Egypte : quand la police n’est pas là, les islamistes mènent la danse

Depuis que les policiers égyptiens sont en grève, la presse évoque l’existence de nouveaux miliciens islamistes qui menacent de faire la loi afin de combler le vide sécuritaire. Ce sont ainsi des comités populaires religieux qui entendent faire régner l’ordre en Egypte, leur percée suscitant une inquiétude croissante. Ces groupes sont formés par la Jamaa Islamiya, un ex-groupe djihadiste converti à la politique depuis la chute de Moubarak et l’élection d’un islamiste à la présidence.

Assem Abdel Maged, membre du bureau politique de la Jamaa Islamiya, déclare sans détours au Figaro: «Que les fonctionnaires de police qui entendent poursuivre leur grève sachent qu’ils ne retrouveront pas leur poste une fois que nous aurons pris la relève. Une chose est sûre: nous ne laisserons pas la situation sécuritaire se détériorer.»

Il est vrai que si l’État n’assume plus les fonctions régaliennes qui participent à sa souveraineté, il s’expose à voir sa légitimité mise en cause par l’émergence de groupes politiques ou religieux qui prendront acte de sa démission. La nature a de toute façon horreur du vide : si l’État n’assure plus la sécurité du pays, les criminels seront soumis à la vindicte populaire, ou bien les particuliers rendront justice eux-mêmes. Rien d’étonnant donc au phénomène égyptien. Reste que dans le contexte, cette absence de police est favorable aux islamistes, lesquels ne perdent pas une occasion de »se rendre utile »… A suivre.

Egypte : la crédulité des musulmans expose la population chrétienne à une rare violence !

Le soir du jeudi 28 février dernier, en Égypte, une centaine de musulmans ont manifesté et tenté de s’introduire violemment dans une église copte à Kom Ombo. Le motif ? Une rumeur selon laquelle une femme musulmane, convertie au christianisme, se cachait à l’intérieur. Selon la rumeur, elle aurait été enlevée par les chrétiens, convertie de force et séquestrée dans l’église Mar Girgis (Saint-Georges), la plus grande de Kom Ombo. Ainsi, durant trois jours, l’église fut attaquée à coups de pierre et de cocktails Molotov, faisant près de deux douzaines de blessés parmi les chrétiens et les forces de police.

Il a fallu que la police égyptienne fasse usage de gaz lacrymogène, le vendredi suivant 1er mars, afin de disperser les musulmans. pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des. Mais ce qui mit fin définitivement à l’émeute fut la réapparition de la musulmane au sein de sa famille le samedi 2 mars : elle n’avait été ni enlevée, ni séquestrée et, et ne s’était pas davantage convertie au christianisme ! Elle s’était tout simplement absentée pour « des raisons familiales et sociales » selon la police.

Comme quoi, tout est prétexte, pour les musulmans, à déverser leur haine sur le christianisme. Plutôt que de se réfugier dans la prière pour la conversion des âmes qu’ils croient perdues, ils font preuve d’une réaction violente et irrationnelle, quasi pavlovienne, et complètement dépourvue d’amour et de charité. Cela en dit long sur la nature de la religion qu’ils prétendent incarner et propager…

Egypte : des femmes violées avec la bénédiction d’un prêcheur salafiste !

Au Caire, à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement qui a chassé Housni Moubarak, une petite trentaine de femmes ont manifesté place Tahrir contre le régime de Morsi : elles ont alors été pourchassées puis violées par des musulmans, hostiles à leur démarche politique et proches des Frères musulmans et des salafistes.

Et voilà qu’un responsable musulman est venu encouragé cette barbarie ! Ahmad Mahmoud Abdullah, un égyptien, propriétaire de la télévision islamiste Al-Ummah, et prêcheur salafiste de son état, vient de déclarer dans son programme télévisé de mercredi dernier qu’il n’était pas interdit de violer ces femmes car elles ne sont que des « croisées », chrétiennes à 90 %, des femmes « éhontées, effrontées et sans féminité », des « monstres » et que leur provocation exprime leur désir d’être violées !!

Rappelons que ce prêcheur salafiste s’était déjà distingué l’année dernière en brûlant une Bible devant l’ambassade des États-Unis, au Caire.

Pour mémoire, toutes choses égales par ailleurs, y a-t-il un responsable catholique qui ait jamais tenu de tels propos à l’encontre des musulmans ? Puisqu’on nous explique à longueur de temps que « les intégristes, il y en a dans toutes les religions », quelle est la correspondance catholique de l’intégrisme musulman ? Les fidèles lefèbvristes qui fréquentent Saint Nicolas du Chardonnay violent-ils les femmes musulmanes qui leurs sont hostiles, posent-ils des bombes dans l’espoir de monter au Ciel en exterminant les musulmans ? Alors « intégristes », qu’est-ce à dire ? Encore un vieux poncif bien qui masque l’indigence de la pensée moderne…

La nécrophilie peut-être bientôt légalisée en Egypte

Dans la série « curieuses mœurs » :

« Des représentants de la majorité parlementaire islamiste en Égypte ont introduit un projet de loi qui consacre juridiquement le droit des hommes à avoir des rapports sexuels avec leurs épouses décédées dans les six heures après leur mort. La recevabilité de « sexe d’adieu » découle de l’idée que le mariage reste pour eux valable « même après la mort ». »

Source

Egypte : du « printemps arabe » à l’hiver chrétien.

Communiqué de Bernard Lugan : Pour les Coptes, le « printemps arabe » s’est vite transformé en un « hiver chrétien », à telle enseigne qu’il est possible de se demander s’ils pourront survivre dans leur propre pays.
Les 6 à 10% d’Egyptiens coptes sont les ultimes survivants de l’ancienne chrétienté égyptienne qui rassemblait quasiment 100% de la population avant la conquête arabo-musulmane du VII° siècle. Aujourd’hui, en dépit des discours lénifiants de certains responsables politiques et religieux, ils subissent un véritable apartheid. Ils sont en effet considérés comme des étrangers, la fonction publique leur est de plus en plus fermée et il leur est de plus en plus difficile de faire de la politique, ou du moins de briguer avec une quelconque chance de succès des mandats électifs.
L’actuelle vague de violences anti Copte a commencé à Alexandrie, dans la nuit du Nouvel An à l’église des Saints, quand une bombe explosa en plein office, faisant 21 morts et 80 blessés.
Depuis la chute du président Moubarak, la violence anti chrétienne a pris la forme de véritables pogroms, les Coptes subissant des exactions quotidiennes et plusieurs de leurs églises ayant été attaquées ou incendiées.

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Les coptes en difficulté

Suite à la destruction d’une église dans le centre d’Alexandrie par le gouvernement, les coptes ont manifesté leur colère. Voici comment la nouvelle police démocratique égyptienne s’est occupée de leur cas.

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Merci à Miserecord

Egypte : une jeune femme copte abusée par des musulmans

Selon une vidéo circulant depuis quelques jours, à l’initiative d’un groupe intitulé « Free Copts », une jeune femme chrétienne d’Égypte apparait comme étant maltraitée et abusée sexuellement par un groupe de jeunes musulmans, dans le but d’exercer un chantage sur elle : la diffusion de la vidéo et la honte pour sa famille ou la conversion à l’islam.

La jeune femme appartiendrait, selon le blog Atlas Shrugs, à une riche famille copte d’Al-Minya. Un voisin l’aurait persuadée de le suivre dans sa maison, où plusieurs hommes l’attendaient puis l’ont fait rentrer de force dans un autre bâtiment. Ils l’ont ensuite déshabillée et filmée à côté de l’un des hommes. Le but aurait été de faire un chantage au mariage pour lui éviter une humiliation publique.
Il l’aurait également menacée de lui faire subir le même sort qu’une autre jeune femme des environs, violée par huit hommes et retrouvée morte dans un cimetière. Les huit hommes n’ont pas été inquiétés par la police et la justice.
Une mosquée de la ville aurait promis aux ravisseurs une récompense de 30 000 livres si la jeune femme dans la vidéo se convertissait. Elle se serait finalement échappé et aurait rejoint sa famille.
Les ravisseurs seraient coutumiers d’intimidations et de vols des commerçant chrétiens de la ville.

Violences entre coptes et musulmans au Caire

La communauté chrétienne copte à nouveau victime de violences en Égypte. Six coptes ont été tués et au moins 45 blessés mardi soir au Caire lors d’affrontements avec des musulmans, a déclaré mercredi matin un prêtre du quartier déshérité de Moqattam, où ont eu lieu les heurts. De son côté, le ministère de la Santé avance un bilan de dix tués et 110 blessés dans ces affrontements, sans toutefois préciser la confession des victimes. «Tous ont été tués par balles, et les blessés ont aussi été touchés par des tirs», a témoigné le père Samaane Ibrahim.

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Réflexions sur la crise égyptienne (Bernard Lugan)

Après la Tunisie, l’Egypte s’est donc embrasée[2]. Oubliant le « je ne blâme ni ne loue, je raconte », cette règle d’or de leur profession, les journalistes se sont une nouvelle fois faits les porte-voix des manifestants. Se pâmant littéralement devant leurs actions, ils n’eurent pas assez de superlatifs pour décrire le « Peuple » égyptien unanimement dressé contre le « dictateur » Moubarak.Tout a basculé dans leur petit univers borné de certitudes et d’approximations quand des partisans de ce dernier sont à leur tour descendus dans la rue ; et en masse. Il y avait donc deux peuples !!! Cette constatation avait de quoi perturber des esprits formatés. Durant un temps l’explication leur fut facile : les contre-manifestants étaient des policiers et des nervis payés[3] ; puis, horreur, ils découvrirent qu’il s’agissait d’habitants venus  des « quartiers les plus pauvres».  Ainsi donc, des miséreux osaient venir gâcher la grande célébration démocratique dont ils étaient devenus les porte-voix.

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Après la Tunisie, l’Egypte s’embrase et les islamistes attendent leur heure

A peine deux semaines après la chute du régime de Ben Ali en Tunisie, voilà que l’Egypte de Moubarak s’embrase à son tour. Des milliers de manifestants se sont affrontés à la police dans les principales villes du pays, demandant la démission du président au pouvoir depuis 1981, la dissolution du gouvernement du Premier ministre Ahmed Nazef, la dissolution de l’Assemblée populaire et tenue de nouvelles élections, établissement d’un nouveau gouvernement soutenu par le peuple. Derrière des émeutes, qui ont fait pour l’heure trois morts dont un policier, il y a la diplomatie américaine et les Frères musulmans.
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D’un lecteur, en Egypte.

[Assouan, d’Egypte pour Contre-Info]

Les tensions demeurent vives entre coptes et musulmans au Caire et dans les autres villes d’Egypte. L’armée et la police de Moubarak sont déployées en nombre aux abords des différents lieux de culte. Jeudi, pour le Noël copte, les rues ont été bouclées tôt dans l’après-midi pour éviter tout incident. Des blindés sont mobilisés autour des principales mosquées de la ville et des périmètres de sécurité établis autour des églises coptes.
Si les deux communautés cohabitent plutôt pacifiquement, toutes deux ne voient qu’une main étrangère dans cet attentat sanglant  (
le Progrès égyptien du 05/01/2011).
Le patriarche du Caire Chenouda III appelle ses fidèles au calme, dans un oecumenisme dégoulinant et faisant fi de la relative discrimination dans laquelle évolue pourtant sa communauté.
Cette main étrangère, ayant pour but de déstabiliser le pays et encore un peu plus toute cette région du Moyen-Orient pour la faire basculer dans « l’axe du mal », parait toute désignée malgré les non-dits des médias locaux et des autochtones.
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Le CSA aux ordres du CRIF

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a demandé, le 8 avril 2010, à la société Eutelsat de cesser la diffusion de la chaîne égyptienne Al Rahma.
Des propos à caractère « antisémite » auraient été tenus sur cette chaîne, le 31 octobre 2009, à propos du conflit israélo-palestinien, décrivant le peuple juif de façon non positive.
Pour le Conseil représentatif des Institutons Juives de France (CRIF) de tels propos seraient contraires à l’article 15 de la loi du 30 septembre 1986 qui interdit la diffusion de tout programme incitant à la haine ou à la violence pour des raisons de religion ou de nationalité.

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