Le moment approche où les armes décideront elles-mêmes de tuer. Genève a abrité la semaine dernière un débat sans précédent sur le sujet.
Les robots se développent si vite sur les plans physique et intellectuel qu’il n’est plus temps de se demander s’ils vont se multiplier sur les champs de bataille. C’est déjà le cas.
Il s’agit dorénavant de déterminer quel degré d’autonomie ils posséderont, et notamment s’ils pourront choisir seuls de tuer un être humain. Un débat sur la question a réuni durant cinq jours Etats et ONG, la semaine dernière à Genève, dans le cadre de la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques (CCAC).
Les drones, qui ont été tant décriés ces dernières années, ne représentent qu’une ébauche des robots à venir. Ils dépendent toujours étroitement de pilotes qui, s’ils ne sont pas embarqués, n’en continuent pas moins à prendre les décisions essentielles, à commencer par celle de tirer. Les machines dont il est ici question, les « systèmes d’armes létaux autonomes » (SALA), sont beaucoup plus sophistiquées dans le sens où elles sont susceptibles de sélectionner et de frapper des cibles toutes seules. L’unique intervention humaine est leur programmation initiale.
Les SALA s’annoncent plus performants que les drones, plus fiables et plus rapides. Ils ne dépendent plus d’opérations de télécommande et donc d’infrastructures de communication susceptibles de connaître des perturbations. Ils n’ont plus à attendre l’arrivée d’un ordre lointain, et s’émancipent du temps de réaction de l’homme, un acteur à la lenteur désespérante comparée à la vélocité des robots.





… pour combattre l’antisémitisme au Moyen-Orient ! L’objectif ne manque pas de culot : « faire disparaître les éléments d’intolérance religieuse et de haine antisémite dans les livres scolaires, et promouvoir une éducation plus proche des sources juives de l’Islam ». La conseillère spéciale sur l’antisémitisme auprès du président Barack Obama, Hanna Rosenthal vient d’effectuer une tournée en Arabie Saoudite, en Jordanie, et au Liban, ou elle a rencontré des employés de l’ONU qui travaillent dans les camps de réfugiés. A la suite de la mission elle a déclaré « que ses impressions étaient mitigées ». « J’ai été émue lorsque des rares responsables arabes ont accepté (verbalement) d’enlever les passages antisémites des livres scolaires, et très contrariée lorsque je me suis heurtée à des refus ou à des manœuvres dilatoires ». Si les Saoudiens ont promis d’enlever quelques passages sulfureux, un fonctionnaire jordanien aurait déclaré à la conseillère « américaine » :
De nouveaux travaux de recherche réaffirment que le genre a pour origine la différence biologique entre homme et femme, ce qui confirme la conception traditionnelle du genre acceptée par la communauté internationale. (par Lauren Funk)

Apparemment ce n’est pas un canular. D’après le quotidien britannique le Telegraph, l’organisation supranationale mondialiste désirerait mettre en place une « ambassade » pour accueillier de fantasmagoriques « extra-terrestres ».