C’était un 25 juin…

1673 : d’Artagnan, capitaine des Mousquetaires, tombe devant Maastricht. Louis XIV exprimera sa profonde tristesse auprès de la reine.

1804 : exécution, en place de Grève, de Georges Cadoudal, trente-trois ans, dernier chef chouan, après un attentat manqué contre le Premier consul.
Ayant participé à toutes les guerres de Vendée, il est le seul chef chouan à avoir continué le combat, contre Bonaparte, l’« usurpateur ».
Ce dernier dit de lui «  Celui-là est bien trempé ; entre mes mains, un pareil homme aurait fait de grandes choses… Je lui ai fait dire que s’il voulait s’attacher à moi, non seulement il aurait sa grâce, mais que je lui aurais donné un régiment. Georges a tout refusé : c’est une barre de fer. Qu’y puis-je ? Il subira son sort, car c’est un homme trop dangereux dans un parti. »

1940 : le maréchal Pétain s’adresse aux Français dans un discours fameux : « c’est vers l’avenir que, désormais nous devons tourner nos efforts. Un ordre nouveau commence […] Votre vie sera dure.

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C’était un 24 juin 1927 : création de la Légion de l’Archange saint Michel,

en Roumanie.
Aussi appelée « Garde de fer », cette ligue nationaliste et chrétienne est fondée par Corneliu Codreanu, et un journal lui est adjoint : Terre des ancêtres.

« Aujourd’hui, je crée sous mon commandement la Légion de l’Archange Michel. Qu’il vienne parmi nous, celui qui a la foi illimitée. Qu’il reste loin de nous celui qui ne l’a pas […] Si un homme y adhère, un héros en sortira. »

Radu Mironovici est nommé chef de la Garde de l’Icône.

C’était un… 22 juin :

1527 : mort, à Florence, de Nicolas Machiavel, diplomate et auteur notamment du Prince, manuel de politique toujours étudié. Comme le note justement Proudhon : « Pour lui, le gouvernement n’est pas l’application de la Justice aux choses de l’État ; c’est l’art de s’établir au pouvoir, de l’exercer, de s’y maintenir, de s’y étendre, d’après la loi des sphères, par tous les moyens possibles, au besoin par la Justice, même par une constitution. ».
Machiavel opère une révolution dans l’approche de la politique : il en fait une technique – spécialement une technique de prise et de possession du pouvoir –, et la dissocie de la morale (or la politique est traditionnellement considérée comme une science de l’agir, c’est-à-dire relevant la morale, en vue du bien commun).

1627 : le cardinal de Richelieu fait décapiter, après un vote du Parlement de Pars, François de Montmorency-Bouteville (récidiviste) et François de Rosmadec, pour avoir pris part, défiant la loi, à un duel (mortel). L’exécution par décapitation était un privilège réservé à la noblesse (la pendaison était réservé aux autres sujets condamnés). Sur le billot, Montmorency tenait sa moustache entre ces doigts, de peur qu’il n’arrive quelque chose à cet attribut de virilité à la mode, tandis que le bourreau lui avait déjà coupé les cheveux.

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C’était un… 21 juin :

Le convoi royal est arrêté à Varennes-en-Argonne le 21 juin 1791

1791 : le convoi de Louis XVI – qui essaye de fuir la mainmise des révolutionnaires à Paris – ayant pris du retard, et son escorte n’étant plus là pour des raisons diverses, le roi et sa famille sont reconnus à plusieurs reprises et finalement arrêté, peu après 23h.

1848 : la dissolution des Ateliers nationaux provoque une insurrection ouvrière.

1887 : afin d’empêcher le Transvaal d’avoir un accès à la mer, les Britanniques occupent le Zoulouland.

1937 : le jeune et talentueux Robert Brasillach, 28 ans, est nommé rédacteur en chef du grand hebdomadaire de droite Je suis partout, en remplacement de l’historien Pierre Gaxotte.

1963 : le collège des cardinaux élit le cardinal Montini comme pape, et il prend le nom de Paul VI : poursuivant et terminant le concile Vatican II, il sera responsable de la révolution moderniste qui bouleversa l’Eglise. Il laisse son nom à un nouveau rite de la messe, en particulier. Etrangement, son acte de baptême n’a pu être produit.

1967 : De Gaulle condamne « l’ouverture des hostilités par Israël » dans le cadre de la Guerre des Six-jours.

1973 : à Paris, meeting du mouvement « Ordre nouveau » (né en 1970) contre l’immigration sauvage.
Les trotskystes de la Ligue communiste, constituées en commandos armés, se heurtent aux forces de police et mettent à sac le siège du mouvement nationaliste, rue des Lombards.
Les jours suivants, le régime profitera de ces incidents pour dissoudre Ordre nouveau (qui ne s’était pourtant pas heurté à la police) ainsi que la Ligue communiste (qui était déjà la reconstitution d’un groupe dissous et qui se reconstituera ensuite).

C’était un 20 juin…

840 : mort de l’empereur Louis le Pieux (dit parfois « le débonnaire »), fils et successeur de Charlemagne, qui peinera à hisser son règne à la hauteur de celui de son père.
Son règne est marqué par de nombreuses menaces sur l’unité de l’Empire carolingien : non seulement il dut faire face aux raids des Vikings, mais ses fils se révoltèrent contre lui en plusieurs occasions. Les ambitions des grandes familles aristocratiques s’affirment alors de plus en plus, menaçant le pouvoir impérial. Après sa mort, l’Empire carolingien est partagé entre les royaumes de ses fils Charles II le Chauve (Francie occidentale), Lothaire Ier (Francie médiane, il reçoit le titre impérial) et Louis II de Germanie (Francie orientale), par le traité de Verdun en 843.

840 : ce même jour, ls Vikings remontent pour la première fois la Seine jusqu’à Rouen.

1899 : au cours d’une réunion publique patronnée par la Ligue de la Patrie française, Henri Vaugeois annonce le lancement de l’Action française.

1930 : le nationaliste roumain Corneliu Codreanu constitue, au sein de la Légion de l’Archange Michel, un mouvement politique : la « Garde de Fer »humanité-pacte-soviétique, qui obtient en 1935 17% des voix et 66 députés, devenant la troisième force roumaine.

1940 : après l’autorisation allemande pour la reparution légale de L’Humanité, le numéro 1 devait paraître le 23 vers midi ; mais, sur ordre de Vichy, la police française intervient en vertu du décret-loi de septembre 1939, interdisant la parution du quotidien.

« L’appel du 18 juin » ou l’histoire d’une imposture

On peut rappeler en cette date que :
– de Gaulle n’a jamais été officiellement général et a été mis à la retraite, non pas par Vichy, mais par le gouvernement du président Lebrun, au grade de colonel ;
– de Gaulle a bien entendu travaillé pour les Anglais qui souhaitaient récupérer des personnalités politiques de premier plan, mais ont dû l’utiliser faute de mieux ;
– Juridiquement de Gaulle est un déserteur, et il a été condamné pour cela ; et pendant qu’il discourt en Angleterre, des soldats français se battent encore, et meurent.
– S’il avait eu un poste au sein du gouvernement de Vichy l’histoire eut été bien différente. Mais le maréchal Pétain (qui était parrain de l’un de ses enfants) s’en méfiait.

L’appel du 18 juin qu’on entend de nos jours, le texte officiel, n’est pas l’original (que très peu ont entendu) mais c’est une version revue et corrigée qu’on apprend dans les manuels scolaires depuis 1958 : c’est tout simplement un faux. L’histoire officielle, notamment la légende gaullienne, est largement bidonnée.
A propos du Maréchal Pétain et du général de Gaulle, nous conseillons particulièrement le livre du colonel Le Pargneux, excellente synthèse pour remettre les choses à l’endroit.

Affiche « A tous les Français…» dite « Appel du 18 juin », imprimée par J. Weiner Ltd, Londres, Novembre 1940. © Musée de l’Armée/RMN-GP.

Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

« Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 Philippiques contre les Mémoires gaulliens (Nouvelles Editions latines).

Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes :
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C’était un 18 juin…

1429 : Jeanne d’Arc remporte la victoire de Patay, près d’Orléans. C’est un événement majeur de la guerre de Cent Ans.

1635 : bien que découverte par des Espagnols, la Martinique est occupée par deux Français, L’Olive et Duplessis, qui y plantent, ce jour, l’écusson du roi de France.

1815 : bataille de Waterloo, remportée par Wellington et Gerhard von Blücher.

Dans les Contemplations, Victor Hugo rapporte comment Nathan Rothschild gagna, en cette occasion, plus de trente millions de livres (averti de l’issue avant la bourse de Londres, il fit courir une rumeur de défaite et acheta à la baisse tout ce qu’il put trouver de rente) :
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C’était un 17 juin…

1689 : à Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de la Visitation – jouissant depuis plusieurs années d’apparitions du Christ qui lui parle particulièrement de la dévotion à son Cœur Sacré –, a une nouvelle vision, durant laquelle Jésus-Christ lui demande :
« Fais savoir au Roi de France, l’aîné des fils de mon Sacré-Cœur, qu’il consacre sa personne, sa famille et son royaume à mon Sacré-Cœur, et qu’il fasse peindre mon Cœur sur ses étendards et armes, afin que je le protège et que je fasse triompher son règne de tous ses ennemis. »
Cette demande restera lettre morte du côté de la monarchie : un siècle plus tard, la Révolution française débute.

1734 : mort, à l’âge de 82 ans, du vainqueur de Denain, Louis-Hector duc de Villars, « maréchal général des camps et armées du roi ». L’un des plus brillants chefs militaires du règne de Louis XIV. Une biographie (préfacée par le Mal Pétain) lui a été consacrée.

1778 : sans qu’il y ait eu de déclaration de guerre, la frégate La belle poule est attaquée par les Anglais. Bataille navale le 27 juillet au large d’Ouessant entre les deux flottes. Avantage français.

1793 : allocution consistoriale de Pie VI sur la mort de Louis XVI. « Espérons que le sang innocent de Louis crie en quelque sorte et intercède afin que la France reconnaisse et déteste son obstination à accumuler sur elle tant de crimes,
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C’était un… 16 juin :

1883 : le RP Vincent-de-Paul Bailly et le comte Henri de l’Epinois font paraître le premier numéro du quotidien La Croix, journal catholique (« radicalement catholique » même), antiparlementaire, qui sera farouchement antidreyfusard et antisémite.
En 1890, par exemple, La Croix s’offusquait qu’on le soupçonne d’avoir la moindre complaisance envers les Juifs et se vantait même d’être « le journal catholique le plus anti-juif de France »…

Ce titre sous perfusion financière est aujourd’hui un insipide papier gaucho-moderniste : c’est peut-être l’embarras qui le pousse désormais à en faire « des tonnes » dans l’idéologie dominante ?

 

1895 : la France regroupe ses colonies de l’Ouest africain créant une unité administrative, l’Afrique occidentale française, qui réunit, jusqu’en 1958, le Sénégal, la Mauritanie, le Soudan, la Haute-Volta, la Guinée française, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Dahomey. Sur le même principe, en 1910, sera créée l’Afrique équatoriale française, avec le Gabon, le Moyen-Congo, l’Oubangui-Chari et le Tchad.

► conseil de lecture : Mémoires d’Empire, un formidable recueil d’articles sur la colonisation française, les guerres coloniales et la décolonisation.

 

1940 : de Londres où il est en mission, le général de Gaulle téléphone au président du Conseil français Paul Reynaud à Bordeaux pour lui faire part de la proposition la plus extraordinaire de l’histoire des relations franco-britanniques : la fusion des deux nations ! « Que la France et la Grande-Bretagne ne soient plus deux nations mais une seule union franco-britannique […] Tout citoyen français jouira immédiatement de la citoyenneté en Grande-Bretagne, tout sujet britannique deviendra un citoyen de la France. » prévoit le texte déjà signée par Churchill.
Le même jour, De Gaulle rentre en France, pour repartir finalement le lendemain, faute d’avoir obtenu ce qu’il espérait, car Reynaud dût démissionner entretemps et le Maréchal Pétain veut l’armistice pour limiter la catastrophe en cours.

C’était un 14 juin…

1611: Samuel de Champlain impressionne ses alliés autochtones en franchissant les dangereux rapides de Lachine à bord d’un canoë, avec 200 Hurons et Algonquins arrivés à Mont-Royal en provenance des « pays d’en-Haut ». La 1ère guerre franco-iroquoise débute.

1751 : le pape Benoît XIV promulgue une bulle concernant la Pologne, A quo primum, qui lui vaudrait aujourd’hui de gros problèmes.
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C’était un… 13 juin

-323 : à Babylone, mort à l’âge de 32 ans seulement, d’Alexandre le Grand, l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité. Élève d’Aristote et roi de Macédoine, il devint l’un des plus grands conquérants de l’histoire, prenant possession de l’immense Empire perse et s’avançant jusqu’aux rives de l’Indus. Il répandit durablement à travers une grande partie de l’Asie la culture hellénique.

Détail d’une mosaïque représentant Alexandre le Grand et son cheval Bucephale 
l’empire d’Alexandre et son partage à sa mort

1231 : mort, à 36 ans, de saint Antoine de Padoue. Né à Lisbonne dans une famille noble, ce prêtre franciscain et donc pauvre, fin théologien, prédicateur de renom et thaumaturge réputé, devint très populaire. On le trouve souvent représenté dans les églises (jeune moine tenant l’Enfant-Jésus). Il fut canonisé l’année suivant sa mort et, pour son enseignement, déclaré docteur de l’Eglise par Pie XII.
Il est particulièrement invoqué pour retrouver des objets perdus.

 

1502 : Christophe Colomb découvre la Martinique. Elle sera colonisée, à partir de 1635, par le français Pierre Beslain d’Esnambuc.

1794 : la commission temporaire des Arts arrête que « tous les tableaux et portraits représentant des individus de la race Capet seront détruits ».

• 1913 : fête de Jeanne d’Arc à Compiègne. Photographie de l’écrivain Maurice Barrès avec l’héroïne représentée :

Sur proposition de Barrès (longtemps député nationaliste), la loi du 10 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et le Sénat, institua la fête nationale de Jeanne d’Arc en mai, « fête du patriotisme ».

• 1925 : incarcération, à la prison de la santé, de Léon Daudet (célèbre homme politique et écrivain nationaliste et royaliste), condamné pour avoir accusé le régime de l’assassinat de son fils Philippe. Un livre est récemment sorti sur cette tragédie.

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C’était un 12 juin 1792 : destruction de la généalogie française

Ce jour-là, un décret était adopté (complété par un autre le 19, promulgué avec signature de Louis XVI) dans l’optique d’« abolition des privilèges ».

Selon le décret, tous les papiers généalogiques des dépôts publics ont été brûlés !

Les républicains causèrent alors une perte irréparable pour l’histoire et la généalogie. La tabula rasa

Source

C’était un… 11 juin :

1775 :  à Reims, sacre de Louis XVI, selon la tradition remontant à Pépin le Bref. Depuis le précédent (plus de cinquante ans auparavant), le principe même de cette cérémonie avait été très critiqué par le mouvement subversif des prétendues « Lumières ». Louis XVI, pieux et respectueux des traditions ancestrales, tint bon. La cérémonie dura six heures et, à l’issue, conformément au rituel, le roi se rendit ensuite dans le parc de la ville pour guérir les écrouelles des quelque 2 400 scrofuleux venus pour l’occasion, leur adressant à chacun la formule : « Le roi te touche, Dieu te guérisse ».

 

1939 : suite à l’entrée en vigueur du décret Marchandeau (du nom du ministre de la justice, radical-socialiste et évidemment franc-maçon), qui est le premier texte législatif français attaquant la liberté d’expression sous l’angle antiraciste, deux pamphlets de Louis-Ferdinand Céline sont retirés de la vente : Bagatelles pour un massacre et l’Ecole des cadavres.

1974 : mort, à Rome, de l’Italien Julius Evola.

Ce penseur proche du fascisme italien (qu’il essaya d’influencer, de même que le national-socialisme allemand), a eu après la guerre un grand rayonnement sur les milieux de « droite » non chrétiens en Europe (dans la mouvance de la « Nouvelle Droite » par exemple), qu’il séduira par ses critiques de la modernité démocratique et par un certain idéal aristocratique (en particulier avec son livre le plus connu, Révolte contre le monde moderne).
Antichrétien, ésotériste et occultiste (« magie sexuelle » notamment…), il développa une notion trompeuse et gnostique de « Tradition » (comme René Guénon – autre ésotériste gnostique « antimoderne »).
Evola est un auteur fort dangereux, car – par certains aspects – séduisant pour les esprits de droite (y compris catholiques), d’autant qu’il est toujours promu (y compris par exemple par une structure comme Academia Christiania).
On pourra lire utilement un petit livre : Les jeunes et les ruines d’Evola, et par la même occasion, sur Guénon, qui constitue une menace proche de celle d’Evola : René Guénon jugé par la Tradition.

1984 : mort, à Paris, de Mgr François Ducaud-Bourget, à l’âge de 86 ans.
Il fut l’un des chefs de file des catholiques traditionalistes français dans le chaos d’après Vatican II : refusant dès 1969 de célébrer la nouvelle messe, il attira de nombreux fidèles dans des salles de location, jusqu’à ce que l’église parisienne Saint Nicolas du Chardonnet soit « prise » par les « tradis » en 1977 et rendue à la messe de toujours. Il y fut d’ailleurs inhumé. Son titre de Monseigneur, honorifique, lui vint de sa fonction de chapelain de l’Ordre de Malte. Il fut d’autre part un poète accompli, dont l’œuvre en vers fut abondante.

 

1986 : suite à l’« affaire Roques » (du nom d’un ingénieur à la retraite qui avait soutenu avec grand succès une thèse d’histoire concluant que le témoignage Gerstein – capital dans le récit de la Shoah – n’était pas fiable, ce qui fit scandale), Jean-Marie Le Pen était interrogé dans les colonnes de National-Hebdo, l’hebdomadaire du Front national :
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C’était un… 10 juin :

1190 : Frédéric Ier Barberousse se noie dans le fleuve Seleph, en Cilicie (sud de la Turquie). Il avait lancé la troisième croisade (1189-1192) demandée par le pape Grégoire VIII, après la prise de Jérusalem en 1187 par Saladin.

1734 : les Lettres philosophiques de Voltaire sont condamnées par le Parlement et brûlées.

1794 : loi du 22 prairial, qui prescrit au Tribunal révolutionnaire de ne plus voter qu’une seule peine : la mort. On recensera parmi les suppliciés 8,5% de nobles, 28 % de paysans et 31 % d’ouvriers.

1809 : Pie VII excommunie « les auteurs, fauteurs et exécuteurs des injustices exercées à l’égard du Saint Siège », c’est-à-dire – sans le nommer – Napoléon Ier, qui vient d’annexer les Etats pontificaux à l’Empire française.

1836 : mort à Marseille du physicien André-Marie Ampère, qui posa un certain nombre de lois en matière électrique. Il a donné son nom à l’une des principales unités de mesure électrique.

1907 : les industriels et chimistes français Auguste et Louis Lumière présentent le premier procédé commercial de photographie en couleur, qu’ils viennent de mettre au point. En 1895, ils avaient inventé le cinématographe.

•  1925 : refusant de se constituer prisonnier, l’ancien député royaliste Léon Daudet se barricade dans les locaux de l’Action française, tenant tête aux forces de police jusqu’au 13.

1851 : mort de Hansi. Sous ce pseudonyme s’éteignait Jean-Jacques Waltz, à Colmar, où il était né en 1873 (alors que l’Alsace et la Moselle étaient occupées depuis peu par l’Allemagne).

Amoureux de son Alsace et patriote français, Hansi fut un caricaturiste, peintre et dessinateur de grand talent. Parmi les plus grands du XXe siècle en France.

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C’était aussi un 9 juin : l’assassinat du marquis de Morès

Le marquis de Morès, époque cow-boy en Amérique, mieux valait ne pas le provoquer en duel !

C’est un Français à la vie extraordinaire qui mourut ce jour-là, à 37 ans seulement : explorateur, aventurier, cow-boy, propagandiste nationaliste de talent.
A sa mort, Edouard VII, alors prince de Galles, s’écria : « Anglais, je l’eus fait vice-roi ! »

Penchons-nous brièvement sur ce parcours atypique.

Issu d’une lignée noble, Antoine Manca-Ama de Vallombrosa vécut à Cannes puis intégra l’école militaire de Saint Cyr. Il y eut pour compagnons de chambrée Charles de Foucauld et Philippe Pétain : quelle époque !

Jeune lieutenant, il fut envoyé en Algérie dans le cadre d’une expédition contre une rébellion. Il y livra son premier duel…
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