C’était un… 18 octobre

1534 : « Affaire des placards ». Dans la nuit, des écrits anticatholiques très Description de cette image, également commentée ci-aprèsinjurieux (dénonçant les « horribles abus de la messe papale ») ont été affichés dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume de France. Le roi François Ier en découvre même un apposé sur la porte de sa chambre, au château d’Amboise. C’est la première manifestation d’hostilité entre protestants et catholiques en France.
Cette action concertée, doublée d’un défi et d’un affront envers le roi, va entraîner la fin de la politique tolérante de François Ier envers les révoltés protestants.

1685 : Louis XIV signe un décret révoquant l’édit de Nantes (datant de 1598), qui assurait la liberté de culte et une certaine protection aux protestants. Le protestantisme, alors nommé « Religion Prétendue Réformée », sera alors interdit. Plus de 200 000 huguenots quittent la France et émigrent en Suisse, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Allemagne, et plus tard aux États-Unis et en Afrique du Sud.

1793 : le général vendéen Charles de Bonchamps rend l’âme après avoir été blessé la veille, lors de la bataille de Cholet.

Après la défaite de Cholet, l’Armée catholique et royale se replie sur Saint-Florent-le-Vieil, au bord de la Loire. La ville de Beaupréau, proche, a été prise dans la nuit par les troupes républicaines de Westermann qui ont massacré au moins 400 blessés trouvés dans les hôpitaux…
Ce 18 octobre, environ 60 000 à 80 000 Vendéens, hommes, femmes et enfants, s’entassent alors à Saint-Florent-le-Vieil et commencent à franchir le fleuve à l’aide d’une soixantaine de barques.
Bonchamps, transporté sur un matelas, est déposé dans une maison du bas de la ville. Alors que la traversée s’opère, le conseil de guerre de l’armée vendéenne se réunit : environ 5 000 prisonniers républicains (capturés au cours des derniers mois) sont enfermés dans l’abbaye de Saint-Florent-le-Vieil. Cependant, les officiers blancs constatent qu’ils ne peuvent leur faire franchir la Loire et envisagent de les faire fusiller, poussés aussi par la colère des hommes de troupe après les atrocités des républicains.
Mais personne ne souhaite vraiment passer à l’acte et Bonchamps intervient énergiquement, envoyant un officier qui arrive en s’écriant :  « Grâce aux prisonniers, Bonchamps le veut ; grâce aux prisonniers, Bonchamps l’ordonne ». Les Bleus sont graciés, ayant fait la promesse de ne pas reprendre les armes.
Bonchamps meurt le soir-même.
Une grande partie des Bleus graciés reprendra ensuite le combat contre les « insurgés »…

En 1817, sous la restauration, un monument est érigé à la mémoire de Bonchamps. La réalisation de la statue est confiée au sculpteur républicain David d’Angers, qui accepte en souvenir de son père, qui avait fait partie des 5 000 soldats bleus graciés :

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.

1867 : moyennant 7,2 millions de dollars, la Russie vend l’Alaska aux Etats-Unis.

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C’était un… 17 octobre

1610 : à Reims, Louis XIII est sacré roi de France. Né à Fontainebleau en 1601, il est le fils d’Henri IV et de Marie de Médicis.

1757 : mort du physicien et naturaliste français René de Réaumur. Il se rendit célèbre par ses recherches dans ces domaines et fut le fondateur de la sidérurgie moderne.

1793 : la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, est battue à Cholet. Plusieurs chefs meurent, tels que Lescure, d’Elbée ou Bonchamps, qui avant de rendre l’âme gracie 5000 « Bleus » prisonniers, que ses hommes voulaient exécuter en punition de leurs crimes. C’est le début d’une suite de défaites tragiques. (voir détails ici)

« La déroute de Cholet » – huile sur toile de Jules Girardet (1886)

1961 : malgré le couvre-feu, 25000 Algériens encadrés par le FLN (organisation terroriste en guerre contre la France et les Algériens pro-français) déferlent de banlieue pour défiler à Paris. Heurts violents avec la police : plus de 7000 arrestations. Le FLN et ses alliés rouges français évoqueront quelque 200 tués, jetés à la Seine ; version délirante relayée pendant des décennies par les gros médias. En réalité, on ne compte à ce jour qu’un mort dans le périmètre de la manifestation (et il s’agit d’un Français). [détails ici].

1973 : Début de la crise pétrolière consécutive à la guerre du Yom Kippour, où Égyptiens et Syriens avaient tenté de chasser Israël des territoires occupés depuis juin 1967. L’OPEP, ce jour-là, décide d’exiger l’évacuation par Israël des territoires nouvellement occupés et décrète un embargo sur les livraisons de pétrole aux États-Unis. Il s’agit du premier « Choc pétrolier ».

17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire

de Bernard Lugan :

« Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…

Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :

1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.

2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.

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Un 17 octobre : la tragique bataille de Cholet

La Rochejacquelein au combat de Cholet

Ce 17 octobre 1793, la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, se trouve près de Cholet, qu’elle essaie de reprendre.

Mais l’endroit est bien défendu par Kléber, Marceau et Westermann notamment, et 40 000 combattants vendéens (sans artillerie ni munitions après un revers la veille) sont cernés par trois armées républicaines.

Ils tentent de rompre l’encerclement ; le sort de la bataille reste longtemps indécis, mais après plusieurs assauts qui finissent au corps à corps, les Vendéens doivent constater leur échec et battre en retraite.

Cette première grande défaite est décisive et signe, à terme, la victoire des républicains antichrétiens et de la Maçonnerie.

Le bilan est lourd, avec des milliers de morts de chaque côté.
En bons républicains, les « Bleus » achèvent 400 blessés.
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C’était un… 16 octobre

708 : fondation du sanctuaire du Mont-Saint-Michel par Aubert, évêque d’Avranches, après que Saint Michel lui eut apparu plusieurs fois en rêve pour l’y pousser.

1628 : mort, à Paris, de François de Malherbe. Admiré de Boileau, il s’efforça d’épurer la langue et d’en fixer la grammaire, l’orthographe et la syntaxe.

1730 : mort d’Antoine de Lamothe-Cadillac, aventurier et explorateur français en Amérique du Nord. Voir ci-après.

1799 : début de la seconde chouannerie normande, avec le retour du comte Louis de Frotté, le 23 septembre.

1793 : exécution de la reine de France, Marie-Antoinette. [voir ici]

1813 : « bataille des Nations » à Leipzig, jusqu’au 19. Le résultat est relativement indécis, et Napoléon réussit à évacuer le gros de ses forces (environ 160 000 hommes), après avoir infligé des pertes sérieuses aux Alliés. Cette bataille a toutefois pour conséquence l’effondrement du système napoléonien en Europe, la dissolution de la Confédération du Rhin et la libération de tous les territoires allemands.

1815 : exilé par les Anglais, Napoléon débarque dans sa dernière demeure sur l’île de Sainte-Hélène, au large des côtes africaines.

1908 : « création des Camelots du Roi », troupes de choc de l’Action française, qui diffusent le journal et pratiquent l’agitation.

1941 : à Vichy, promulgation d’une loi qui crée l’ordre de la Francisque. Cette décoration sera décernée à environ 2600 personnes et supprimée à la Libération (François Mitterrand obtiendra le n° 2 202).
On peut trouver une grande partie des membres dans un recueil d’Henry Coston.

1959 : faux « attentat de l’Observatoire ».

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Testament (et dernier mot) de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, et après avoir appris la sentence fatale, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
Ce sera son émouvant testament.

« C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Continuer la lecture de « Testament (et dernier mot) de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre »

C’était un… 15 octobre

1748 : parution, sans nom d’auteur, à Genève, de De l’Esprit des lois, qui préparera le chemin de la Révolution française. Sous l’anonymat se dissimule Charles de Secondat, baron de Montesquieu, qui y explore les diverses formes de gouvernement et y théorise la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire pour éviter le despotisme et promouvoir des régimes « modérés », s’inspirant du modèle constitutionnel anglais. Une pensée marquée par le libéralisme (philosophique et moral), le rationalisme et le relativisme.

1760 : victoire tactique française, à Clostercamp, sur Ferdinand de Brunswick, dans le cadre de la guerre de Sept ans.

1917 : la célèbre danseuse et courtisane néerlandaise surnommée Mata-Hari, condamnée à mort pour espionnage, est fusillée au fort de Vincennes. Le corps, que personne ne réclamait, fut envoyé à la Faculté de Médecine.

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C’était un 14 octobre…

Détail de la célèbre tapisserie de Bayeux (XIe siècle), représentant la bataille d’Hastings.

1066 : bataille d’Hastings.
L’assaut est donné par le ménestrel (successeur des bardes) du roi, le fameux Taille-Fer. Les troupes de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, remportent la victoire sur Harold II, dernier roi anglo-saxon. La conquête de l’Angleterre par les Normands commence.

1702 : victoire du duc de Villars, à la bataille de Friedlingen, sur les Impériaux du prince de Bade. En cas de défaite, l’Alsace était perdue.
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C’était un… 13 octobre

851 : les Vikings pillent la basse vallée de la Seine, incendiant notamment le monastère de Saint-Wandrille.

1131 : le jeune roi Philippe, que Louis VI le Gros, son père, avait fait couronner à Reims, passe près de l’église Saint-Gervais. Un cochon s’embarrassa dans les jambes de son cheval qui s’abattit, et ce jeune prince tomba si rudement qu’il en mourut le lendemain.

Détail d’une miniature des Chroniques de Saint-Denis

1307 : Philippe le Bel fait arrêter Jacques de Molay, Grand maître de l’Ordre du Temple, ainsi que 140 autres chevaliers, qu’il fait accuser de « débauche », d’« hérésie » et de « crimes monstrueux ». Disposant de quelque 9 000 commanderies dispersées dans toute l’Europe, les Templiers, créés en 1118, possèdent alors le quart de Paris, dont tout le quartier du Marais.

1812 : avec trois à quatre semaines d’avance, la neige commence à tomber sur Moscou, mettant à mal les plans de Napoléon. 150 ans plus tard, le même phénomène climatique ruinera ceux d’Adolf Hitler.

1815 : en Calabre, le maréchal Joachim Murat est arrêté et fusillé.

1843 : fondation, à New York, du B’naï B’rith, branche de la franc-maçonnerie réservée aux Juifs exclusivement. Elle deviendra à la fois la première obédience maçonnique internationale et la plus importante association juive (elle comptera plus de 500 000 « frères » et « sœurs » dans les années 80). On peut lire à ce sujet le livre que lui a consacré Emmanuel Ratier (trouvable d’occasion).

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13 octobre 1917 : à Fatima, le miracle de la « danse du soleil »

[Livres sur Fatima ici]

Le 13 octobre 1917, dans la campagne portugaise, 70 000 personnes assistaient médusées à l’un des plus grands miracles du XXe siècle.

Ce jour-là, environ 70 000 personnes, provenant de toutes les régions du Portugal, se rassemblent à la « Cova da Iria » (champ près de la localité de Fatima). Depuis plusieurs semaines circule la nouvelle de l’apparition de la « Dame » et du miracle qu’elle a promis d’accomplir. Au milieu de citoyens ordinaires se trouvent aussi des nobles, des ingénieurs, des médecins, des notaires et, évidemment, des journalistes et des photographes.

Du ciel, complètement couvert par les nuages, tombe une pluie incessante. François, Jacinthe et Lucie (les trois petits bergers auxquels la Vierge apparait depuis 5 mois) arrivent, accompagnés de leur famille.
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C’était un… 12 octobre

– 322 : date supposée de la mort de Démosthène, célèbre orateur grec.

1492 : Christophe Colomb est « découvre » le Nouveau monde (en réalité les Vikings avaient déjà abordé au Nord cinq siècles plus tôt, sans évoquer d’autres possibilités en Amérique du Sud). Cette date sera commémorée, en 1899, en Espagne, sous le nom de Fiesta de la Razza, étroitement associée au concept d’hispanité. Le 1er juin 1918, un décret royal l’institue comme fête nationale en Espagne.

1679 : paix de Nimègue, qui fait de Louis XIV l’arbitre de l’Europe.

1793 : décret ordonnant de retourner toutes les plaques de cheminée portant des insignes de féodalité.

Ce même jour, profanation de la basilique et nécropole royale de saint-Denis et de ses tombes.
En présence d’un commissaire de la fabrication extraordinaire des armes, des terrassiers révolutionnaires, encouragés par une foule surexcitée, creusent deux fosses aux abords de la basilique de Saint-Denis. Elles sont destinées à recueillir les ossements des Bourbons, des Capétiens et des Valois. Pendant ce temps, dans la basilique, on enfonce, à coups de bélier, les portes des caveaux. Les premiers corps arrachés à leur repos éternel sont ceux du grand Turenne et d’Henri IV. Les couvercles des cercueils de plomb sont forcés au pied-de-biche. Drapé dans son linceul blanc, le cadavre d’Henri IV, parfaitement conservé, est dressé debout contre un pilier. Un fier-à-bras lui tranche une poignée de poils de la barbe avec son sabre. Une mégère, encouragée, gifle à toute volée la face du bon roi Henri. Reprise des profanations le 8.

Eau forte de Friedrich Staffnick, fin 18e.

1914 : prise par l’armée allemande des villes de Lille et Anvers.
L’occupation allemande a été, pendant la Première guerre, particulièrement dure : on peut lire à ce sujet Les atrocités allemandes, de Horne et Kamer.

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C’était un… 10 octobre

1911 : à Manhattan, initiation maçonnique de Franklin D. Roosevelt, futur président américain qui fera entrer, malgré ses engagements électoraux, les États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale.

1945 : Joseph Darnand est fusillé, au fort de Châtillon.

Darnand donnant un discours lors d’une cérémonie du SOL en février 1942.

Véritable héros des deux guerres (1), militant nationaliste (Action Française, Croix-de-Feu, PPF, la « Cagoule »), il est surtout connu pour son action au service du Maréchal Pétain et de la Révolution nationale, à la tête du Service d’Ordre Légionnaire (SOL) puis de la Milice française (2), et comme secrétaire général au maintien de l’ordre et secrétaire d’État à l’Intérieur à Vichy.

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C’était un… 9 octobre

• Nous fêtons Saint Denis, évangélisateur des Gaules, 1er évêque de Paris, mort en martyr entre 250 et 272.

Détail de la statue de saint Denis., dans la crypte de la basilique du Sacre-Cœur.

Il est représenté tenant sa tête dans les mains, car Denis, décapité à Montmartre (le « mont des martyrs ») lors d’une persécution romaine, a marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.
À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s’écroula. On l’ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s’appelle aujourd’hui Saint-Denis.
Vénéré par la chevalerie française, il a donné son nom au cri de guerre des rois capétiens : « Montjoie ! Saint Denis ! »

1192 : après avoir défendu la chrétienté quinze mois en Terre sainte, Richard Coeur de Lion s’embarque pour l’Angleterre, décidant ainsi la fin de la troisième croisade. Il laisse une réputation terrifiante auprès des musulmans.

1793 : les républicains massacrent les Lyonnais.
Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
Les Lyonnais, qui s’étaient révoltés face la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.

La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

Massacre de Lyonnais. Voir la scène à droite : avant l’État islamique, il y eut la République…

1890 : l’ingénieur français Clément Ader (1841-1925) réussit à faire voler Eole, le premier engin à moteur. L’ensemble, qui pèse 300 kilogrammes, se soulève de 20 cm sur une distance de 60 mètres.

1934 : à Marseille, un Croate oustachi assassine le roi Alexandre Ier de Yougoslavie et le ministre français des Affaires étrangères, de gauche, Louis Barthou.

1958 : mort, à Castelgondolfo, du pape Pie XII, le dernier avant que n’éclate la crise de l’Eglise.

1968 : mort, à Paris, de l’écrivain Jean Paulhan qui, bien que résistant (il cofonda Les Lettres françaises en 1942), fut l’un des rares à s’élever contre les tribunaux d’épuration visant les écrivains.

1970 : mort, à Manosque, de Jean Giono, romancier majeur du XXe siècle. Ce militant pacifiste intégral avait été arrêté puis mis à l’index par les épurateurs. Il collabora jusqu’à sa mort au quotidien de droite nationaliste Le Méridional (qui était le rival de La Marseillaise, communiste, et du Provençal de Gaston Defferre, socialiste).

C’était un… 8 octobre

• 1792 : influencée tant par la franc-maçonnerie que par l’Antiquité gréco-romaine, la Convention décrète que le sceau officiel de la République française sera une femme représentant la déesse Liberté.
« Marianne » est née, coiffée d’un bonnet phrygien (le bonnet des esclaves affranchis à Rome, mais aussi un attribut du dieu perse Mithra, dont le culte s’est largement répandu en Europe au début de notre ère).

Habert, vers 1905, par Nadar.

• 1937 : décès à Paris, de Marcel Habert, dit Marcel-Habert, député nationaliste de 1893 à 1901 (quand il fut déchu de son mandat et banni par le gouvernement), puis de 1919 à 1924.
Il fut le véritable second de Paul Déroulède au sein de la Ligue des Patriotes, où il faillit lui succéder en 1914. Il avait été comme lui banni de France pendant cinq ans, en 1900, après une tentative de coup d’Etat.

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C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II.
En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8 000 chez les chrétiens.
Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.

Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté.
Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims, utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

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