Le Sénat : 4 ou 5 jours par mois pour… 11 350 euros net mensuel

La politique est une activité particulièrement noble en ce sens, qu’en théorie, elle cherche le bien commun. A ce titre, ceux qui l’exercent devraient le faire, sinon bénévolement, au moins sans en tirer des revenus outranciers. Or, dans notre démocratie, c’est exactement le contraire que l’on observe. Ainsi, dans un livre récemment paru, Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes, le journaliste Yvan Stefanovitch énumère les avantages financiers des sénateurs.

On y apprend, via une interview accordée au Point, que chacun des 348 sénateurs « est rémunéré 11 350 euros net par mois, mais ne paie l’impôt sur le revenu que sur 4 140 euros et empoche ainsi plus de 7 000 euros net au black ! De plus, 45 sénateurs dignitaires touchent, en outre, une prime de fonction allant de 700 à 7 000 euros mensuel net qui échappe également à l’impôt sur le revenu. C’est complètement scandaleux, mais tout à fait légal. » En cas d’absence, des retenues seulement symboliques sont effectuées, et encore, le manque d’assiduité doit être prononcé car pour que ces retenues s’appliquent, il faut savoir que par trimestre, « sur un total de 33 journées en moyenne de travail en hémicycle et commission, un sénateur peut réglementairement échapper à toute sanction s’il se montre présent à une douzaine d’entre elles. Soit une moyenne harassante de quatre ou cinq jours de travail par mois au Sénat pour… 11 350 euros net mensuel ! »

Dans ces conditions, les politiques deviennent réellement des gamellards, s’octroyant des revenus qu’ils n’auraient jamais eus dans la vie civile s’ils avaient exercé leur profession, se coupent totalement des réalités du pays. Pour garder leurs prébendes, ils font allégeance aveugle à leurs partis, eux-mêmes totalement soumis au mondialisme, car c’est leur seul moyen d’être (ré)élus. La noblesse de la politique n’existe plus et est remplacée par une course aux avantages indus.

La gauche la plus bête du monde !

Prenant la parole pour répondre à une collègue écologiste, le sénateur UMP Bruno Retailleau a déclaré hier, dans l’hémicycle : « Nous n’avons pas la même couleur politique. D’autres couleurs non plus d’ailleurs, mais on peut s’entendre ». Qu’est-ce qu’il n’avait pas dit !

Depuis, la gauche dénonce un « dérapage ». Encore que pour déraper, il faut sortir d’un sentier balisé…reste à savoir qui met les balises. Mais la gauche moralisatrice à l’habitude de se prendre elle-même pour la mesure du bien et du mal, et c’est toujours à l’aune de son nombril qu’elle juge ce qu’il est autorisé de dire et ce qui ne l’est pas.

En l’état, le sénateur UMP est accusé du crime inexpiable de « racisme » ! Évoquer « d’autres couleurs » que la couleur politique, vous pensez… C’est très suggestif, hein ? Sauf que la sénatrice écologiste est blanche, comme monsieur Retailleau. Et que la seule couleur qui jure un peu chez cette dame, c’est la couleur de ses cheveux, teints en rouge ! Auxquels il faisait manifestement allusion…

Comme quoi, la gauche est très sensible au réflexe pavlovien. Quand elle entend le mot « couleur« , elle salive et elle sort du bois. Ne cherchez pas, c’est un comportement totalement irrationnel. Enfin, il faut bien faire feu de tout bois pour disqualifier son adversaire politique…

Les socialistes veulent encore restreindre la liberté d’expression !

Le gouvernement et les sénateurs socialistes préparent la constitution d’un groupe de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agit de mettre en place des réformes afin d’encadrer plus fermement, autrement dit de limiter, ce droit fondamental à la liberté d’expression. En particulier sur Internet. Pour parvenir à cette fin, les socialistes envisagent la révision de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Très amusant. A l’heure où l’on nous explique sur tous les tons qu’il n’y a aucune norme naturelle, aucune norme morale, que le bien et le mal sont des notions dépassées, conventionnelles, et que la liberté est précisément un facteur d’émancipation trop précieux pour être limité par des conventions. Dans le même temps, cette liberté, absolutisée sur le terrain de la morale, se voit limitée dans le champ de l’expression, accréditant ainsi l’idée qu’il existe en effet une doxa, celle d’une petite caste, mais qu’elle doit s’imposer à tous les esprits, s’il le faut par la force de la loi…

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a manifesté son intérêt et souhaite participer aux discussions. « Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée« . Voilà donc l’ombre de Staline qui plane sur le projet socialiste. La plume devra désormais être aux ordres. Seuls les journalistes accrédités auront donc loisir de développer librement la vulgate dominante, à l’aune de laquelle seront d’ailleurs fixées les balises au delà desquelles tout propos sera considéré comme un dérapage scandaleux, méritant une sanction pénale…

Quand un sénateur socialiste s’en prend à la Croix du drapeau vendéen !

Lors d’une séance au Sénat dans la nuit du 16 au 17 janvier, le sénateur P.S. Jean-Pierre Michel a attaqué la Vendée et son sénateur, Bruno Retailleau. Dénonçant le drapeau vendéen surmonté de la Croix du Christ, il a souligné qu’il était l’emblème des ennemis de la République, faisant sans doute allusions aux martyrs des 1793 exterminés par les révolutionnaires alors qu’ils défendaient leurs traditions et la Foi de leurs pères.

Bruno Retailleau lui a alors répondu, suscitant même le retrait des propos tenus par Jean-Pierre Michel ! Voici quelques extraits de ses propos :

 » Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cÅ“ur de nombreux passionnés.

La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.

La Vendée, c’est  Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.

Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.

L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers « .

Nous reconnaissons bien dans la démarche du député socialiste l’anticléricalisme primaire qui a nourri la Révolution, et sous couvert duquel il faudrait supprimer toutes les traces du glorieux passé français, de sa culture millénaire et de la Foi qui a façonné son tissu social. Honneur aux vendéens morts pour leur terre et la Foi catholique !

Les ravages de la parité (et du féminisme)

Pendant que le peuple souffre et la France disparaît, on s’amuse au Sénat.
Les débats d’inspiration féministe (en l’occurrence ici sur la parité, que Valls veut étendre), menés par la gauche puis toujours validés par la droite, donnent de drôles de spectacles.

Telle cette sénatrice PS, peut-être arrivé là grâce à la parité, qui se comporte comme une maîtresse d’école en mal d’autorité, parano et sans humour, et pour qui le mot « nana » est une injure misogyne beauf…

Le Sénat veut instaurer une journée de l’Etre suprême

Pendant qu’il veut supprimer les embryons, le Sénat a adopté une résolution pour instituer une journée nationale de la laïcité le 9 décembre (lendemain de l’Immaculée, comme par hasard…)

[Le Sénat] Demande que la République française instaure une journée nationale de la laïcité, garante de la cohésion républicaine, non fériée ni chômée, fixée au 9 décembre, et permettant chaque année de faire le point sur les différentes actions menées en la matière par les pouvoirs publics, ainsi qu’être l’occasion de manifestations au sein du système associatif et éducatif.

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Vers la fin de l’anonymat sur les blogs?

Jean-Louis Masson, sénateur apparent UMP, a déposé le 3 mai u projet de loi visant à mettre fin à l’anonymat des blogueurs.

Les personnes dont l’activité est d’éditer un service de communication au public en ligne mettent à disposition du public, dans un standard ouvert :

a) S’il s’agit de personnes physiques, leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone […]; (rédaction proposée de l’article 6, III, 1 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique – LCEN).

Certains n’ont pas hésité à rappeler que d’ordinaire, «personne ne prend au sérieux» ce sénateur «considéré comme un hurluberlu».

De nombreuses réactions hostiles ont été publiée sur la blogosphère, aussi bien chez les anonymes que chez les autres.
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