C’était un 12 août… Fort Chabrol

Cet épisode rocambolesque a tant marqué l’opinion qu’il a engendré une expression dans le langage courant.

Il débuta le 12 août 1899, après que le président du Conseil Waldeck-Rousseau décida d’engager des poursuites contre les dirigeants des ligues nationalistes, accusés de complot contre la sûreté de l’État.
Ce jour, les autorités firent arrêter des dizaines de nationalistes pour les traduire devant la Haute-Cour de justice, dont Paul Déroulède et les dirigeants de la Ligue des patriotes, ainsi que les chefs des Jeunesses royalistes.

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le grotesque et honteux visuel de la préfecture de police de Paris sur les vendeurs à la sauvette

(Pour ceux qui ne l’ont pas vu passer…)

Quiconque est allé faire un tour à Paris, du côté de la tour Eiffel, a croisé les vendeurs à la sauvette qui proposent aux touristes des tours miniatures et autres gadgets, et a pu constaté qu’ils étaient noirs comme l’ébène. Strictement aucun blanc parmi eux.

Mais la préfecture de police de Paris, dirigé par le franc-maçon liberticide Laurent Nunez, a décidé de mettre en scène un vendeur à la sauvette blanc, qui démarche un Arabe !

On nage vraiment en pleine folie cosmopolite antifrançaise.
Quand on pense que ces gens sont censés veiller au bien des Français…

C’était un 10 août… 1792 : naissance de la République dans un massacre


Prise du palais des Tuileries le 10 août 1792, peinture à l’huile de Jacques Bertaux en 1793 (Musée national du Château de Versailles et des Trianons).

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
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9e Dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

Le Christ chassant les marchands du Temple

« L’Épitre et l’Évangile évoquent les épreuves terribles que, comme jadis au désert, les infidélités de beaucoup d’Israelites allaient attirer sur tout le peuple. Double rappel d’une présente vérité : la vocation divine qui repose sur nous ne suffit pas à elle seule, pour nous sauver ; elle ne fait que rendre plus sacrée nos devoirs de fidélité. Aussi bien l’épreuve et la tentation ne dépassent jamais les forces que Dieu nous donne pour en triompher. Devant nos infidélités, l’attitude du Christ est tout de tristesse ; mais n’encourrons pas sa colère, en profanant en nous le temple de Dieu que le baptême avait consacré.
On remarquera l’affirmation doctrinale de la Secrète : chaque fois que se célèbre la messe, c’est l’œuvre de notre rédemption qui s’accomplit. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

« Israël s’était fait l’ennemi de l’Église ; Dieu, comme il l’avait annoncé (Deut. XXVIII, 15-68.), le châtie et disperse ses restes. L’Église prend occasion de l’exécution des jugements du Seigneur, pour professer l’humble confiance qu’elle met dans le secours de son Époux.

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La présidente d’extrême-gauche des « Scouts de France » démissionne et est remplacée

Marine Rosset

Marine Rosset a quitté ses fonctions de présidente des soi-disant « Scouts et Guides de France », deux mois après son élection, suite à une certaine émotion soulevée par son profil : elle dénonce maintenant de l’« homophobie », alors que c’est son gauchisme forcené qui a le plus choqué. Elle est en effet lesbienne militante (pas simplement homosexuelle), prétendument « mariée » à une femme, ayant eu un malheureux enfant né par PMA (« Cet enfant a deux mères [sic]. Dans des pays déjà dirigés par l’extrême droite, comme l’Italie, notre famille [sic] n’existerait pas »), militante et candidate du parti socialiste…
Sa démission est une bonne nouvelle (tout n’est pas encore possible dans ce pays où l’on marche sur la tête), mais il ne faut pas rêver : son remplaçant, Pierre Monéger, a des idées aussi tordues que Rosset (« « Je resterai fidèle aux lignes que Marine Rosset avait impulsées. »)

Pour rappel, Marine Rosset avait élue par 22 voix sur 24 membres du Conseil d’Administration de l’association. Celle-ci est donc profondément vérolée, et n’a plus grand chose de catholique, ni de scout.
Les parents catholiques qui y inscrivent leurs enfants commettent une faute morale, alors que de nombreux mouvements plus décents existent.

 

C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

Un commentaire de l’abbé Ugo Carandino :

Le 9 août 1945, l’humanité, qui avait largement abandonné la foi et la raison, a assisté à la deuxième hécatombe atomique.
Trois jours après l’attaque atomique d’Hiroshima, ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis d’Amérique ont décidé de bombarder aussi Nagasaki, le cœur du catholicisme japonais.
Ce qui frappe, ce n’est pas tant la brutalité et l’impudence de l’attaque, qui font partie de cet arsenal infernal dont l’homme aveuglé par les passions les plus féroces est muni, mais plutôt la dignité des catholiques au Japon.
Personne n’en parle, mais le courage des familles des défunts et des blessés survivants, qui ont trouvé dans la foi catholique l’aide surnaturelle pour résister à l’immense tragédie, est admirable.
En effet, malgré le silence impuissant de l’Occident sur leur sort et le refus des auteurs de demander pardon, les catholiques japonais n’ont jamais suivi la voie de la vengeance et du chantage moral, sans ainsi instrumentaliser leurs morts, mais sont restés attachés aux enseignements de l’Évangile, en particulier aux Béatitudes.
La photo fait référence à la messe célébrée devant les ruines de la cathédrale Urakami de Nagasaki en juin 1949.

7 août 1932 : « loi des épis » et génocide ukrainien

holodomor_v1Le 7 août 1932, le gouvernement de l’URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).

On estime qu’en Ukraine, au moins six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants, de par la responsabilité des autorités communistes.
Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline (qui s’appuyait sur de nombreux cadres soviétiques juifs – d’où un ressentiment longtemps tenace des Ukrainiens envers cette communauté) est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens.

C’était un 6 août… : Hiroshima, la « charge de Reichshoffen »…

• 1945 : bombardement de la ville japonaise d’Hiroshima, par les Etats-Unis, alors que le Japon était en train de perdre la guerre.
Une première dans l’histoire de l’humanité. Environ 100 000 civils tués.

Le Monde évoquera d’abord ce crime comme « une révolution scientifique »…

• 1870 : la charge de Reichshoffen.

« La charge des cuirassiers » tableau de Théodore Levigne peint en 1878

C’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.

Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.

Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état-major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.

Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.

La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.
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C’était un 5 août…

1884 : pose, par la Grande Loge de New York, de la première pierre du piédestal de la statue de La liberté éclairant le monde, sur l’île Beldoe du port de New York.
Son auteur est le franc-maçon français Frédéric Auguste Bartholdi.
La statue (dans un rapprochement avec Lucifer, « le porteur de lumière ») symbolise l’expansion de l’idéologie maçonnique à travers la planète.
Et ce, si nécessaire à la lumière des bombes atomiques ou au phosphore…

1895 : mort de Friedrich Engels, philosophe communiste et mécène de Marx.
Coauteur de la plupart  de ses ouvrages, il ne travailla quasi jamais, étant le fils d’un très riche industriel luthérien du textile.
Il mena une existence schizophrénique, se séparant entre action révolutionnaire et exploitation de ses prolétaires.

Résultat de recherche d'images pour "jules lemaitre"1914 : décès de Jules Lemaître (né en 1853),  fondateur de la Ligue de la Patrie française (1898).
Cet important mouvement nationaliste fut créé en réaction à la sinistre « Ligue des droits de l’homme », dans le cadre de l’« affaire Dreyfus » – à laquelle il ne survécut d’ailleurs pas (tout comme la Ligue des patriotes de Paul Déroulède), étant dissout en 1904.
Lemaître était toutefois surtout antimaçon.
Agrégé de lettres, écrivain, critique littéraire et dramatique, académicien, il avait fait du mouvement qu’il présidait un repaire d’intellectuels, de personnalités mondaines, d’académiciens.

Intime de Léon Daudet, il avait rallié l’Action française en 1908.
Il laisse une œuvre diverse et solide dont Les contemporains (4 volumes), des contes et histoires de Noël et une biographie de Chateaubriand.

4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France

Armes de Louis XII et d’Anne de Bretagne

Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

C’était un… 2 août :

1914 : à la suite de la mobilisation de la veille, le ministre français de l’Intérieur suspend les mesures anticléricales. Plus de 10 000 religieux, tous volontaires, seront tués ou blessés sur les champs de bataille. Mais en juin 1924, Edouard Herriot, nommé trois jours plus tôt président du Conseil par le victorieux Cartel des gauches, tentera de rétablir le bannissement des congrégations, avant de devoir renoncer face à la mobilisation des associations d’anciens combattants : elles seront alors « tolérées » par la très maçonnique IIIe République.

1940 : un mois après l’attaque anglaise sur Mers el-Kébir, et d’autres de moindre ampleur, et tandis que Charles de Gaulle prépare l’attaque contre les Français à Dakar, il est condamné à Clermont-Ferrand à la « peine de mort, dégradation militaire et confiscation de ses biens meubles et immeubles » pour « trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, désertion à l’étranger en temps de guerre sur un territoire en état de guerre et de siège ».
Auparavant, sa promotion au grade de général avait été annulée et le 23 juin, le président de la République Albert Lebrun avait pris un décret décidant de mettre le colonel de Gaulle à la retraite d’office par mesure disciplinaire, et de le traduire devant le Conseil de guerre, qui le condamna le 4 juillet (toujours sous la IIIe République, donc) à quatre ans de prison et à la perte de sa nationalité française.

soldats de l’« armée Vlassov »

1946 : exécution du général Andreï Vlassov, condamné à mort la veille, par les bolcheviques.
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8e dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

L’homme riche et son intendant malhonnête

« Tout l’enseignement de l’évangile de ce dimanche se ramène à une leçon de zèle surnaturel : c’est le ciel qui importe et c’est vers lui qu’il faut tendre, en utilisant les situations transitoires d’ici-bas pour aller de tout notre élan vers l’au-delà. Nous devrions être aussi industrieux et actifs pour assurer notre avenir éternel, que les fils des ténèbres le sont dans leurs affaires temporelles.
On trouvera dans l’épître de S. Paul la raison profonde de ce dégagement des choses de la terre et le secret de cette aspiration puissante qui doit soulever et entraîner les fils de la lumière vers les choses du ciel.
C’est avant tout l’œuvre de Dieu, qui vient transformer nos vies humaines et nous donner une âme de fils, pour être cohéritiers de son propre Fils dans son royaume céleste. C’est le Saint-Esprit lui-même qui nous fait crier vers Dieu : « Père ! » »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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43 chrétiens tués à la machette au Congo

43 personnes, dont 9 enfants, ont été tuées à la machette dans une église catholique du Nord-Est de la République démocratique du Congo, dans la nuit de samedi à dimanche. Le groupe rebelle ougandais FDA (« Forces démocratiques alliées »), affilié à l’Etat islamique, en est à l’origine.

Source

C’était un 1er août…

1252 : mort de Jean de Plan Carpin, religieux franciscain italien. Agé de 63 ans, en 1245, il avait été envoyé en mission par le pape chez le Grand Khan des Tartares, par la route du nord qui passe par la Russie : il alla jusqu’au nord du désert de Gobi et aux frontières de la Mandchourie. Il était porteur de deux lettres pour le Khan et d’une encyclique invitant les églises orientales à se réunir à Rome. Il revint sain et sauf de son périple de deux ans et rédigea ses souvenirs.

1291: naissance de la Suisse. Les représentants des cantons de Schwyz, d’Uri, d’Unterwald et, selon la légende, Guillaume Tell, promettent de délivrer leur pays de l’emprise des Habsbourg : c’est le serment du Grütli.
Cet événement est considéré comme la naissance officielle de la Confédération helvétique.
Depuis 2006, les autorités s’évertuent à bannir toute participation ou rassemblement dit « d’extrême-droite » sur cette fameuse plaine, à cette date.

1469 : institution par Louis XI de l’ordre de Saint-Michel, réplique à celui – bourguignon – de la Toison d’Or. Il sera aboli en 1789 puis en 1830. Ordre de chevalerie destiné à l’origine à la noblesse et lié directement au roi, il va tendre aux XVIIe et XVIIIe siècles à devenir un ordre de mérite civil où seront distingués de nombreux artistes, architectes, collectionneurs ou gens de lettres (au ministère de la Culture, il est considéré comme le précurseur de l’ordre des Arts et des Lettres.).

1793 : phénomène unique dans l’histoire, ce sont les élus d’un Peuple souverain qui, le 1er août 1793, à l’unanimité votent une loi de déportation et de destruction totale par le feu et par le fer d’un pan entier d’un territoire, la Vendée (à cheval sur le Poitou, l’Anjou et la Bretagne) dont ils sont les représentants. Déçus des résultats obtenus par l’application de cette première loi génocidaire, ils votent à l’unanimité une seconde loi d’extermination de la population le 1er octobre 1793.
Ces deux lois votées à l’unanimité par des révolutionnaires convaincus, en conscience, de leur bon droit et de leur devoir de salut public, sont publiées au Journal officiel de l’époque. Elles sont sans ambiguïté, tant au niveau de la destruction des biens que de l’élimination de la population. Les mots parlent d’eux-mêmes : « Soldats de la Liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre : le salut de la patrie l’exige ; l’impatience du peuple français le commande ». Quelques jours plus tard, des ordres précisent que par « Brigands » on entend tous les habitants résidents de Vendée et qu’il faut de préférence éliminer les femmes, « Sillons reproducteurs », et les enfants, « Car futurs brigands ». Ainsi, les Vendéens ont été exterminés, non pas pour ce qu’ils ont fait ou pour ce qu’ils croient, mais pour ce qu’ils sont, du simple fait qu’ils existent.

1793 : la Convention ordonne la destruction des tombeaux royaux de Saint-Denis. Les restes de Henri IV et de Louis XIV sont dispersés et jetés à la fosse commune. Les gisants de bronze sont fondus avec la couronne de Charlemagne. La basilique n’échappe à la destruction que grâce à l’action d’Alexandre Lenoir, créateur du Musée des monuments français.

C’était un… 31 août

881 : à Sancourt-en-Vimeu, Louis III (Ludwig), roi des Francs, inflige aux Vikings la seule défaite sérieuse qu’ils aient jamais essuyé au cours de leurs conquêtes. Ses soldats composeront dans la foulée le Ludwigslied (chanson de Louis), dernier texte connu rédigé en francique.
« Je connais un roi, nommé le seigneur Louis / Qui sert Dieu volontiers, et que Dieu récompense, je le sais. »

1539 : promulgation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, prise par François Ier, qui aura des conséquences importantes pour l’unification du royaume. Tous les actes de justice seront désormais rédigés en français et non plus en latin. La langue d’oïl devient donc l’unique langue administrative. Par ailleurs, l’ordonnance prescrit aux curés de tenir le registre des baptêmes et des sépultures. Il crée ainsi l’état civil.

Copie du préambule et des articles toujours appliqués de l’ordonnance de Villers-Cotterêts.

1811 : mort, à Paris, de Louis-Antoine de Bougainville, célèbre navigateur français, auteur du Voyage autour du monde.

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