Les « Écrits céliniens » de Robert Faurisson

C’est après la mort de Robert Faurisson que les éditions Akribeia ont décidé d’éditer ce recueil de textes du célèbre professeur, visant à réhabiliter pleinement Louis-Ferdinand Céline, l’écrivain maudit du XXe siècle au style inimitable, et qui fut injustement calomnié après guerre.

Le premier chapitre porte sur Bardamu, le héros du principal roman de Céline, Voyage au bout de la nuit. Ce n’est pas un hasard si le livre commence sur ce personnage de roman car il semble bien que pour comprendre Céline, il faut comprendre Bardamu avec son voyage où il allait passer de Charybde en Scylla : dès le début, le héros du voyage est sur un champ de bataille de la première guerre mondiale où les balles sifflent et la mort fauche… Incontestablement, cela expliquera pourquoi Céline sera du côté des pacifistes dans les années 30.

La suite du livre visera à expliquer et même justifier les prises de position de l’écrivain controversé. Faurisson s’emploiera à justifier les titres des pamphlets, notamment Bagatelles pour un massacre : le massacre dont il est question, c’est la deuxième Guerre mondiale dont on sent les prémices en 1937 tant les bellicistes soufflent sur les braises et que Céline prévoit avec justesse qu’elle s’annonce comme une boucherie, et qu’il faut donc éviter :

« Il nous faut le répéter, jamais ce titre n’a signifié que Céline préconisait un quelconque massacre des juifs. En réalité, le massacre en question était celui qui allait se produire de 1939 à 1945 (avec, ensuite, l’horreur du traitement infligé aux vaincus par les vainqueurs).
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Le professeur Faurisson reçu par le président iranien

L’Iran vient encore d’aggraver son cas aux yeux de la « communauté internationale ».

En marge du 30ème Festival International de cinéma à Téhéran, s’est tenue une conférence sur « Hollywoodisme et sionisme », où se sont retrouvés des chercheurs antisionistes de plusieurs pays (révisionnistes ou antirévisionnistes). Tous ont apporté des arguments à l’idée centrale que la production hollywoodienne destinée à l’exportation est une arme essentielle du Pentagone.
Après le discours de M. Mahmoud Ahmadinejad ouvrant le festival international du film de Téhéran, le professeur Robert Faurisson, réputé pour ses travaux sur des questions historiques dont il est interdit de parler, et présent parmi la délégation française, a été reçu par le Président iranien et publiquement honoré. (source)
« L’Iran est le seul pays au monde où une telle confrontation entre révisionnistes et non révisionnistes est possible » a souligné le Français.