C’était un 8 février…

1871 : élections législatives en France, largement remportée par les royalistes (les légitimistes – partisans du comte de Chambord, petit-fils de Charles X – qui étaient de droite, et orléanistes partisan de la lignée de Louis-Philippe, qui étaient libéraux).
Les républicains subissent une déroute.
Mais la royauté ne sera pas rétablie par faute d’accord avec le comte de Chambord sur un projet qui lui semble suffisamment contre-révolutionnaire.
Le régime républicain en France n’a jamais été très solide, ce pourquoi il est vindicatif avec ceux qui ne l’apprécient pas (à cause de son idéologie – maçonnique –, ses crimes ou ses résultats désastreux) .
A quand la fin de la parenthèse ?

1906 : Bernard de Vezins est arrêté pour avoir empêché l’entrée du préfet venu prendre possession de l’église Saint-Symphorien de Versailles (après la loi de 1905 organisant le vol des biens de l’Eglise par la République). Condamné à deux ans de prison, il deviendra président de la Ligue d’Action française.

1946 : à Nuremberg, le procureur soviétique Rudenko obtient que le texte d’accusation soit expurgé de toute référence à l’occupation par l’URSS de la Prusse orientale en 1939.

1974 : décès à Paris, d’Emmanuel Beau de Loménie, journaliste et historien de la ploutocratie, spécialiste d’Edouard Drumont, auteur en particulier des Responsabilités des dynasties bourgeoises.

1994 : François Léotard (politicien de centre-droit plus tard condamné pour corruption) limoge le colonel Gaujac, chef du service historique de l’armée de Terre : on lui reproche d’avoir écrit en annexe d’une note sur l’accession au public des archives militaires de l’affaire Dreyfus que la « conséquence essentielle » de la révision du procès fut « le démantèlement du service de renseignement français et la diminution des crédits pour l’armée ».

Source : Ephémérides nationalistes