C’était un… 13 mai :

1634 : bataille de Cocherel (Eure) remportée par le connétable Bertrand du Guesclin sur l’armée anglo-navarraise de Charles Le Mauvais.

1917 : près de Fatima, petit village du Portugal, trois enfants (photo ci-dessous) sont témoins d’une apparition mariale alors qu’ils gardaient leurs moutons. La Sainte Vierge réapparaîtra cinq fois, insistant sur la prière (le rosaire en particulier), la pénitence, la dévotion des premiers samedis du mois et la consécration de la Russie à son Cœur immaculé (« Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église […] »). Lors de la dernière apparition, « miracle du soleil » devant 70 000 personnes.

Lucie (1907-2005?), François (1908-1919) et Jacinthe (1910-1920)

1930 : s’achève la première traversée aéropostale de l’Atlantique Sud, par Jean Mermoz, aventurier, pionnier et pilote français de légende.
Aux commandes d’un hydravion Latécoère, il relie Saint-Louis-du-Sénégal à Natal, au Brésil, en 52 heures. Trois ans plus tôt, il avait réalisé la première liaison Toulouse-Dakar.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
Il fut aussi un ardent militant nationaliste.

1958 : Alger se révolte, face aux menaces contre l’Algérie française (on parle du « putsch du 13 Mai »).
Menée par le leader étudiant Robert Lagaillarde, le journaliste Alain de Sérigny, le général  Massu et l’activiste Léon Delbecque (gaulliste), grande manifestation au cours de laquelle Raoul Salan, qui commande les troupes en Algérie, lance un vibrant appel au général de Gaulle. Tous s’en repentiront peu de temps après, face au parjure de De Gaulle, revenu au pouvoir grâce à cet événement en faisant croire (et en disant) qu’il allait garder l’Algérie française.
Ce jour est créé un Comité de Salut public et les autorités civiles d’Algérie transmettent leurs pouvoirs aux généraux Salan et Massu.

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C’était un… 12 mai :

Le duc Henri de Guise lors de la journée des Barricades, illustration de Paul Lehugeur, xixe siècle.

1588 : Journée des Barricades, à Paris : soulèvement populaire, dans le sillage du duc de Guise, chef de la Sainte Ligue, car les Parisiens soupçonnent le roi Henri III de vouloir désigner comme successeur Henri de Navarre (futur Henri IV), un protestant.
La journée se termine par la mort d’une soixantaine de soldats et la victoire du duc de Guise qui prend possession de Paris. Elle valut aux Parisiens sept années de misère. Le roi Henri III sortit secrètement de sa capitale le lendemain, pour n’y plus rentrer.
Dès lors en position de force, Henri de Guise en profite pour faire signer l’édit d’Union à Henri III (ce dernier s’engage à ne jamais conclure « aucune paix ou trêve avec les hérétiques ») et se faire nommer lieutenant général du royaume.

1797 : chute de la République de Venise, la république des doges, après 1100 ans d’indépendance.  Elle était restée neutre au cours des années précédentes, alors que la Révolution française bouleversait l’Europe de l’Ouest, mais les partisans de celle-ci renversent ce jour le patriarcat vénitien.

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Cantique de sainte Thérèse à sainte Jeanne d’Arc ♫♪

L’anniversaire de la canonisation de sainte Jeanne d’Arc, libératrice de la Patrie, défenseur du roi et du règne du Christ, coïncide avec celui d’une autre jeune fille de France, Thérèse de l’Enfant-Jésus, dite « de Lisieux ».

Toutes deux sont patronnes de la France (patronnes secondaires, car la première est Notre-Dame).

En photo, sœur Thérèse, à 22 ans, interprétant Jeanne d’Arc dans sa propre pièce de théâtre :

Thérèse avait une grande vénération pour la jeune Lorraine, et lui avait composé un cantique en 1894. Le titre original est « Cantique pour la canonisation de la vénérable Jeanne » mais est souvent simplifié en « Chant à Sainte Jeanne d’Arc ».
Ce chant raconte brièvement l’histoire de la Pucelle d’Orléans mais est surtout un appel à la Sainte à aider et prier le peuple de France.
Le voici magnifiquement interprété :

sainte Thérèse dans le rôle de sainte Jeanne d'Arc prisonnière
Encore Thérèse, jouant le rôle de Jeanne d’Arc.

Liturgie de sainte Jeanne d’Arc (et litanies)

Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, est née au Ciel le 30 mai 1431 (à l’âge de 19 ans), mais la solennité de sa fête tombe ce deuxième dimanche de mai.
Que nous en dit la liturgie (traditionnelle) de ce dimanche ?

« Jeanne, épouse du Christ, patronne et gardienne de la France » (Magnificat), « fut suscitée miraculeusement par Dieu pour défendre la foi et la patrie. » (Oraison). Instruite par des voix célestes et remplie de la lumière de Jésus (Hymne), elle sut, par sa sagesse, s’imposer à l’admiration des princes et des grands, soumettre des nations étrangères, et laisser à la postérité un souvenir éternel (Epître). Aussi la liturgie la proclame « l’honneur de notre peuple » (Offertoire).

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Esclavage : 12 choses que vous n’entendrez pas sur Radio France !

En cette journée de commémoration de l’esclavage, alors que les médias et les profs essaient de culpabiliser les Français avec une présentation tronquée et biaisée de l’histoire, nous repassons cet explosif article de l’excellente revue  L’Héritage.

On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.

Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?

Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même de ceux qui parlent le plus d’esclavage.
Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?

1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.

2) L’esclavage a constitué un progrès chez de nombreux peuples primitifs, dans la mesure où, en cas de conflit, il sauvait la vie des hommes vaincus, qui, sinon, étaient massacrés (les femmes étant « mariées » de force).

3) Aux Etats-Unis, au moment de la Guerre de Sécession, seuls 2% des Blancs possédaient des esclaves (4,8% dans les Etats esclavagistes).

4) Le général Lee, commandant des armées sudistes, était hostile à l’esclavage.

5) De nombreux Blancs furent esclaves aux Etats-Unis et dans les îles. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade, 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des Blancs arrivent en Amérique comme esclaves.
Au XVIIe siècle, il y eut davantage de Blancs déportés aux Amériques que de Noirs.

6) Des Afro-américains possédaient eux aussi des esclaves. L’un des premiers propriétaires d’esclaves aux Etats-Unis fut un Noir (Anthony Johnson), qui avait d’ailleurs des serviteurs blancs.

7) Le mot « esclave » vient du nom « Slave », car les peuples slaves (d’Europe centrale et de l’Est) ont été victimes de la traite à très grande échelle (plusieurs millions) pendant des siècles, notamment par l’Empire ottoman.

8) Du IXe au XIXe siècles, environ 2 millions d’Européens de l’Ouest – hommes, femmes et enfants – sont capturés par les musulmans et réduits en esclavage.
Pendant des siècles, de nombreux hommes capturés sont – comme dans le cas des Slaves – castrés, opération qui entraîne la mort d’une grande partie d’entre eux. Quant aux femmes, elles sont souvent destinées à l’esclavage sexuel et livrées à la perversité de leurs « propriétaires », ce qui est parfois aussi le cas des enfants.
Pour donner une idée de l’ampleur de ces razzias, une lettre du 3 février 1442 adressée par un religieux qui résidait à Constantinople au prieur de Saint-Jean-de-Jérusalem (de l’ordre des hospitaliers) mentionne l’enlèvement par les Turcs de 400 000 chrétiens en seulement 6 ans.

9) Pendant des siècles, les Barbaresques (occupant le Maghreb) terroriseront la Méditerranée et ses rivages où ils capturent des Européens, mais ils séviront aussi en Atlantique, jusqu’aux côtes anglaises. La France a conquis Alger, en 1830, pour mettre fin à ce fléau.

10) • La traite arabo-musulmane a concerné environ 17 millions de personnes.
• La traite interne à l’Afrique (entre Noirs) a concerné environ 14 millions de personnes.
• Enfin, en dernière position, la traite vers l’Amérique et les îles a concerné de 9 à 11 millions de personnes (noires et blanches).
• La plupart des Noirs déportés vers les Amériques avaient été réduits en esclavage par d’autres Noirs puis revendus.

11) Pour la traite transatlantique, une très grande partie des navires négriers appartenaient à des familles juives, et des historiens juifs écriront même que « ce commerce était principalement une entreprise juive » I. Au milieu du XIXe siècle, aux Etats-Unis, 40% des Juifs possédaient des esclaves (contre 2% des Blancs).
Dès le IXe siècle, en France, les Juifs étaient communément montrés comme les maîtres de ce « malheureux trafic ».

12) L’esclavage existe encore dans certaines parties du monde arabo-musulman (des images de marchés aux esclaves ont été prises en Libye en 2017) ainsi qu’en Afrique : on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage…
Mais il existe aussi en Europe : aux Pays-bas, chaque année, plus d’un millier de jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle par des jeunes proxénètes issus de l’immigration ; en Angleterre, dans la seule ville de Rotherham, entre 1997 et 2013, 1400 mineures ont été victimes de viols par des gangs pakistanais, des centaines de jeunes filles réduites à l’esclavage sexuel et à la prostitution.

Henri Ménestrel

Bonus :
Christiane Taubira, montrant que les élites savent certaines choses mais veulent les cacher par idéologie, explique qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabe-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006).

Sources :
La désinformation autour de l’esclavage, Arnaud Raffard de Brienne, Atelier Fol’Fer.
Le Génocide voilé, Tidiane N’Diaye, Gallimard.
La désinformation autour de la Guerre de Sécession, Alain Sanders, Atelier Fol’Fer.
Traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau, Folio.
(I) New world Jewry, Seymour B. Liebman (American jewish historical society), 1982.
(II) Les Négriers en terre d’islam, Jacques Heers, Perrin.
Jews and judaism in the United States, Marc Lee Raphael (American jewish historical society).
They Were White and They were Slaves, Michael A. Hoffman

C’était un 9 mai : mort de Sébastien Deyzieu

Le 9 mai 1994, le jeune militant nationaliste Sébastien Deyzieu rendait l’âme, victime de la répression, lors d’une manifestation organisée par le GUD et d’autres associations.

Il était âgé de 22 ans.

Le traitement médiatique n’eut évidemment rien à voir avec l’affaire Malik Oussekine, qui en son temps entraîna d’ailleurs la démission d’un ministre.
Là le gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur était le gaullo-mafieux Charles Pasqua, ne fit montre d’aucune émotion.

Chansons des groupes de « rock identitaire français » In Memoriam et Vae Victis dédiées à Sébastien Deyzieu :

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C’était un 8 mai : le maréchal Leclerc, criminel de guerre ?

Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer
Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer

La mort de douze hommes peut paraître anecdotique à côté des millions de victimes de la Deuxième guerre mondiale. Mais l’épisode de « Bad Reichenhall » dérange, car il porte une ombre sérieuse sur l’image du maréchal Leclerc.

Début mai 1945, une douzaine de Français de la Division Charlemagne (Waffen SS français), rescapés de la « lutte contre le bolchevisme » sur le front de l’Est, se rendent à l’armée américaine et sont internés dans une caserne de Bad Reichenhall (Haute Bavière).
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C’était un 7 mai… 1954 : chute de Diên Biên Phu

Une guerre perdue à Paris…

Après six mois de lutte héroïque – illustrée notamment par les nombreux blessés et amputés qui ne voulaient pas quitter le front, ou par les paras volontaires qui sautaient pour rejoindre leurs camarades alors que la bataille était perdue – et une résistance acharnée, parfois à l’arme blanche, face à des troupes supérieures en nombre (dix fois plus, à un moment), en matériel et envoyant des jeunes kamikazes, étant à court de munitions et bombardée sans cesse dans l’enfer de la cuvette, l’armée française (comprenant des légionnaires, des paras, des troupes coloniales, des combattants indigènes), fautes de renforts suffisants, dut décréter le cessez-le-feu.

A l’issue de cette bataille, 12 000 combattants de l’Union française furent faits prisonniers. Seuls 3 290 seront rendus aux autorités françaises…
En quelques mois, les deux tiers des 12 000 captifs du Viêt-Minh moururent des mauvais traitements

Prisonnier
prisonnier français du Viet Minh

C’est toute une chevalerie massacrée vainement, et les coupables (secrétaires d’État, président du Conseil…) se lavaient déjà les mains du désastre dont ils étaient responsables.
Trahissant le pays qui l’hébergeait, le politicien socialiste, apatride et franc-maçon Pierre Mendès France a joué un rôle important dans l’abandon de l’Indochine et de ses habitants.
Militant de la destruction de l’Empire français et des départements français d’Algérie, il « négociera » avec le Viet-Minh à Genève, de concert avec l’URSS,  les accords qui chasseront définitivement la France de la péninsule asiatique, où il faisait si bon vivre, la livrant à la barbarie communiste.
Pierre Mendès « France » ne se préoccupa ensuite nullement, bien que président du Conseil, des milliers de Français prisonniers du Viet-Minh dans des conditions atroces.

Pierre Mendès France, négociant à Genève,  pendant que les soldats – français, coloniaux et indigènes – meurent dans l’enfer de Dien Bien Phu en résistant aux communistes

Près d’un million de Viet-Namiens du Tonkin fuirent en désordre vers le Sud pour échapper au marxisme dont ils avaient déjà pu faire l’expérience.

La guerre d’Indochine fut aussi une lutte idéologique contre l’ennemi intérieur qu’est le communisme, qui, représenté à l’époque par le PC«F», collaborait ardemment avec le Viêt-Minh et s’est rendu responsable de la mort de nombreux soldats français :
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C’était un 5 mai…

1789 : ouverture des États-généraux à Versailles. C’est la dernière fois qu’est respecté le cérémonial de la France d’Ancien Régime (hiérarchie visible dans l’organisation de la salle).
La bourgeoisie libérale va se substituer à la royauté féodale.
Sur 1336 députés ayant participé aux travaux de l’Assemblée nationale constituante (il y a ceux d’origine et les remplaçants), on compte 319 franc-maçons certains et au moins 13 possibles, soit environ 24% (dans un pays de 26 millions d’habitants, comptant seulement 40 000 franc-maçons).

Par la suite, sur 749 Conventionnels, il y aura au moins 247 franc-maçons.
On peut lire à ce sujet le livre d’Alain Pascal, la Révolution des Illuminés.

1945 : Radio-Prague proclame : « Tuez les femmes et les enfants allemands. »
Refoulés vers Prague, d’où ils cherchent à partir pour se rendre aux Américains, 60 000 Allemands sont massacrés dans la capitale tchécoslovaque par les Soviétiques.
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C’était un 2 mai… 1968 : le véritable début de « Mai 68 »

Ce jour-là, les gauchistes, qui craignent une intervention annoncée par le mouvement nationaliste « Occident » (à la suite de l’attaque du local du Front uni de soutien au Sud-Vietnam), se barricadent dans Nanterre.
L’entrée est surmontée d’une ignoble banderole : « Fascistes, vous avez survécu à Diên Biên Phu, vous n’échapperez pas à Nanterre. »

Le doyen Grappin ferme la faculté.
Pour cette raison, les trotskystes, les gauchistes et autres maoïstes se réunissent à la Sorbonne. Le mouvement révolutionnaire se répand dans la capitale.

Source

C’était un… 1er juin :

836 : les vikings mettent Londres à sac.

1794 : bataille navale du 13 prairial an II (ou troisième bataille d’Ouessant), entre la marine de la République française (ce qui restait de la grande marine royale, très affaiblie par la Révolution) et celle de Grande-Bretagne, dans le cadre de la guerre de la Première Coalition. Plus de 1600 morts français pour 300 Britaniques, mais les navires apportant des céréales des Etats-Unis pour la France – menacée de famine – atteignent leur but.

1796 : bataille du Grand-Celland, non loin d’Avranches, entre 800 Chouans et autant de Républicains. Victoire des premiers, qui ne poursuivront pas les Bleus, faute de munitions suffisantes.

1879 : mort courageuse, à 23 ans, du prince Louis-Napoléon Bonaparte, fils de Napoléon III et exilé, officier de l’armée britannique tué par des Zoulous, en Afrique du Sud.

1883 : début de la conquête de l’île de Madagascar, qui ne s’achèvera qu’en décembre 1885. Les pertes françaises seront importantes du fait des maladies locales (4500 hommes, un tiers de l’effectif).

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C’était (aussi) un 1er mai

1707 : fusion de l’Écosse et de l’Angleterre dans la Grande-Bretagne.

1891 : à Fourmies, dans le nord, l’armée de la République tire sur la foule des ouvriers grévistes, à la demande du sous-préfet apatride Issac et du patronat. Parmi les morts : une femme et un enfant de 11 ans. Edouard Drumont rendra hommage aux morts dans un grand livre, le Secret de Fourmies.

1916 : fin de la rébellion nationaliste à Dublin, réprimée par l’armée britannique. Plus de 500 morts.

1919 : fin de la terreur spartakiste en Bavière. Un corps-franc occupe la Résidence, arrache le drapeau rouge et hisse le drapeau bleu et blanc bavarois. Les membres du triumvirat communiste Tobias Axelrod, Max Lieven et Eugen Levine (tous juifs) tentent de s’enfuir en Autriche.

1941 : le maréchal Pétain institue le « 1er mai » comme « Fête du travail et de la Concorde sociale ». Appliquant la devise Travail, Famille, Patrie, et refusant à la fois le capitalisme et le socialisme, l’État français recherchait une troisième voie fondée sur le corporatisme et la collaboration des classes : la « fête du travail » s’inscrivait dans cette démarche. Cette journée de fête s’est maintenue après la guerre.
Elle coïncide depuis 1955 avec la fête de « saint Joseph artisan » instituée par Pie XII.
« Le travail des Français est la ressource suprême de la patrie. Il doit être sacré. Le capitalisme international et le socialisme international qui l’ont exploité et dégradé font également partie de l’avant-guerre. Ils ont été d’autant plus funestes que, s’opposant l’un à l’autre, en apparence, ils se ménageaient l’un et l’autre en secret. Nous ne souffrirons plus leur ténébreuse alliance. » (Maréchal Pétain)

1er mai 1776 : naissance des Illuminatis de Bavière

Ce jour-là fut créé l’ordre secret des « Illuminés (ou Illuminati) de Bavière », prétendant ressusciter les mystères de Mithra, par le franc-maçon révolutionnaire Adam Weishaupt (né juif, baptisé puis éduqué par les Jésuites avant de changer encore) et cinq autres frères (dont le chanoine Rocca et Benjamin Franklin).
Ils seront 2500, cinq ans après.

Cette puissante secte occultiste a joué un rôle important dans la survenue et le déroulement de la Révolution française (selon l’abbé Barruel notamment).

Selon certaines théories, l’ordre des Illuminés de Bavière qui a officiellement disparu en 1786 après une répression par les autorités du Sud de l’Allemagne, aurait survécu et se trouverait au sommet de la hiérarchie occulte qui travaille à l’avènement du nouvel ordre mondial.

Pour se former et former son jugement sur ces questions, voir cette bibliographie.

C’était un 30 avril 1524 : mort du chevalier Bayard

Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.

Il avait débuté dans le métier des armes à 13 ans, comme page du duc Charles de Savoie, puis entrait au service du roi de France Charles VIII et participa avec éclat aux guerres d’Italie. Il combattit plus tard les Anglais et les Impériaux.

Sur le champ de bataille de Marignan, le jeune François 1er, admiratif de la conduite au combat du capitaine, lui demande de l’adouber. Bayard le sacre chevalier selon un rituel féodal alors tombé en désuétude.

Modèle des vertus de courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».

Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.
Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles.

L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.

Détails sur sa fin :

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