[Tribune libre] Les évêques n’osent plus parler de Dieu

Ci-dessous une intéressante tribune libre (plus religieuse que politique) d’un de nos lecteurs, sur le fait que les évêques de France contestent le projet de parodie de mariage homosexuelle, sans jamais prononcer le nom de Dieu. Matière à réflexion.

« Une question hante depuis quelques semaines les catholiques français : les évêques de notre pays croient-ils encore au moins en l’existence de Dieu ? Si oui, comment expliquer qu’une bonne partie d’entre eux ne mentionnent même pas Son Nom dans leurs interventions contre la dénaturation du mariage programmée par le gouvernement socialiste ?

Il y a des exceptions, notamment le cardinal Barbarin. Mais on reste étonné de la tonalité très laïque de la plupart des interventions épiscopales : pour eux, comme pour les hommes politiques franc-maçons ou les instituteurs de l’école athée, le nom de Dieu semble devenu un gros mot, une obscénité, un blasphème (car notre très tolérante République française supporte difficilement le blasphème anti-laïcité).

On dira qu’il n’est pas nécessaire d’invoquer la loi de Dieu pour noter qu’un mariage a toujours été, en tout lieu et en tout temps, l’union d’un homme et d’une femme ; pour rappeler que l’homosexualité est stérile par nature ; pour affirmer qu’un enfant, conçu d’un père et d’une mère, a besoin des deux pour son éducation.
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Le nationalisme est-il une idolâtrie ?

Nos estimés confrères du blog Les intransigeants ont, lors d’un entretien à l’hebdomadaire Rivarol, cru bon d’attaquer à nouveau le nationalisme*. Le directeur du Renouveau français – le mouvement nationaliste d’inspiration contre-révolutionnaire et chrétienne – leur a répondu par le bref texte ci-dessous (paru dans le numéro suivant) :

« Dans l’entretien paru dans le numéro du 5 octobre de Rivarol, nos amis Intransigeants dénoncent le nationalisme d’une façon très malheureuse, qui appelle réaction.

En effet, ils réduisent cette démarche à une idolâtrie de la nation, alors que ce n’est là qu’une possible mais fort rare – et bien sûr condamnable – dérive du nationalisme.
Un sain nationalisme, a fortiori un nationalisme chrétien, ne fait pas de la nation un absolu métaphysique. Il se donne simplement pour but de défendre l’héritage et le bien commun national (qui est la finalité de la « société politique » ) : c’est bien le rôle du pouvoir politique, aujourd’hui défaillant.
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Vatican II, cinquante après.

Ce concile atypique, qui a révolutionné l’Église dans divers domaines et largement contribué à la déchristianisation, fait particulièrement l’objet d’études et de controverses en cette année anniversaire.

Parallèlement, le Vatican confirme que les négociations, en vue d’un ralliement de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (principale organisation de prêtres traditionalistes), sont rompues : Benoît XVI lui-même voulant que la FSSPX accepte les textes du concile et l’enseignement pontifical qui a suivi, mais celle-ci refusant toujours.
La FSSPX ne sort pas indemne de la tentative de rapprochement qu’a mené son supérieur, Mgr Fellay, contre l’avis d’une partie importante du clergé de la FSSPX (notamment français) et des trois autres évêques de la Fraternité. L’unité de cette société est ébranlée en dépit des apparences et l’autorité de Mgr Fellay remise en cause par certains clercs, notamment le célèbre Mgr Williamson ou ce groupe de prêtres sud-américains réclamant la démission du supérieur général.
De son côte, l’Institut du Bon Pasteur issu d’une scission de la FSSPX en 2004, et évoluant sous l’autorité de Rome, traverse une crise ouverte grave (dans laquelle la question de Vatican II compte), son fondateur et supérieur étant contesté par la moitié des dirigeants (dont on peut connaître le point de vue ici) de l’institut. Ambiance…

Pour en revenir à Vatican II lui-même, vous pouvez trouver ci-dessous le point de vue traditionaliste radical de Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol :

« LES CINQUANTE ANS DE VATICAN II : UN DEMI-SIÈCLE CATACLYSMIQUE

Cinquante ans se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome de 2 381 évêques venus du monde entier (pays communistes excepté) à l’appel de Jean XXIII pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le cardinal Benelli, d’« église conciliaire » ou comme Paul VI de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le cardinal Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Eglise avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.

LE CULTE DE L’HOMME

Le concile a introduit une nouvelle manière de se situer par rapport à Dieu.
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Quand Estrosi feint de s’opposer au « mariage » gay…

Christian Estrosi s’exprimait aujourd’hui, au micro de RTL, sur le sujet du « mariage » homosexuel. S’il a déclaré ne pas être « favorable » à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, le maire UMP de Nice a néanmoins estimé que, si la loi était votée, il fallait « la respecter« , soulignant qu’il serait « respectueux des lois de la République » et qu’il ne s’opposerait donc pas à la célébration d’un mariage homosexuel s’il devenait légal. Christian Estrosi refuse en effet de passer pour « rétrograde sur le fond sur ce sujet« , alors même qu’il « célèbre devant Marianne les pacs signés devant les tribunaux de grande instance ».

En adoptant un discours aussi convenu, l’ancien ministre feint d’ignorer les enjeux sous-jacents à la polémique suscitée par ces maires qui refuseront de célébrer demain le « mariage » homosexuel. Car ce qui en jeu, ici, c’est évidemment le maintien de la distinction entre le légal et le légitime.
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Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce »

[Tribune libre] Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture sous la présidence de Nicolas Sarkozy, était ce matin l’invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1. Interrogé sur le mot de Richard Prasquier, président du CRIF, lequel avait comparé l’islamisme au nazisme, Bruno Le Maire a condamné ces propos, fustigeant « les langages d’émotion, les langages sans mesure », et leur préférant « un langage de raison », qui évite les « comparaisons qui ne sont pas acceptables ». « Toute exagération est contre-productive » explique-t-il, déclarant que « l’Islamisme radical ne se combattra pas avec des formules à l’emporte-pièce ».

Certes. Et pourtant, le discours de Bruno Le Maire suscite un certain malaise. Car enfin, ces « formules à l’emporte-pièce », ces « exagérations », ces « langages sans mesure », n’en a-t- il pas usé et abusé lui-même lorsqu’il s’agissait de combattre la droite nationale ? Comme alors il était convenu, pour disqualifier l’adversaire, de lui accoler les plus ignobles épithètes. Que de poncifs éculés n’ont-il pas été assénés, inlassablement relayés dans les médias, dans le but de discréditer dans l’opinion l’opposition nationale. La rhétorique était facile : « fasciste, nazi, raciste… » Autant d’étiquettes dont l’usage témoigne d’une attitude irrationnelle, voire pavlovienne, qui ne dispose certes pas au débat d’idée, mais qui dispense en revanche, et c’est tellement plus commode, de rechercher des arguments. Continuer la lecture de « Bruno Le Maire et « les formules à l’emporte pièce » »

Manuel Valls à propos des nouveaux terroristes : « Il ne s’agit pas d’étrangers, il s’agit de français musulmans »

[Tribune libre] Manuel Valls s’inquiète. Après le démantèlement, samedi, d’une cellule islamiste radicale, le ministre de l’intérieur a reconnu qu’en France, le premier risque terroriste était représenté par des jeunes qui y avaient grandi, moins que par des étrangers. Comment peut-il feindre cependant d’ignorer les implications d’un tel constat ? Car ces Français ne le sont pas devenus par voie de filiation, pas davantage qu’ils n’ont  recherché à être adoptés par une nation dont ils refusent obstinément l’héritage historique et culturel. Ces gens ne sont fils de France ni par le sang reçu, ni même par l’assimilation; ils ne s’inscrivent assurément pas dans la lignée de nos pères, ces héros qui ont façonné la France en faisant de leurs enfants des dépositaires. La France n’est pourtant pas un terrain vague où toutes les communautés peuvent venir planter leur tente, elle n’est pas une simple addition de catégories : elle est une terre chargée d’histoire qui fait de nous des héritiers; elle est une communauté de destin qui s’enracine dans un passé commun. Or ces terroristes, devenus français par voie migratoire puis administrative, ne sont pas issus de ce passé français, ni ne se le sont appropriés pour faire leur le destin commun que nous construisons sur le socle de notre histoire séculaire. Français de papier, ils ne le sont pas devenus de coeur.
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François Lebel (UMP), à propos du « mariage » gay : « Comment s’opposer demain à la polygamie en France ? »

François Lebel, maire UMP du 8ème arrondissement de Paris, s’oppose fermement au projet de législation du « mariage » homosexuel. Dans une tribune, déclarant qu’il ne procèdera « personnellement à aucun mariage de cette nature« , il exprime ses craintes à propos « des pires dérives » polygame, pédophile et incestueuse, auxquelles la société sera désormais exposée « si le tabou immémorial du mariage hétérosexuel vient à sauter« .

Paroles fermes, à rebours de l’idéologie destructrice des valeurs et des structures traditionnelles, laquelle domine aujourd’hui l’opinion et les médias, elles valent déjà à son auteur les invectives éculées d’une certaine presse bien pensante : « Un élu UMP dérape sur le mariage homosexuel » titre ainsi Libération. Oui, mais pour constater un dérapage, il faut d’abord admettre l’existence d’un sentier balisé, duquel on se détournerait en dérapant.
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Le réveil des esprits libres ?

Décidément, entre le Boulevard Voltaire de Robert Ménard qui, sur le terrain journalistique, entend s’émanciper du « médiatiquement correct« , et la « Droite Forte » de Guillaume Peltier qui, sur le terrain politique, désire « démocratiser les chaînes du service public » et « libérer l’information en garantissant l’embauche de journalistes de droite« , il semble qu’un vent de réaction souffle à droite, et que certains feignent de découvrir la domination culturelle de la gauche sur l’opinion, la politique, et les médias…

Il reste qu’invoquer la liberté d’expression, si chère à Robert Ménard, lorsque le rapport de force est défavorable, relève de la stratégie ; mais l’ériger en principe idéologique, c’est sombrer dans le relativisme dès lors que l’on ne voit derrière les idées que des opinions, toutes égales, et qu’on laisse ainsi entendre que la vérité en tant que telle est inaccessible, voire inexistante. Si en revanche toutes les idées ne se valent pas, qu’elles n’ont pas la même valeur, alors elles ne sauraient jouïr non plus des mêmes droits de diffusion. « Chacun voit midi à sa porte », nous rétorquera-t-on. Mais le même s’indignera que les idées nazies puissent faire l’objet d’une profusion sans entraves : une telle indignation ne suggère-t-elle pas, fût-ce tacitement, l’existence d’une échelle des valeurs ?

Là est toute la contradiction :
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Voltaire, chantre de la liberté d’expression… vraiment ?

[Tribune libre] Un lecteur nous adresse, en exclusivité, sa Lettre ouverte aux animateurs du nouveau site « Boulevard Voltaire », dirigé par Robert Ménard et qui se veut un nouveau vecteur de réinformation, en pointe dans le combat pour la liberté d’expression :

« Apparemment, pour vous, Voltaire est synonyme d’opposition à l’intolérance et au fanatisme.
Le problème, c’est que, dans la réalité, ce fut l’inverse : Voltaire fut ultra-intolérant et ultra-fanatique.
Le grand journaliste libre de cette époque, c’est Fréron.
Fréron contre qui Voltaire n’a pas hésité à requérir la censure et la prison.
Voltaire a d’ailleurs réussi : Fréron a vu son journal interdit plusieurs fois par la censure et il a même été embastillé à plusieurs reprises. Inutile de dire que Voltaire n’a jamais réclamé sa mise en liberté…
Voltaire a essayé de faire taire par la censure tous ceux qui le critiquaient.
Chacun sait que la fameuse phrase qui lui est attribuée sur sa prétendue résolution de se battre pour ceux qui ne pensaient pas comme lui est un FAUX. Non seulement il n’a jamais dit ça, mais il a démenti cette attitude par tous ses actes
La seule liberté de parole dont Voltaire se souciait, c’était la sienne propre et celle de ses amis. Les autres, il les écrasait.
Il s’est servi de Calas pour sa publicité personnelle, mais il a écrit, dans ses lettres privées, tout le mépris qu’il avait pour lui.

Bien sûr, Voltaire a brandi le mot « tolérance ». Mais c’était la tolérance pour lui seul. Non pour les autres. Fréron l’avait bien deviné, qui écrivait en 1772 :
« Si les sages philosophes du siècle, qui réclament la tolérance avec tant de chaleur et d’intérêt parce qu’ils en ont le plus grand besoin, étaient eux-mêmes à la tête du gouvernement et se voyaient armés du glaive de la souveraineté, ils seraient peut-être les premiers à sévir contre tous ceux qui auraient l’audace de contredire leurs opinions. »
Et encore :
« Jamais peut-être il n’a coulé autant de sang qu’ils en feraient couler eux-mêmes ! » Continuer la lecture de « Voltaire, chantre de la liberté d’expression… vraiment ? »

« Le stratagème européen pour la France »

[Tel est le titre d’une tribune que nous envoie un lecteur et que vous pouvez lire ci-dessous.
Bien entendu, elle n’engage pas la rédaction de Contre-info, mais peut-être le support d’une saine réflexion.
Vous aussi, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos analyses ou vos documents.
Les commentaires sont ouverts.
]

« Il est toujours amusant de voir nos hommes politiques proclamer dans les médias leur amour inconditionnel de la France et laisser entendre, dans le même temps, que notre nation n’est pas assez mâture ni assez importante pour s’en sortir par elle-même. Pour eux, la conclusion est toute trouvée : il faut impérativement que notre pays se fonde dans un ensemble continental voué au mondialisme et fusionne avec Malte ou la Slovénie pour continuer à exister. La contradiction entre leur patriotisme de façade et leur européisme échevelé est évidente, mais il ne suffit pas de constater cette incohérence sans nul doute voulue. Encore faut-il comprendre et démontrer en quoi l’Union européenne est directement nocive pour la France (tout comme elle l’est pour toutes les nations du continent). Et le stratagème conçu par Bruxelles et nos dirigeants européistes est redoutable. Un certain nombre d’analyses s’y sont déjà attelées mais celle-ci entend apporter sa pierre à l’édifice en montrant à quel point cette stratégie est aussi raffinée que dangereuse.

Le danger le plus évident : la disparition de notre mode de vie
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Entretien avec Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

Contre-info diffusera désormais davantage d’entretiens avec des responsables et personnalités.
Aujourd’hui, nous interrogeons le secrétaire général du Parti de la France, principale structure de l’« Union de la Droite nationale », dont on peut consulter les résultats détaillés lors du scrutin de dimanche dernier ici. Les commentaires sont ouverts.

Contre-info : Comment analysez-vous le score décevant des candidats de l’« Union de la droite nationale » (Parti de la France, MNR, Nouvelle droite populaire) ?

Thomas Joly : Ne nous voilons pas la face, nos résultats sont effectivement très décevants.
Nous ne parvenons pas à remplir notre objectif minimal qui était d’obtenir au moins 1% dans 50 circonscriptions pour accéder à une petite subvention publique annuelle qui nous aurait facilité la tâche pour nos dépenses matérielles et militantes afin de mener notre action politique.
Les raisons sont multiples : l’abstention massive qui a favorisé les partis du Système et exposés médiatiquement, l’apathie de nos compatriotes face à la colonisation migratoire et la ruine de notre pays, l’illusion de voter « utile » en préférant le candidat du Front mariniste (quel qu’il soit) à celui du Parti de la France, la proximité des élections législatives avec les Présidentielles qui démobilise complètement l’électorat protestataire,…
Même si nous ne sommes pas parvenus à émerger électoralement lors de ces législatives, comme d’ailleurs tous les « petits » partis qui ont été laminés et dont la plupart ont fait des scores inférieurs aux nôtres, nous avions le devoir de tenter le coup. Personne d’autre ne portait nos idées.
Seuls les candidats de l’Union de la Droite Nationale défendaient clairement un projet de droite nationale, européenne, identitaire et fermement opposé à la colonisation migratoire de la France (d’où notre slogan « La France aux Français »).

Cela va-t-il influer sur votre ligne politique et stratégique ?
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Réflexions suite à la série de meurtres dans le sud

Billet d’humeur de Thibaut de Chassey, directeur du RF.

« La série de meurtres qui a frappé la région toulousaine a donné lieu à un spectacle politico-médiatique aussi grotesque que révélateur.

Pendant deux jours, le pays s’est arrêté de vivre suite à ces événements tragiques :
les candidats à l’élection ont fait semblant de suspendre leur campagne, les médias ont saturé les cerveaux, certaines entreprises et administrations ont pris des décisions incongrues, tel le CSA qui annoncé reporter « sa décision sur l’attribution de nouvelles chaînes sur la télévision numérique terrestre »…
Après avoir voulu leur faire « parrainer » un enfant juif déporté en 2008, le président Sarközy a encore essayé de traumatiser les élèves de France en leur expliquant que ce sont eux qui auraient pu être assassinés. Même en Italie, les enfants ont dû observer une minute de silence.
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Campagne idéologique scandaleuse

 Suite à une nouvelle campagne d’affichage dans les transports en commun par une association « féministe » , nous publions l’intéressante opinion d’une lectrice.

« L’égalité est l’ambition des médiocres

Actuellement est lancée la campagne du « pacte pour l’égalité », présentée par le « laboratoire de l’égalité » (association créée en 2010), à travers des affiches et un film diffusé à la télévision, au cinéma et sur internet. Ce pacte propose aux candidats à la présidentielle une série de mesure pour « l’égalité homme/femme ».

Cinq affiches peuvent être vues dans les transports en commun. Le laboratoire de l’égalité prétend que « 70 % des Français souhaitent que l’égalité homme/femme soit au cœur du débat présidentiel », d’où la nécessité vitale d’une importante campagne de sensibilisation. Admettons…
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Malte cède à son tour sur le divorce

Avec le Vatican et les Philippines, l’île de Malte était l’un des derniers Etats au monde à ne pas avoir légalisé le divorce.
Sur cette île décrite comme à 95% catholique (?), la séparation légale était possible mais le « remariage » très difficile.
Mais après que les Maltais ont, lors d’un récent référendum (à valeur purement consultative) approuvé à 53% le projet de légalisation du divorce, c’est le parlement qui vient de voter une loi en ce sens. Malgré l’opposition du parti nationaliste au pouvoir (dont des députés ont fait défection à la consigne) et de l’Eglise catholique. (source)

A ce propos, nous vous proposons une tribune libre d’un lecteur de Contre-info :

Le détraqué norvégien est un fils de divorcé
 
Ce qui est passionnant, dans la façon dont les médias ont présenté les récents attentats norvégiens, c’est qu’on y voit, gros comme une maison, tous les préjugés de nos journalistes occidentaux.
1) Premier préjugé : l’anti-religion. S’il y a un attentat, c’est nécessairement la faute à la religion. Si ce n’est pas l’islam, alors c’est le « fondamentalisme chrétien ». La religion est la source de toutes les guerres et tous les terrorismes, chacun sait ça.
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