C’était un… 13 octobre

851 : les Vikings pillent la basse vallée de la Seine, incendiant notamment le monastère de Saint-Wandrille.

1131 : le jeune roi Philippe, que Louis VI le Gros, son père, avait fait couronner à Reims, passe près de l’église Saint-Gervais. Un cochon s’embarrassa dans les jambes de son cheval qui s’abattit, et ce jeune prince tomba si rudement qu’il en mourut le lendemain.

Détail d’une miniature des Chroniques de Saint-Denis

1307 : Philippe le Bel fait arrêter Jacques de Molay, Grand maître de l’Ordre du Temple, ainsi que 140 autres chevaliers, qu’il fait accuser de « débauche », d’« hérésie » et de « crimes monstrueux ». Disposant de quelque 9 000 commanderies dispersées dans toute l’Europe, les Templiers, créés en 1118, possèdent alors le quart de Paris, dont tout le quartier du Marais.

1812 : avec trois à quatre semaines d’avance, la neige commence à tomber sur Moscou, mettant à mal les plans de Napoléon. 150 ans plus tard, le même phénomène climatique ruinera ceux d’Adolf Hitler.

1815 : en Calabre, le maréchal Joachim Murat est arrêté et fusillé.

1843 : fondation, à New York, du B’naï B’rith, branche de la franc-maçonnerie réservée aux Juifs exclusivement. Elle deviendra à la fois la première obédience maçonnique internationale et la plus importante association juive (elle comptera plus de 500 000 « frères » et « sœurs » dans les années 80). On peut lire à ce sujet le livre que lui a consacré Emmanuel Ratier (trouvable d’occasion).

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13 octobre 1917 : à Fatima, le miracle de la « danse du soleil »

[Livres sur Fatima ici]

Le 13 octobre 1917, dans la campagne portugaise, 70 000 personnes assistaient médusées à l’un des plus grands miracles du XXe siècle.

Ce jour-là, environ 70 000 personnes, provenant de toutes les régions du Portugal, se rassemblent à la « Cova da Iria » (champ près de la localité de Fatima). Depuis plusieurs semaines circule la nouvelle de l’apparition de la « Dame » et du miracle qu’elle a promis d’accomplir. Au milieu de citoyens ordinaires se trouvent aussi des nobles, des ingénieurs, des médecins, des notaires et, évidemment, des journalistes et des photographes.

Du ciel, complètement couvert par les nuages, tombe une pluie incessante. François, Jacinthe et Lucie (les trois petits bergers auxquels la Vierge apparait depuis 5 mois) arrivent, accompagnés de leur famille.
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C’était un… 12 octobre

– 322 : date supposée de la mort de Démosthène, célèbre orateur grec.

1492 : Christophe Colomb est « découvre » le Nouveau monde (en réalité les Vikings avaient déjà abordé au Nord cinq siècles plus tôt, sans évoquer d’autres possibilités en Amérique du Sud). Cette date sera commémorée, en 1899, en Espagne, sous le nom de Fiesta de la Razza, étroitement associée au concept d’hispanité. Le 1er juin 1918, un décret royal l’institue comme fête nationale en Espagne.

1679 : paix de Nimègue, qui fait de Louis XIV l’arbitre de l’Europe.

1793 : décret ordonnant de retourner toutes les plaques de cheminée portant des insignes de féodalité.

Ce même jour, profanation de la basilique et nécropole royale de saint-Denis et de ses tombes.
En présence d’un commissaire de la fabrication extraordinaire des armes, des terrassiers révolutionnaires, encouragés par une foule surexcitée, creusent deux fosses aux abords de la basilique de Saint-Denis. Elles sont destinées à recueillir les ossements des Bourbons, des Capétiens et des Valois. Pendant ce temps, dans la basilique, on enfonce, à coups de bélier, les portes des caveaux. Les premiers corps arrachés à leur repos éternel sont ceux du grand Turenne et d’Henri IV. Les couvercles des cercueils de plomb sont forcés au pied-de-biche. Drapé dans son linceul blanc, le cadavre d’Henri IV, parfaitement conservé, est dressé debout contre un pilier. Un fier-à-bras lui tranche une poignée de poils de la barbe avec son sabre. Une mégère, encouragée, gifle à toute volée la face du bon roi Henri. Reprise des profanations le 8.

Eau forte de Friedrich Staffnick, fin 18e.

1914 : prise par l’armée allemande des villes de Lille et Anvers.
L’occupation allemande a été, pendant la Première guerre, particulièrement dure : on peut lire à ce sujet Les atrocités allemandes, de Horne et Kamer.

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Messe du 18e Dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« On emprunta, pour le 18e Dimanche après la Pentecôte, la messe qui avait été composée au VIe siècle pour la Dédicace de l’église Saint Michel, à Rome, et qui fut célébrée le 29 septembre. Aussi tous les chants se rapportent-ils à la consécration d’une église.
Cette messe, suivant le samedi des ordinations, fait allusion au sacerdoce. Comme le Sauveur, qui prouva en guérissant le corps du paralytique qu’il avait aussi guéri son âme, les prêtres ont reçu le pouvoir de pardonner aux pécheurs. (Év.) »

Dom. G. Lefebvre

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C’était un… 10 octobre

1911 : à Manhattan, initiation maçonnique de Franklin D. Roosevelt, futur président américain qui fera entrer, malgré ses engagements électoraux, les États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale.

1945 : Joseph Darnand est fusillé, au fort de Châtillon.

Darnand donnant un discours lors d’une cérémonie du SOL en février 1942.

Véritable héros des deux guerres (1), militant nationaliste (Action Française, Croix-de-Feu, PPF, la « Cagoule »), il est surtout connu pour son action au service du Maréchal Pétain et de la Révolution nationale, à la tête du Service d’Ordre Légionnaire (SOL) puis de la Milice française (2), et comme secrétaire général au maintien de l’ordre et secrétaire d’État à l’Intérieur à Vichy.

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C’était un… 9 octobre

• Nous fêtons Saint Denis, évangélisateur des Gaules, 1er évêque de Paris, mort en martyr entre 250 et 272.

Détail de la statue de saint Denis., dans la crypte de la basilique du Sacre-Cœur.

Il est représenté tenant sa tête dans les mains, car Denis, décapité à Montmartre (le « mont des martyrs ») lors d’une persécution romaine, a marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.
À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s’écroula. On l’ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s’appelle aujourd’hui Saint-Denis.
Vénéré par la chevalerie française, il a donné son nom au cri de guerre des rois capétiens : « Montjoie ! Saint Denis ! »

1192 : après avoir défendu la chrétienté quinze mois en Terre sainte, Richard Coeur de Lion s’embarque pour l’Angleterre, décidant ainsi la fin de la troisième croisade. Il laisse une réputation terrifiante auprès des musulmans.

1793 : les républicains massacrent les Lyonnais.
Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
Les Lyonnais, qui s’étaient révoltés face la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.

La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

Massacre de Lyonnais. Voir la scène à droite : avant l’État islamique, il y eut la République…

1890 : l’ingénieur français Clément Ader (1841-1925) réussit à faire voler Eole, le premier engin à moteur. L’ensemble, qui pèse 300 kilogrammes, se soulève de 20 cm sur une distance de 60 mètres.

1934 : à Marseille, un Croate oustachi assassine le roi Alexandre Ier de Yougoslavie et le ministre français des Affaires étrangères, de gauche, Louis Barthou.

1958 : mort, à Castelgondolfo, du pape Pie XII, le dernier avant que n’éclate la crise de l’Eglise.

1968 : mort, à Paris, de l’écrivain Jean Paulhan qui, bien que résistant (il cofonda Les Lettres françaises en 1942), fut l’un des rares à s’élever contre les tribunaux d’épuration visant les écrivains.

1970 : mort, à Manosque, de Jean Giono, romancier majeur du XXe siècle. Ce militant pacifiste intégral avait été arrêté puis mis à l’index par les épurateurs. Il collabora jusqu’à sa mort au quotidien de droite nationaliste Le Méridional (qui était le rival de La Marseillaise, communiste, et du Provençal de Gaston Defferre, socialiste).

C’était un… 8 octobre

• 1792 : influencée tant par la franc-maçonnerie que par l’Antiquité gréco-romaine, la Convention décrète que le sceau officiel de la République française sera une femme représentant la déesse Liberté.
« Marianne » est née, coiffée d’un bonnet phrygien (le bonnet des esclaves affranchis à Rome, mais aussi un attribut du dieu perse Mithra, dont le culte s’est largement répandu en Europe au début de notre ère).

Habert, vers 1905, par Nadar.

• 1937 : décès à Paris, de Marcel Habert, dit Marcel-Habert, député nationaliste de 1893 à 1901 (quand il fut déchu de son mandat et banni par le gouvernement), puis de 1919 à 1924.
Il fut le véritable second de Paul Déroulède au sein de la Ligue des Patriotes, où il faillit lui succéder en 1914. Il avait été comme lui banni de France pendant cinq ans, en 1900, après une tentative de coup d’Etat.

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7 octobre 2002… :

Valenciennes. Sophie, médecin, est retrouvée dans une mare de sang dans son cabinet.
Elle a été massacrée : son larynx a été fracturé et elle a été dévisagée, à tel point que ses dents ont été retrouvées en plusieurs endroits de la pièce…

Pourtant, pendant longtemps, la police n’a aucune piste…
Il a fallu finalement 7 ans pour retrouver Mohamed Medjahed, dont on a retrouvé des ongles dans le sang de sa victime.

C’est un marginal de 52 ans, et surtout… il a déjà été condamné : pour avoir poignardé gravement une jeune femme, puis pour des exhibitions sexuelle et du vandalisme.

Pour ce dernier meurtre, il a été condamné à 30 ans de prison, avec 18 ans de sûreté.
Il sera libérable en avril 2026.

Sophie Berkmans.

Source

C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II.
En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8 000 chez les chrétiens.
Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.

Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté.
Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims, utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

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Palinodies politiciennes en cascade et Bruno Lemaire à son maximum

L’hôtel de Matignon (Paris VIIe), où se trouvent les bureaux du Premier ministre.

Le gouvernement de Sébastien Lecornu n’aura pas fait long feu : même pas 10h que la liste de ses ministres a été égrenée, dimanche soir, il a démissionné.
Cette valse, de plus en plus chancelante, des gouvernements illustre le fait que ce régime d’incurie et de nuisance est à bout de souffle. Il est désormais la proie du ridicule.

« À peine nommé, voilà le gouvernement de Sébastien Lecornu déjà démissionnaire. Du jamais-vu sous la Ve République : une équipe tout juste constituée a implosé à ciel ouvert, sans même que les passations de pouvoirs aient eu lieu. Le nœud de la crise ? Bruno Retailleau, fraîchement reconduit ministre de l’Intérieur, qui menace de claquer la porte en réaction principalement au retour surprise de Bruno Le Maire au ministère des Armées. Jusqu’en début de soirée dimanche, tout se déroulait pourtant de manière plus ou moins classique.
Après trois longues semaines d’attente et un week-end entier de négociations, de réunions secrètes et de coups de pression venus de toutes parts dans la coalition gouvernementale, le secrétaire général de l’Élysée a cru pouvoir enfin annoncer la composition du nouveau gouvernement, nommé «sur proposition du premier ministre». […]
Déjà sous la pression des socialistes et du Rassemblement national (RN) qui menaçaient de le renverser, le premier ministre pouvait s’enorgueillir d’avoir apaisé les tensions avec la droite. En partie grâce à la feuille de route qu’il avait fait parvenir à la droite et au bloc central, dans la nuit de samedi et dimanche, et dans laquelle il détaillait ses priorités. Mais c’était sans compter sur un rendez-vous décisif avec Bruno Retailleau, au cours duquel Sébastien Lecornu n’a manifestement pas été totalement transparent. […] » (source le Figaro)

La palme de la plus grossière duplicité politicienne revient à Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Economie et des Finances, désormais conseiller spécial du groupe industriel ASML, qui donnait à L’Usine Nouvelle son premier entretien depuis son départ de Bercy, le 22 septembre 2025 :

Rentrerez-vous dans le prochain gouvernement ?
Cela est totalement exclu. J’ai fait le choix en juin 2024, après notre défaite aux élections législatives, de me mettre en retrait de la vie politique. J’ai considéré que nous n’avions plus les marges de manœuvre nécessaires pour agir clairement et fermement au service des Français. Je n’ai pas changé d’avis.

Deux semaines après, il signait comme ministre pour le gouvernement Lecornu !
Qui peut faire encore confiance à ce personnel politicien ?!

C’était un… 6 octobre

1889 : Maurice Barrès est élu député boulangiste de Nancy, à 27 ans, devenant le plus jeune député de France.

1914 : mort, à Bordeaux, de l’homme politique Albert de Mun.
Militant légitimiste jusqu’à ce que le pape Léon XIII prône le ralliement des catholiques à la République, il fut un adversaire du libéralisme comme du socialisme, défendit nombre de réformes sociales dans un esprit particulier, inspiré du corporatisme d’Ancien Régime.
Ayant soutenu un temps le général Boulanger puis devenu anti-dreyfusard, il fonda un parti, l’Action libérale populaire, après la victoire du Bloc des gauches en 1902, s’opposant énergiquement à la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, puis défendit le réarmement de la France.
Il fut l’un des initiateurs du « catholicisme social », avec René de La Tour du Pin.

► Sur le catholicisme social en général, on peut lire le livre de Léo Imbert.

1981 : le président égyptien Anouar El Sadate est assassiné devant les caméras alors qu’il préside une parade militaire au Caire, par des membres de l’armée qui appartiennent à l’organisation du Jihad islamique égyptien, fondée par d’anciens membres des Frères musulmans.

Ils s’opposaient à la négociation entamée par Sadate avec Israël ainsi qu’à la vague répressive qu’il avait déclenchée en septembre (visant des socialistes, des nasséristes, des féministes, des islamistes, des professeurs d’université et des journalistes, le patriarche copte orthodoxe Chénouda III et un grand nombre de ses prêtres et évêques).
L’organisateur de l’assassinat avait vu son frère, islamiste, arrêté à ce moment.

1989 : mort, à Paris, de Robert Poulet, romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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C’était un 5 octobre…

Bonaparte faisant tirer devant l’église Saint Roch

1795 :  l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, à Paris, est réprimée de façon sanglante (300 morts parmi les insurgés sur les marches de l’église Saint-Roch), par le général Bonaparte (qui se fait connaître à cette occasion) pour le compte de l’Assemblée. Les insurgés comptaient 25 000 hommes pour cette tentative de rétablissement de la monarchie.

1820 : mort du jésuite Augustin Barruel, ancien chanoine de Notre-Dame, à qui l’on doit les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui font de lui le père de l’antimaçonnisme français. Dans cet ouvrage (indispensable à toute solide bibliothèque contre-révolutionnaire), il présente la franc-maçonnerie comme le principal moteur de la Révolution.

1864 : naissance à Besançon du pionnier (avec son frère Auguste) de l’exploitation du cinématographe, Louis Lumière, futur soutien du maréchal Pétain et de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.  Le cinéma leur doit tout, mais ils ont été récemment privés de commémorations du fait de leur engagement patriotique.

• 1918 : mort de Roland Garros. Il ne fut pas joueur de tennis, mais un prestigieux aviateur, qui établit plusieurs records (première traversée aérienne de la Méditerranée par exemple). Engagé comme pilote de chasse en 1914, il s’illustra pendant la guerre avant d’être abattu par l’ennemi, à l’âge de 29 ans.

1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.

• 1995 : Bob Denard se rend à l’armée française (Comores).
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C’était un 4 octobre…

Calendrier chrétien : fête de Saint François d’Assise (voir ici).

• 1582 : naissance du calendrier grégorien
Le pape Grégoire XIII ordonne ce jour-là, sur les recommandations d’une commission chargée depuis 1570 de mettre au point un nouveau calendrier, que le lendemain – normalement le 5 octobre – serait le 15 octobre.
Il veut ainsi rattraper le retard d’une dizaine de jours qui existait depuis l’entrée en vigueur du calendrier julien – ainsi appelé pour honorer Jules César – vers 730 avant Jésus-Christ, sur le temps astronomique réel. La révolution de notre planète autour du soleil est en effet de 365 jours et 2 422 166 dix millionèmes de jours et non pas 365 jours un quart.
Les Grecs et les Russes virent là une « manœuvre papiste » et refusèrent le nouveau calendrier. Dans ces deux pays, depuis 1918 en Russie et 1923 en Grèce, le calendrier julien n’est plus respecté que pour les fêtes religieuses orthodoxes (mais pas gréco-catholiques).

1876 : mort  à Coulommiers du journaliste et écrivain catholique Roger Gougenot des Mousseaux, auteur d’ouvrages et articles sur l’ésotérisme, la magie, la franc-maçonnerie, le judaïsme… A sa mort, il laisse malheureusement inachevé un gros volume sur la franc-maçonnerie, qui ne sera jamais retrouvé.

1932 : Gyula Gömbös, de tendance nationaliste, devient Premier ministre hongrois. Une maladie fatale empêchera la réalisation de son projet de type fasciste pour la Hongrie.

1941 : à Vichy, l’État français promulgue la Charte du travail.
Cette œuvre « révolutionnaire » (inspirée notamment par le catholicisme social) met fin aux syndicats et instaure des corporations par branche d’activité. Création de la Corporation ouvrière, pendant de la Corporation paysanne. L’objectif est d’éliminer la lutte des classes et favoriser l’entente patrons-ouvriers. Elle décrète, pour la première fois en France, un salaire minimum vital fixé par l’État. On peut la lire en fin de cet article.

1985 : mort au combat, dans les maquis catholiques karens de Birmanie, du militant nationaliste français Jean-Philippe Courrèges, ancien du GUD.

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C’était un… 3 octobre

1226 : mort de Saint François d’Assise, près de cette ville d’Italie où il était né 44 ans plus tôt.

Fresque de Giotto, fin XIIIe siècle, dans la basilique Saint-François d’Assise, qui représente ce dernier en train de prêcher auprès des oiseaux. (détail)

Fils d’un riche marchand, après une jeunesse facile, il se convertit et fit vœu de pauvreté.
En 1209, il fonda l’ordre des Frères mineurs (dits les « Franciscains »), pour vivre plus proche du Christ, en réaction radicale contre la puissance aliénatrice de l’argent (le monde marchand se développant).
Serviteur de « Dame Pauvreté », il voulut revenir plus parfaitement à l’esprit de l’Evangile. Vivant dans le dénuement d’un humble ermitage forestier, embrassant les lépreux, restaurant de ses mains une chapelle, il attira vite des jeunes disciples, et l’ordre portant la réforme qu’il souhaitait se développa vite et loin.
Stigmatisé en 1224, il fut fameux pour sa sainteté, ses miracles, la joie de vivre qui caractérisait sa prédication et son amour de la Création (reflet de la gloire et de la bonté divines), parlant avec ce féroce « frère loup » qu’il domestiqua, saluant « frère soleil » et notre « sœur la lune ».

► on peut retrouver ici des livres sur saint François d’Assise.

1880 : l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza prend possession de la terre congolaise à l’endroit où sera élevée plus tard Brazzaville. C’est fgrâce à un traité signé avec le roi local qu’il obtint pour la France ce territoire considérable.

Détail de la une du Petit Journal illustré du 19 mars 1905

1893 : le Siam (Thaïlande) cède à la France tous les territoires à l’est du Mékong et reconnait le protectorat français sur le Laos.

►à propos de l’empire français à travers les siècles et les continents, nous recommandons le recueil Mémoires d’empire.

1929 : le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui s’est constitué au lendemain de la Grande Guerre, sous la dynastie serbe des Karageorgevitch, prend le nom de Yougoslavie (« pays des Slaves du sud »).

1942 : parution du best-seller de l’Occupation : les Décombres, du journaliste Lucien Rebatet, qui y règle ses comptes avec la droite maurrassienne, avec une ironie mordante. Ce livre lui vaudra trois ans après quelques années de bagne.

1980 : à 18h38, attentat contre la synagogue libérale de la rue Copernic – organisé par des Palestiniens de la mouvance du FPLP de Georges Habbache – provoquant la mort de quatre passants, dont deux juifs.
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Ce beau château appartient au CSE de France Télévision

Dans la série : « où partent les impôts des Français ? »

Le Comité interentreprises de FranceTélévision – l’agglomérat de plusieurs chaînes de propagande gaucho-mondialiste payé par le contribuable – est propriétaire de ce château en Dordogne : 115 hectares de terrain et une piscine privée qui, comme l’a révélé la Cour des comptes, a couté à elle seule 1 000 000 € !