• 875 : le roi franc Charles le Chauve, l’un des petits-fils de Charlemagne et fils de Louis Ier le Pieux, est à son tour couronné Empereur d’Occident par le pape.
• 1170 : l’archevêque de Canterbury (une des plus anciennes villes anglaises), Thomas Becket, né en 1117, est assassiné par des partisans du roi d’Angleterre Henri II, à l’issue d’un conflit sur les droits et privilèges de l’Église. Il est canonisé trois ans après dans sa cathédrale, devenue lieu de pèlerinage.

• 1911 : à la suite de la chute de la dynastie mandchoue des Qing, le nationaliste Sun Yat-Sen devient président de la République de Chine.
• 1926 : par le biais d’un décret de la congrégation du Saint-Office, le pape Pie XI confirme la condamnation de sept livres de Charles Maurras – que son prédécesseur saint Pie X avait approuvé mais choisi de ne pas promulguer en 1914 pour des raisons de prudence –, et l’étend au quotidien L’Action française, qui perdra de nombreux lecteurs. Les catholiques qui passent outre l’interdiction papale se voient privés des sacrements (y compris mariage, extrême-onction…) et des funérailles chrétiennes. Le mouvement royaliste se voit sérieusement handicapé, ce qui profitera donc mécaniquement au démocratisme. La condamnation sera levée en 1939, pour le journal seulement, après une lettre de soumission des chefs de l’Action française.
• 1933 : Ion Duca, Premier ministre libéral et franc-maçon nommé par le roi Carol II un mois plus tôt, est exécuté par trois membres de « la Garde de Fer ». Peu avant, il avait annoncé la dissolution de ce mouvement et reporté les élections prévues en décembre, qui risquaient alors d’être favorables aux partis nationalistes.
• 1960 : De Gaulle fait adopter un décret stipulant que les maréchaux de France ne sont plus membres de droit du Conseil supérieur de Défense. Cette mesure vise exclusivement le maréchal Juin, qui s’était prononcé, la veille, contre le « oui » au référendum en faveur de l’indépendance de l’Algérie française.
• 1978 : Le Monde fait paraître une tribune du professeur Robert Faurisson, intitulée « Le problème des chambres à gaz ou la rumeur d’Auschwitz », dans laquelle il affirme qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz homicides durant la 2e Guerre mondiale, ce qui est une « bonne nouvelle pour la pauvre humanité ». Le quotidien publie sur la même page les réponses de deux autres chercheurs, mais qui sont considérées comme peu efficaces.