Egypte : des femmes violées avec la bénédiction d’un prêcheur salafiste !

Au Caire, à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement qui a chassé Housni Moubarak, une petite trentaine de femmes ont manifesté place Tahrir contre le régime de Morsi : elles ont alors été pourchassées puis violées par des musulmans, hostiles à leur démarche politique et proches des Frères musulmans et des salafistes.

Et voilà qu’un responsable musulman est venu encouragé cette barbarie ! Ahmad Mahmoud Abdullah, un égyptien, propriétaire de la télévision islamiste Al-Ummah, et prêcheur salafiste de son état, vient de déclarer dans son programme télévisé de mercredi dernier qu’il n’était pas interdit de violer ces femmes car elles ne sont que des « croisées », chrétiennes à 90 %, des femmes « éhontées, effrontées et sans féminité », des « monstres » et que leur provocation exprime leur désir d’être violées !!

Rappelons que ce prêcheur salafiste s’était déjà distingué l’année dernière en brûlant une Bible devant l’ambassade des États-Unis, au Caire.

Pour mémoire, toutes choses égales par ailleurs, y a-t-il un responsable catholique qui ait jamais tenu de tels propos à l’encontre des musulmans ? Puisqu’on nous explique à longueur de temps que « les intégristes, il y en a dans toutes les religions », quelle est la correspondance catholique de l’intégrisme musulman ? Les fidèles lefèbvristes qui fréquentent Saint Nicolas du Chardonnay violent-ils les femmes musulmanes qui leurs sont hostiles, posent-ils des bombes dans l’espoir de monter au Ciel en exterminant les musulmans ? Alors « intégristes », qu’est-ce à dire ? Encore un vieux poncif bien qui masque l’indigence de la pensée moderne…

Violences entre coptes et musulmans au Caire

La communauté chrétienne copte à nouveau victime de violences en Égypte. Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir au Caire lors d’affrontements avec des musulmans, a déclaré mercredi matin un prêtre du quartier déshérité de Moqattam, où ont eu lieu les heurts. De son côté, le ministère de la Santé avance un bilan de dix tués et 110 blessés dans ces affrontements, sans toutefois préciser la confession des victimes. «Tous ont été tués par balles, et les blessés ont aussi été touchés par des tirs», a témoigné le père Samaane Ibrahim.

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