C’était un 13 juillet…

1789 : Réunion maçonnique en l’église saint Antoine, où l’insurrection du lendemain contre la Bastille est décidée, ainsi que sa démolition.

Parmi les participants les plus actifs, figure Pierre-François Palloy, un entrepreneur qui tentait depuis plusieurs mois d’obtenir l’attribution de la démolition de la Bastille, décidée par Louis XVI. (Source)

1793 : Charlotte Corday assassine le chef républicain Jean-Paul Marat, coresponsable de grands massacres et dont la soif de « châtiments » et de sang semblait inextinguible.
« Marat pervertissait la France. J’ai tué un homme pour en sauver cent mille, un scélérat pour sauver des innocents, une bête féroce pour donner le repos à mon pays… » dira la jeune femme de 24 ans devant le Tribunal révolutionnaire.
« Adieu mon cher papa, je vous prie de vous réjouir de mon sort. N’oubliez pas ces vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud » » écrira-t-elle quelques heures avant d’être guillotinée le 17 juillet suivant.
Le poète André Chénier (guillotiné le 25 juillet 1794, 3 jours avant Robespierre) écrira dans son ode « A Charlotte Corday » :
« Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée,
Tu semblais t’avancer sur le char d’hyménée,
Ton front resta paisible et ton regard serein.
Calme sur l’échafaud, tu méprisas la rage
D’un peuple abject, servile et fécond en outrage,
Et qui se croit encore et libre et souverain. »

15 commentaires concernant l'article “C’était un 13 juillet…”

  1. Permettez de dire que le contrat de démolition de la bastille avait été signé depuis longtemps par Louis XVI le mou… car s’il était sorti des Tuileries sabre au clair a la tête des valeureux Gardes Suisse, le sort de la révolution était finit. Pour avoir des infos sur le rôle des Fourbe Mac et des Judéorum dans la révolution lire  » Mémoire pour servir a l’histoire du Jacobinisme  » de l’Abbé barruel son premier éditeur a Londres était une personne de ma famille…

    Ex la famine fut organisé par le Judéorum Necker, preuve : plusieurs lettres du Parlement de Rouen a Necker resté sans réponse…. des bateau chargé de grain attendaient depuis si longtemps sur la Seine et au Large en mer que le pourrissement des grains avaient entraîné le pourrissement des coques, les armateurs demandaient des dédommagement pour la réparation des bateaux…. Voir aussi l’ évolution du Prix du grain : trés élevé en Juin et chute après la rédition volontaire de la bastille, ses occupants ont volontairement ouvert les portes : pour être ensuite découpé en morceau et promené au bout des Piques dans Paris

  2. trés désolé de ne pas vous avoir donné ou acquérir les 2 tomes du  » Mémoire pour servir a l’histoire du Jacobinisme de l’Abbé barruel  » livre écrit en plusieurs fois, c’est a dire édition différente avec des rajouts, ex les correspondances entre Dalenbert et Voltaire et ou Diderot…..

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  3. à viking,

    Au milieu de choses réelles et intéressantes vous dites une énormité!
    Traiter Louis XVI de mou est facile plus de 200 ans après!
    Posez-vous la question de savoir ce que VOUS auriez fait à sa place!
    Vos références à Chiré me donnent à penser que vous auriez du préférer le qualificatif de « saint » cela désigne plus justement Louis XVI!
    L’injure que vous faites à ce grand Roi, non exempt de défauts je vous l’accorde, est j’espère du à votre jeunesse, c’est la seule excuse que je peux vous trouver.

  4. A ragnar

    Viking persiste le Mou Louix XVI, moi je suis plutôt du genre Montcalm !!!

    Ragnar tombe vite dans l’insulte, l’insulte c’est en général quand on a rien a dire d’autre, affirmer la Sainteté pour Louis, Pourquoi ???

    Lisez Charette de Anne bernet edition Perrin après on rediscute du Mou, j’ai plus de 50 ans est coule dans mes tuyaux du sang de rescapés de Quiberon en 1795, de rescapé de la Bérézina, de mon Grand Pére : Verdun Voilà pourquoi moi je serais sortit sabre au clair pour liquider les meneurs, faire peur à la populace

    Je ne vous insulte pas, je vous demande de vous cultiver !!! d’être plus objectif, moins soupe au lait

  5. Moi je sais pas mais le salut de ce pays se trouve chez les militaires; la restauration a géré le révolutionnarisme au lieu de le liquider comme devaient le demander les « ultras » de la chambre introuvable, il faut leur faire comme ils ont fait.

  6. On a le droit de tirer des coups de feu demain, ils sont transformés ça en droit de faire péter des pétards.

  7. La question qui se pose est celle de savoir pourquoi les criminels qui ont tué, entre autres, de Launay et promené sa tête au bout d’une pique n’ont pas été poursuivis. D’abord sans doute faudrait-il savoir s’il y a eu ou non poursuites (enquête de police, instruction, procès…)

    Ce n’est qu’alors que l’on pourrait juger Louis XVI. Car Louis XVI était animé du désir louable de ne pas faire couler le sang. Mais parmi les devoirs de l’État, il y a la répression des crimes. Les familles des victimes le demandaient, sinon en fait, du moins moralement. Le troubles à l’ordre public constitué par les événements du 14 juillet 1789 exigeaient la répression des horribles crimes qui avaient été commis et la punition des coupables (on dit des proxénètes à la solde du duc d’Orléans).

    Il me semble que cet aspect institutionnel de l’affaire de La Bastille n’a jamais été étudié (à ma connaissance).

    Louis XVI était obèse. Mais cela ne l’empêchait nullement d’être un homme de haute moralité, de grande intelligence, voire un génie, prenant sa fonction très au sérieux. C’est en lisant l’édit de Versailles du 7 novembre 1787 que j’ai pris conscience de ce fait. Il y a aussi un autre livre sur le rôle de Louis XVI dans la découverte du monde « Le voyageur immobile ». Louis XVI fut l’un de nos meilleurs rois.

    Le mythe répandu par les loges et les socialistes (« le peuple blablabla ») a occulté l’aspect institutionnel de l’affaire. Car la France, dès cette époque, était un État de droit, plus qu’elle ne l’est aujourd’hui. Alors pourquoi dès le 14 juillet n’y a-t-il pas eu enquête, arrestations, explications par le pouvoir, soutien des familles des victimes ? Il y avait eu, au moins, 7 assassinats et actes de barbarie et aucune réaction de l’appareil répressif !

    Le 26 aout 1789 était proclamé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, mais le droit à la vie des victimes et le droit à la réputation des fonctionnaires gardiens de La Bastille était bafoué sans sanction ? Il est fascinant de constater combien le mythe occulte des évidences. Car s’il n’y a pas eu répression (ce qui reste à établir, mais à ma connaissance le silence de tous les historiens l’établit), il y a eu défaillance de l’État. Était-ce défaillance de Louis XVI ou du Parlement de Paris ou des forces de police ou des trois ou de personne ? Avant de juger Louis XVI, il conviendrait d’établir ses pouvoirs en la matière et ce qui s’est passé en fait du point de vue juridique et institutionnel. Il n’est pas certain que Louis XVI ait eu les pouvoirs de poursuivre. L’affaire n’est donc pas si simple et ne se résoudrait que par une mise à jour des études d’histoire des institutions à confronter avec les faits. Un site recueille et publie les arrêts des Parlements d’Ancien Régime.

    En attendant le 14 juillet nous « fêtons » d’abominables crimes non réprimés. Nous fêtons le mépris des droits de l’homme et le début d’un certain règne du mensonge et de la diffamation de la France. La barbarie fête la barbarie et se présente comme la civilisation. Même si des réformes étaient à accomplir et se feront ultérieurement.

  8. Descendante de Corneille dont elle citera le fameux vers :Le crime fait la honte et non pas l’échafaud.
    Une vraie Grande Dame

  9. Le declin de la France a commencé des la mort de Louis XIV lorsque le regent, ecarté par testament, a conclu un accord avec le Parlement selon lequel il donnait des pouvoirs a ce dernier s’il cassait le testament du roi.
    Le pouvoir royal continua de s’affaiblir sous Louis XV qui accepta la defaite honteuse de la guerre de sept ans, des lors son fils ne pouvait plus faire grand chose de son « heritage ».

  10. Il y a surtout l’apostasie des Français, en abandonnant Dieu, Dieu les abandonnait. Sainrt Rémy l’a prédit à Clovis.

  11. @Viking
    Bonjour ! Certes, Louis XVI avait prévu la démolition de la Bastille, mais puisque vous évoquez un « contrat de démolition signé depuis longtemps par Louis XVI …  » à qui ce contrat a t il été attribué s’il vous plaît ? A Palloy ?

  12. Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’enquête ?… Parce que trop de personnages au pouvoir (francs-maçons pour la plupart) poussèrent et payèrent même la populace à cette révolution. Le grand Maître du Grand Orient -Philippe d’Orléans, bientôt Philippe Egalité- avait trop fréquenté les loges anglaises… Il périra sur l’échafaud quand il ne sera plus utile !

    Revenons à la Prise de la Bastille :
    En cette valeureuse journée du 14 juillet 1789, on massacra presque tous les défenseurs de la Bastille, soit, 92 hommes, malgré la parole donnée. Bécard et Asselin qui n’étaient pas encore morts, furent pendus aux lanternes (réverbères) de la place de Grève. Dumont, invalide simple fusilier, fût égorgé à l’intérieur de la forteresse. Un autre, Fortuné, fut rattrapé sur une tour où il subit le même sort. L’aide-major, Pierre-Joseph de Miray qui avait pu atteindre la rue des Tournelles, expira sous les coups de ses poursuivants. Nicolas Person –capitaine des Invalides, fût rejoint sur le Port au Blé par un certain Olivier qu’il avait fait arrêter quelques temps auparavant pour vol : il fût tué à bout portant. Deux officiers seulement eurent la vie sauve : MM. de Flüe et du Puget, grâce au courage de soldats qui parvinrent à les entraîner hors de cette marée humaine.[…]
    Et les massacres continuèrent durant tout ce mois de juillet : Flesselles -élu magistrat par la municipalité de Paris très populaire -, Foulon (74 ans)-Ministre de la Guerre-, François Bertier de Sauvigny, intendant de Paris, etc., tous furent massacrés ce 14 juillet ou durant les jours qui suivirent… Les clubs peuvent se féliciter ; ils viennent de décapiter en même temps, le pouvoir civil et le pouvoir militaire.

    La propagande en faveur des émeutiers allait bon train :
    Une souscription nationale fut ouverte par l’Assemblée nationale en leur faveur. L’archevêque de Paris, lui-même, Mgr de Juigné, chanta un Te Deum à Notre-Dame et donna 20 000 livres pour les tueurs ! Le roi laissait tout faire et ne condamnait rien.
    Le parti d’Orléans affichait au Palais-Royal, des listes de proscription –liste des hommes à abattre, véritable appel au meurtre-.
    Leroux et Mathieu, membres francs-maçons de la loge des Amis de la Constitution de Compiègne, bientôt affiliée au club des Jacobins, provoquent le massacre de Bertier de Sauvigny, ce 22 juillet. |…} L’un des assassins s’assure qu’il est toujours en vie, lui ouvre la poitrine, lui arrache le cœur, et va déposer ce trophée sur la table du Comité des électeurs.
    Extraits de « Les Martyrs de la Révolution française » d’Ivan Gobry, Ed. Perrin.

    Les « vainqueurs de la Bastille » furent célébrés comme des héros sous les divers régimes qui se succédèrent et même, pour certains, pensionnés jusqu’en 1844… On ne trahit pas ses frères maçons !

    Pour répondre à Viking
    évoquons la figure d’un des « profiteurs » de la prise de la Bastille, peu connu et pourtant bien représentatif de ces personnages peu reluisants que la révolution éleva aux honneurs.

    PALLOY Pierre-François. Franc-maçon. Entrepreneur de travaux publics qui, après la prise de la Bastille, intrigua pour obtenir ce jour même le contrat de sa démolition. En avril 1789, lors d’un appel d’offre que le ministre de Louis XVI avait lancé pour la destruction de l’édifice jugé trop vétuste par le souverain…, son offre avait été repoussée ! Rancunier, c’est ce même Palloy qui fera entourer le donjon du Temple, d’un mur élevé afin que les prisonniers (Louis XVI et les siens) ne puissent plus avoir le moindre contact avec l’extérieur. Il fit sculpter des petites bastilles dans les pierres de l’édifice démoli et en fit parvenir une dans toutes les préfectures ainsi qu’aux Etats-Unis, puis continua son commerce lucratif de « reliques » républicaines. […] En 1793, pour rehausser l’éclat des fêtes données en l’honneur de Marat (poignardé le 13 juil. 1793), il fournit les ornements, tentures et pierres de la Bastille des 44 000 tombeaux qui furent dressés dans toute la France. Mais, enfin, ces cérémonies furent quelquefois l’occasion de faire l’éloge du « citoyen Jésus » auquel « le dieu des Français Marat » était comparé !

    J’ai abrégé ce commentaire….

  13. En Russie on considere qu’un bon tsar est un tsar qui tue !
    Si Louis XVI avait appliqué la même doctrine que C.Corday il aurait epargné d’innombrables malheurs à ses peuples en sacrifiant seulement un petit nombre.

  14. Je proposerais que le buste de Marianne soit desormais representé par celui de Charlotte; elle est un ideal dont la femme française peut se reclamer .

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