Google renforce le fichage

La firme n’en fini pas d’améliorer les techniques de profilage et de fichage de ses utilisateurs. En effet elle a décidé de changer ses paramètres de confidentialité, pour «les simplifier». Alors que chacune des applications Google avaient jusqu’ici des spécificités, cela change. Tous seront identiques, et toutes les informations seront réunies, à compter du 1er mars. Par exemple, si votre adresse figure dans vos mails, et les codes de votre entrée dans vos Google doc, et les horaires où vous êtes absent de chez vous dans votre Google agenda, tout sera désormais réuni.

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Twitter = flicage

Un couple de touristes britanniques s’est vu refuser l’entrée aux Etats-Unis pour avoir tenu des propos « inadéquats » sur le réseau social twitter.
Ils ont atterri à l’aéroport de Los Angeles le 23 janvier pour des vacances hollywoodiennes, expliquent-ils au Daily Mail. Dans les semaines précédentes, l’homme s’était amusé à « tweeter » qu’il était prêt à « détruire l’Amérique » et à « déterrer Marilyn Monroe », des blagues qui n’ont pas plu aux douanes américaines.
Les deux amis ont eu beau chercher à expliquer que « détruire l’Amérique » était de l’argot qui signifiait «faire la fête comme des fous aux Etats-Unis», et que la référence à Marilyn Monroe était une blague de la série télévisée Family Guy, ils ont été reconduits à la frontière.

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Scanner les gens dans la rue…

C’est pour demain aux Etats-Unis, donc pour après-demain en France.
La police de New-York envisage en effet d’installer des« scanners corporels » dans les rues de la ville, comme l’a récemment annoncé son chef. Le but officiel étant de pouvoir détecter des armes à 5 m.

Concrètement, ce renforcement de la domination de l’Homme par la Machine, au service de Big Brother, va se faire au détriment des libertés les plus élémentaires, mais aussi de la santé.
Une étude de l’Institut de Technologie du Massachusetts a démontré que les radiations émises peuvent détruire l’ADN.

Le SOPA, instrument du contrôle américain sur internet

Le Stop Online Piracy Act est un projet de loi actuellement débattu devant le Congrès américain. Il suscite actuellement un grand débat aux Etats Unis, où les plus grandes entreprises du net comme Google, Facebook, ou Wikipedia estiment que la liberté d’expression sur internet se trouve directement menacée.

On présente généralement en France le SOPA comme une sorte de « super Hadopi », puisqu’il s’agit de lutter contre le piratage sur internet pour protéger les droits des artistes et des créateurs sur internet. En réalité, le SOPA se montre beaucoup plus ambitieux, comme en témoigne l’exposé de ses motifs. Il se propose de « promote prosperity, creativity, entrepreneurship and innovation by combating the theft of US property, and for other purposes« . La formule est claire : il s’agit, avant toute chose, de protéger les intérêts des Etats Unis.

Un arsenal juridique sans précédent
Le SOPA prévoit la mise en Å“uvre d’un véritable arsenal juridique au service du respect des droits d’auteur. Un site pourra être bloqué par une décision prise par le juge saisi par la personne lésée dans ses droits, et ce blocage sera directement exigé du fournisseur d’accès. Mais la menace ne s’arrête pas là. Le site fautif risque également de se voir interdire tout référencement dans les moteurs de recherche, privé de ressources publicitaires, et de l’usage de certains services, comme le paiement par internet. En clair, le SOPA organise l’asphyxie des sites mis à l’index.

Affaire Piss-Christ : plusieurs gardes à vue !

[Exclusivité CI]
Nous avons appris, de source sûre, que plusieurs personnes ont été placées en garde à vue lundi dernier à Paris, dans le cadre de l’enquête sur la destruction du « Piss Christ » (avril 2011).
Pour mémoire, il s’agissait d’une prétendue Å“uvre d’art blasphématoire qui fut exposée à Avignon, la cité des papes, et représentant un crucifix plongé dans un bain d’urine et autres substances…
Trois personnes, des jeunes catholiques, ont donc passé la journée de lundi au commissariat avant d’être relâchées dans la soirée.
Au moins une autre personne, ne s’étant pas présentée à la convocation, va être recherchée par la police.
L’enquête de police va se poursuivre avant qu’éventuellement, le parquet n’enclenche des poursuites à l’encontre des personnes auditionnées.

Le Comité de soutien aux victimes de la répression (CSVR) a d’ores-et-déjà annoncé qu’il s’engageait « à soutenir, dans la mesure de ses moyens, les personnes qui seraient inquiétées suite à l’affaire du « Piss Christ » d’Avignon. »
N’hésitez pas à soutenir, de votre côté, cette excellente association.
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Anonymous : #opmegaupload

Le très populaire site Megaupload (hébergement de contenus) – dans le Top 20 des sites les plus visités au monde – n’est plus accessible et ne devrait plus l’être. Hier, le FBI a fermé le site et arrêté le fondateur, Kim Dotcom, suite à une procédure criminelle dans laquelle il est accusé d’avoir enfreint les lois sur le copyright. Nicolas Sarkozy s’est immédiatement réjouit de la fermeture de Megaupload.
Quelques minutes après l’annonce de la fermeture de site (dans la nuit de jeudi à vendredi), le groupe de hackers (pirates) Anonymous a lancé « l’opération Megaupload » (#opmegaupload). Une attaque DDos (déni de service) menée par près de 5000 pirates  a visé les sites du FBI, de la justice américaine, d’Hadopi pendant plusieurs heures cette nuit. Voir la vidéo de revendication ici et ici

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Facebook coopère avec la justice…

… Pour arrêter un vilain jeune « néonazi ». C’est une première en Autriche, Facebook a aidé l’Office de protection de la Constitution et de lutte antiterroriste (rien que ça) à identifier un jeune de 17 ans qui aurait publié des slogans antisémites sur le site du réseau social. « C’est la première fois que nous avons adressé une telle demande à Facebook, sur la base d’une requête du parquet, et après une série d’échanges, ils ont fourni l’identification de ce jeune de 17 ans » a déclaré le directeur de l’Office de l’État régional de Carinthie, Helmut Mayer.

Merci à Tanguy

La loi Gayssot s’étend à tous les « génocides »

Les députés français ont adopté jeudi une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, malgré les menaces des dirigeants turcs. Le texte, déposé par la députée UMP Valérie Boyer, a été validé en première lecture lors d’un vote à main levée. Les quatre groupes de l’Assemblée nationale avaient appelé à voter pour mais des députés de la majorité comme de l’opposition ont voté contre ou se sont abstenus. Le texte initial visait à sanctionner « la contestation du génocide arménien ». Il a été modifié le 7 décembre pour s’étendre à « la contestation de l’existence des génocides reconnus par la loi ».

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Fichage : le passeport biométrique facilement falsifiable

Le passeport biométrique qui contient dans une puce RFID les informations suivantes : nom, prénom, adresse, âge, sexe, date et lieu de naissance, taille, ainsi que des empreintes digitales du propriétaire était réputée infalsifiable. ET pourtant une note remise au ministère de l’Intérieur explique qu 10% des passeports biométriques seraient des faux ! Le journal Le Parisien explique : L’infalsifiable a un maillon faible! Commandée par Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, une note d’une vingtaine de pages attire actuellement l’attention des pouvoirs publics. Et pour cause : elle révèle une faille dans le processus d’élaboration du passeport biométrique français. « Le problème actuel se résume au fait que tout citoyen peut obtenir le titre d’identité et de voyage le plus sécurisé au monde à partir d’un des documents administratifs les moins sécurisés […] : la copie d’acte de naissance. La création d’une nouvelle identité sur la base d’un extrait d’acte falsifié avec une simple photocopieuse est enfantine », explique son auteur, Guillaume Gardillou, maire adjoint à l’état civil et à la sécurité à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) de 2008 à avril 2011.

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Merci à Josselin

Nous sommes tous (ou presque) des réservistes de la Police nationale

Instituée par la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003, la réserve civile de la police nationale était, jusqu’au 15 mars 2011, constituée uniquement de policiers des corps actifs à la retraite qui, tenus à une obligation de disponibilité de cinq ans, pouvaient par ailleurs accomplir, sur la base du volontariat des missions de police.

L’entrée en vigueur de la loi 2011-267, d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure du 14 mars 2011, a modifié les règles d’accès à la réserve civile. Désormais celle-ci est accessible à l’ensemble des citoyens âgés de 18 à 65 ans.

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Sarközy s’en prend à nouveau aux automobilistes

Chacun ses priorités…
Le président mal assimilé a annoncé mercredi le déploiement de 400 nouveaux radars fixes sur le bord des routes, et la présence obligatoire d’un éthylotest dans tous les véhicules dès 2012 !
«Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d’avertissement entre automobilistes», a-t-il prévenu.
Les GPS ne pourront plus indiquer les radars fixes…
Amende de 17 € pour ceux qui n’auront pas l’éthylomachin dans leur véhicule.

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Une caméra derrière chaque citoyen

Plutôt que de s’attaquer aux sources de la criminalité (avec en premier lieu l’immigration bien sûr), le Système l’utilise comme prétexte pour intensifier toujours plus la surveillance et le contrôle des citoyens. C’est le cas avec la multiplication des caméras de surveillance.

A Paris, suite au «plan de vidéoprotection pour Paris» (PVPP) adopté il y a deux ans par le Conseil de Paris, 201 caméras appartenant à la Préfecture de police vont être déployées sur la voie publique, dans les 20 arrondissements.

D’un simple clic, des policiers habilités pourront accéder aux images de ces caméras de vidéosurveillance quand ils le souhaiteront. Ils auront aussi la possibilité de visionner celles de la Ville de Paris (202 caméras), de la SNCF et de la RATP (9.500). Mais pas seulement : les policiers auront encore accès aux caméras des sociétés privées ayant accepté de signer des conventions. C’est notamment le cas du Forum des Halles (200), du Parc des Princes (199), du Musée du Louvre (50), du centre commercial de la Défense et du magasin Printemps Haussmann.

Et il ne s’agit que d’un début : d’ici à la fin du projet, prévu pour juin 2012, 1.500 caméras seront opérationnelles dans Paris intra-muros.
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Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ?

Demain, graines et semences ne seront peut-être plus libres. Des agriculteurs s’inquiètent d’une proposition de loi votée par les sénateurs le 8 juillet dernier, et déjà appliquée par décret aux productions de blé tendre. S’ils veulent conserver une partie de leur récolte pour la ressemer l’année suivante (quoi de plus naturel ?), les producteurs de blé tendre doivent payer une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic). « L’enjeu de cette nouvelle proposition de loi est d’étendre ce mécanisme à tous les paysans, alerte Guy Kastler, du Réseau semences paysannes. Chaque fois qu’on cultivera un hectare, ils prendront un peu d’argent de nos poches pour payer les détenteurs de propriété intellectuelle. » La loi prévoit de considérer la reproduction de semences à la ferme, sans payer cette dîme moderne à leurs « propriétaires », comme une contrefaçon [1]. La récolte pourra alors être saisie.

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L’UMP et le PS unis pour baîllonner les dissidents

Actuellement, il y a un délai de prescription (au-delà duquel la « justice » ne peut plus engager de poursuites) de 3 mois pour les propos « litigieux » (injures, incitations à la violence etc) sur le net et dans les médias.
Sauf, bien sûr, lorsque l’infraction de presse a été commise en raison de « l’origine, l’ethnie, la nation, la race et la religion » ; le délai de prescription est alors d’un an !

Ce 24 novembre, l’Assemblée nationale a adopté à la quasi-unanimité (473 voix contre 4 !) la proposition de loi du député socialiste Catherine Quéré passant aussi le délai de prescription de 3 mois à un an pour les « injures homophobes ».