C’était un… 8 septembre

1429 : après s’être recueillie dans l’église Saint-Denis-la-Chapelle, Jeanne d’Arc est blessée, à la Porte Saint-Honoré, par les Anglais, alors qu’elle tentait de leur reprendre Paris. C’est à cet endroit exact que sera élevé, en 1874, l’actuelle statue de Jeanne d’Arc par Frémiet, qui deviendra un point de ralliement de la droite nationale.

Jeanne d’Arc à la porte Saint-Honoré lors du siège de Paris de 1429. Miniature issue du manuscrit de Martial d’Auvergne, Les Vigiles de Charles VII, vers 1484.

1565 : les Ottomans sont contraints d’abandonner le siège de Malte. C’est le coup d’arrêt de l’expansion ottomane en Méditerranée occidentale.

1760 : les Anglais prennent la ville de Montréal, durant la guerre de Sept ans.

1914 : dans la Marne, l’offensive allemande jusqu’alors victorieuse est arrêtée. On parle parfois, sur le plan militaire, de « miracle de la Marne », mais on oublie qu’un vrai miracle a été largement évoqué à cette occasion. Voir ici.

1940 : message du maréchal Pétain à la veuve de Frédéric Mistral : « je vois en lui l’évocation de la France nouvelle que nous voulons instaurer, en même temps que la France traditionnelle que nous vous restaurer. »

1943 : le jour même de la signature de l’armistice entre le roi Victor-Emmanuel et les forces alliées, l’aviation anglo-américaine déclenche contre les villes italiennes l’opération « Avalanche ». En une semaine, plusieurs centaines de raids aériens tueront plus de 43000 personnes parmi la population.

1944 : Charles Maurras, chef et penseur nationaliste et royaliste, âgé de 76 ans, est arrêté pour « faits de collaboration » et sera condamné à la prison à perpétuité pour « intelligence avec l’ennemi », bien qu’il fut sa vie durant d’une grande hostilité à l’Allemagne.
L’arrestation est faite sur ordre d’Yves Farge, nommé par De Gaulle « Commissaire de la République » pour la région rhodanienne. Farge était un dirigeant communiste, engagé dans la « Résistance » (seulement après la rupture du pacte germano-soviétique), qui reçut le « prix Staline pour la paix » (sic).

Maurras lors de son procès. Lyon, 1945.

1944 : le maréchal Pétain arrive à Sigmaringen, en Allemagne, où il a été emmené de force par les autorités allemandes, et où il refusera toute collaboration avec elles malgré leurs espérances.

1961 : à Pont-sur-Seine (Aube), attentat manqué contre la voiture du colonel de Gaulle. La charge explosive a perdu 90% de sa puissance à cause de l’humidité. Les organisateurs étaient de la mouvance de l’OAS, qui s’opposaient au retournement de veste de De Gaulle contre l’Algérie française.

C’était aussi un 8 septembre : le miracle de la Marne

Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

Un officier allemand :

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C’était un… 7 septembre

1087 : grièvement blessé à Mantes, Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d’Angleterre, s’éteint à Rouen.

1303 : Philippe le Bel fait arrêter le pape Boniface VIII au château d’Anagni.

1812 : Napoléon Ier bat les Russes à la bataille de la Moskova. C’est la plus sanglante bataille napoléonienne : plus de 80 000 morts.

1914 : 4 à 6 000 hommes sont transportés par plus de 700 taxis de Paris sur le front de la Marne dans la nuit du 7 au 8 septembre 1914. Cet acte symbolique, qui va rester comme l’épisode des « Taxis de la Marne », permet de retourner magistralement la situation lors de la première bataille de la Marne, menée par le général Joseph Galliéni, gouverneur du camp retranché de Paris (surnommé dès lors « le sauveur de Paris »), et le maréchal Joseph Joffre, commandant en chef, qui a arrêté l’avance allemande.

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Aux Etats-Unis, le meurtre sauvage et « gratuit » d’une jeune réfugiée ukrainienne (video)

Iryna Zarutska à gauche, et à droite Decarlos Brown Jr., son meurtrier.

Iryna Zarutska était une jeune Ukrainienne de 23 ans, qui avait fui la guerre dans son pays et était venue aux Etats-Unis, pensant y trouver la sécurité.

Mais le 22 août dernier, alors qu’elle était assise dans un train de banlieue en Caroline du Nord, en train de regarder son téléphone, un Noir assis derrière elle s’est tout à coup jeté sur elle et l’a frappée plusieurs fois au cou avec un couteau.
Après quelques dizaines de secondes, elle rendait l’âme, surprise et effrayée, tandis que son bourreau s’éloignait et que les passagers étaient médusés…

La police a publié une video des secondes précédant et suivant le meurtre :

Les autorités disent n’avoir pas déterminé pour l’heure de mobile à ce crime, mais comme souvent dans ces attaques soudaines et sans raison, les tueurs ne sont pas blancs et les victimes sont blanches. Ce n’est donc pas une attaque « au hasard ».
C’est la même chose en France.
Elle pensait trouver la paix en venant ici, mais a trouvé la barbarie, avec cet individu bien connu de la justice de son pays.
Les pays occidentaux ne sont en bien des endroits plus sûrs pour les Blancs, pour les raisons que l’on sait et que la loi du régime de Paris interdit de préciser.
De nos jours, en France, il ne faut pas tourner le dos aux gens qui ne nous inspirent pas confiance (restons vagues) ; de même qu’il ne faut pas, sur les quais de stations de métro ou train, rester au bord : il vaut mieux rester le dos près du mur, pour éviter d’être poussé soudainement à l’arrivée d’un train, « sans raison » par un « déséquilibré », mais généralement avec cette même « coïncidence » raciale.

Jack Lang renonce à diffuser un documentaire à sa gloire co-financé par Jeffrey Epstein

Le Canard enchaîné rapporte :

« Forger sa propre légende, c’est tout un art, maîtrisé à merveille par Jack Lang. « Je suis moi-même terrassé par la multitude des choses que j’ai été appelé à soutenir ou à imaginer », a-t-il récemment lâché, en toute humilité (France 5). Pour laisser à la postérité une trace de ce grand homme, des amis dévoués à sa cause avaient créé, en 2018, une « association de promotion pour les politiques culturelles des années 1980 à 1990 au XXe siècle ». […] »

Les Dernières Nouvelles d’Alsace précisaient en 2020 qu’à l’origine, l’association s’est constituée pour recevoir un don de 57 897 dollars du milliardaire américain Jeffrey Epstein.

C’est le seul don connu de cet homme en France, et ce, quelques mois avant son arrestation pour corruption et trafic sexuel de mineures aux Etats-Unis, puis son très étonnant « suicide » en prison.

« le film, en réalité, était tout à la gloire de Lang » se remémore un témoin du tournage. (id.)

Mais voici que « l’ancien ministre de la Culture a abandonné dans le secret » le documentaire.
Traînant déjà derrière lui des rumeurs terribles en matière de mœurs et de mineurs – c’est le moins qu’on puisse dire – Lang a dû vouloir éviter d’attirer l’attention sur lui par le biais d’Epstein…

C’était un 6 septembre… :

1683: décès de Jean-Baptiste Colbert.
Initialement chargé des finances du Royaume, Colbert, qui meurt à 64 ans, a exercé peu à peu son influence dans tous les domaines, tout au long des 22 années passées au service du Roi-Soleil. D’abord Commissaire aux Armées, à la fin de la Guerre de Trente Ans, Colbert à la mort de Mazarin, est nommé Intendant ce qui lui permet de gagner la confiance de Louis XIV.
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C’était un 5 septembre…

Lecture de l’ordre de déportation. Tableau de Charles Jefferys

1755 : début de l’expropriation et de la déportation impitoyable des Acadiens par les Anglais, connue sous le nom de « Grand dérangement ». Les Acadiens, Français installés en Amérique du Nord, peuplaient plusieurs régions du Canada actuel. La plupart d’entre eux furent victimes de ce « nettoyage ethnique » par les Britanniques : 15 000 déportés environ, dont beaucoup mourront au cours de ces tribulations, et dont de nombreuses familles furent dispersées.

1792 : fin des « Massacres de septembre », commencés trois jours plus tôt.
Plus de 1 500 « suspects » ont été exécutés par la République dans les prisons parisiennes.

1793 : Bertrand Barrère de Vieusac, président de la Convention, déclenche une nouvelle vague d’arrestations. Il fait voter un décret stipulant : « la Terreur est à l’ordre du jour ». 12 000 personnes périront sans jugement parmi les 40 000 qui disparurent pendant la période.

1914 : héraut de Jeanne d’Arc et chantre de la patrie charnelle, l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, tombe d’une balle en pleine tête à Villeroy (Seine-et-Marne), à la veille de la bataille de la Marne, alors qu’il entrainait ses hommes.
Après sa mort, Maurice Barrès écrit :
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C’était un… 4 septembre

1870 : Léon Gambetta et Jules Ferry proclament la IIIe République (qui durera jusqu’au 10 juillet 1940), alors que les troupes françaises subissent une déroute face aux Prussiens et que Napoléon III a dû capituler deux jours plus tôt à Sedan.

1944 : Le gouvernement anglais décide le renvoi en Union soviétique de tous les réfugiés russes faits prisonniers par les troupes alliées (dont des rescapés de l’armée Vlassov). Le 31, un bateau dépose à Mourmansk le premier contingent de « rapatriés ». Ceux-ci sont aussitôt dirigés vers le Goulag.

1984 : Jean-Pierre Stirbois, candidat du Front national (non dédiabolisé, c’est-à-dire antisystème), réalise la première percée électorale du parti en obtenant 17% des suffrages à Dreux (Eure-et-Loir). C’est le « tonnerre de Dreux ».

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La justice n’est pas toujours sévère aux Etats-Unis… Et quelques statistiques raciales

L’assassin Ronald Exantus

On a généralement l’image, en France, d’une justice américaine très sévère, pour tout le monde, sans privilèges. La réalité est plus nuancée.

Exemple :

Dans la nuit du 6 décembre 2015, un Noir nommé Ronald Exantus était entré dans une maison du Kentucky et avait attaqué la famille à coups de couteau.
Il a gravement blessé le père et ses deux jeunes filles ; quant au fils de six ans, il a été poignardé à plusieurs reprises à la tête avec une telle force que la lame du couteau s’est pliée. Quelle haine, quelle rage chez cet homme qui a choisi une famille blanche pour cible.
L’assaillant a été condamné à 20 ans de prison en 2018, après avoir été déclaré non coupable du meurtre pour cause de folie, et coupable avec circonstances atténuantes (folie) des accusations d’agression.
Mais il vient d’être libéré, à 42 ans, à la moitié de sa peine, pour bonne conduite… Il est donc libre.
Le père du garçonnet assassiné est lui en dépression : « je reste au lit. Je veux seulement mourir ».
Quelques images en anglais :

Pour rappel, quelques données concernant les meurtres aux Etats-Unis (où les statistiques ethniques sont autorisées) :

Les femmes noires commettent pas loin de deux fois plus de meurtres que les hommes blancs. Pour les hommes noirs, c’est 18 fois plus.

Et aussi :

Enfin, pour les gauchistes et soraliens qui considèrent que ces chiffres sont dus à la pauvreté, ce graphique qui représente le pourcentage d’être incarcéré aux Etats-Unis un jour donné, en fonction du rang de revenu des parents :

Les Noirs qui sont dans les 1% des familles les plus riches aux États-Unis commettent autant de crimes que les Blancs qui sont dans les 35% les moins riches.
La race compte plus que la classe.

Images d’une rentrée scolaire dans le XVe arrondissement parisien – Elisabeth Borne aux anges

Le ministre de l’Education [sic] nationale [sic] Élisabeth Bornstein a ouvert les portes et accueilli les élèves de l’école Élisabeth Vigée Le Brun, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris (l’un des plus français…).

Mais le grand remplacement est un fantasme d’extrême-droite d’après la caste médiatico-politique…
Un internaute note qu’on a rarement vu la sévère Elisabeth Bornstein, cette socialiste étrangère adepte du cosmopolitisme, aussi radieuse.

« Fête de Ganesh » à Paris (video et commentaire)

La caste médiatico-politique nie l’identité française (et les identités régionales et locales), par contre toutes les identités de la planète sont invitées à venir s’exprimer dans cette décharge qu’est devenue la France.

Exemple à Paris, où des Indiens célèbrent la fête de leur dieu Ganesh, idole au corps humain et à tête d’éléphant…
Comme le commente un internaute, ils « ont fracassé des noix de coco sur le bitume pour honorer le dieu Ganesh. Certes, ça reste plus hygiénique que la fête où ils se jettent des excréments de vache, mais ce genre de culte n’a rien à faire sur la voie publique en France. Qui paie… »
Oui, qui paie le nettoyage ?


Un autre internaute remarque plus radicalement :
« Grouillement lovecraftien. Devant ces images, l’Européen ressent l’angoisse fondamentale de la rencontre avec les âges antédiluviens d’avant la civilisation, et des rites collectifs hallucinés de la ruche humaine sacrifiant à des idoles monstrueuses et contre-nature. On a l’impression d’une faille anthropologique et temporelle qui s’est ouverte au milieu de nos rues. Quel enfer. »

C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe

[Un texte tiré de la revue L’Héritage]

Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

Rien n’est plus vrai, en effet.

La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

Citons le cas de la princesse de Lamballe. Continuer la lecture de « C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe »

Mort du militant non-conformiste Horst Mahler : un parcours radical

Il a passé plus du quart de sa vie derrière les barreaux : dix ans en tant que communiste, le reste en tant que nationaliste et dissident.

Il y a un peu plus d’un mois, l’Allemand Horst Mahler est mort, à l’âge de 89 ans.

Avocat et jeune militant d’extrême-gauche, il fut membre fondateur de l’organisation révolutionnaire violente nommée « Fraction armée rouge », en 1970. Participant à des braquages et à une évasion du fameux Andreas Baader, il fut arrêté la même année et subit dix ans de prison.
En fréquentant la bibliothèque du pénitencier, il se détourne du marxisme.

En 2000, il rejoint officiellement le NPD, parti nationaliste radical allemand, pour quelques années.
Devenu révisionniste, il est condamné à diverses reprises, notamment pour des propos tels que « que nous (l’Allemagne) ayons systématiquement assassiné six millions de juifs est un mensonge » ou qualifiant le génocide des Juifs de « plus énorme mensonge de l’histoire du monde ». D’une ténacité à toute épreuve, il persévère dans ses déclarations, malgré la succession des condamnations.
Il effectue de la prison en 2007 et 2008 pour des propos ou gestes jugés provocateurs et est ensuite plus durablement incarcéré en 2009, et maintenu enfermé malgré des problèmes de santé : en 2015, il subit une amputation du bas de la jambe.
Puis, après presque deux ans de liberté provisoire pour raison médicale, il est arrêté en Hongrie (livré par le pouvoir d’Orban), et enfermé jusqu’en 2020.

Il aura donc passé dix années en prison pour violences communistes, et davantage pour délits d’opinion « d’extrême-droite ».

C’était un 2 septembre : les Massacres de Septembre, …

1792 : début des massacres de septembre : plusieurs milliers de personnes sont exécutées par les républicains, essentiellement des prisonniers parisiens, dont des centaines de prêtres.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence.
Dans les prisons, pendant les sept jours que durèrent les massacres, les tueurs firent preuve d’un zèle, d’une ardeur dont témoigne cette réflexion de Billaud-Varenne : Je crois, ma parole, que le sang grise ces gaillards-là mieux que le bon vin!
Seul Marat grognait, trouvant qu’on n’allait pas assez vite en besogne et que trop d’ennemis du peuple échappaient aux sabres et aux piques.
A la Conciergerie et au Grand Châtelet, le tribunal populaire renforça les effectifs des « travailleurs » (tueurs) en offrant la liberté aux détenus de droit commun, à la condition qu’ils « travailleraient » à leur tour.
Parmi les détenus libérés sous condition à la Conciergerie, on comptait une soixantaine de femmes. Elles « travaillèrent » avec autant d’ardeur que les hommes et formèrent ensuite le noyau de la troupe de révolutionnaires en jupon, connues sous le nom de tricoteuses.
Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort.
Le souvenir de cet épisode fondateur de la République permet de garder en tête la nature totalitaire et meurtrière de ce régime, qui n’hésitera pas à recommencer quand il se sentira menacé.
Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.

1914 :
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C’était un 1er septembre…

459 : mort de saint Siméon le Stylite, en Cilicie, qui fut l’un des plus étonnants anachorètes. Il finit sa vie en restant, pour mieux prier Dieu, pendant plus de trente années au sommet d’une colonne dont la largeur permettait tout juste de se tenir debout ou assis, mais pas couché. Il mourut en position de prière, les mains jointes et les yeux fermés, de sorte que ses fidèles mirent deux jours à se rendre compte de sa mort.

1557 : mort, à Saint Malo, du marin Jacques Cartier, qui avait découvert le Canada.

1715 : mort à Versailles de Louis XIV, roi de France depuis 1643.

1870 : bataille de Bazeilles, dans les Ardennes, au cours de laquelle une poignée d’officiers et une trentaine de marsouins, presque tous blessés et retranchés dans une maison, stoppent l’avancée des soldats bavarois qui ont pour ordre de prendre la ville. Les combats durent depuis la veille et les Français luttent à un contre vingt. Quand, faute de munitions, les Français se rendent, six cents cadavres gisent autour de la vieille auberge Bourgerie.
Ce jour, les Prussiens emportent une victoire décisive.

« Les dernières cartouches », tableau d’Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville illustrant la défense de l’Auberge Bourgerie à Bazeilles.

1889 : Jean Jaurès, icône de la gauche, déclare dans son Programme économique, en parlant du libre-échange : « il sacrifie les producteurs aux échangeurs, aux transporteurs, aux manieurs d’argent, à la banque cosmopolite. Il livre aux frelons juifs le miel des abeilles françaises ».
Quand les établissements scolaires et avenues nommés en son honneur seront-ils débaptisés ?

1940 : création, par Eugène Deloncle, du Mouvement Social Révolutionnaire (regroupant nombre d’anciens cagoulards), avec Jacques Corrèze et Eugène Schueller (futur patron de L’Oréal).  Graviteront aussi autour du MSR Georges Soulès (Raymond Abellio) et Henry Charbonneau, haute figure nationaliste d’avant-guerre.

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