Fin de la liberté d’expression : Alain Soral a été interpellé. [Màj : libéré sous contrôle judiciaire]

Finalement, Alain Soral a été libéré, mais avec mis en examen et sous contrôle judiciaire. Il n’en a donc pas du tout fini avec cette histoire. On notera que le parquet, qui prend ses instructions directement auprès du ministère -autrement dit auprès de Dupont-Moretti, avait requis la détention provisoire, c’est-à-dire la prison.

La décision revenant cependant au juge d’instruction, il a été décidé de le libérer. Il est également intéressant de savoir ce qui est reproché au polémiste : « provocation publique non suivie d’effet, en appelant directement à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, injure publique à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, provocation publique à la haine ou à la violence… », tout cela aurait eu lieu pendant la période de confinement…

D’après Le Parisien, « une phrase est particulièrement jugée inquiétante par les enquêteurs : il s’agit d’une vidéo mise en ligne appelant les citoyens « à s’armer » en vue d’une révolution. » On ne voit pas bien quel est le problème avec cette phrase : on peut s’armer intellectuellement, psychologiquement et même physiquement puisque la détention d’armes est légale pour certaines catégories. Dans la mesure où le contexte n’est pas donné, on ne voit en quoi cette procédure se justifie ! Sans aucun doute, Alain Soral est victime d’une police politique !

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Démocrature : Les députés adoptent un « délit d’entrave numérique »

La liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin et tous les domaines qui devraient être libres de discussion car non consensuels sont touchés. On sait que la recherche historique est très encadrée, et que simplement poser des questions gênantes (sans même esquisser de réponse) peut suffire pour être condamné par la loi Gayssot. En matière d’identité, formuler une simple remarque ou exprimer un sentiment de gêne face à l’invasion que la France subit peut vous faire condamner pour « incitation à la haine ». C’est désormais la dénonciation argumentée sur internet de l’assassinat des enfants à naître qui risque de mener à la prison.

En effet, les députés socialistes ont adopté une loi qui punira jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30.000 € d’amende, quiconque, concernant l’avortement, n’aura pas relayé les bobards du planning familial, à savoir que tuer un bébé qu’une femme a dans son ventre est formidable (car le ventre de la femme lui appartient et elle est libre d’en faire ce qu’elle veut) et ne lui porte aucun cas de conscience. Qu’on en juge : Parmi les sites explicitement visés par cette loi, il y a celui-ci IVG.net, site dont on ne voit pas bien où il dit des mensonges ! La loi n’est pas encore en vigueur -elle doit également être adoptée par le sénat-, mais ne doutons pas qu’elle arrivera à être promulguée, d’autant que les députés de droite ont très mollement combattu ce nouvel affront à la liberté d’expression. En effet, parmi les députés seul le maire d’Orange, Jacques Bompard a opposé une vive résistance avec 53 amendements, d’autres s’y opposant plus mollement, tels M. Marechal Le Pen, J.F Poisson, et une poignée de députés « Les républicains ».

On notera que F. Fillon a brillé par son absence, bien qu’il soit député ! En fait, tout semble indiqué que, même élu président, il ne fera rien pour abroger la loi. Et c’est bien l’objectif des socialistes : Faire passer le maximum de leurs lois mortifères car ils savent que, même s’ils perdent les futures élections, leurs lois continueront à rester en vigueur car les nouveaux élus n’auront pas le courage de s’y attaquer. A l’alternance suivante, les socialistes, reprenant le flambeau, iront de nouveau plus loin, et c’est comme ça que le pays va de mal en pis, l’élection de la droite permettant -au mieux et pas toujours- un moratoire des mauvaises lois, moratoire interrompu quand la gauche accède de nouveau aux affaires.

Le seul moyen de s’en sortir serait de trouver un candidat qui abrogerait toutes ces lois (aussi bien les lois liberticides au niveau de la liberté d’expression que les lois sociétales telles la loi sur le mariage pour tous, la loi sur l’avortement etc, etc.) Mais force est de constater, hélas, qu’on n’en trouve pas, au moins parmi ceux qui ont des chances de l’emporter !

La liberté d’expression plus que jamais menacée

Alors que la France est en voie de décadence avancée, les autorités officielles, loin de s’attaquer aux causes de ce déclin, veulent au contraire s’en prendre à ceux qui les dénoncent, quand bien même ceux-ci n’ont pas de pouvoir et ne font qu’exprimer leurs points de vue. Bref, les autorités ne veulent pas d’un débat qui opposerait argument contre argument, mais la censure pure et simple de ceux qui ne pensent pas comme elles. Ainsi, par exemple, en matière d’avortement, le ministre Laurence Rossignol a voulu déposer un projet de loi pour réprimer ceux qui feraient un « délit d’entrave numérique » (sic). Serait susceptible d’être condamné pour cette entrave numérique quiconque aurait, sur internet, exposé des arguments qui ne siéraient pas à la doxa officielle du planning familial, car le ministre sait qu’un débat loyal lui ferait perdre la partie. Heureusement, ce délit d’entrave numérique n’est pas encore adopté mais une autre menace arrive, bien plus grave encore, car ce ne sont pas les seuls opposants à l’avortement qui sont visés mais quiconque émet un avis critique sur la société actuelle.

Ainsi, deux sénateurs (l’un républicain, l’autre socialiste) ont déposé un rapport qui pourrait devenir proposition de loi, intitulé (sans rire) « égalité et citoyenneté » et qui vise à démanteler la loi 1881 sur la liberté de la presse, loi qui protège a minima la liberté d’expression. La charge est telle que même des feuilles bien pensantes, tel le quotidien le monde, s’en inquiètent, parlant de « texte dangereux ». Et en effet, si un tel projet était adopté, on ne pourra plus rien dire de politiquement incorrect sans risquer de devoir comparaître devant un tribunal. Du reste, ses auteurs reconnaissent explicitement qu’ils visent l’espace de liberté qu’est internet, comme quoi, si la liberté fait partie officiellement de la devise républicaine, ses principaux ennemis sont au plus haut sommet de l’État, quand bien même ces derniers, ne craignant pas le ridicule, se disent Charlie…

L’écrivain dissident Hervé Ryssen condamné à 1 an de prison ferme

La France serait un pays où l’on aurait la chance de s’exprimer, toutes les idées seraient admises, contrairement à d’autres pays, tels, par exemple, la Chine. Ça, c’est pour la version officielle, car tout montre qu’en réalité, la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin, et à défaut d’emprisonner les délinquants et terroristes, on embastille les libre-penseurs. Pour preuve, la condamnation d’Hervé Ryssen à un an de prison ferme pour quelques tweets…

A notre connaissance, Hervé Ryssen est le premier à être condamné à de la prison ferme pour de simples messages déposés sur les réseaux sociaux, mais la liste pourrait s’allonger dangereusement tant les procédures s’accumulent contre les militants non reniés, notamment sous l’impulsion de la DILCRA. Rappelons que cette DILCRA est une milice gouvernementale créée par Valls chargée de repérer les commentaires déviants sur le net et dotée d’un budget de 100 millions d’euros (ceux qui croient que les impôts servent à lutter contre le terrorisme sont des naïfs, pour la République, il y a plus urgent : les commentaires sur le net !). Du reste, malgré ce budget faramineux, la DILCRA est incapable de repérer les messages par elle-même et sa principale source de renseignement reste la délation, c’est à dire que les messages supposés racistes lui sont signalés par des internautes anonymes. Vraiment pas de quoi être fier, et certains audacieux diront que ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire !

Nous ne savons pas quelle décision va prendre Hervé Ryssen : aller en prison, ou s’exiler à l’étranger comme Vincent Reynouard (condamné à un an de prison ferme pour ses recherches historiques à caractère révisionniste) ou Boris Le Lay, (condamné à 2 ans de prison ferme pour une simple vidéo). Quoiqu’il en soit, la meilleure façon de réagir à cette inique condamnation est de diffuser et de lire les ouvrages d’Hervé Ryssen. Outre le fait de défendre la liberté d’expression, c’est aussi un bon moyen de se cultiver et de mieux comprendre le monde dans lequel on vit.

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Post scriptum
: pour ceux qui veulent mieux connaître la DILCRA, nous conseillons le n°418 de la revue Faits et documents qui lui consacre une enquête de 8 pages, et qui commence par cette citation d’Alain Jakubowicz, le président de la LICRA : « Cela fait trente ans que je travaille sur ces sujets. Je peux vous dire que jamais je n’ai vu un plan d’une telle envergure, dotés de tels moyens. »

La surveillance de masse d’internet pousse les internautes à s’autocensurer

De plus en plus les gouvernements mettent en place une surveillance généralisée d’internet et des réseaux sociaux, surveillance qui vise tout le monde sans distinction, pour officiellement lutter contre la criminalité. Cet argument ne tient pas car on sait que les terroristes ou autres grands criminels savent contourner cette surveillance, ce qui leur permet -hélas- de continuer leurs méfaits comme le prouvent les attentats dont nous sommes témoins, sachant du reste que le gouvernement lui-même nous avertit que d’autres attentats auront lieu. Dès lors se pose la question de savoir pourquoi maintient-on et même renforce-t-on cette surveillance inefficace ? Une étude réalisée aux Etats Unis et dont s’est fait écho le Monde nous donne une explication, beaucoup plus vraisemblable : La surveillance de masse conduit les internautes à s’auto-censurer, ce qui permet aux gouvernements de limiter l’expression d’opinions politiquement incorrectes. Ainsi, la surveillance généralisée, loin de lutter contre le terrorisme, permet un contrôle de l’opinion et de limiter le développement d’idées dissidentes.

Pour étudier ce phénomène, la chercheuse Elizabeth Stoycheff, de l’université de Wayne State (Michigan), a mené une expérience sur 255 personnes, à qui elle a fait remplir un questionnaire. Pour la moitié des participants, ce questionnaire était accompagné d’un message rappelant que « même si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vos opinions restent confidentielles, il est important de garder à l’esprit que la National Security Agency surveille les activités en ligne des citoyens, ce qui est hors de notre contrôle ». Tous les participants devaient répondre à des questions sur leur personnalité, puis étaient confrontés à un article de presse sur la poursuite des frappes américaines contre l’organisation Etat islamique en Irak. Ils devaient ensuite donner leur opinion sur le sujet, dire ce qu’ils pensaient être l’opinion majoritaire parmi les Américains, et s’ils comptaient partager leur propre point de vue sur la question.

Résultat : les personnes à qui l’on a rappelé la surveillance d’Etat étaient moins enclines à parler de leurs idées, si elles les jugeaient non conformes à l’opinion majoritaire. Même parmi les participants qui, selon leur profil psychologique, étaient les moins sujets à l’autocensure.

Plus étonnant, les personnes les plus à même de s’autocensurer sont celles qui, dans l’absolu, soutiennent les programmes de surveillance : « Ces individus ont indiqué que la surveillance était nécessaire pour la sécurité publique et qu’ils n’avaient rien à cacher. Pourtant, quand ces individus perçoivent qu’ils sont surveillés, ils modifient leur comportement en conséquence : ils expriment leur opinion quand elle est majoritaire et la taisent quand elle ne l’est pas. »

Ces conclusions sont cohérentes avec la théorie de la « spirale du silence », mise en avant dès les années 1970, qui démontre que les individus ont tendance à taire leur point de vue s’ils sentent que celui-ci n’est pas partagé par leurs pairs, par peur de l’isolement. Mais cette dernière étude apporte un nouvel élément, en s’intéressant notamment à l’expression sur Internet et à la surveillance gouvernementale : « C’est la première étude à apporter la preuve que les programmes de surveillance gouvernementaux en ligne peuvent menacer l’expression d’idées minoritaires, et contribuer au renforcement de l’opinion majoritaire. »

Islande : le gouvernement veut éradiquer la pornographie du pays

Le gouvernement islandais, à l’initiative du ministre de l’Intérieur, Ogmundur Jonasson, travaille actuellement à la réalisation d’un objectif louable, mais semé d’embûches : il projette en effet d’éradiquer la pornographie dans le pays, sur internet comme ailleurs. Première motivation : l’enfant, qu’il faut préserver à tout prix, et qu’il ne faut donc pas exposer à l’image.

Le projet a ses détracteurs : la censure du web, selon eux, encouragera d’une part les régimes totalitaires, d’autre part affectera la réputation de l’Islande, en pointe dans la liberté d’expression. Il reste, et c’est ce qu’indiquent les défenseurs du projet, que l’objectif de l’initiative en cours, en dehors de toute considération idéologique, est de protéger l’enfant. C’est ainsi qu’une conseillère politique du ministre Jonasson a expliqué qu’un enfant de 12 ans qui chercherait le mot «pornographie» sur Google n’obtiendrait pas l’image d’une femme nue étendue dans un champ à la campagne.

A vrai dire, la loi existe déjà, mais son imprécision interdit qu’elle soit mise en œuvre : la pornographie est ainsi interdite en Islande depuis des décennies, mais aucune définition du terme n’étant explicitée, la loi n’est jamais appliquée. Il s’agirait donc, explique le gouvernement, de donner à la loi les outils nécessaires pour être enfin appliquée : aucune restriction supplémentaire n’étant effectivement envisagée. Ainsi, d’après les critères que les experts veulent donner à la pornographie, tout matériel au contenu violent ou humiliant serait dorénavant visé par la loi.

C’est une mesure de bon sens, lequel semble avoir définitivement quitté les opposants au projet. Car la liberté d’expression, comme toute liberté en générale, à partir du moment où elle a une dimension sociale, et qu’elle peut avoir une incidence sur le bien public, doit être réglée par la loi. L’exercice de la liberté est en effet relatif à l’intérêt supérieur de la société, chaque fois qu’une activité, sortant de la sphère privée, engage le bien commun. C’est évidemment le cas des librairie et des kiosques, comme d’internet. Que l’on puisse invoquer la liberté d’expression, tel un dogme intangible, sans autres formes d’argumentation, pour s’opposer à un projet qui vise la protection morale de l’enfant, cela en dit beaucoup sur l’absence totale de responsabilité et de discernement d’une partie de la classe médiatico-politique, dont le sens commun semble totalement étouffé par l’idéologie…

Les socialistes veulent encore restreindre la liberté d’expression !

Le gouvernement et les sénateurs socialistes préparent la constitution d’un groupe de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agit de mettre en place des réformes afin d’encadrer plus fermement, autrement dit de limiter, ce droit fondamental à la liberté d’expression. En particulier sur Internet. Pour parvenir à cette fin, les socialistes envisagent la révision de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Très amusant. A l’heure où l’on nous explique sur tous les tons qu’il n’y a aucune norme naturelle, aucune norme morale, que le bien et le mal sont des notions dépassées, conventionnelles, et que la liberté est précisément un facteur d’émancipation trop précieux pour être limité par des conventions. Dans le même temps, cette liberté, absolutisée sur le terrain de la morale, se voit limitée dans le champ de l’expression, accréditant ainsi l’idée qu’il existe en effet une doxa, celle d’une petite caste, mais qu’elle doit s’imposer à tous les esprits, s’il le faut par la force de la loi…

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a manifesté son intérêt et souhaite participer aux discussions. « Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée« . Voilà donc l’ombre de Staline qui plane sur le projet socialiste. La plume devra désormais être aux ordres. Seuls les journalistes accrédités auront donc loisir de développer librement la vulgate dominante, à l’aune de laquelle seront d’ailleurs fixées les balises au delà desquelles tout propos sera considéré comme un dérapage scandaleux, méritant une sanction pénale…

Vers plus de censure sur internet

Un nouveau traité international des télécoms est en cours de préparation. C’est une agence de l’ONU qui en est l’instigatrice. L’enjeu au cœur des débats : le contrôle d’Internet et les relations entre opérateurs et géants du Web.

Tout va se jouer à Dubaï : les délégations des 193 pays membres de l’Union internationale des télécoms s’y retrouvent lundi afin d’établir une nouvelle version du Règlement des télécommunications internationales. Elles auront douze jours pour s’entendre.

La liberté d’expression sur le WEB est-elle menacée par ce traité ? C’est en tout cas ce que pense Google. Nous jugerons donc de cela dans deux semaines…

Le réveil des esprits libres ?

Décidément, entre le Boulevard Voltaire de Robert Ménard qui, sur le terrain journalistique, entend s’émanciper du « médiatiquement correct« , et la « Droite Forte » de Guillaume Peltier qui, sur le terrain politique, désire « démocratiser les chaînes du service public » et « libérer l’information en garantissant l’embauche de journalistes de droite« , il semble qu’un vent de réaction souffle à droite, et que certains feignent de découvrir la domination culturelle de la gauche sur l’opinion, la politique, et les médias…

Il reste qu’invoquer la liberté d’expression, si chère à Robert Ménard, lorsque le rapport de force est défavorable, relève de la stratégie ; mais l’ériger en principe idéologique, c’est sombrer dans le relativisme dès lors que l’on ne voit derrière les idées que des opinions, toutes égales, et qu’on laisse ainsi entendre que la vérité en tant que telle est inaccessible, voire inexistante. Si en revanche toutes les idées ne se valent pas, qu’elles n’ont pas la même valeur, alors elles ne sauraient jouïr non plus des mêmes droits de diffusion. « Chacun voit midi à sa porte », nous rétorquera-t-on. Mais le même s’indignera que les idées nazies puissent faire l’objet d’une profusion sans entraves : une telle indignation ne suggère-t-elle pas, fût-ce tacitement, l’existence d’une échelle des valeurs ?

Là est toute la contradiction :
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Voltaire, chantre de la liberté d’expression… vraiment ?

[Tribune libre] Un lecteur nous adresse, en exclusivité, sa Lettre ouverte aux animateurs du nouveau site « Boulevard Voltaire », dirigé par Robert Ménard et qui se veut un nouveau vecteur de réinformation, en pointe dans le combat pour la liberté d’expression :

« Apparemment, pour vous, Voltaire est synonyme d’opposition à l’intolérance et au fanatisme.
Le problème, c’est que, dans la réalité, ce fut l’inverse : Voltaire fut ultra-intolérant et ultra-fanatique.
Le grand journaliste libre de cette époque, c’est Fréron.
Fréron contre qui Voltaire n’a pas hésité à requérir la censure et la prison.
Voltaire a d’ailleurs réussi : Fréron a vu son journal interdit plusieurs fois par la censure et il a même été embastillé à plusieurs reprises. Inutile de dire que Voltaire n’a jamais réclamé sa mise en liberté…
Voltaire a essayé de faire taire par la censure tous ceux qui le critiquaient.
Chacun sait que la fameuse phrase qui lui est attribuée sur sa prétendue résolution de se battre pour ceux qui ne pensaient pas comme lui est un FAUX. Non seulement il n’a jamais dit ça, mais il a démenti cette attitude par tous ses actes
La seule liberté de parole dont Voltaire se souciait, c’était la sienne propre et celle de ses amis. Les autres, il les écrasait.
Il s’est servi de Calas pour sa publicité personnelle, mais il a écrit, dans ses lettres privées, tout le mépris qu’il avait pour lui.

Bien sûr, Voltaire a brandi le mot « tolérance ». Mais c’était la tolérance pour lui seul. Non pour les autres. Fréron l’avait bien deviné, qui écrivait en 1772 :
« Si les sages philosophes du siècle, qui réclament la tolérance avec tant de chaleur et d’intérêt parce qu’ils en ont le plus grand besoin, étaient eux-mêmes à la tête du gouvernement et se voyaient armés du glaive de la souveraineté, ils seraient peut-être les premiers à sévir contre tous ceux qui auraient l’audace de contredire leurs opinions. »
Et encore :
« Jamais peut-être il n’a coulé autant de sang qu’ils en feraient couler eux-mêmes ! » Continuer la lecture de « Voltaire, chantre de la liberté d’expression… vraiment ? »

Christian Vanneste contre la liberté d’expression et pour la loi Gayssot

Christian Vanneste (député UMP du Nord en vogue dans certains milieux droitistes et catholiques) affirme dans un entretien au Nouvel Obs, après avoir dénoncé la loi Taubira :

« En revanche, en ce qui concerne la loi Gayssot, je faisais partie de la commission sur les lois mémorielles et j’ai été très sensible aux arguments de monsieur Badinter. […] Celui qui remet en cause la shoah remet en cause le procès de Nuremberg. C’est un argument qui mérite qu’on en tienne compte c’est pour cela que je suis moins enclin à supprimer la loi Gayssot. »

Cette loi liberticide rédigée par le communiste stalinien Gayssot a été votée en 1990 et bien sûr jamais abrogée par les diverses assemblées de droite.
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« Nation Presse Info » et la liberté d’expression

Réponse des contributeurs de Contre-Info ayant participé à Radio Résistance :

« Les fanatiques de Marine Le Pen qui gèrent le blog d’information « Nation Presse Info », dévoilent chaque jour un peu plus leur conception très particulière de la liberté d’expression.
Dans un article paru hier, ces derniers s’en prennent violemment aux participants de la dernière émission de Radio Résistance.

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Marc Knobel, le commissaire politique du Crif, s’en prend à Fdesouche

François Desouche, le site d’extrême droite le plus populaire de France (24.000 pages vues par jour), n’est pas hébergé en France. « Identitaire » » et « nationaliste », ses créateurs ont pourtant choisi de l’installer aux États-Unis, dans la petite ville de Lansing au Michigan. Plutôt paradoxal pour un site qui stigmatise les étrangers qui s’installent en France, (…)
« Ces sites s’hébergent à l’étranger parce qu’il existe une loi anti-raciste en France depuis 1972 », explique à StreetPress, Marc Knobel chercheur au CRIF et ancien responsable d’une association de lutte contre le racisme sur Internet:
« Les propos racistes et antisémites sont considérés non comme des opinions mais comme des délits, et des actions en justice peuvent être intentées contre les directeurs de publication de ces sites.» Marc Knobel poursuit: «A partir du moment où ils sont à l’étranger, ils sont tranquilles. Les coordonnées que possèdent les hébergeurs étrangers ne peuvent pas être transmises aux services français ».

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Restriction de la liberté d’expression en Hongrie

La négation de la Shoah est désormais illégale et passible de trois ans de prison en Hongrie, après le vote, lundi 22 février 2010, d’un amendement au Parlement modifiant le Code pénal. La motion, présentée par les socialistes au pouvoir, a été adopté par 197 voix pour, 1 contre et 144 abstentions.

La loi punit la négation publique de la Shoah, ou sa présentation comme un événement sans importance. Jusque là,  la liberté d’expression ne faisait pas tomber de telles déclarations sous le coup de la loi.

Le plus grand parti de l’opposition de droite, le Fidesz, avait voulu faire adopter un amendement pour punir d’une façon identique la négation des crimes commis par les dictatures communistes, mais les députés socialistes ont rejetés cette proposition. Une fois de plus, les « démocrates » appliquent le deux poids, deux mesures.

Le pays abrite encore l’une des plus grande communauté juive d’Europe, comprenant entre 60.000 et 100.000 personnes.

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