C’était un 29 octobre…

• 1628 : après quinze mois de siège, La Rochelle, ville protestante, capitule face à l’armée royale menée par Richelieu, principal ministre. La famine a fait 15 000 morts.

Le Siège de La Rochelle, par Henri-Paul Motte, tableau de 1881.

• 1886à l’église Saint Augustin de Paris, Charles de Foucauld, menant jusqu’alors une vie fort légère, se convertit dans le confessionnal de l’abbé Huvelin, qui restera jusqu’à sa mort son père spirituel.

• 1891 : ce jour, le député de la Seine, Camille Dreyfus (qui sera condamné quelques années plus tard à la prison pour une affaire de chantage), dépose une proposition de loi visant à la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

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C’était un… 28 octobre

1886 : inauguration, à New York, par le président démocrate Grover Cleveland de la statue de la Liberté dont le nom véritable est la Liberté éclairant le monde (plutôt que la religion), œuvre du Français Auguste Bartholdi, franc-maçon.

1904 : l’« affaire des fiches » éclate à la Chambre. Depuis 1901, un proche collaborateur du général André (ministre de la Guerre) soumettait toutes les nominations d’officier à l’approbation du Grand Orient, la plus importante obédience maçonnique.
Les membres de cette puissante secte établissaient des fiches sur tous les officiers possibles (les classant « républicains » ou « cléricaux » notamment) avant de les remonter au ministère de la Guerre.

Le député Jean Guyot de Villeneuve en donne les preuves à la tribune.
Le 15 novembre, André, que le député nationaliste Syveton avait giflé en plein hémicycle, démissionne.
En janvier 1905, le gouvernement Combes finit par tomber sous la pression du scandale.

1917 : à la demande du gouvernement, des poursuites judiciaires sont déclenchées contre l’Action française pour « complot contre la sûreté de l’Etat ».

1924 : création des Jeunesses patriotes sous l’impulsion de Pierre Taittinger.

1936 : première utilisation connue du cocktail Molotov, qui n’a pas été inventé par des Soviétiques contrairement à ce que son nom peut laisser croire. Les nationalistes espagnols utilisent des bouteilles d’essence enflammées avec un chiffon contre un escadron de quinze chars T-26 fournis par la Russie bolchevique aux républicains.

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C’était un… 27 octobre

1283 : ordonnance du roi Philippe III, le Hardi, concernant les avocats. Elle porte que les avocats des justices royales jureront tous les ans qu’ils ne soutiendront que des causes justes, qu’ils les défendront avec autant de zèle que de fidélité, et qu’ils les abandonneront, dès qu’ils verront qu’elles sont fondées sur la chicane. C’était une autre époque… (de chrétienté).

1503 : mort, à Moscou, du grand-prince Ivan III « le Grand », qui avait rejeté le joug des Mongols et fit de la Moscovie (la future Russie) un Etat indépendant, qu’il chercha fermement à agrandir.

1799 : échec du chef de la chouannerie normande, Louis de Frotté, dans la prise de Vire.

1922 : début de la Marche sur Rome (jusqu’au lendemain).
Plusieurs dizaines de milliers de Chemises noires y participent, mais pas Mussolini, chef du Fascio, qui supervise l’opération depuis Milan et sera nommé Premier ministre le 30 par le roi Victor Emmanuel III – lequel a refusé de proclamer l’état de siège – avec une coalition politique regroupant les fascistes, le Parti populaire, les socialistes et les libéraux.
Aidés parfois par l’armée, les squadristes prennent le contrôle des préfectures, gares, commissariats, centraux téléphoniques, dans l’Italie du Nord et du Centre. Parfois, les autorités militaires collaborent ouvertement avec les chemises noires, comme à Trieste, Padoue ou Venise. Il y a des résistances (Vérone, Ancône, Bologne), et partout une situation de flottement, d’hésitation. Le gouvernement ne réagit pas et les fascistes se saisissent des leviers de commande que l’État ne maîtrise plus.

1949 : aux Açores, l’avion Paris-New-York s’écrase. Parmi les tués figure Marcel Cerdan, fameux champion de boxe des poids moyens.

1975 : mort, en Argentine, du général Paul Gardy : il avait participé au putsch d’avril 1961 à Alger, puis était devenu l’un des chefs de l’OAS, s’occupant de cette même ville. Il s’était exilé en Argentine en 1963. Dans les milieux concernés, on a considéré que sa mort (sa voiture étant percutée par un train à un passage à niveau) n’était pas accidentelle (barbouzerie?).

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C’était un 26 octobre…

899 : décès d’Alfred le Grand, roi des Saxons qui stoppa les invasions danoises et fit du royaume du Wessex l’embryon de la future Angleterre.

1440 : exécution, à Nantes, du maréchal de France Gilles de Rais, qui passera dans la légende sous le nom de Barbe Bleue.

1530 : chassés de l’île de Rhodes par Soliman le Magnifique en 1522, les chevaliers de Saint-Jean prennent possession de l’île de Malte, qui leur a été donnée par Charles Quint, afin de servir de rempart à la Sicile. Ils prennent dès lors le nom de chevaliers de l’Ordre de Malte.

1918 : arrivée à Paris du « colonel » Edward Mandell House, éminence grise du président américain Woodrow Wilson, pour les négociations de paix.
Homme des puissances secrètes et d’argent, c’est lui qui rédigera l’essentiel des traités de paix.
Ce maçon illuministe, membre éminent de la Round Table, tenait largement son influence des banquiers Paule et Félix Warburg, Otto H. Kahn, Louis Warburg, Henry Morgenthau, etc.

Ramiro Ledesma Ramos — Wikipédia1936 : mort, à Madrid, de Ramiro Ledesma Ramos, assassiné par les Rouges.
Cet intellectuel espagnol, romancier, philosophe, journaliste – doctrinaire de la tendance républicaine et socialisante du nationalisme espagnol et fondateur du national-syndicalisme – avait fondé, au début de 1931, las JONS (Juntas offensivas nacional syndicalista – Juntes d’offensive nationale-syndicaliste), qui fusionneront avec la Phalange de Jose-Antonio Primo de Rivera en mars 1934.
Arrêté peu avant le soulèvement franquiste de juillet 1936, il fut détenu dans le Madrid républicain et le 29 octobre, exécuté, sans jugement préalable, par des miliciens du Front populaire puis jeté dans une fosse commune de la banlieue.

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Messe de la Fête du Christ-Roi et encyclique Quas Primas contre le laïcisme

Nous vous proposons les textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), suivis de commentaires autorisés. Célébrée le dernier dimanche d’octobre dans le calendrier liturgique traditionnel, cette fête fut instaurée en 1925 par Pie XI avec son encyclique Quas Primas (qui dénonce surtout le laïcisme, entre autres erreurs modernes), que vous trouverez en fin de cet article.

« En instituant la fête du Christ-Roi, le pape Pie XI a voulu proclamer solennellement la royauté sociale de N-S Jésus-Christ sur le monde. Roi des âmes et des consciences, des intelligences et des volontés, le Christ est aussi le roi des familles et des cités, des peuples et des nations, le roi de l’univers entier. Comme Pie XI l’a montré dans encyclique Quas Primas du 11 décembre 1925, le laïcisme est la négation radicale de cette royauté du Christ ; en organisant la vie sociale comme si Dieu n’existait pas, il engendre l’apostasie des masses et conduit la société à la ruine.
Toute la messe et l’office de la fête du Christ Roi sont une proclamation solennelle de la royauté  universelle du Christ contre le laïcisme de notre temps. Fixée au dernier dimanche d’octobre, vers la fin du cycle liturgique et jusqu’à la veille de la Toussaint, la fête du Christ Roi se présente comme le couronnement de tous les mystères du Christ et comme l’anticipation dans le temps de la royauté éternelle qu’il exerce sur tous les élus dans la gloire du ciel. La grande réalité du christianisme, c’est le Christ ressuscité régnant dans tout l’éclat de sa victoire au milieu des élus qui sont sa conquête. »

Dom G. Lefebvre

« Introït (Apoc. 5, 12 ; 1, 6.) :
L’Agneau qui a été égorgé, est digne de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur. A Lui la gloire et le pouvoir dans les siècles des siècles.
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25 octobre 732 : Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers

En 711, soit à peine 80 ans après la mort de Mahomet, les arabo-musulmans atteignent l’Espagne, qu’ils traversent en 8 ans, et occupent en 719 le Languedoc actuel.
Cette province, entre les Pyrénées et le Rhône, s’appelle alors Gothie, en souvenir des Wisigoths, ou Septimanie, d’après ses sept villes principales (sa capitale Narbonne, Agde, Béziers, Nîmes, Maguelone, Lodève et Elne).

Arrêtés à Toulouse, en 721, par le duc Eudes d’Aquitaine, les envahisseurs tournent alors leurs regards vers l’Est et prennent Nîmes, Arles et Autun en 725.

En 732, ils s’approchent de Tours, la ville de Saint Martin.
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C’était un… 24 octobre

996 : Hugues Ier Capet, couronné en 987 et fondateur de la dynastie capétienne qui règnera 800 ans, succombe à la variole, à l’âge de 55 ans. Son fils Robert II Le Pieux lui succède.

1870 : signature du « décret Crémieux », portant le nom d’Isaac-Moïse Adolphe Crémieux, député et ministre (et haut dignitaire franc-maçon ainsi que fondateur de l’Alliance israélite universelle) et cosigné par Clemenceau : il accorde, en profitant de la débâcle de 1870, la nationalité française aux Israélites indigènes des départements d’Algérie.
Il restera en vigueur jusqu’à l’indépendance (hormis sous l’État français).
Dans une circulaire adressée aux maires le 3 mai suivant, son instigateur Crémieux tente de se justifier : « nous devons être disposés à accorder la nationalité française aux étrangers animés de l’esprit de nos institutions républicaines et qui, en outre, ont apporté en France, soit des capitaux, soit des industries […] ».

Son décret déclenche un tel tollé que, le 21 juillet 1871, Thiers propose son abrogation.
Alphonse de Rothschild menace de retirer ses concours aux emprunts engagés par l’État : le décret est maintenu.
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C’était un… 23 octobre

1668 : Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne et maréchal de France, abjure la religion réformée et exprime son désir d’entrer dans la congrégation de l’Oratoire. Louis XIV le retiendra dans les Armées.

1955 : l’empereur Bao-Daï est déposé. Ngo Dinh Diem devient le président de la République du Sud-VietNam.

1956 : Début de la révolte hongroise à Budapest, à l’initiative des étudiants, contre le régime communiste et l’occupation soviétique. La statue de Staline est abattue. Ce soulèvement sera réprimé dans le sang par l’Armée rouge.
20 000 Hongrois furent tués, 50 000 emprisonnés et des centaines de milliers fuieront en exil.

La tête de la statue de Staline, au sol.

1983 : attentat contre l’immeuble « Drakkar » à Beyrouth. 58 soldats français sont tués, en grande majorité des parachutistes.
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Livre en prison : le mauvais choix de Sarközy

Le malfaiteur présidentiel continue à faire de mauvais choix.

Il a voulu prendre une biographie de Jésus pour s’occuper en prison, et c’est très bien, mais il a hélas pris celle de Jean-Christian Petitfils, l’une des deux fausses valeurs pour le public de droite en matière historique, avec Sévillia.

La biographie de Jésus de Petitfils est fausse et scandaleuse.
On peut en lire une bonne critique ici.
En résumé :

Jean-Christian Petitfils s’était déjà tristement illustré il y a quelques années, en signant un livre sur le Christ (Jésus, Fayard, 2011, 670 pages.), outrageusement sous-titré « Le Jésus de l’histoire ». Il y contestait franchement la vérité historique des Evangiles, rejetant la position que l’Eglise tint jusqu’à la moitié du XXe siècle et suivait aveuglément une certaine école moderniste, sans expliquer pourquoi. Il osait mettre en doute les événements relatés dans les synoptiques, allant très loin dans le négationnisme ((« Jésus n’a jamais comparu devant le Sanhédrin ». « Les évangélistes ont agrégé dans un procès fictif l’ensemble des éléments qui l’opposaient aux autorités juives ». (p. 320).)) ; il prenait à plusieurs reprises parti pour les Pharisiens contre les chrétiens. Ce n’était nullement un travail d’historien, mais un essai impie, partial et mal documenté, qui ne pouvait qu’affaiblir les bases de la foi des lecteurs appâtés par le nom de l’auteur et la façon orgueilleuse et fausse dont il présentait son livre.

Après s’être attaqué à la religion, notre historien (qui a fait toute sa carrière dans… la Banque !) devait s’en prendre à la nation. [source et suite, concernant son « Histoire de France »]

Pour lire sur Jésus-Christ, on préfèrera le livre de Roland Hureaux par exemple.

C’était un… 22 octobre

741 : mort, à Quierzy-sur-Oise, de Charles Martel, fondateur de la dynastie carolingienne. À l’instar de Dagobert et de nombreux mérovingiens, le vainqueur de la bataille dite « de Poitiers » est enseveli à Saint-Denis. La mémoire de Charles Martel ne fut pas en bénédiction dans le clergé, car il avait saisi une quantité importante de biens de l’Eglise pour les frais de sa guerre contre les Sarrasins.

Gisant de Charles Martel dans la basilique de Saint-Denis. Il fut édifié au XIIIe s. à la demande de Saint Louis.

1797 : le Français André-Jacques Garnerin effectue le premier saut en parachute (à partir d’un aérostat) de plus de 1 000 mètres, au-dessus du Parc Monceau.

1936 : loi martiale en Belgique pour écraser la percée des Rexistes de Léon Degrelle.

1965 : André Figueras est condamné à trois mois de prison avec sursis et 5000 francs d’amende pour son livre le Général mourra, et Jacques Laurent pour Mauriac sous De Gaulle à 2000 francs, pour offense au chef de l’État.

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C’était un 21 octobre… 1954 : la République abandonnait l’Inde française

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Ce jour-là, en Inde, trois siècles de souveraineté française prenaient fin.
Le gouvernement français abandonnait ses comptoirs, réunis sous le nom d’Établissements français. Cinq noms que des générations d’écoliers avaient égrenés : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor, qui étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.

Au devant la pression et les menaces du gouvernement de l’Inde moderne (immense état né en 1947), de la trahison de certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains de ces territoires, le gouvernement français (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonnera les comptoirs indiens… sans même demander de compensation !

L’Inde française 1741-1754 :
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Vol au Louvre : une humiliation (féministe?)

Le musée du Louvre, l’un des deux plus connus et visités au monde, a été l’objet d’un ahurissant vol ce dimanche :

Hier aux alentours de 9 h 30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi Soleil. La salle abrite « la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne », qui compte environ 800 pièces.

Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle. […] [source]

Les bijoux dérobés ont une valeur, patrimoniale surtout, inestimable.

Parmi les huit objets volés figurent le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, composé de huit saphirs et 631 diamants, et le diadème de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2 000 diamants. Dans leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné un neuvième objet, la couronne de l’impératrice Eugénie, et son état est « en cours d’examen » […] [source]

Sur internet, de nombreux messages d’internautes témoignent de leur incompréhension :

On peut donc cambrioler le musée le plus prestigieux de la planète, le Louvre, en plein jour avec une grande échelle, on peut difficilement faire plus voyant, sans que les services de sécurité n’aient imaginé un tel scénario, prévu une protection, rien, alors qu’on était traqué par un hélico quand on se promenait sur une plage par temps de Covid. Ce pays ressemble de plus en plus à une scène du film La panthère rose où l’inspecteur Clouzeau rend aimablement un sac de billets à un gangster et assomme l’employé qui s’apprêtait à l’arrêter. Et à quoi ça sert de payer tant d’impôts ?

Sans parler des caméras de surveillance de masse dont est truffé Paris désormais… et des agents de sécurité censés surveiller le Louvre 24h/24.

Un véritable fiasco, qui manifeste une grave incompétence, probablement à plusieurs niveaux.

Y aurait-il un lien avec le féminisme forcené régnant (faisant donc passer la  compétence au second plan) qui a mené à certaines nominations ces derniers temps ?

 

C’était un 20 octobre…


1827 : bataille navale de Navarin : les flottes combinées de la France, de la Russie et de l’Angleterre détruisent l’escadre turco-égyptienne d’Ibrahim Pacha. Une victoire décisive pour la libération de la Grèce du joug ottoman.

1890 : mort, à Trieste, de l’explorateur sir Richard Burton. Sous divers déguisements arabes, il visite La Mecque, Médine. Il fut le premier européen à pénétrer au Harar en Ethiopie (1854-1856), puis explora le Tanganyika (1858), le Cameroun, le Gabon… Nombre de ses textes sont aujourd’hui impubliables en raison de leur antijudaïsme. Il est l’auteur d’Arabian Nights.

1932 :  Denoël et Steele publient Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline.
Salué par des personnalités aussi diverses que Léon Daudet, Trotsky, Bernanos, Georges Bataille ou Claude Lévi-Strauss, il sera privé du Goncourt à la suite d’une manœuvre de Gallimard.
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Yaël [sic] Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, avoue sa haine de l’héritage

Cette socialiste de toujours a osé avec un grand culot attaquer frontalement la notion d’héritage, matériel du moins.
Mais on comprend qu’il y a chez elle cette haine gauchiste de la transmission et de la famille.

Mercredi dernier, elle déclarait sur France 2 :

« Les héritages qui, comme ça, passent de génération en génération, vous savez, le truc qui vous tombe du ciel, il y a un moment où ça suffit, ça peut se poursuivre comme ça sur des générations et des générations ; donc oui, moi je pense qu’il faut en tout cas taxer davantage les héritages, mettre ce sujet en débat » […] « la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays et ça n’est pas sain ». [source]

Une véritable folle furieuse communiste.

Rappelons quelques faits…

Taux maximum sur les droits de succession :
• France : 45% pour les enfants, 60% en ligne non-directe
• Portugal : 10%
• Italie : 4%
• Suède : 0%
• Autriche : 0%
• Estonie : 0%
• Lettonie : 0%
• Slovaquie : 0%
• Roumanie : 0%
• Algérie : 0%
• Maroc : 0%
• Australie : 0%
• Nouvelle-Zélande : 0%

Quand Braun déclare que « la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays », c’est d’abord à cause de l’étatisme !

De plus, les droits de successions sont immoraux et contreproductifs, car ils portent sur des biens ou de l’argent qui ont déjà été lourdement taxé. Tout argent épargné est déjà un rescapé de l’impôt. Le Français moyen paie entre 60 et 70% d’impôts sur l’argent qu’il gagne !
Et la République s’arroge le droit de vous retaxer lorsque vous mourrez. Une taxe sur la mort.

D’autre part, personne n’est motivé par l’idée de travailler pour l’Etat. Léguer quelque chose à ses enfants est une motivation très forte pour la grande majorité des gens non-atteints de phase terminale de gauchisme. Tout léguer à l’Etat à sa mort est un tue-l-amour. Il n’y a pas meilleur moyen pour démoraliser les gens, particulièrement ceux capables de créer des richesses.

Troisièmement : les droits de succession détruisent le tissu de PME.
Les PME ne peuvent en effet être léguées aux enfants facilement. Ces derniers n’ayant pas les liquidités pour acquérir ces structures ou payer les droits de succession, les propriétaires de PME sont forcés de vendre. Ils vendront à des entreprises plus grosses ou à de gros fonds financiers. Souvent, les PME doivent même être fermées, faute de repreneur. Ces droits de succession sont une catastrophe pour notre tissu économique local. La loi Dutreil aide dans certains cas, mais cela reste très restreint.

Quatrièmement : les droits de succession ralentissent très fortement l’économie.
Les parents n’étant pas capables de léguer leurs biens à leurs enfants de leur vivant sans être surtaxés, ils gardent cet argent pour eux. C’est autant d’argent qui ne se retrouve pas dans l’économie pour l’investissement et la consommation.

Cinquièmement : le succès se construit souvent sur plusieurs générations.
Les gauchistes et certains libéraux sont obsédés par une remise à zéro des compteurs à chaque génération. Il n’y a pas plus individualiste et nombriliste comme idéologie. La plupart des grands succès se construisent sur plusieurs générations.
D’ailleurs, combien de familles se saignent pour permettre à leurs enfants de faire de bonnes études ou investir dans l’affaire de leurs enfants?
Cette vision du monde où on ne travaille que pour soi et sa propre consommation est triste, démoralisante, presque laide.

Sixièmement, les Français sont déjà le peuple le plus taxé au monde.
Ils sont devenus les serfs d’une machine bureaucratique qui, de surcroît, fait n’importe quoi de ce qu’elle leur prend (administration pléthorique, commissions douteuses sur les travaux, financement du tiers-monde, des actes pseudo-médicaux contre-nature (avortements, mutilations sexuelles pour « transgenres »…), des associations de gauche, de l’immigration de remplacement, etc.)

Source

Cette femme au prénom étranger, petite-fille d’un immigré polonais « ayant fui l’antisémitisme » dans les années 30, qui réside dans la zone bourgeoise du Vésinet (78), s’est déjà souvent illustrée par une idéologie cosmopolite délirante et mensongère :