Algérie : un musulman se convertit au christianisme et se retrouve devant les tribunaux

Un jeune kabyle, I. Mohamed, est poursuivi par le tribunal de Bechar pour apostasie et incitation, avec pressions exercées sur des jeunes musulmans, à changer de religion. Ce jeune chrétien , originaire des At Wagnun (Ouaguenoun), et travaillant au sud de l’Algérie, vient ainsi d’être condamné par la justice algérienne à 100.000 DA d’amende et le payement de tous les frais générés par la procédure judiciaire.

Ce n’est la première fois que des chrétiens sont condamnés par la justice algérienne : car cette dernière postule que les algériens ne peuvent être autre chose que musulmans. En réaction à cette condamnation, les responsables de l’EPA jugent que cette décision judiciaire est atteinte à la liberté de conscience et d’expression : l’injustice du verdict justifie donc, selon eux, leur décision de faire appel. Ils signalent que l’ordonnance régissant le culte autre que musulman n’est « qu’un instrument de pression sur les chrétiens ».

A noté qu’en première instance, le jeune kabyle chrétien avait été condamné à une année de prison ferme assorti d’une amende de 50.000 DA.

Curieusement, les élites françaises, si promptes habituellement à condamner l’intolérance qui sévit dans le monde entier, au point de na pas hésiter parfois à s’ingérer dans les politiques étrangères et à lancer leur troupes dans des guerres ou l’intérêt français n’est pourtant pas en jeu, restent étrangement silencieuses lorsque l’islam supprime, dans leurs anciennes colonies, le droit fondamental de croire, en l’occurrence dans la religion de leurs ancêtres. Le président français s’affiche volontiers avec le président algérien, le laisse facilement culpabiliser les français sur leur histoire coloniale, mais n’a jamais un mot sur le terrorisme que la justice exerce sur la conscience religieuse des algériens…

France, fille aînée de l’Eglise, et bientôt terre d’islam…

En France, bientôt terre d’islam, on détruit les églises pour les remplacer par des mosquées…

Le 4 février, l’église Saint-Jacques d’Abbeville, endommagée par l’instabilité de ses fondations, a été partiellement détruite car elle présentait un risque pour les habitations voisines.

Et plus loin, on inaugure une mosquée à Cergy, parmi des milliers d’autres… avec une population islamique qui se substitue aux français de souche…

Et plus loin encore, la nouvelle caserne islamique de Strasbourg, récemment inaugurée par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls :

Si le mouvement est inexorable, le point de non-retour sera rapidement atteint…

Quand un sénateur socialiste s’en prend à la Croix du drapeau vendéen !

Lors d’une séance au Sénat dans la nuit du 16 au 17 janvier, le sénateur P.S. Jean-Pierre Michel a attaqué la Vendée et son sénateur, Bruno Retailleau. Dénonçant le drapeau vendéen surmonté de la Croix du Christ, il a souligné qu’il était l’emblème des ennemis de la République, faisant sans doute allusions aux martyrs des 1793 exterminés par les révolutionnaires alors qu’ils défendaient leurs traditions et la Foi de leurs pères.

Bruno Retailleau lui a alors répondu, suscitant même le retrait des propos tenus par Jean-Pierre Michel ! Voici quelques extraits de ses propos :

 » Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cœur de nombreux passionnés.

La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.

La Vendée, c’est  Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.

Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.

L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers « .

Nous reconnaissons bien dans la démarche du député socialiste l’anticléricalisme primaire qui a nourri la Révolution, et sous couvert duquel il faudrait supprimer toutes les traces du glorieux passé français, de sa culture millénaire et de la Foi qui a façonné son tissu social. Honneur aux vendéens morts pour leur terre et la Foi catholique !

Grande-Bretagne : l’émergence d’églises pour fans de black metal !

Le site de la BBC nous révèle qu’en Grande-Bretagne, les fans de black metal ont créé en nombre, au cours de ces derniers mois, leurs propres églises underground. Il s’agit d’un mouvement qui a vu le jour après que ces chrétiens, férus de black metal, se soient sentis rejetés au sein de leurs communautés religieuses.

Il est vrai que concilier ces deux passions, celle du Christ et des guitares crissantes, n’est pas une démarche très commune. Substituer le métal au grégorien dans les églises, ça peut choquer… Il paraît que le second est tout de même  plus propice à l’élévation de l’âme. Quoique si le metal les interpelle davantage dans leur vécu… Quoiqu’il en soit, cette particularité les a poussé à créer leurs propres paroisses, par rejet des églises traditionnelles.

C’est notamment le cas de Mark Broomhead, le vicaire de l’Ordre du mouton noir (the Order of the black sheep), une paroisse affiliée à l’Eglise anglicane. Parmi ces paroisses, il faut en effet distinguer entre celle de l’Ordre du mouton noir, Asylum, the Glorious Undead, the Intrepid Fox… On y entend ainsi, durant le culte, des sermons entrecoupés de vidéoclips et de musique électronique.
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En France, il vaut mieux occuper une cathédrale qu’une mosquée…la république s’en porte mieux !

Après le dernier scandale provoqué par les extrémistes du mouvement Femen à Notre-Dame de Paris, le monde politique a réagi pour condamner cette provocation. Et l’on reste sur sa faim…

La condamnation de Manuel Valls, ministre des cultes, s’est faite longuement attendre, moins enthousiaste, semble-t-il, à condamner une provocation menée contre l’Église que contre l’islam. Quant au ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, elle a constaté « une provocation qui peut paraître assez inutile« , soulignant que la France n’est pas un pays où les libertés publiques sont en danger, au point que de telles actions seraient nécessaires. Hallucinant ! Le ministre suggère par là que cette provocation aurait pu être utile : même s’il s’avère qu’elle peut paraître inutile ! Aucune condamnation de principe donc.

Pour information, lorsque une mosquée, seulement en construction et donc déserte en l’état, est symboliquement et ponctuellement occupée par un mouvement dans le but de faire passer un message politique, la condamnation de principe ne se fait pas attendre et l’on déclare sur tous les tons la République en danger, réclamant la dissolution du mouvement à l’initiative de l’action.
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Libération : quand le blasphème le dispute à la bêtise…

Voici la “une” du Mercredi des Cendres du quotidien Libération : jour où les catholiques sont entrés dans le saint Carême !

On se passerait presque de commentaires. Deux choses cependant :

D’une part, il y a toujours eu dans l’histoire de l’humanité une quête métaphysique : la recherche, derrière le provisoire et l’éphémère, du définitif ; derrière le contingent, du nécessaire. Cette quête du sens, cette reconnaissance d’une transcendance, a le droit d’être considérée. Le rapport de l’homme au Mystère et à l’Être est infiniment respectable parce qu’il touche à ce qu’il y a en l’homme de plus intime. C’est pourquoi ce dogmatisme athée, cette violence verbale contre la religion de nos ancêtres, laquelle a façonné la culture de notre pays, est insupportable : notamment lorsqu’elle vient de ceux qui, à longueur de temps, nous parlent d’écoute et d’ouverture à l’autre. Alors qu’ils ne sont même pas capables d’être réceptif à ce dont ils sont pourtant les héritiers. Ce sont manifestement les mêmes qui parlent en permanence de tolérance qui la pratiquent le moins.

D’autre part, cette hostilité à la religion est nuancée : elle est plus marquée à l’endroit de celle que nos pères nous ont transmise. Mais les mêmes qui crachent dessus sont plus indulgents avec des religions étrangères, quelquefois pourtant plus violentes dans leur dogme. Un exemple : Libération aurait-elle fait la même « une » à l’entrée du Ramadan, titrant : « Allah démission ! » ? La réponse est dans la question…

Les procès de Mgr Williamson

Dans son dernier billet hebdomadaire, l’évêque traditionaliste anglais relate ses mésaventures avec la « justice » allemande (et ses victoires assez peu médiatisées !).
Il en profite pour rappeler courageusement quelques vérités incorrectes :

« Un lecteur m’interroge au sujet de mon dernier procès et de ma condamnation pour « Négation de l’holocauste » par la Cour Régionale de Ratisbonne dans le sud de l’Allemagne le 16 janvier. Les lecteurs se rappelleront que mon infraction initiale fut d’avoir dit le 1ernovembre 2008 à un journaliste suédois pour la télévision suédoise dans cet endroit privé qu’est la sacristie du Séminaire allemand de la Fraternité Saint Pie X, mais sur le territoire Allemand, que je ne croyais ni que « Six Millions de Juifs » soient morts sous le gouvernement d’Hitler lors de la Seconde Guerre mondiale, ni qu’un seul juif soit mort dans une « chambre à gaz ».
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Renonciation du pape : l’ultime provocation des Femen à Notre-Dame de Paris

Mardi matin, afin de «fêter le départ du pape», huit féministes du mouvement Femen ont manifesté seins nus dans la nef de Notre-Dame de Paris. Elles ont fait tinter trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef, avec des morceaux de bois, criant en anglais «Pope no more», c’est-à-dire «Plus de pape». Des slogans écrits au feutre parcouraient leurs corps dénudés : «No homophobe», «Crise de la foi», «Bye bye Benoît

Cette scandaleuse provocation a suscité l’indignation des visiteurs de la cathédrale, lesquels ont réagit : «Ici c’est sacré, vous n’avez pas à vous dénuder», leur a ainsi lancé  une dame. Les intruses ont néanmoins été rapidement évacuées de l’édifice par le service d’ordre de Notre-Dame. Demeurant encore une dizaine de minutes devant la cathédrale, elles ont scandé des slogans comme «In gay we trust», ou «Dégage homophobe !», avant d’être embarquées par la police et conduites au commissariat du IVe arrondissement.

Les féministes des Femen se sont donc enfermées dans leur rôle de provocatrices violentes, au point de ne pas savoir respecter ce qu’il peut y avoir de plus sacré en l’homme : sa dimension spirituelle. A vrai dire, on s’interroge encore sur la dignité de la femme que ces féministes sont sensées promouvoir : dénudées en permanence, obsédées du sexe, elles renvoient à une image très dégradée de la femme, difficilement compatible avec la mise en valeur de la féminité.

Lorsqu’on met en regard l’humilité du pape et sa hauteur de vue avec la caricature dont les Femen sont les actrices, et la l’abîme intellectuel des slogans qu’elles scandent, on a vite fait de se faire un avis. C’est d’ailleurs à se demander si ces féministes n’ont pas à cœur de discréditer le combat idéologique qu’elles mènent et de rendre le pape sympathique aux yeux de l’opinion. Elles le voudraient, elles ne s’y prendraient pas autrement…

Benoît XVI, le Ciel et Malachie : une alchimie dangereuse…

Le soir même où Benoît XVI annonçait qu’il déposait sa charge, la foudre s’est abattue sur le dôme de la basilique Saint-Pierre, au Vatican… Cette journée fut un coup de tonnerre, au propre comme au figuré :

Un signe qui, selon certain, se ferait l’écho de la prophétie de Saint Malachie laquelle, datant du XIIe siècle, annonce que le 112e pape serait le dernier pape… et que lui succèderait la fin du monde. Le texte a été publié pour la première fois en 1595, mais pourrait dater d’une époque encore plus lointaine : ce sont cinq pages écrites en latin et attribuées à un moine irlandais du XIIe siècle, Malachie d’Armagh. Celui-ci évoque 112 pontificats et formule pour chacun d’eux un résumé succinct. Voici la traduction du texte concernant le 112e pape, à savoir le successeur de Benoît XVI :  « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple »…

 

Egypte : des femmes violées avec la bénédiction d’un prêcheur salafiste !

Au Caire, à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement qui a chassé Housni Moubarak, une petite trentaine de femmes ont manifesté place Tahrir contre le régime de Morsi : elles ont alors été pourchassées puis violées par des musulmans, hostiles à leur démarche politique et proches des Frères musulmans et des salafistes.

Et voilà qu’un responsable musulman est venu encouragé cette barbarie ! Ahmad Mahmoud Abdullah, un égyptien, propriétaire de la télévision islamiste Al-Ummah, et prêcheur salafiste de son état, vient de déclarer dans son programme télévisé de mercredi dernier qu’il n’était pas interdit de violer ces femmes car elles ne sont que des « croisées », chrétiennes à 90 %, des femmes « éhontées, effrontées et sans féminité », des « monstres » et que leur provocation exprime leur désir d’être violées !!

Rappelons que ce prêcheur salafiste s’était déjà distingué l’année dernière en brûlant une Bible devant l’ambassade des États-Unis, au Caire.

Pour mémoire, toutes choses égales par ailleurs, y a-t-il un responsable catholique qui ait jamais tenu de tels propos à l’encontre des musulmans ? Puisqu’on nous explique à longueur de temps que « les intégristes, il y en a dans toutes les religions », quelle est la correspondance catholique de l’intégrisme musulman ? Les fidèles lefèbvristes qui fréquentent Saint Nicolas du Chardonnay violent-ils les femmes musulmanes qui leurs sont hostiles, posent-ils des bombes dans l’espoir de monter au Ciel en exterminant les musulmans ? Alors « intégristes », qu’est-ce à dire ? Encore un vieux poncif bien qui masque l’indigence de la pensée moderne…

Dans deux semaines, tous les catholiques seront sédévacantistes !

[Tribune libre, n’engageant donc pas le site]

« « Le Roi est mort, vive le Roi ! » Ce noble cri exprime qu’en France, le Roi, incarnation charnelle de l’État, ne meurt pas. Désigné par les lois de succession de la couronne, il n’est pas propriétaire de son trône, ne dispose pas de sa couronne, et ne peut donc pas l’abdiquer, ni pour lui, ni pour sa descendance. Il n’en est rien pour l’Église : lorsque le pape rend son âme à Dieu -ou  bien qu’il renonce à son ministère-, il laisse un siège apostolique vacant, en attendant l’élection du nouveau pape par les cardinaux. Le Christ demeure en permanence la tête de l’Église, mais il n’a plus de vicaire à la tête de l’Église militante, jusqu’à la décision du conclave.

Ainsi en sera-t-il le 28 février à 20H00. Les catholiques du monde entier pleureront Benoît XVI, retiré dans un monastère, et acclameront quelques jours plus tard le nouveau Vicaire du Christ .

On peut détester un président de la République parce qu’il n’est finalement issu que d’une faction du peuple, parce qu’il usurpe la place du Roi -qui rappelons le, en France, ne meurt pas, et qui est imposé par les siècles. Mais la déférence dévolue au Vicaire du Christ sur terre est d’un autre ordre. Le pape, qui occupe le siège suprême de l’Église, a toute juridiction sur les âmes et n’est placé sous la juridiction de personne : il n’a donc de compte à rendre qu’à Dieu. Aucune juridiction humaine ne peut le juger, ni le désaisir de son ministère. Ce qui ne fait pas de lui un despote : gardien du dogme, dépositaire d’un enseignement qui ne lui appartient pas, il obéit à une loi plus haute que sa charge, mais à laquelle celle-ci est relative : le salut des âmes.
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Benoît XVI quittera ses fonctions le 28 février

Il s’agit officiellement de raisons de santé. Il a annoncé sa démission en latin, ce matin, lors d’un consistoire au Vatican, selon Radio Vatican qui retranscrit ses paroles en français :

«Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire, non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Église. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les oeuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.

Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Saint-Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié.

C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’évêque de Rome, successeur de Saint-Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
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La Jeunesse ouvrière chrétienne veut dénaturer le mariage !

La Jeunesse ouvrières chrétienne (JOC) de Nantes a annoncé, à l’antenne de RCF Anjou, son intention d’adresser un courrier aux évêques de France : cette section de la JOC veut en effet communiquer, concernant le projet de loi Taubira dénaturant le mariage, son désaccord de fond sur le positionnement de l’épiscopat français.

Décidément, Marcel Callot, qui fut par ailleurs le premier scout béatifié, doit se retourner dans sa tombe en observant ce que devient le mouvement dans lequel il a exercé d’importantes responsabilités.

Si la JOC se réclame du catholicisme, elle doit savoir qu’il existe, en matière morale comme en matière doctrinale, un Magistère dans l’Église catholique romaine. Et la position de l’Église sur le mariage, qui fait d’ailleurs l’objet d’un sacrement, est constante au cours de son histoire. Le libre examen quant à lui, selon lequel chacun interprète librement l’Écriture pour modeler une Foi à sa mesure, en niant par conséquent l’existence de tout magistère et de toute autorité au dessus du sujet lui-même, est une démarche proprement protestante. « L’homme est la mesure de toute chose« , affirmait déjà l’antique Protagoras, pour définir le relativisme qu’il prônait…

En l’état, « l’Église est experte en humanité » parce que son Fondateur est en même temps l’auteur de la nature humaine : ce qui légitime son discours éthique. Ou bien l’on nie l’origine divine de l’Église, mais dans ce cas l’on ne se revendique pas du catholicisme…

En tout état de cause, si vous voulez avoir plus d’explications, il est possible de contacter Albert Cau, responsable de la JOC Nantes, 5 rue Lorette-de-la-Refoulais 44000 Nantes. Tél. : 02 40 74 50 97

Les députés socialistes seront-ils dociles aux inspirations de la Sainte Vierge ?

Un couple de catholiques, Pierre et Élodie Mérand, a eu, à quelques jours du vote à l’Assemblée du projet de loi sur le « mariage » gay, une initiative éclairée : ils ont tous deux envoyé aux députés PS la médaille miraculeuse de la rue du Bac, représentant la sainte Vierge, afin de leur inspirer un vote compatible avec les valeurs évangéliques. En accompagnement de la médaille miraculeuse, ce petit mot :

Monsieur le député, veuillez accepter cette médaille provenant de la Chapelle de la médaille miraculeuse. La Vierge Marie, qu’elle symbolise, vous aidera, si vous le voulez, à garder une conscience libre et pure lorsqu’il s’agira de vous prononcer sur le projet de loi dit de « mariage pour tous »

Une initiative qui fera sourire les incrédules. Mais lorsque le sens commun est à ce point endormi, que le respect du droit naturel ne va plus de soi, lorsque les consciences sont à ce point obscurcies, et le discernement altéré par l’idéologie, les catholiques ne peuvent recourir qu’au Ciel pour éviter à leur patrie de poursuivre plus avant dans la voie de la décadence , prémisse d’une civilisation en fin de vie. Si « les hommes d’arme » doivent « batailler« , il n’est pas moins vrai que les moyens surnaturels ne doivent pas être minimisés. Car Notre-Seigneur l’affirme clairement  dans l’Évangile : « Sans moi, vous ne pouvez rien« …

Jacques Attali : « Il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse »

Jacques Attali, ancien conseiller du président Mittérand, qui avait également l’oreille de Nicolas Sarkozy, a récemment déclaré sa haine de la civilisation chrétienne. En bon révolutionnaire, il veut faire table rase du passé français, et traduire cette émancipation par la mise en place d’un nouveau calendrier où les grandes fêtes chrétiennes qui structurent actuellement notre temps social, et au rythme desquelles vit la France depuis plus d’un millénaire, auraient disparu.

« Il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine  religieuse.  Par exemple, les  jours fériés  ne devraient être que laïcs, tels  le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer  des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel  et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir  comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour,  l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)« , exprime Attali sur son blog.

« Cette proposition  n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux.  C’est une une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César (…) La religion est une affaire privée« , poursuit-il.

La Révolution n’est pas seulement une négation du passé, elle est aussi une négation du réel : car il y a en l’homme une dimension spirituelle qu’elle veut occulter. Et au regard de l’histoire, pas une civilisation, dans le rapport à laquelle l’humanité cherche son achèvement, n’est pas pas marquée du sceau de la spiritualité. En France ainsi, le tissu social a été pénétré par le christianisme, ainsi qu’en témoigne le calendrier ou les clochers qui montent vers le Ciel.

L’articulation entre le domaine temporel et le domaine spirituel, qu’évoque Attali, est subtil. En accord avec les différentes dimensions qui habitent l’homme, ces deux domaines ne doivent ni être confondus, ni être séparés : ils doivent être distingués et ordonnés. Ainsi la religion ne saurait être un code civil ni une juridiction qui se substituerait au législateur : mais de ce qu’il existe des principes propres à la sphère politique, dont il faut en effet garantir l’autonomie, il ne s’ensuit pas qu’il n’existe pas des principes plus élevés auxquels elle doit demeurer subordonnée. C’est toute la leçon d’Antigone de Sophocle.

En bref, s’il faut certes rendre à César ce qui est à César, tout pouvoir venant d’en haut, il ne faut pas omettre que César lui-même est à Dieu…