Après leur interpellation, les Femen ont été relâchées immédiatement, sans avoir été placées en garde à vue, alors que les faits sont punissables par la loi.
Les huit activistes Femen, après avoir agressé les fidèles de la cathédrale de Paris, en paraissant dénudées, ont été conduites par les forces de police au commissariat du IVe arrondissement : «simplement pour la forme», assure une source de la Préfecture de police de Paris, pour «vérifier leurs papiers d’identité» et «elles ont été relâchées dans la foulée, sans garde à vue».
Les faits sont pourtant tous des délits punissables par la loi, tant du point de vue civil que pénal. «Exhibition sexuelle dans un lieu accessible au public» (article 222-32 du Code pénal), «atteinte à l’affectation cultuelle» et «atteinte à la liberté d’exercice du culte» (loi de 1905), «injure commise envers (…) une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée» (article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), «coups et blessures», «destruction ou profanation d’objet sacré»…
Maître Laurent Delvolvé, avocat de l’archevêché de Paris, lequel a porté plainte, s’interroge sur cette procédure : «Et avec tout ça, on juge seulement bon de vérifier leurs papiers? On ne les prie pas de s’expliquer? Au regard de la gravité des faits et du lieu dans lequel ils ont été commis, on peut s’interroger sur le traitement policier de cette affaire… À situations égales, on a vu des traitements bien différents».
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Et les choses tombent bien, car le village de Riaumont a entamé un chantier pour construire une nouvelle église : « Pour éviter ce gâchis et parce que nous en avions l’utilité à Riaumont, dans le clocher en construction de notre future église, j’ai effectivement demandé que ces cloches en déshérence nous soient attribuées et cette solution heureuse a été facilement agréée en juillet dernier par le responsable des Monuments historiques», explique le père Alain. Mais il se heurte à un mur du silence : «cette procédure [a] été interrompue sans explication. J’ai multiplié pendant trois semaines des démarches amiables auprès de l’archevêché, continue-t-il. Je suis peiné qu’elles n’aient rencontré que le silence. Les courriers sont restés sans réponse écrite».
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