Dans une nouvelle vidéo hollywoodienne, l’Etat Islamique commence par donner de longues explications sur l’histoire du christianisme et les rapports de ce dernier avec l’islam… Elle montre ensuite des hommes présentés comme chrétiens et vivant sous le statut de dhimmi (protection en échange d’une taxe) à Mossoul (Iraq) et à Raqqa (Syrie). D’autres images montrent encore la destruction de symboles chrétiens par des djihadistes avant que des prisonniers soient menés en deux lieux différentes en Lybie… et assassinés. 12 sont égorgés, 16 sont abattus, tous étaient des chrétiens éthiopiens.
Après cet assassinat, un responsable de l’Etat Islamique lance un avertissement on ne peut plus clair : « Pour conclure nous disons aux chrétiens du monde entier : l’Etat Islamique va s’étendre par la permission d’Allah, et celui qui refuse, il n’aura que le tranchant de l’épée ».
Un avertissement lancé depuis la Libye, pays d’où arrivent chaque jour des dizaines de clandestins sur nos côtes européennes. Il y a deux jours, 12 chrétiens étaient d’ailleurs jetés par dessus bord par d’autres migrants, au seul motif qu’ils étaient chrétiens…






Le soir du jeudi 28 février dernier, en Égypte, une centaine de musulmans
Le gouvernement des États-Unis vient de
L’agence International Christian Concern a fait parvenir une dépêche, en date du 14 février dernier,
Depuis l’ingérence de la France en Libye, tout va de mal en pis pour les chrétiens qui tentent d’y survivre. A l’aune d’une grille de lecture exclusivement idéologique, et au mépris des règles de la prudence élémentaire qui commandent d’envisager les alternatives possibles à la situation que l’on veut remplacer, ainsi que les conséquences possibles d’un tel bouleversement, la France a bousculé le fragile équilibre géopolitique de la région qui maintenait tout de même le pays en paix. C’est ainsi que la Libye a été abandonnée à des musulmans radicaux qui ont imposé la charia, en échange des ressources naturelles du pays…
Le sociologue Massimo Introvigne a été, durant l’année 2011, consultant près l’Organisation pour la Sécurité et Coopération en Europe, pour laquelle il était chargé de la surveillance des persécutions religieuses. Aujourd’hui président de L’Observatoire de la liberté religieuse, un organisme créé en juin 2012 par le ministère italien des Affaires étrangères, il