Le Petit Larousse va modifier la définition du mariage

La définition du mot «mariage» sera en effet modifiée dans le prochain «Petit Larousse», qui paraîtra en juin.

Dans l’ancienne version, toujours en cours, le «mariage» y est défini comme un «acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions juridiques en vigueur dans leur pays…». Mais la définition de la prochaine version 2014 précisera: «Acte solennel par lequel deux personnes de sexe différent, ou de même sexe, établissent entre eux une union…». La définition de «mariage» est déjà actualisée dans le Larousse en ligne.

Carine Girac-Marinier, directrice des dictionnaires et encyclopédies chez Larousse, explique : «Nous avons modifié dans le Petit Larousse 2014 (qui sera publié en juin 2013) la définition du mot «mariage» en tenant compte du projet de loi en cours d’examen».

Intéressant car la loi n’est pas encore passée… et la nouvelle définition du mariage est déjà orchestrée. Mieux, elle apparaît déjà dans le Larousse en ligne, alors même qu’en l’état juridique de la situation, le mariage est toujours considéré comme l’union de deux personnes de sexes opposés. Le Larousse en ligne ment. Qui l’attaquera en justice ?

Au reste, est-ce à la loi de définir ce qu’est le mariage ? Toujours le même débat. La volonté du législateur est toute puissante, uniquement si elle ne reconnaît aucune norme naturelle, mesure du juste et de l’injuste, au dessus d’elle. En faisant le choix qu’il a fait, qui n’a rien d’anodin ni d’innocent, Larousse s’engage donc et prend position, se rattachant donc tacitement à une structure de pensée philosophique. La loi doit-elle s’enraciner dans l’objectivité d’une nature sexuée, ou bien dans la subjectivité du désir humain ? Larousse s’est-il penché sérieusement sur la question, ou bien a-t-il juste aveuglément souscrit à la doxa et à la vulgate dominante ?

Jérémy Irons estime que le « mariage » homo peut conduire au mariage entre un père et son fils !

Jérémy Irons, l’acteur britannique, a pris position sur la question du « mariage » homosexuel…et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa position s’inscrit à rebours du politiquement correct.

Mercredi 3 avril dernier, invité sur le plateau du Huff Post Live, Jérémy Irons déclare « [avoir] l’impression que, maintenant, on se bat pour le mot [mariage] et [craindre] que cela ne détourne le mariage de son sens ou que cela le change ». Autrement dit, on utiliserait désormais le même mot, « mariage », pour désigner en fait deux réalité profondément  différentes selon qu’on le qualifie d’hétérosexuel ou bien d’homosexuel.

« C’est intéressant d’un point de vue fiscal », précise-t-il. Et il développe son idée :« Un père pourrait-il épouser son fils ? », commence-t-il par se questionner. Car « entre hommes », « ce n’est pas de l’inceste » :  en effet, « l’inceste prévient la consanguinité, mais les hommes n’enfantent pas, donc cela ne tombe pas dans la catégorie de l’inceste ». Et l’acteur de conclure : « Si c’était ainsi que je voulais transmettre mon patrimoine à mon enfant, sans payer de taxes, je pourrais épouser mon fils ».

Alors que certains s’indignent de ses propos, Jérémy Irons explique qu’il maintient ses déclarations parce que son raisonnement est « valide ». Et pour cause, la logique qu’il décline est imparable. De toute façon, à partir du moment où la notion de nature, c’est-à-dire ce dont l’homme n’est pas l’auteur, disparaît, toute échelle objective des valeurs disparaît avec elle, et la volonté humaine devient l’unique mesure du bien et du mal. Si le mariage ne se construit pas autour de l’altérité sexuelle pour organiser la filiation en vue du bien commun, si sa finalité sociale est ignorée, et que sa seule vocation est de satisfaire les intérêts égoïstes de l’individu en consacrant l’amour mutuel de deux êtres, alors incontestablement, et c’est bien ce qu’établit l’acteur britannique, tout devient possible, y compris l’inceste…

Le Printemps français décore l’hébergement des associations inter-LGBT

L’action s’est déroulée dimanche matin, à l’aube, dans le cinquième arrondissement de Paris, au coeur du quartier du Marais. Un groupe d’une trentaine de personnes du Printemps français a recouvert d’affiches « anti mariage pour tous » la façade de l’Espace Les Blancs Manteaux, un qui bâtiment héberge chaque année « Le Printemps des Assoces inter-LGBT » (Lesbiennes, gays, bi et Trans).

La résistance ne semble donc pas céder un pouce de terrain ; elle l’occupe au contraire et manifeste une opposition croissante à laquelle elle donne une visibilité toujours plus nette. On ne lâche rien !


Des anti mariage gay attaquent le local d'une… par leparisien

Opposition au « mariage » homo : une mobilisation qui n’a plus à faire ses preuves !

La détermination des Français opposés au projet de loi sur le « mariage » homosexuel, quoiqu’il soit difficile de la remettre explicitement en cause, est en permanence diminuée, insidieusement, par l’État et les médias, à chaque fois que les chiffres de la mobilisation sont tronqués. Or les images ne mentent pas. Et peuvent susciter un certain enthousiasme, conforter une dynamique sous-estimée par nos adversaires, emporter l’adhésion des hésitants. Le poids de l’image, dans notre société moderne, est évidemment déterminant.

Voici donc, en image, le résumé d’une mobilisation, initiée par la Manif pour tous (première vidéo), relayée par le Printemps français (deuxième vidéo), qui n’a pas fini de croître et de grandir, tant que les fondements anthropologiques de notre civilisation seront remis en cause et menacés par le gouvernement, mettant en jeu les lois de la filiation et l’avenir de nos enfants :

Cette deuxième vidéo, qui souligne la jeunesse de nos troupes, signe d’espérance, a été filmée hier, devant le logement de la sénatrice Chantal Jouanno :

« Mariage » homo : Le Printemps français rend visite à Chantal Jouanno

A l’appel du mouvement Le printemps français, une soixantaine de militants contre le « mariage » homosexuel se sont rassemblés tôt ce matin, vers 6H15, devant le logement de la sénatrice UDI Chantal Jouanno, dans le XIIe arrondissement, afin de la réveiller et de l’encourager à voter contre le projet de loi.

Les militants ont apporté café, les pains au chocolat, et même des fleurs, et ont attendu la sénatrice aux cris « un père, une mère, c’est élémentaire« , au son des sifflets, faisant flotter au vent leurs drapeaux « Manif pour tous » et portant des pancartes « Printemps français« .
« Chantal descends. Le p’tit dej’ t’attend« , ont-ils scandéen vain puisque l’ancien ministre ne s’est pas manifesté.

Les militants ont finalement lu une lettre à adressée à la sénatrice : « Mme Jouanno, réveillez-vous! Aujourd’hui le peuple français a besoin de vous. Qui peut nous faire croire qu’un enfant n’a pas besoin d’un père et d’une mère. Opposez-vous à ce projet de loi« , ont-ils demandé avant d’entonner la Marseillaise.

Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, à fait savoir que »ce qu’on attend du Sénat, c’est qu’il rejette ce projet de loi qui est néfaste pour la famille« .

La République doit savoir que les militants sont déterminés, et qu’en ce jour où le Sénat doit commencer à examiner le projet de loi sur le « mariage » homo, nous ne lâcherons rien ! La loi n’a pas le droit de mettre en danger l’équilibre humain en bousculant les lois millénaires de la filiation au nom d’une idéologie et d’intérêts catégoriels. Lorsque la civilisation est en jeu, personne n’a le droit de baisser les bras. Car les valeurs que nous défendons ne nous appartiennent pas : elles appartiennent au patrimoine de l’humanité. Dépositaires, nous n’avons qu’un droit : les transmettre intactes. Car c’est à leur respect qu’est suspendu le bien des générations à venir, dont les futurs enfants sont gravement exposés, aujourd’hui, à n’être demain que des objets de droits…

Pierre Bergé : « Quand va-t-on avoir des préservatifs gratuits dans les collèges et les lycées ? »

Le président du Sidaction, Pierre Bergé, fait encore parler de lui. Afin de lutter plus efficacement contre la propagation du sida, il vient de demander au gouvernement français de faire installer des distributeurs de préservatifs gratuits dans les collèges.

Interrogé ce matin sur RTL, à la veille du démarrage de l’édition 2013 du Sidaction, Pierre Bergé a déclaré : « Je demande au gouvernement, et à des amis qui sont au gouvernement – et je pense à Vincent Peillon par exemple, qui est ministre de l’Education nationale : quand va-t-on dans les collèges – je dis bien les collèges – et dans les lycées, avoir des préservatifs gratuits ? Et quand va-t-on faire des vrais cours d’éducation sexuelle sur le sida ? »

En clair, Pierre Bergé veut que la République confisque aux parents l’éducation de leurs enfants. Qu’elle se substitue à eux et ne leurs reconnaisse plus aucune responsabilité dans un domaine aussi intime. L’ado doit s’émanciper, c’est vrai ! L’autorité -surtout parentale- est insupportable. Son corps lui appartient après tout ! Ou comment transformer le corps en propriété privée, le faire rentrer le domaine marchand et le réduire à un objet de jouissance.

La relation sexuelle est donc un acte à ce point anodin ? N’est-il pas, pourtant, en même temps que le don total de soi-même, l’acte qui conditionne la transmission de la vie ? N’aurait-il pas fallu au contraire mettre l’accent sur l’éducation affective, sur la responsabilité, plutôt que de créer les conditions d’une banalisation qui déresponsabilise ?

Contre le « mariage » homo : devant le Sénat du 4 au 7 avril !

Parce que le combat pour la famille ne doit souffrir aucun répit, Civitas appelle à la mobilisation quotidienne, du 4 au 7 avril prochains, devant le Sénat qui doit discuter prochainement de ce projet de loi inique. Nous relayons donc le communiqué :

Manifestations quotidiennes organisées par CIVITAS devant le Sénat
durant tout le débat en Haute Assemblée du projet de loi Taubira

Pression quotidienne sur les sénateurs
Il est essentiel de maintenir une pression quotidienne sur les sénateurs durant tout le débat sur le projet de loi Taubira.

CIVITAS n’a aucune confiance dans les sénateurs UMP.
Si l’UMP ne manque pas d’habilement occuper l’espace médiatique lors d’événements contre ce projet de loi, comme ce fut encore le cas lors de la mobilisation nationale et populaire du 24 mars dernier, il faut pourtant bien constater que les actes ne suivent pas, comme en témoignent les trois exemples ci-dessous.
– Le texte aurait déjà pu être bloqué en commission des lois si deux sénateurs UMP, Christian Cointat et Christophe-André Frassa, n’avaient voté en faveur de ce projet de loi.
– Le chef de groupe UMP au Sénat n’est autre que le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin dont Le Canard enchaîné affirmait il y a peu qu’il avait proposé aux socialistes de liquider en quatre jours à peine le débat en séance plénière du projet de loi Taubira. Ce qui n’étonne guère quand on sait que Jean-Claude Gaudin est un grand ami du lobby homosexuel marseillais. Il a par exemple accordé une importante subvention publique à l’Europride qui se déroulera du 10 au 20 juillet à Marseille et au cours de laquelle une cérémonie baptisée « Les Mariés de l’an 1 » devrait unir symboliquement 2013 duos homosexuels ! Continuer la lecture de « Contre le « mariage » homo : devant le Sénat du 4 au 7 avril ! »

La télé-réalité fait des morts…

L’émission de télé-réalité Koh-Lanta, diffusée sur TF1, aura fait deux morts en quelques jours : celle d’un candidat du jeu, Gérald Babin, pris d’un malaise durant une épreuve, le 22 mars dernier, et celle du médecin présent sur le lieu de tournage au moment du drame.

Le médecin s’est en effet suicidé au Cambodge dans la nuit de dimanche à lundi.

Thierry Costa, 38 ans, a laissé une lettre, transmise à sa famille, expliquant qu’il se sentait « sali » par l’affaire de la mort de Gérald Babin : «Ces derniers jours, mon nom a été sali dans les médias. Des accusations et suppositions injustes ont été proférées à mon encontre», écrit-il.  Et de poursuivre : «Je suis certain d’avoir traité Gérald d’une manière respectable, comme un patient et non comme un candidat. Même si je regrette cette fin malheureuse, j’ai agi conformément au serment d’Hippocrate et entouré de vrais professionnels». Quant à la société de production du jeu de TF1, Adventure Line Productions, elle a tenu à souligner«son très grand professionnalisme et son humanité à l’égard des participants et des équipes de production ont toujours fait l’unanimité».

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est que selon les témoins du drame, et leurs témoignages concordent, la production aurait attendu avant de faire intervenir le médecin, suite au malaise de Gérald Babin, afin de ne pas nuire à l’audience. Quoiqu’il en soit, l’un des vices inhérents à la nature de ce genre d’émissions, dites de télé-réalité, c’est l’instrumentalisation de l’humain au service de la production et de la consommation. L’individu se vend : en vertu de son contrat, sa vie, son quotidien et son intimité appartiennent à la société de production et seront étalés publiquement devant des millions de spectateurs, transformés pour l’occasion en adeptes du voyeurisme. Jouer avec l’humain, en plus d’être moralement suspect, voilà qui expose parfois à des drames…

 

Le Tournant du « 24 mars »

[Tribune libre – les commentaires sont ouverts]

Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ». Continuer la lecture de « Le Tournant du « 24 mars » »

Civitas appelle à la mobilisation !

Nous relayons bien volontiers le communiqué de Civitas, qui appelle à poursuivre la mobilisation contre le « mariage » homosexuel :

Le vrai printemps français, ce sera avec CIVITAS devant le Sénat

La journée du 24 mars a démontré que la mobilisation nationale et populaire contre le projet de loi Taubira ne faiblit pas. Mieux encore, on constate que le ton de beaucoup de ses participants se radicalise.

Non, les défenseurs de la famille ne sont pas des « casseurs »

Hélas, comme c’était prévisible, celle qui prétend incarner cette mobilisation a trahi ceux qui lui avaient fait confiance.
Elle qui, il y a quelques semaines, avec des accents matamoresques, devant de nombreux journalistes, encourageait les Français à squatter les Champs-Elysées le temps qu’il faudrait pour faire cèder François Hollande, s’est rapidement désolidarisée de ceux qui ont cru à son discours de « printemps français » et ont subi les lacrymogènes et parfois les matraques de policiers et gendarmes. Celle qui se fait appeler Barjot a traité de « casseurs », d’ « extrémistes », de « fachos », ces Français de tous âges, qui n’avaient fait qu’agir selon ses propres consignes.

Récupération politique et supercherie
Les interventions à la tribune ont par ailleurs témoigné de la manoeuvre de récupération politique négociée avec Mme Barjot au profit d’une UMP désormais omniprésente.
Pour faire bonne mesure, la parole a bien été donnée à quelques élus de gauche dont un trotskyste, mais c’est l’UMP qui eut la part belle, avec notamment les discours d’Henri Guaino et de Jean-Pierre Raffarin, tandis que Jean-François Coppé se dressait au premier rang de la foule, place de choix pour répondre aux questions des médias. Une « manif pour tous » désormais au service de simples calculs électoralistes, entre préparation des esprits à la candidature de Mme Barjot et promotion d’un pseudo-engagement de l’UMP. Continuer la lecture de « Civitas appelle à la mobilisation ! »

Les tweets de la haine !

Cliquer sur ce lien, et pénétrez dans l’univers du degré zéro de l’intelligence où les bêtes tombent le masque pour dévoiler la laideur de leur âme, la haine qui les habite, et surtout l’indigence -ou la niaiserie, au choix- de leur « pensée ».

A l’image de la société consumériste qu’ils appellent de leurs vœux, dans laquelle l’État devient prestataire de service et associe des droits aux communautés qu’il reconnaît, afin de mieux satisfaire leurs revendications catégorielles, dans laquelle l’enfant devient objet du droit, tel un dû, ces libéraux, négateurs du réel et du bien commun, tiennent des paroles dépourvues d’intelligence, fidèle écho d’un égo démesuré qui voudrait que l’État soient à la mesure du désir de chacun.

Il faut bien dire, le déversement de haine dont il font preuve est à la mesure de la vacuité de leur réflexion qui devait être compensée d’une manière ou d’une autre.

 

Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.

Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

Frigide Barjot dérape encore…

Madame Barjot a sans doute quelque accointance avec ses prétendus adversaires. La dernière fois, elle voulait « dialoguer » avec eux, se voulant rassurante quant à ses intentions : non, elle n’est pas une « révolutionnaire« . Elle promettait donc de demeurer aux ordres.

Nous lui avions répondu, sur Contre-Info, que « les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. »

Hier, madame Barjot a poursuivi sur sa lancée. Annonçant que des perturbateurs tentaient de troubler la manifestation -allusion aux heurts déjà évoqués avec les forces de police-, elle demande aux forces de l’ordre de les en empêcher. Et de s’écrier fièrement : pas de « fachos » ! Voilà, le mot est lancé. Les fachos sont de retour. Entendez que dans sa bouche, il s’agit bien d’une insulte. Ou comment une organisatrice se retourne contre ses propres manifestants. Comme si elle avait besoin, en effet, de donner des gages de bonne volonté à un système qui l’a pourtant déjà condamnée, et de sacrifier sur l’autel de la bien-pensance les militants les plus remontés contre un gouvernement devenu totalement illégitime. Continuer la lecture de « Frigide Barjot dérape encore… »

Retour sur la manifestation du 24 mars

Lancelot, gazé deux fois par la police lors de la manifestation du 24 mars.

Une fois acté que le projet de loi sur le « mariage » gay s’oppose aux exigences du droit naturel et qu’il sécrète de graves discriminations auprès des enfants, lesquels, selon le désir de l’adulte, ne seront pas tous élevés par un papa et une maman, que faire ?

Si la légitimité se fonde sur le respect du droit naturel, et se distingue ainsi de la légalité, le projet de loi contre lequel un million et demi de français ont manifesté hier n’est pas légitime. Et pour pallier cette absence de légitimité, le pouvoir s’impose visiblement par la violence.

Une question subsiste : que faire face à la violence étatique lorsqu’elle contredit les principes fondamentaux sur lesquels repose la civilisation ? Et que tous les moyens légaux ont été épuisés ?