avoir recours à l’euthanasie.

La RTBF rapporte en effet que «la question de l’âge est une donnée centrale dans les discussions qui ont démarré mercredi à propos des mineurs qu’une majorité de sénateurs souhaitent voir apparaître parmi les bénéficiaires de la loi actuelle».

Le but d’une telle extension ? Mettre fin à l’euthanasie des mineurs, pratiquée, paraît-il, de manière régulière quoi qu’illégale. Le Figaro souligne en effet que «l’un des experts auditionnés mercredi au Sénat a affirmé qu’il était ‘évident’ que l’euthanasie était déjà pratiquée chez des mineurs, hors du cadre légal. ‘Nous le savons tous’, a souligné Dominique Biarent, chef du service des soins intensifs à l’Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola, précisant qu’il s’agissait d’euthanasie ‘active’. Pour tenir compte de cette réalité, ‘les médecins ont besoin d’un cadre légal, a-t-elle insisté, citée par l’agence Belga. Ils doivent pouvoir agir sans devoir se demander si leurs collègues devront leur apporter des oranges‘».

Voilà donc où a mené la légalisation de l’euthanasie en Belgique : des enfants sont régulièrement euthanasiés, et dans la plus stricte illégalité ! Et ces bons médecins de le souligner pudiquement, comme si l’information était banale. Cynique ! Pour remédier à de tels abus ? Étendons donc la légalisation de l’euthanasie aux mineurs ! Ainsi, ce qui était illégal deviendra légal… C’est tellement plus simple que de fermer la boite de Pandore !! Car il est évident qu’une telle légalisation n’encadrera rien du tout :
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Culture de mort : les bien-pensants dénoncent les propositions d’alternatives à l’avortement

Un article du Monde s’en prend aux sites d’information sur l’IVG tenus par des associations pro-vie, tels que EcouteIVG.org, ou bien SOSbébé. Ce que dénonce le Monde ? Le manque de neutralité des sites en question. Mais peut-on être neutre face aux questions relatives à la transmission de la vie et au sort de l’embryon humain ? Et en quoi consisterait alors une telle neutralité ? Le planning familial, par exemple, est-il neutre sur la question de l’avortement ?

Quoiqu’il en soit, Le Monde déplore que la vérité soit dite sur les dangers physiques et psychologiques de l’avortement, il déplore surtout que les sites en question puissent offrir des alternatives à un acte dont personne ne nie pourtant le caractère dramatique. N’est-ce pas là non plus la preuve d’un regard proprement idéologique porté sur l’avortement, considéré alors comme l’étendard symbolique d’une bataille menée au nom du féminisme ? Car qu’est-ce qui est en cause finalement : que l’on puisse proposer une autre solution que l’avortement aux femmes en détresse ? Que l’on puisse trouver une alternative à cela ? :

Preuve de la grille de lecture idéologique de ces pseudos-journalistes : aucun mot sur la validité des informations, en tant que telles, portées à la connaissance des visiteurs sur les sites pro-vie ! Et pour cause, le sérieux des sites en question, derrière lesquels travaillent des médecins et du personnel spécialisé, ne peut être mis en cause. Ce qui anime donc les journaleux, ce n’est pas la recherche de la vérité, c’est simplement que des sites relatifs à l’avortement puissent être tenus par des personnes qui ne partagent pas leur point de vue sur l’IVG !

Marcela Iacub : « Le pire ennemi de la femme, c’est l’enfant »

Marcela Iacub était récemment, dans le cadre du débat sur l’homoparentalité, l’invité de l’émission Ce Soir ou Jamais, et de  France Info : Dénonçant le « principe naturaliste » selon lequel un enfant aurait besoin d’un père ou d’une mère, elle s’écrie sur le plateau : « C’est ridicule ! Hitler et Mussolini sont tous nés d’un couple hétérosexuel (…) Les mots Père et mère vont être substitués par le mot Parents. »  Et sur France Info, étant interrogé sur son écrit : »Le pire ennemi d’une femme, c’est l’enfant, c’est la famille« , et répondant à la question du journaliste qui lui demande : « Vous avez un enfant ? », elle répond : « J’ai un chien ».

Ridicule, pensez-vous ? Ce sont simplement les dernières implications du féminisme qui, rejetant tout « principe naturaliste », autrement dit l’existence d’un ordre naturel et de normes morales objectives qui en découleraient, ne jugent le bien et le mal qu’à l’aune des intérêts individuels et égoïstes, sans recherche d’un épanouissement authentiquement humain qui supposerait en effet l’existence d’une nature humaine :

Suède : un enfant asexué, selon le voeu de ses parents…

En Suède, un couple élève son enfant en refusant de révéler son sexe. Aujourd’hui, l’enfant a six ans. Au quotidien Svenska Dagbladet, les parents ont expliqué leur point de vue : «Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d’un genre spécifique. C’est cruel de mettre au monde un enfant avec un timbre bleu ou rose sur le front. Aussi longtemps que le genre de Pop restera neutre, il ne sera pas influencé par la façon dont les gens traitent les garçons ou les filles.»

L’enfant choisit lui-même sa coiffure et ses habits : parfois une robe, parfois un pantalon : «Pour moi, Pop n’est ni une fille ni un garçon, c’est seulement Pop», explique sa mère.

Ahurissant ! Nous suggérons aux parents de saisir les plus ultimes implications de leur discours. Ils ne veulent pas que la nature détermine le genre de leur enfant afin de ne pas entraver le légitime exercice de la liberté individuelle : mais peut-être l’enfant veut il choisir également, et librement, son espèce ? Peut-être n’a-t-il pas envie non plus d’être un être humain après tout. C’est mignon aussi les petits chiens, hum ? Jusqu’où l’aberration peut-elle pousser l’indifférenciation de l’enfant ?

Si en revanche les parents reconnaissent que l’homme, qui ne s’est pas donné l’existence à lui-même, est tributaire de sa nature, autrement dit qu’il est de nature humaine, il faudrait également que quelqu’un se dévoue pour apprendre à ces apprentis sorciers de pacotille que la nature humaine est elle-même sexuée : qu’elle se réalise dans la masculinité et la féminité, mais qu’elle n’existe pas en dehors. L’humanité n’est pas une abstraction.

Tuer les malades « par devoir d’humanité », un nouveau progrès sociétal en perspective…

L’institution qui fédère et représente les médecins français, le Conseil national de l’Ordre des Médecins, a fait un pas, hier, en faveur de l’euthanasie : il a envisagé pour la première fois l’assistance médicale à mourir. C’est ainsi qu’un collège médical pourrait permettre, en France, une « sédation terminale » pour des patients en fin de vie ayant émis des « requêtes persistantes, lucides et réitérées« . Invoquant « un devoir d’humanité« , l’Ordre juge que cette « assistance à mourir » médicalisée pourrait être une réponse adaptée, dans des cas exceptionnels, à certaines « agonies prolongées » ou à des douleurs « incontrôlables« , auxquelles la loi actuelle ne donne pas de réponse.

« Sur des requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d’une affection pour laquelle les soins curatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés, une décision médicale légitime doit être prise devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu’elles soient identifiées comme telles, non pas par un seul praticien mais par une formation collégiale. »

Décidément, Hollande a un défaut : il tient ses promesses… en tout cas celles sur lesquelles il a encore un pouvoir.
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Lobby homo : une arnaque pour le contribuable !

En France, le lobby homosexuel coûte très cher au contribuable. C’est ce que nous révèle en effet Le Cri du Contribuable.

Ainsi apprend-on qu’en 2010, l’État a subventionné Act Up à hauteur de plus de plus de 200000 euros ! Les mêmes qui, en 2005, avaient agressé le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris,  Monseigneur Patrick Jacquin, et qui, en 2004, avaient, dégradé la façade de Élysée.

Quant à SOS Homopho­bie, elle a touché 6 100 € de la Ville de Paris dès 2002, puis 10 000 € chaque année à partir de 2006. Il faut rajouter les 2000 € de subventions exceptionnelles votée les 11 et 12 décembre 2012 pour le projet « Interventions dans les établissements parisiens », alors même que SOS Homophobie avait perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale, suite à une décision du 23 novembre du tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques.

Caroline Fourest, co-fondatrice de Prochoix, « la revue pour le droit de choisir » qui est une publication pro-maria­ge gay, touche 12000 euros d’argent municipal, comme chaque année. Sachant que son journal ne paraît plus depuis avril 2012 et que le blog associé n’a publié que dix billets en un an…

Le Paris Foot Gay voit quant à lui ses subventions versées par la Ville de Paris passer de 30 000 € à 40000 € en un an.

La liste n’est pas terminée, mais elle est scandaleuse. Car il est désormais avéré que l’État, dont la vocation est d’assumer ses fonctions régaliennes en vue de garantir le bien commun, confisque ses prérogatives et les détourne de leur fin afin de satisfaire les intérêts catégoriels et exclusivement idéologiques des lobbies ! Sans l’accord des Français, va sans dire… Dans de telles conditions, quelle légitimité l’État peut-il encore avoir à leurs yeux ?

La PMA fabrique des orphelins !

En plein débat sur la procréation médicalement assistée, la première génération d’enfants issus d’un don de gamète anonyme tente de s’exprimer et de faire entendre sa plainte : «Nous sommes une génération d’abandonnés, orphelins de nos origines», fait-elle savoir. L’association Procréation médicalement anonyme (PMA), qui militent pour l’accès de l’enfant à ses origines, apporte en effet des témoignages éclairants et bouleversants sur la détresse des jeunes issus de la technologie : «Nous avons à présent un recul de plus de 40 ans sur ces techniques. L’ouverture de l’assistance médicale à la procréation implique au préalable le devoir impérieux de prendre en compte notre expérience, celle des parents et des donneurs», expliquent les membres de l’association.

Ce que le monde moderne refuse de comprendre, c’est que la technologie ne se substituera jamais à la morale. L’homme a peut-être su développer un pouvoir incroyable sur la matière, au point de savoir fabriquer un être humain, il reste que ces avancées scientifiques, si elles ne sont pas subordonnées à un progrès éthique, peuvent aussi bien devenir un facteur de destruction pour une humanité en perte de sens et de repère.

Ce que soulignent notamment ces appels de détresses des enfants issus de la PMA, c’est que la recherche du sens, inhérente à la conscience humaine, commence par la recherche de ses origines. D’où vient-on ? Car l’homme ne vient pas de nulle part, et il ne saurait savoir où il va sans savoir déjà d’où il vient.  Une recherche qui suppose déjà celle de ses parents…

Les députés socialistes seront-ils dociles aux inspirations de la Sainte Vierge ?

Un couple de catholiques, Pierre et Élodie Mérand, a eu, à quelques jours du vote à l’Assemblée du projet de loi sur le « mariage » gay, une initiative éclairée : ils ont tous deux envoyé aux députés PS la médaille miraculeuse de la rue du Bac, représentant la sainte Vierge, afin de leur inspirer un vote compatible avec les valeurs évangéliques. En accompagnement de la médaille miraculeuse, ce petit mot :

Monsieur le député, veuillez accepter cette médaille provenant de la Chapelle de la médaille miraculeuse. La Vierge Marie, qu’elle symbolise, vous aidera, si vous le voulez, à garder une conscience libre et pure lorsqu’il s’agira de vous prononcer sur le projet de loi dit de « mariage pour tous »

Une initiative qui fera sourire les incrédules. Mais lorsque le sens commun est à ce point endormi, que le respect du droit naturel ne va plus de soi, lorsque les consciences sont à ce point obscurcies, et le discernement altéré par l’idéologie, les catholiques ne peuvent recourir qu’au Ciel pour éviter à leur patrie de poursuivre plus avant dans la voie de la décadence , prémisse d’une civilisation en fin de vie. Si « les hommes d’arme » doivent « batailler« , il n’est pas moins vrai que les moyens surnaturels ne doivent pas être minimisés. Car Notre-Seigneur l’affirme clairement  dans l’Évangile : « Sans moi, vous ne pouvez rien« …