Vatican II, cinquante après.

Ce concile atypique, qui a révolutionné l’Église dans divers domaines et largement contribué à la déchristianisation, fait particulièrement l’objet d’études et de controverses en cette année anniversaire.

Parallèlement, le Vatican confirme que les négociations, en vue d’un ralliement de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (principale organisation de prêtres traditionalistes), sont rompues : Benoît XVI lui-même voulant que la FSSPX accepte les textes du concile et l’enseignement pontifical qui a suivi, mais celle-ci refusant toujours.
La FSSPX ne sort pas indemne de la tentative de rapprochement qu’a mené son supérieur, Mgr Fellay, contre l’avis d’une partie importante du clergé de la FSSPX (notamment français) et des trois autres évêques de la Fraternité. L’unité de cette société est ébranlée en dépit des apparences et l’autorité de Mgr Fellay remise en cause par certains clercs, notamment le célèbre Mgr Williamson ou ce groupe de prêtres sud-américains réclamant la démission du supérieur général.
De son côte, l’Institut du Bon Pasteur issu d’une scission de la FSSPX en 2004, et évoluant sous l’autorité de Rome, traverse une crise ouverte grave (dans laquelle la question de Vatican II compte), son fondateur et supérieur étant contesté par la moitié des dirigeants (dont on peut connaître le point de vue ici) de l’institut. Ambiance…

Pour en revenir à Vatican II lui-même, vous pouvez trouver ci-dessous le point de vue traditionaliste radical de Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol :

« LES CINQUANTE ANS DE VATICAN II : UN DEMI-SIÈCLE CATACLYSMIQUE

Cinquante ans se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome de 2 381 évêques venus du monde entier (pays communistes excepté) à l’appel de Jean XXIII pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le cardinal Benelli, d’« église conciliaire » ou comme Paul VI de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le cardinal Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Eglise avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.

LE CULTE DE L’HOMME

Le concile a introduit une nouvelle manière de se situer par rapport à Dieu.
Continuer la lecture de « Vatican II, cinquante après. »

Tout un symbole : un diocèse français s’apprête à vendre une église… à des musulmans.

De nombreuses églises restent désormais vides le dimanche, victimes de la déchristianisation à laquelle a d’ailleurs contribué une bonne partie du clergé français, avec sa nouvelle approche de la religion et ses lubies gauchisantes.

Mais ça ne suffit pas à certains évêques : il faut encore parfois qu’ils facilitent l’installation de la nouvelle religion.

Ainsi, on apprend que dans le Cher, à Vierzon, l’église Saint-Eloi a été mise en vente au prix de 170 000 €, et qu’une association marocaine a pris contact avec la paroisse. Leur objectif : transformer l’église en mosquée.
Il est vrai que le bâtiment est « situé dans un quartier qui a vécu de grands bouleversements démographiques » comme le dit pudiquement Le Berry.

Le lycée Saint Stanislas de Nantes et la Gay Pride

Le lycée Saint Stanislas de Nantes avait déjà fait parlé de lui en septembre dernier, lorsqu’un professeur avait « changé de sexe », suscitant la réaction de la section nantaise du Renouveau français. Voici désormais la lecture que cet établissement « catholique » propose en accès libre pour les plus jeunes. Un élève de ce lycée nous envoit en effet une photo (ci-dessous) prise d’une page du magazine Citoyen Junior, « revue juridique pour enfant », disponible au CDI de Saint Stanislas.

Après la défense du transexualisme et de la Gay Pride, les parents qui scolarisent leurs enfants dans ce lycée sont en droit de s’interroger sur que leur réserve demain l’Enseignement « Catholique » de Nantes…

Cliquer dessus pour agrandir

La conférence épiscopale de France contre « l’homophobie »

Les évêques de France se sont rapidement pris les pieds dans le tapis à propos du débat sur le projet de parodie homosexuelle de mariage.
Alors qu’on a assisté à des velléités de résistance ça et là, la Conférence épiscopale française vient de publier jeudi un long document officiel en bonne partie affligeant.

Le « conseil famille et société » de la Conférence y déclare par exemple que «L’Église se veut accueillante à l’égard des personnes homosexuelles et continuera à apporter sa contribution à la lutte contre toute forme d’homophobie et de discrimination
La première erreur est de reprendre le vocabulaire piégé du Système (intrinsèquement antichrétien et de gauche, faut-il leur rappeler) : homophobie et discrimination.
« Homophobie » ne veut rien dire en soi et comme tous les nouveaux termes construits avec le suffixe « phobie », il sert à condamner à peu de frais tout et n’importe quoi en jouant sur la peur d’être mal vu.

« Condamner toute forme de discrimination » est une absurdité totale, qui là aussi permet au Système d’interdire certaines discriminations (discriminer = faire un choix) tout en en pratiquant d’autres sans vergogne. La Conférence épiscopale a-t-elle oublié que la discrimination fait partie de la vie, que l’Eglise la pratique elle-même largement (par exemple entre baptisés et non-baptisés, dans l’accès à la prêtrise, etc.), et que le Christ lui-même y revient régulièrement (le bon grain et l’ivraie) ?

Par ailleurs, le sirupeux bla-bla épiscopal fait mal la distinction entre les personnes d’une part, qu’il faut plaindre et aimer (c’est-à-dire vouloir guérir), et d’autre part l’homosexualité que l’Ecriture et la Tradition ont toujours condamné dans les termes les plus vifs (sans parler de l’épisode relativement homophobe de Sodome et Gomorrhe).

En reprenant la rhétorique absurde de la Gauche, les évêques modernistes de France se placent naturellement à sa remorque. Rien de nouveau sous le soleil, et la crise de l’Eglise est loin d’être finie.

  • Publié par surprise, jeudi en fin d’après midi, un long document issu du «conseil famille et société» de la conférence des évêques de France affirme «refuser l’homophobie» et cherche à «entendre la demande des personnes homosexuelles» en vue d’«ouvrir un vrai débat» sur le projet de loi sur le mariage homosexuel.

    Signé par les douze personnes de ce conseil (quatre évêques dont Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, mais aussi le psychanalyste Jacques Arènes, et la religieuse Geneviève Médevielle, professeur de théologie morale), ce document ne concède toutefois rien à la position de l’Église catholique – «le discours en faveur de l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe part d’une vision tronquée du droit» – mais cherche à approfondir comme jamais toutes les dimensions du problème posé afin d’aboutir à une «solution originale qui fasse droit à la demande de reconnaissance des personnes homosexuelles sans pour autant porter atteinte aux fondements anthropologiques de la société». Car «une évolution du droit de la famille est toujours possible».

    Le premier problème soulevé est en particulier celui de l’absence de «langage partagé» sur le sujet. «Les discours, parfois idéologiques, se croisent» déplore l’Église de France dont celui consistant «à penser que le mariage est ordonné à la fondation d’une famille et qu’il ne peut donc concerner que les couples hétérosexuels»… Le texte dénonce donc l’absence de «débat politique» et regrette que «si toute réticence ou interrogation devant cette réforme du droit de la famille est qualifiée a priori “d’homophobe”, il ne peut y avoir de débat au fond. Il en va de même lorsque la requête des personnes homosexuelles est disqualifiée a priori.»

    À ce titre, ce document – qui rappelle des enseignements validés par la Congrégation pour la Doctrine de la foi dès 1976 – appelle de façon très nette à «refuser l’homophobie». Il constate qu’«il n’est pas toujours facile d’assumer son homosexualité dans son milieu professionnel ou son entourage familial. Les préjugés ont la vie dure et les mentalités ne changent que lentement, y compris dans nos communautés et familles catholiques». Mais, estiment les signataires: «Le refus de l’homophobie et l’accueil des personnes homosexuelles, telles qu’elles sont, font partie des conditions nécessaires pour pouvoir sortir des réactions épidermiques et entrer dans un débat serein autour de la demande des personnes homosexuelles.» Il faut donc, insistent-ils encore, «entendre la demande des personnes homosexuelles».

    S’ensuivent des considérations sur «les limites du pacs (pacte civil de solidarité)» et sur la «recherche symbolique» de la part des couples homosexuels d’une «forme d’union plus solennelle» mais qui ne cherche à «ne garder du mariage que la sincérité et l’authenticité du lien amoureux». Soit «une vision très individualiste du mariage qui n’est pas celle du droit français». Sont également étudiées les «conséquences juridiques» de la réforme envisagée dont «la présomption de paternité» et le fait que «la loi ne doit pas mentir sur l’origine de la vie».

    Reste à évaluer l’autorité de ce texte. Il est qualifié dans une introduction écrite de «note de travail» par le porte-parole de l’épiscopat Mgr Bernard Podvin. Mais il est aussi extrêmement fouillé et se veut aux antipodes d’un débat déjà très clivé. De plus, alors que la polémique s’enflamme, aucune annonce officielle n’a curieusement été faite pour le présenter et le diffuser. Il a été publié, sans crier gare, sur le site de l’Église de France.

    Ce qui laisse supposer, compte tenu des différentes interventions d’un autre style contre ce projet de loi, menées ces derniers temps par les cardinaux André Vingt-Trois, président de la conférence des évêques, et Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, que des divergences existent dans l’Église de France sur la méthode à appliquer pour affronter cette question.

    LIRE AUSSI:

    » DOCUMENT (pdf) – Le texte publié par le conseil

    » Mariage gay: deux Français sur trois pour un référendum

    » Mariage gay: le Pape entend peser sur le débat

    » Les religions résistent au mariage gay

    » Mariage gay: polémique après les propos de Mgr Barbarin

  • Réagir à cet article

    Les commentaires sont limités à un maximum de 1500caractères.
    AvatarJEAN-PIERRE CANOTL’Église de France en refusant l’homophobie, ne tomberait-elle pas dans un piège sémantique ?

    Selon le Larousse, la phobie est décrite comme ;
    « La crainte déraisonnable à l’égard d’objets, de situation ou de personnes bien définis dont le sujet reconnaît le caractère injustifié mais dont il ne peut se débarrasser. Dans le langage courant c’est : une aversion vive ou une peur très vive de quelque chose ».

    Considérer comme le fait la loi, et comme l’accepte l’Église, que l’homophobie est un rejet, de l’homosexualité, y compris par la violence et par le verbe, revient dans un processus de victimisation des homosexuels à considérer que les homophobes sont anormaux ou malades et donc qu’ils doivent se soigner et ne pas se reproduire.

    La logique conduit donc à favoriser le mariage des sains et normaux que sont les homosexuels, qui au passage devront pour se reproduire se mettre à « cloniquer », et à soigner ou sanctionner les homophobes que la médecine ne pourrait débarrasser de leurs peurs irraisonnées.

    Le 28/09/2012 à 21:25 Alerter Répondre
    AvatarPhil860La terre est plate et le soleil tourne autour, c’est bien connu, d’ailleurs cet imbécile de Galilée ne prétendait-il pas le contraire ? il devait faire partie du lobby homosexuel qui prône la décadence et la fin de la civilisation…

    L’Eglise en est restée au XVIème siècle sur els questions sociétales, peut-être que dans 400 ans elle reconnaitra ses erreurs mais rien n’est moins sûr…

    Le 28/09/2012 à 18:03 Alerter Répondre
    Avatargaitun conseil: dialoguez avec l’Eglise d’ici et d’aujourd’hui.
    Autre point: ne pensez pas que toute nouveauté est un progrès, l’histoire l’a démontré. La question n’est pas une course à la « modernité » mais à la sagesse.

    Le 28/09/2012 à 22:12 Alerter Répondre
    AvatarPhil860Dites, pendant 10 ans que la droite était au pouvoir, elle avait tout le loisir d’organiser un « débat » sur le sujet, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ??? C’est un peu tard maintenant, le débat aura lieu pendant l’examen parlementaire du texte, qui sera voté car il y aura une majorité pour le voter. En fait, vous demandez un débat uniquement pour retarder l’inexorable et vous savez que c’est inexorable, car l’égalité entre citoyens est un bien nécessaire à la société.

    Le 28/09/2012 à 17:56 Alerter Répondre
    Avatargaitd’inexorable je ne vois que le réveil des consciences citoyennes pour qu’ait lieu le débat.

    Le 28/09/2012 à 22:14 Alerter Répondre
    Avatargaitj’ai lu le texte et je reconnais à l’Église bienveillance, clairvoyance et souci de vérité sur la question.
    Que les partisans du mariage gay fassent de même: regarder la question en face, la traiter de fond en comble. Là le débat changerait d’épaisseur.

    Le 28/09/2012 à 16:33 Alerter Répondre
    AvatarPhil860qui a amené le débat dans le caniveau ? les prélats et les politiciens de droite réactionnaires, et personne d’autre…

    Le 28/09/2012 à 17:42 Alerter Répondre
    AvatarPhil860L’Eglise, toujours aussi homophobe, propose en fait une solution discriminatoire, anti-républicaine et hyper-communautariste. [Ce commentaire respectant la charte du Figaro etc etc…]

    Le 28/09/2012 à 16:15 Alerter Répondre
    AvatarJean-Paul des FlandresDécidément, il ne fait pas bon appeler un chat, un chat dans ces commentaires pleins de trous… et trop souvent politiquement corrects, orientés, attaquant l’Eglise et ses membres.
    Ce n’est pas le sujet !
    Voir le catéchisme de l’élise catholique, articles 2357 à 2359.
    Tout y est dit.
    Il ne faudrait quand même pas dénier à ceux qui ne partagent pas le point de vue gouvernemental de s’exprimer, de le contester, d’opposer des arguments réels à des fantasmes égoïstes.

    Le 28/09/2012 à 16:09 Alerter Répondre
    AvatarPhil860L’Eglise, toujours aussi homophobe, propose en fait une solution discriminatoire, anti-républicaine et hyper-communautariste.

    Le 28/09/2012 à 16:02 Alerter Répondre
    AvatargaitMarteler est votre seul moyen de communiquer?
    et la condamnation votre seule position?

    Les arguments avancés par l’Église méritent mieux en retour.

    Le 28/09/2012 à 16:40 Alerter Répondre
    AvatarPhil860les « arguments » de l’Eglise ne valent pas une roupie dans notre république laïque…

    Le 28/09/2012 à 17:44 Alerter Répondre
    Avatargait« Il s’agit pour les catholiques d’apporter leur contribution à ce débat en tant que citoyens en se basant sur des arguments anthropologiques et juridiques ». Qu’avez-vous contre dans un principe de démocratie?
    Laïcité ne signifie pas museler les religions, ce serait du laïcisme (ou le fondamentalisme athée).

    Le 28/09/2012 à 18:33 Alerter Répondre
    AvatarRealpolitic« Don’t ask, don’t tell, en ce qui concerne les ordinations au moins.

    Le 28/09/2012 à 14:56 Alerter Répondre
    AvatargaitA de réelles dispositions au polyglottisme. Doit persévérer.

    Le 28/09/2012 à 16:17 Alerter Répondre
    AvatarRealpoliticMerci à vous. Je voulais faire allusion, un guillemet s’etant perdu en route, à la politique de l’armee americaine en matiere de recrutement similaire a celle du vatican.

    Le 28/09/2012 à 19:10 Alerter Répondre
    AvatardepresleC’est bien de refuser l’homophobie mais ça ne dispense pas l’Eglise de France de rappeler l’hexégèse, les écrits et lettres, textes, réflexions de ses ainés et docteurs(St.Paul, St.Augustin, Ste Thérèse d’Avila, St Jean de la Croix, Pascal etc) et plus récemment le nouveau cathéchisme de l’Eglise (écrit sous la direction du cardinal Ratzinger et non pas celui des évêques de FRAnce condamné par ce dernier et Jean Paul II)

    Ce que l’on attend de nos évêques en ces temps troublés ça n’est pas de tergiverser pour faire « politiquement correct » mais d’entrer dans le vif du sujet avec courage, clarté et détermination, pour montrer la voie au troupeau et plus géneralement à la société à l’écoute.

    Parceque Ss’ils ne le font qui le fera?!!!

    Le 28/09/2012 à 14:42 Alerter Répondre
    AvatarPhil860L’Eglise de France EST homophobe : comment prétendre accueillir pleinement une personne sans l’accueillir dans toutes les dimensions de son être, c’est à dire avec l’orientation affective et sexuelle qui est la sienne et tout ce qu’elle implique en terme de vie affective et sexuelle ?

    Le 28/09/2012 à 12:21 Alerter Répondre
    Avatargaitvous confondez approuver quelqu’un et l’aimer. D’

    Le 28/09/2012 à 15:52 Alerter Répondre
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Un film sur Monseigneur Lefebvre !

Après plusieurs années de préparation, va sortir dans une dizaine de jours un film documentaire consacré à monseigneur Lefebvre, « un évêque dans la tempête ».

Cet archevêque fut le fer de lance de la résistance catholique traditionaliste, face au modernisme qui a triomphé dans l’Eglise visible avec la révolution du concile Vatican II.

Regroupant de nombreux entretiens et archives d’époque, ce documentaire s’annonce comme un précieux témoignage sur un homme, une époque et une polémique qui fait toujours rage.

On peut déjà le commander en prévente sur la Librairie française.

Une projection publique aura lieu 2 jours avant la sortie officielle, dans le cinéma parisien du Grand Rex, le samedi 29 septembre 2012 à 16h00 (1, boulevard Poissonnière, 75002 Paris).

Ci-dessous la jaquette du DVD :
Continuer la lecture de « Un film sur Monseigneur Lefebvre ! »

FSSPX : Mgr Williamson exclu ?

C’est une information à mettre au conditionnel, pour l’instant il n’y a pas de confirmation officielle. En effet selon le site kreuz.net repris par Tradinews et le journal La Vie, Mgr Williamson serait exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.

kreuz.net est un blog traditionaliste allemand qui n’a pas l’habitude d’y aller « avec le dos de la cuillère », et dont les analyses sollicitent parfois un peu lourdement les informations sur lesquelles elles sont basées. Il faut donc prendre avec circonspection l’information que nous livre kreuz.net, à savoir que Mgr Williamson serait exclu de la FSSPX. Sur le forum Fecit, on lit que Mgr Williamson est (encore?) membre de la FSSPX – c’est ‘Ennemond’, le porte parole officieux de la FSSPX sur l’internet francophone, qui l’annonce. Et donc? Déjà viré? pas encore viré? Les prochains jours nous le diront. Nous donnons ci-dessous une traduction du message de kreuz.net

La chose est décidée: Mgr Richard Williamson est exclu Le seul résultat concret des négociations du Vatican avec la Fraternité Saint Pie X est qu’à l’avenir, il y aura deux Fraternités face à Rome. (kreuz.net) L’éveque Richard Williamson (72 ans) est exclu de la Fraternité Saint Pie X. C’est ce qu’à appris Kreuz.

Une patate chaude
La cause récente pour l’exclusion de Mgr Williamson serait les confirmations, faites par l’évêque sans autorisation, en août dernier en Amérique du Sud. Depuis des années déjà, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, essaye en vain de museler Mgr Williamson. On lui a demandé, par exemple, d’arrêter ses commentaires hebdomadaires par mail. Mais l’évêque les publie toujours.
Une autre Fraternité?
On peut s’attendre à ce que l’évêque fonde une nouvelle Fraternité, avec d’autres prêtres exclus. Ce ne serait ensuite qu’une question de temps avant qu’il ne sacre des évêques. On peut se poser la question de savoir s’il a le talent d’organisation et l’énergie qu’il faut pour construire une nouvelle structure. Il passe de plus pour égocentrique. Au regard des scénarios possibles, de nombreux observateurs estiment que l’exclusion de Mgr Williamson est une erreur fatale.

Film sur sainte Maria Goretti

En ce dimanche, voici un émouvant film sur cette jeune fille qui, à douze ans, préfèra mourir que de renoncer à sa chasteté, menacée par un voyou.

L’histoire :

« Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d’une famille de sept enfants.
En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.
Assunta, son épouse, décida de continuer la rude­ tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d’une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s’appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet.
Continuer la lecture de « Film sur sainte Maria Goretti »

FSSPX / Rome : Mgr Gerhard Ludwig Müller, nouvel interlocuteur de la FSSPX

C’est à lire ! Le mépris (voir la haine) de la tradition catholique est largement perceptible dans cet entretien. Il préconise que les quatre évêques de la FSSPX redeviennent de simples prêtres.

ZEIT online : La levée de l’excommunication de l’évêque Williamson négationniste continuera à provoquer des protestations. Sûrement le pape Benoît savait-il cela à l’avance ?
Mgr Gerhard Ludwig Müller : En apparence, le pape est responsable. Mais pour la levée d’une excommunication le processus est interne, le travail des comités est crucial. Le pape Benoît xvi, dans un geste généreux, a ouvert les bras.
ZEIT online : Comment a-t-il décidé de ce geste ?
Müller : Le Pape a reçu une demande urgente de la FSSPX pour que l’excommunication soit annulée. C’était pour lui un acte généreux de tendre la main à un groupe se tenant à la frontière de l’Église. Pour le pape, ce n’est en aucun cas le signe d’un accord avec l’antisémitisme de Williamson ou d’autres membres de la FSSPX. Leurs déclarations diffèrent des principes de l’Église catholique.

ZEIT online : Néanmoins, l’Église catholique et le pape sont dans une mauvaise position, car un négationniste de l’Holocauste semble être réhabilité.

Müller : Le Christ n’a pas racheté les personnes et fondé la communauté des chrétiens de sorte que nous fassions aujourd’hui une discrimination contre les autres religions. Les déclarations faites par Williamson sont insoutenables et n’ont pas le sens de ce qu’un vrai catholique peut représenter. Ces déclarations doivent être rejetées avec toute la détermination possible. De plus, on ne peut pas parler de réhabilitation…
L’évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Mueller, demande à la Fraternité Saint Pie X de suivre les procédures du droit canon.
ZEIT online : Pourquoi pas ?

« Inquisitio » : France 2 diffuse une nouvelle m[…] antichrétienne et pro-juive

payée avec les sous du contribuable bien sûr et basée sur la falsification de l’histoire.
Pourtant, « la Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe »…

Yves Darchicourt nous rapporte :

« Fidèle à ses engagements idéologiques, France 2 va projeter les huit épisodes de sa « série de l’été » qui, sous couvert des péripéties d’un « thriller moyenâgeux », semble surtout destinée à enfoncer le clou de la cathophobie dans les esprits : une finalité qui transparait dès les deux premiers épisodes avec l’arrivée des personnages principaux. Sur fond de grand schisme d’Occident et de peste noire, en Pays d’oc, vers la fin du XIVe siècle apparaissent ainsi :

● un méchant : le grand inquisiteur qui enfant regarde vicieusement sa mère se laver, veut par jalousie laisser se noyer son jeune frère et qui pour expier sa faute se crève un oeil; il apparaîta désormais avec un bandeau de borgne (comme il va sévir à Carpentras contre des juifs, suivez mon regard) ; quand même intelligent et cultivé, c’est un religieux chrétien fanatique, hanté par le Démon, tortionnaire et haineux ;

● un gentil : le jeune, beau et sémillant médecin juif de Carpentras, féru de son art, à la pointe des connaissances de l’époque, humaniste, bravant les interdits pour s’adonner à la recherche pour le bien commun, dévoué à ses malades et à sa malheureuse communauté qui vit dans la hantise de la spolitation, du bannissement et du bûcher ;

● une belle : la rousse flamboyante à la réputation de sorcière mais dont le nom chrétien cache en fait celui d’une juive aux connaissances de guérisseuse irremplaçables ;

● des faire-valoir : le pape d’Avignon (ambitieux, guerrier, cynique, spoliateur des juifs et que l’on voit surtout se baigner entouré de beautés dénudées), quelques cardinaux (surtout attachés à leur prébende), l’évèque de Carpentras (veule et concupiscent), le seigneur de Carpentras (brutal, injuste, blasphémateur, cruel), une nonne mystique attachée au pape de Rome (fausse miraculée, prétendue sainte femme acoquinée avec des brutes chargées de faire régner le chaos en Avignon en tuant des religieux et en répandant la peste).
Continuer la lecture de « « Inquisitio » : France 2 diffuse une nouvelle m[…] antichrétienne et pro-juive »

Démission de l’Eglise sur les jours fériés

Lu sur LSB :

L’Association nationale des directeurs des ressources humaines propose de permettre aux salariés de remplacer des jours fériés chrétiens par d’autres, à leur convenance. La proposition indique ni plus ni moins que trois jours fériés instaurés en raison de fêtes chrétienne (jeudi de l’Ascension, lundi de la Pentecôte et Assomption) seraient «banalisés». En vertu de cette proposition, resteraient donc Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint comme jours fériés communs.

Présent au congrès, le ministre du Travail, Michel Sapin a recommandé aux entreprises «d’agir sur ce sujet avec beaucoup de prudence».

De son côté, Monseigneur Bernard Podvin, porte parole de la conférence des évèques de France tient un discours maçonnique : «les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d’un calendrier».

«La République est laïque. C’est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c’est certainement une des sources de paix de la société».

Le « Jésus » de Jean-Christian Petitfils : attention, une saleté!

[27/06/12 : étant donné que ce livre et son auteur jouissent encore d’une certaine publicité (vente chez Chiré, dédicace à la fête du livre de Radio Courtoisie dimanche dernier), nous remettons à l’honneur l’article ci-dessous, paru il y a quelques mois.]

En ce dimanche, évoquons un livre qui fait pas mal parler de lui : Jésus (honteusement sous-titré le Jésus de l’Histoire) de l’historien (de droite) Jean-Christian Petitfils.

L’abbé Puga (de saint Nicolas du Chardonnet) en fait une intéressante critique :

« Spécialiste de l’histoire française des XVIIe et XVIIIe siècles, auteur de nombreux ouvrages appréciés à juste titre sur cette période, il tente dans son nouveau travail une aventure d’historien à la recherche des données historiques sur la vie du Christ. Avant lecture on aurait pu s’attendre à une étude fouillée (le livre comporte plus de 650 pages !) de l’historicité des documents évangéliques, de leur crédibilité et à partir de là découvrir l’élaboration d’une vie de Jésus fondée sur des faits indubitables en montrant par exemple leur corrélation et leur conformité avec les données de l’histoire de l’Antiquité.

Un postulat regrettable
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FSSPX / Rome : Mgr Fellay refuse de signer le Préambule doctrinal

Une lettre du secrétaire général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, adressée aux supérieurs, a été diffusée sur internet, dès sa publication.
Cette lettre précise également l’éviction de Mgr Williamson du prochain chapitre de la FSSPX ainsi que le report des ordinations des dominicains d’Avrillé ainsi que des capucins de Morgon.

FSSPX/ Rome : une partie de ce que Mgr Fellay a signé

Lu sur Riposte Catholique :
Lors de sa conférence du mardi 5 juin 2012, à l’école St-Joseph-des-Carmes, l’abbé Pfluger, premier assistant du Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie-X, a donné en substance les principaux éléments de cette déclaration que, ce n’est plus un secret pour personne, la Commission Ecclesia Dei a estimée sur-le-champ tout à fait satisfaisante.

« l’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière ».

Des sites proches de la FSSPX éclosent désormais ça et là pour dénoncer ces innovations et la politique de ralliement à la Rome conciliaire, tels que http://catholique-refractaire.blogspot.fr ou  www.antimodernisme.info