Barjot va poursuivre le Printemps français en justice !

C’est ce qu’elle explique dans la vidéo ci-dessous. « Le Printemps français sera poursuivi, je vous le dis solennellement aujourd’hui ! Poursuivi pour vol d’affiches, pour agression effectivement ! Vol de nos affiches, vol de notre logo, vol de notre slogan « On lâche rien », qui était aussi à M. Mélenchon… », explique-t-elle.

Ou comment étaler publiquement des divisions internes, pour le plus grand bonheur de nos adversaires ! Le but inavoué, mais perceptible derrière ses propos, est de donner des gages de bonne volonté au système. Car elle ne cesse, dans cette interview de Jean-Jacques Bourdin, de nous expliquer que sa manif a toujours été faite avec le concert de nombreux homosexuels, dont on sait d’ailleurs qu’elle voulait les mettre à l’honneur, voire les faire défiler sur un char. Mais qu’a-t-elle donc à vouloir se faire pardonner pour ainsi les mettre en avant ?

Car en enfermant ainsi les individus dans leur orientation sexuelle, en les désignant par leur orientation sexuelle, elle catégorise la population et fait ainsi le jeu de ceux qui sont déjà passés à l’étape suivante : c’est-à-dire, après la reconnaissance des catégories, la satisfaction des intérêts catégoriels ! Là où nous voyons communément des hommes et des femmes, Barjot voit des homos et des hétéros…et ne comprend pas qu’elle se situe ainsi sur le terrain de nos adversaires qui nient l’objectivité de la nature sexuée pour lui préférer la subjectivité du désir sexuel.

Qui veut vendre une colonne vertébrale doctrinale à Barjot, avant qu’elle ne nous fasse perdre toute crédibilité ?

Pierre Bergé : « Quand va-t-on avoir des préservatifs gratuits dans les collèges et les lycées ? »

Le président du Sidaction, Pierre Bergé, fait encore parler de lui. Afin de lutter plus efficacement contre la propagation du sida, il vient de demander au gouvernement français de faire installer des distributeurs de préservatifs gratuits dans les collèges.

Interrogé ce matin sur RTL, à la veille du démarrage de l’édition 2013 du Sidaction, Pierre Bergé a déclaré : « Je demande au gouvernement, et à des amis qui sont au gouvernement – et je pense à Vincent Peillon par exemple, qui est ministre de l’Education nationale : quand va-t-on dans les collèges – je dis bien les collèges – et dans les lycées, avoir des préservatifs gratuits ? Et quand va-t-on faire des vrais cours d’éducation sexuelle sur le sida ? »

En clair, Pierre Bergé veut que la République confisque aux parents l’éducation de leurs enfants. Qu’elle se substitue à eux et ne leurs reconnaisse plus aucune responsabilité dans un domaine aussi intime. L’ado doit s’émanciper, c’est vrai ! L’autorité -surtout parentale- est insupportable. Son corps lui appartient après tout ! Ou comment transformer le corps en propriété privée, le faire rentrer le domaine marchand et le réduire à un objet de jouissance.

La relation sexuelle est donc un acte à ce point anodin ? N’est-il pas, pourtant, en même temps que le don total de soi-même, l’acte qui conditionne la transmission de la vie ? N’aurait-il pas fallu au contraire mettre l’accent sur l’éducation affective, sur la responsabilité, plutôt que de créer les conditions d’une banalisation qui déresponsabilise ?

Nouveau couac au gouvernement sur les 35 heures

Dans Le Parisien, Marc Ayrault répondait hier aux questions des lecteurs. Alors que l’un d’eux l’interrogeait sur la durée du temps de travail et un retour éventuel au 39 heures, le premier ministre répond : « Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. »

Une bombe atomique ? Non, semble-t-il. Car sur France Info ce matin, le premier ministre dément toute volonté du gouvernement de revenir au 35 heures : « Un lecteur du Parisien me pose cette question (sur les 39h). Je dis qu’il n’y a pas de sujet tabou. Simplement ce n’est pas le point de vue du gouvernement. Il n’est pas question de revenir sur les 35H parce que ce n’est pas la cause de nos difficultés ».

Alors, nouvelle bourde du premier ministre ? Michel Sapin assure que non. Invité de RTL ce matin, le ministre du travail déclare à Jean-Michel Aphatie : « Vous interprétez ce que dit le Premier ministre, lisez l’ensemble de l’interview. (…) Il dit, le sujet n’est pas tabou : la preuve, nous venons d’en discuter entre nous. »

Bref, chacun jugera…

Quand Estrosi feint de s’opposer au « mariage » gay…

Christian Estrosi s’exprimait aujourd’hui, au micro de RTL, sur le sujet du « mariage » homosexuel. S’il a déclaré ne pas être « favorable » à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, le maire UMP de Nice a néanmoins estimé que, si la loi était votée, il fallait « la respecter« , soulignant qu’il serait « respectueux des lois de la République » et qu’il ne s’opposerait donc pas à la célébration d’un mariage homosexuel s’il devenait légal. Christian Estrosi refuse en effet de passer pour « rétrograde sur le fond sur ce sujet« , alors même qu’il « célèbre devant Marianne les pacs signés devant les tribunaux de grande instance ».

En adoptant un discours aussi convenu, l’ancien ministre feint d’ignorer les enjeux sous-jacents à la polémique suscitée par ces maires qui refuseront de célébrer demain le « mariage » homosexuel. Car ce qui en jeu, ici, c’est évidemment le maintien de la distinction entre le légal et le légitime.
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Démocratie et argent

Dans un excès de franchise sur les ondes de RTL, Jean-Pierre Raffarin avoue que les hommes politiques doivent impérativement promettre quelques arrangements aux « acteurs » qui financent leur campagne. Extrait : « Au fond, dans le passé, l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur : l’avis des électeurs. Maintenant, l’élection présidentielle dépend de deux facteurs : l’avis des électeurs, mais aussi l’avis des prêteurs. Nous sommes endettés comme tous les pays endettés. Pour que notre pays marche, il faut que certains lui prêtent de l’argent. Ce “certains”, ce sont des fonds de pension, ce sont des retraités, ce sont des acteurs mondiaux, ce sont surtout des acteurs hors de France. Ces acteurs-là, ils ont leur avis sur l’économie française. »

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