Le ministre de la Justice Irlandaise, Frances Fitzgerald, tête de la délégation du pays au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales.
Il a notamment été interroger « avec fermeté » sur le Protection of Life During Pregnancy Act (Acte de protection de la vie pendant la grossesse) de 2013, avant que l’Irlande ne soit accusée d’être en « violation de Droits de l’Homme » puisqu’il est interdit d’avorter en Irlande en cas de viol, d’anomalie foetale, ou de risques en termes de santé.
Le Conseil des Droits de l’Homme a également reproché au gouvernement de ne pas prendre intégralement en charge les dépenses de transport des femmes allant avorter à l’étranger.
Les Droits de l’Homme sont donc pour la puissante institution qu’est l’ONU, une négation des Droits de l’Enfant à naître, ce qui n’est pas une grande nouvelle. Mais non contente de le penser, elle l’encourage vivement par l’intimidation…
L’Irlande n’est en effet pas tenue de se plier à ces demandes, mais le gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer, puisque la délégation a promis au Conseil un référendum constitutionnel sur la question.

Lord David Steel fut l' »architecte », puisqu’il est convenu de l’appeler ainsi, du corps de lois autorisant, en 1967, l’avortement en Grande-Bretagne. Alors que l’Irlande s’apprête à légiférer sur l’avortement, afin de l’autoriser dans les cas exceptionnels mettant la vie de la mère en danger, il vient lui-même
Le sénateur irlandais David Norris s’était retiré de la course à la présidence de la république d’Irlande après la révélation d’un scandale sauce DSK. En effet ce brave militant sodomite avait écrit aux autorités israéliennes afin de demander la clémence de la justice envers son « ex-compagnon » Ezra Yitzhak, condamné en 1997 pour le viol d’un jeune Palestinien de 15 ans en 1992. Ezra Yitzhak avait plaidé coupable. Dans ce courrier avec papier à en-tête du parlement irlandais, David Norris affirmait que son ex-partenaire était quelqu’un de bien et qu’il avait eu tort de plaider coupable. Seulement voila, en Irlande comme en France la masse de la population a la mémoire courte et Norris vient d’obtenir le dernier parrainage nécessaire pour présenter sa candidature à l’élection présidentielle.
C’est l’émoi dans le monde politique irlandais, avec une affaire caricaturale à souhait !