L’ONU oblige l’Irlande à un référendum sur l’avortement

Frances Fitzgerald

Le ministre de la Justice Irlandaise, Frances Fitzgerald, tête de la délégation du pays au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales.

Il a notamment été interroger « avec fermeté » sur le Protection of Life During Pregnancy Act (Acte de protection de la vie pendant la grossesse) de 2013, avant que l’Irlande ne soit accusée d’être en « violation de Droits de l’Homme » puisqu’il est interdit d’avorter en Irlande en cas de viol, d’anomalie foetale, ou de risques en termes de santé.

Le Conseil des Droits de l’Homme a également reproché au gouvernement de ne pas prendre intégralement en charge les dépenses de transport des femmes allant avorter à l’étranger.

Les Droits de l’Homme sont donc pour la puissante institution qu’est l’ONU, une négation des Droits de l’Enfant à naître, ce qui n’est pas une grande nouvelle. Mais non contente de le penser, elle l’encourage vivement par l’intimidation…

L’Irlande n’est en effet pas tenue de se plier à ces demandes, mais le gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer, puisque la délégation a promis au Conseil un référendum constitutionnel sur la question.

 

Grande Bretagne : l’artisan des lois sur l’avortement met en garde l’Irlande contre la légalisation

Lord David Steel fut l' »architecte », puisqu’il est convenu de l’appeler ainsi, du corps de lois autorisant, en 1967, l’avortement en Grande-Bretagne. Alors que l’Irlande s’apprête à légiférer sur l’avortement, afin de l’autoriser dans les cas exceptionnels mettant la vie de la mère en danger, il vient lui-même mettre en garde contre une telle légalisation : « Je n’avais jamais envisagé qu’il y aurait autant d’avortements », regrette-t-il en effet à propos de la loi britannique dont il est l’artisan.

« Je crois que ce serait une erreur d’essayer de fixer une loi pour l’avortement pour les catégories comme le suicide ou le viol », déclare encore Lord Steel en faisant allusion au projet de loi en préparation en Irlande. « Il semblerait qu’on soit en train de faire l’erreur en Irlande d’essayer de définir les circonstances où chaque avortement pourra être pratiqué et c’est là un chemin à parcourir qui est sans espoir », confie-t-il à l’Irish Independent.

Niamh Ui Bhriain, responsable du Life Institute en Irlande, commente ses propos, soulignant que « ce que l’expérience britannique nous apprend, c’est que la légalisation de l’avortement pour cause de (risque) de suicide conduirait à l’abus massif de la loi. En Grande-Bretagne, la plupart des avortements sont pratiqués pour des raisons sociales – mais la justification officielle de la mise à mort de l’enfant est le risque pour la santé mentale de la mère. »

Il faut bien sûr se satisfaire d’une prise de conscience naissante dans l’âme de celui qui fut bel et bien un artisan de mort. La loi naturelle, gravée dans le cœur de chacun et accessible à tous les hommes de bonne volonté, peut difficilement être totalement ignorée. Il reste que ce ne sont pas les abus qu’il faut combattre, mais l’avortement lui-même qui est toujours la mise à mort d’un innocent. Car n’en déplaise aux idéologues, l’embryon n’est pas un amas de cellule, mais un être humain en gestation, une vie humaine qui a été conçue et qui traverse les premiers moments de son existence…

L’Irlande catholique face à l’avortement

Ceci  se passe en Irlande. Savita Halappanavar, ressortissante indienne de 31 ans, est décédée en octobre d’une septicémie : alors que le bébé qu’elle portait dans le ventre était en train de mourir et qu’elle se plaignait de douleur dans le dos,  la direction de l’hôpital lui a refusé l’IVG tant que le cœur du fœtus battait. Savita est morte quelques jours plus tard.

Le gouvernement irlandais a finalement décidé de déposer un projet de loi autorisant l’IVG dans les cas où la vie de la mère est en danger. «La législation doit définir clairement quand il est possible de mettre fin à une grossesse, c’est-à-dire quand il y a un danger réel et substantiel pour la vie – ou la santé – de la patiente et quand ce danger ne peut être écarté qu’en mettant un terme à la grossesse», a indiqué le département de la Santé. «Je sais qu’il s’agit d’une question très sensible. Mais le gouvernement veut que la sécurité des femmes enceintes en Irlande soit assurée», a également déclaré le ministre de la Santé, James Reilly, ajoutant que les consignes seront données aux professionnels de la santé, tout en «respectant le droit à la vie d’un enfant à naître».

Contrairement à ce que certains commentateurs semblent suggérer, l’avortement ne va pas être légalement reconnu comme une norme en Irlande : il aura valeur d’exception, lorsque une autre vie que celle du bébé sera également en jeu, à savoir celle de la mère. Aucun déni par conséquent de la vie humaine porté dans le sein de la mère. Et par conséquent aucune position de principe en faveur de l’avortement, reconnu en tant que tel comme un « droit » fondamental. Chaque mot, reporté ci-dessus, exprimé par le département ou le ministre de la Santé sont pesés et donne son sens à la démarche entreprise : à noter que cette position a d’ailleurs toujours été celle de l’Église.

Absence de morale publique : Norris revient dans la course

Le sénateur irlandais David Norris s’était retiré de la course à la présidence de la république d’Irlande après la révélation d’un scandale sauce DSK. En effet ce brave militant sodomite avait écrit aux autorités israéliennes afin de demander la clémence de la justice envers son « ex-compagnon » Ezra Yitzhak, condamné en 1997 pour le viol d’un jeune Palestinien de 15 ans en 1992. Ezra Yitzhak avait plaidé coupable. Dans ce courrier avec papier à en-tête du parlement irlandais, David Norris affirmait que son ex-partenaire était quelqu’un de bien et qu’il avait eu tort de plaider coupable. Seulement voila, en Irlande comme en France la masse de la population a la mémoire courte et Norris vient d’obtenir le dernier parrainage nécessaire pour présenter sa candidature à l’élection présidentielle.

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Drôle de cocktail en Irlande…

C’est l’émoi dans le monde politique irlandais, avec une affaire caricaturale à souhait !
En effet, le sénateur David Norris annonce qu’il se retire de la course à la présidence de la République, dont l’élection aura lieu en octobre prochain, et pour laquelle il était fort bien placé dans les sondages.
Ce politicien, connu là-bas pour son activisme homosexualiste (parfois courronné de succès), est victime d’un scandale.

Il a en effet été révélé la semaine dernière que David Norris avait écrit aux autorités israéliennes afin de demander la clémence de la justice envers son « ex-compagnon » Ezra Yitzhak, condamné en 1997 pour le viol d’un jeune Palestinien de 15 ans en 1992. Ezra Yitzhak avait plaidé coupable.

Dans ce courrier avec papier à en-tête du parlement irlandais, David Norris affirmait que son ex-partenaire était quelqu’un de bien et qu’il avait eu tort de plaider coupable.

Merci à Henry

« Ce qui s’est passé le jour du “Bloody Sunday” était non justifié et non justifiable. »

Le rapport sur la répression des soldats britanniques au cours de ce « dimanche sanglant » (Bloody Sunday), qui désigne la mort de 14 catholiques dans la répression d’une manifestation, le 30 janvier 1972, à Londonderry (Irlande du Nord), a été rendu public au Royaume-Uni.

Londres a fait un mea culpa historique. « Ce qui s’est passé le jour du “Bloody Sunday” était non justifié et non justifiable. C’était mal », a déclaré le Premier ministre, David Cameron, devant la Chambre des communes, Chambre basse du Parlement, en annonçant les conclusions de l’enquête. Continuer la lecture de « « Ce qui s’est passé le jour du “Bloody Sunday” était non justifié et non justifiable. » »